Rejoignez-nous

International

Destitution de Yoon devant la cour constitutionnelle sud-coréenne

Publié

,

le

Le président déchu Yoon Suk-yeol avait sidéré la Corée du Sud au début décembre en déclarant la loi martiale par surprise et en envoyant l'armée au Parlement afin de le museler (archives). (© KEYSTONE/AP)

La cour constitutionnelle sud-coréenne a tenu lundi une première réunion pour discuter du calendrier de la procédure de destitution de Yoon Suk-yeol, le président déchu par le Parlement pour sa tentative ratée d'imposer la loi martiale. Elle a six mois pour trancher.

Si la cour valide la décision du Parlement de destituer le président sud-coréen, adoptée samedi soir par 204 voix contre 85, M. Yoon sera déposé et une élection présidentielle devra être tenue dans les deux mois. Le vainqueur sera investi dès le lendemain du résultat, sans l'habituelle période de transition.

Pendant ce laps de temps de huit mois maximum, le premier ministre Han Duck-soo assurera l'intérim. A l'occasion de ses premiers mots en tant que dirigeant temporaire, il s'est engagé à faire tout son possible pour garantir une "gouvernance stable".

Peu de doute sur l'issue

Le président de la cour constitutionnelle, Moon Hyung-bae, a promis peu après le vote une "procédure rapide et juste". La cour compte normalement neuf juges, mais trois ont pris leur retraite en octobre sans être remplacés, en raison du blocage politique dans le pays. Six voix étant requises pour entériner une destitution, un jugement unanime sera nécessaire pour démettre Yoon Suk-yeol.

Mais selon la plupart des experts, l'issue ne fait guère de doute, tant les violations de la constitution et de la loi reprochées à M. Yoon sont flagrantes.

Le chef de l'opposition, Lee Jae-myung, a estimé dimanche qu'une décision rapide était "la seule façon de limiter le trouble national et d'alléger les souffrances de la population". Vedette de la politique empêtrée dans des affaires qui pourraient lui coûter son éligibilité, M. Lee fait figure de favori auprès des analystes, en cas de nouveau scrutin. En 2022, il avait perdu contre M. Yoon avec l'écart le plus mince de toute l'histoire de la Corée du Sud.

Lee Jae-myung a été reconnu coupable en novembre de violation des lois électorales, mais le verdict a été suspendu. En cas de condamnation, il ne pourrait plus se présenter. S'il était toutefois élu avant la décision, les poursuites seraient interrompues, du fait de l'immunité présidentielle.

Enquête pour "rébellion"

Yoon Suk-yeol avait sidéré le pays en déclarant dans la nuit du 3 au 4 décembre la loi martiale par surprise et en envoyant l'armée au Parlement afin de l'empêcher de siéger, avant de faire marche arrière à peine six heures plus tard sous la pression de l'Assemblée nationale et des manifestants.

Le chef de son parti du pouvoir au peuple (PPP), Han Dong-hoon, a annoncé sa démission lundi lors d'une conférence de presse, présentant ses "sincères excuses à tous ceux qui ont souffert en raison de la loi martiale". M. Han avait publiquement apporté son soutien à la motion de destitution. "Je ne regrette toujours pas" son adoption, a-t-il assuré.

L'impopulaire dirigeant déchu, 63 ans, est aussi sous le coup d'une enquête pénale pour "rébellion", un crime théoriquement passible de la peine de mort. Il n'a plus le droit de quitter le pays. L'ex-procureur vedette a "refusé" de se présenter dimanche à la justice, les procureurs ayant annoncé qu'ils le convoqueraient une deuxième fois.

"Chef de la rébellion"

Si sa destitution était confirmée, il deviendrait le deuxième président sud-coréen officiellement démis de ses fonctions, après Park Geun-hye en 2017. Pour Mme Park, tombée pour corruption, la cour avait entériné la décision du Parlement 92 jours après son vote.

Il existe cependant un précédent inverse. En mars 2004, les députés avaient également adopté une motion de destitution contre Roh Moo-hyun, mais elle a été invalidée deux mois plus tard par la cour constitutionnelle.

La Corée du Nord, qui distille ses réactions au compte-gouttes depuis le début des troubles chez son voisin, a qualifié lundi Yoon Suk-yeol de "chef de la rébellion", selon l'agence officielle KCNA. Comme à l'accoutumée, M. Yoon a aussi été traité de "marionnette" par les médias d'Etat nord-coréens, qui le considèrent à la botte des Etats-Unis d'Amérique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Le gouvernement du Bénin dit avoir déjoué un coup d'Etat

Publié

le

Une tentative de coup d'état a été rapidement déjouée, dimanche, au Bénin. (© KEYSTONE/AP)

Les autorités du Bénin ont affirmé dimanche avoir déjoué une tentative de coup d'Etat visant à renverser le président Patrice Talon, lequel a assuré que la situation était "totalement sous contrôle".

Le bloc ouest-africain de la Cedeao va envoyer un soutien militaire au gouvernement béninois.

Cette tentative de putsch intervient à quelques mois du départ de la présidence de Patrice Talon, après deux mandats à la tête de ce petit pays d'Afrique de l'Ouest à la croissance robuste mais miné par des violences djihadistes dans sa partie nord.

L'Afrique de l'Ouest est particulièrement secouée par l'instabilité politique depuis le début de la décennie avec des coups d'Etat au Mali, au Burkina Faso et au Niger - deux voisins du Bénin -, ainsi qu'en Guinée et plus récemment, fin novembre, en Guinée-Bissau.

Dimanche matin, après des tirs près de la présidence, des militaires avaient fait irruption à la télévision nationale pour annoncer la destitution du président Talon, invoquant pêle-mêle la "dégradation de la situation sécuritaire" ou la remise en cause des "libertés fondamentales".

Quelques heures plus tard, le ministre béninois de l'Intérieur, Alassane Seidou, est apparu à son tour à la télévision nationale pour assurer que le coup avait été déjoué.

C'est ce qu'a confirmé Patrice Talon dans une courte adresse à la Nation dimanche soir, affirmant que la situation était "totalement sous contrôle" et que la "sécurité et l'ordre public seront maintenus partout sur le territoire national".

"Cette forfaiture ne restera pas impunie", a-t-il ajouté, après avoir félicité les militaires de la garde républicaine à son arrivée au palais présidentiel.

La France, ancienne puissance coloniale, a condamné dimanche soir la tentative de coup d'Etat et a appelé ses ressortissants "à la plus grande prudence et notamment à rester confinés", en raison d'"un contexte à cette heure encore volatil".

Après une journée où la plupart des habitants ont vaqué à leurs occupations à Cotonou, la capitale économique s'est vidée un peu plus tôt que d'habitude dans la soirée, selon un journaliste de l'AFP.

Plusieurs barrages militaires étaient déployés dans la zone de la présidence et du camp militaire voisin de Guézo.

"Ce soir, on va essayer de rentrer plus tôt. On ne sait pas qui est à la base de ce coup d'Etat", a expliqué à l'AFP Michelle Eudoxie, une coiffeuse de 50 ans.

"Ce matin j'ai commencé à entendre les sons des balles. J'ai quitté le quartier pour aller ailleurs parce que j'ai eu peur", dit de son côté Nabil Sacca, un vendeur d'essence qui se trouvait près du palais présidentiel dans la matinée.

Déploiement de troupes ouest-africaines

Selon des sources militaires à l'AFP, une douzaine de soldats ont été arrêtés. Parmi eux figurent certains auteurs de la tentative de putsch, a indiqué une source sécuritaire sans préciser si le meneur des mutins, le lieutenant-colonel Pascal Tigri figurait parmi eux.

Selon une source proche du dossier, il est en fuite.

La présidence nigériane a affirmé avoir mené dimanche des frappes à Cotonou à la demande du Bénin pour notamment aider "à déloger les putschistes de la télévision nationale et d'un camp militaire où ils s'étaient regroupés".

"Des forces nigérianes au sol sont actuellement au Bénin", a ajouté Abuja dans son communiqué.

La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cedeao) a de son côté annoncé le "déploiement immédiat" de troupes du Nigeria, de la Sierra Leone, de la Côte d'Ivoire et du Ghana pour soutenir "le gouvernement et l'armée républicaine" du Bénin et "préserver l'ordre constitutionnel".

La Force en attente de la Cedeao a le mandat de garantir la paix et la stabilité de la région. Elle s'est par exemple déployée en Gambie en 2017 lorsque le président sortant Yahya Jammeh refusait de quitter le pouvoir.

Elle avait toutefois finalement renoncé à intervenir en 2023 après le coup d'Etat au Niger.

L'Union africaine (UA) a condamné "fermement et sans équivoque" cette tentative de coup d'Etat.

L'histoire politique du Bénin a été jalonnée de plusieurs coups d'Etat ou tentatives, mais le dernier remonte à 1972.

"Aujourd'hui, c'est comme si je revivais ce que nos parents ont vécu en ce temps-là", raconte Remy Agblo un commerçant.

Patrice Talon, au pouvoir depuis 2016, arrivera en 2026 au terme de son second mandat, le maximum autorisé par la Constitution.

Son dauphin désigné, l'actuel ministre des Finances Romuald Wadagni, fait figure d'ultra-favori pour la présidentielle d'avril 2026, le principal parti d'opposition ayant été écarté de la course.

"Il y a une tension perceptible dans le pays depuis des mois du fait des élections", pointe Anatole Zinsou, informaticien à Cotonou qui déplore "l'exclusion" de certains acteurs des processus électoraux.

S'il est salué pour le développement économique du Bénin, Patrice Talon est régulièrement accusé par ses détracteurs d'avoir opéré un virage autoritaire dans un pays autrefois salué pour le dynamisme de sa démocratie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Nigeria: 100 écoliers kidnappés ont été libérés

Publié

le

Les parents des écoliers enlevés à l'école catholique St. Mary, photographiés le 28 novembre dernier, s'apprêtent à retrouver 100 de leurs enfants. (© KEYSTONE/AP)

Cent élèves d'une école catholique de l'ouest du Nigeria, enlevés le 21 novembre par des hommes armés non identifiés, ont été libérés, ont annoncé dimanche une source onusienne et la présidence nigériane. Ils n'ont pas précisé les circonstances de ces libérations.

Les élèves libérés de l'école catholique Saint Mary, à Papiri, dans l'Etat du Niger, "vont être remis demain" lundi à des responsables du gouvernement local, a indiqué la source onusienne, précisant que les élèves étaient arrivés à Abuja.

Cette libération a été confirmée à l'AFP par le porte-parole de la présidence nigériane Sunday Dare.

Au total, 303 élèves et 12 enseignants avaient été emmenés de force du pensionnat Saint Mary, l'un des plus importants kidnappings de masse au Nigeria, pays ravagé par le phénomène. Une cinquantaine d'entre eux avait pu peu après échapper à leurs ravisseurs.

On est sans nouvelle des quelque 165 personnes toujours présumées otages.

"On a prié et attendu leur retour, si c'est vrai alors c'est une nouvelle réconfortante", a réagi Daniel Atori, porte-parole de l'évêque Bulus Yohanna du diocèse de Kontagora dont dépend l'école.

"Toutefois, on ne nous a pas informés officiellement et n'avons reçu aucune notification du gouvernement fédéral", a-t-il ajouté.

Les enlèvements de masse sont fréquents au Nigeria, la plupart perpétrés par des gangs criminels, appelés "bandits", en quête de rançons.

Secteur "structuré et lucratif"

L'un des premiers enlèvements de masse ayant attiré l'attention internationale remonte à 2014 quand les djihadistes de Boko Haram avaient enlevé quelque 300 écolières d'un pensionnat de Chibok, localité de l'Etat de Borno (nord-est). Une décennie plus tard, environ 90 d'entre elles manquent toujours à l'appel.

Et le phénomène des enlèvements en vue d'obtenir une rançon s'est "mué en un secteur structuré à but lucratif" qui a généré environ 1,66 million de dollars entre juillet 2024 et juin 2025, estime un rapport du cabinet de consultants SBM Intelligence, basé à Lagos.

Le mois de novembre a connu une vague importante de kidnappings au cours de laquelle plus de 400 Nigérians - des écolières musulmanes, des fidèles d'une Eglise évangélique, des agriculteurs, une mariée et ses demoiselles d'honneur... - ont été enlevés en 15 jours, ébranlant profondément la nation.

Pays le plus peuplé d'Afrique, fort de 230 millions d'habitants, le Nigeria est presque également divisé entre un nord majoritairement musulman et un sud principalement chrétien et est confronté à une situation sécuritaire très dégradée.

A une insurrection djihadiste active depuis 2009 dans le nord-est du pays, sont venues s'ajouter ces dernières années dans le nord-ouest et le centre les attaques, pillages et enlèvements perpétrés par des bandits, aux mobiles plus financiers qu'idéologiques.

Cette vague d'enlèvements de masse est aussi intervenue sur fond de déclarations de Donald Trump sur une prétendue persécution ciblée des chrétiens du Nigeria par des "terroristes islamistes", un phénomène que démentent Abuja et des experts indépendants. Les attaques au Nigeria visent et tuent aussi bien chrétiens que musulmans, souvent sans distinction.

Le président américain, qui a menacé d'y intervenir militairement, a inscrit le Nigeria sur la liste des "Pays particulièrement préoccupants" (CPC) en termes de liberté religieuse, invoquant "une menace existentielle" sur les chrétiens du Nigeria.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Culture

Justin Trudeau et Katy Perry officialisent leur relation

Publié

le

L'ex-dirigeant politique âgé de 53 ans et la chanteuse de 41 ans avaient été remarqués main dans la main fin octobre sur le tapis rouge d'un cabaret parisien (archives). (© KEYSTONE/AP/ANDY KROPA, LEFT, AND FRANK GUNN)

Justin Trudeau et Katy Perry ont officialisé leur relation sur les réseaux sociaux. L'ancien Premier ministre canadien et la chanteuse américaine avaient fait une première apparition publique il y a quelques semaines sur un tapis rouge parisien.

Dans une série de photos et vidéos postées sur son compte Instagram samedi, sous le commentaire "A Tokyo en tournée, et plus", l'interprète des hits "I kissed a girl" et "California gurls" s'est affichée dans la capitale japonaise avec Justin Trudeau, posant joue contre joue, en train de manger des sushis, et de dos côte à côte dans un musée.

Plus tôt dans la semaine, Justin Trudeau avait lui-même commenté une photo du duo posant aux côtés de l'ancien Premier ministre japonais Fumio Kishida et de sa femme, posté par le dirigeant nippon. "Katy et moi avons été ravis d'avoir l'occasion de nous asseoir à vos côtés", avait-il écrit sur X.

L'ex-dirigeant politique âgé de 53 ans et la chanteuse de 41 ans avaient été remarqués main dans la main fin octobre sur le tapis rouge d'un cabaret parisien.

Justin Trudeau a quitté ses fonctions de Premier ministre en mars, après dix années passées à la tête du Canada. Lui et sa femme Sophie Grégoire, qui ont trois enfants, avaient annoncé leur séparation à l'été 2023. Katy Perry a elle partagé la vie de l'acteur britannique Orlando Bloom et ils sont les parents d'une fille.

En avril, la popstar avait fait partie d'une escapade entièrement féminine dans l'espace à bord de la fusée Blue Origin du multimilliardaire Jeff Bezos.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Le Kremlin salue la nouvelle stratégie de sécurité américaine

Publié

le

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov (à droite) a espéré que cette nouvelle stratégie "puisse constituer une modeste garantie à notre capacité de continuer de manière constructive notre travail conjoint pour trouver un règlement pacifique en Ukraine". (© KEYSTONE/EPA SPUTNIK / POOL/GAVRIIL GRIGOROV/SPUTNIK/KREMLIN POOL)

La Russie a accueilli favorablement dimanche la nouvelle stratégie de sécurité nationale des Etats-Unis. Elle affirme que ses ajustements, qui relèvent d'une vision résolument nationaliste de la présidence Trump, étaient "globalement conformes" à la vision de Moscou.

"Les ajustements que nous observons, je dirais, sont globalement conformes à notre vision", a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov dans une interview accordée à la télévision publique, au sujet du document publié vendredi.

M. Peskov a espéré que cette nouvelle stratégie "puisse constituer une modeste garantie à notre capacité de continuer de manière constructive notre travail conjoint pour trouver un règlement pacifique en Ukraine".

Le texte diffusé par le gouvernement américain redéfinit sa "stratégie de sécurité nationale" en accord avec la position de Donald Trump en faveur de "l'Amérique d'abord". Il s'en prend vivement aux Européens, soutenant que le Vieux continent est confronté à un "effacement civilisationnel" dû à l'immigration.

Le document promet également qu'il n'y aura pas d'élargissement de l'Otan, anéantissant une fois de plus les espoirs de l'Ukraine qui subit l'invasion russe.

Il y aura "un réajustement de notre présence militaire mondiale pour répondre aux menaces urgentes sur notre continent et un éloignement des théâtres dont l'importance relative pour la sécurité nationale américaine a diminué ces dernières années ou décennies", y lit-on. "L'époque où les Etats-Unis soutenaient l'ordre mondial tout entier, tel Atlas, est révolue", souligne-t-il.

L'annonce de la nouvelle stratégie de sécurité nationale américaine est intervenue à un moment où des responsables ukrainiens étaient en pourparlers en Floride avec des émissaires de Donald Trump sur le plan élaboré par Washington pour mettre fin à près de quatre ans de guerre en Ukraine. Trois jours de discussions n'ont produit aucun progrès apparent.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Friedrich Merz réaffirme le soutien de l'Allemagne à Israël

Publié

le

Friedrich Merz (à gauche) s'est rendu dimanche matin au Mémorial de Yad Vashem à Jérusalem. (© KEYSTONE/EPA/JOHN WESSELS / POOL)

Le chancelier allemand Friedrich Merz a réaffirmé dimanche le soutien de l'Allemagne à Israël, lors d'une visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem, à Jérusalem. Il a ensuite entamé une rencontre avec son homologue israélien Benjamin Netanyahu.

M. Merz est arrivé samedi pour une visite diplomatique en Israël, la première depuis sa prise de fonctions, destinée à consolider la relation privilégiée entre les deux pays, après des frictions au vu de la guerre menée dans la bande de Gaza et des violences de colons juifs extrémistes en Cisjordanie occupée.

"L'Allemagne doit défendre l'existence et la sécurité d'Israël. Cela restera à jamais profondément inscrit dans le lien qui nous unit", a déclaré le chancelier au mémorial Yad Vashem. Il a mis en avant "la responsabilité historique durable" de son pays dans l'extermination de six millions de juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

Il a ensuite été entamé un entretien avec M. Netanyahu, de plus en plus isolé sur le plan international. L'entretien doit porter sur les efforts en vue de passer à une deuxième phase du cessez-le-feu à Gaza, dans le cadre du plan du président américain Donald Trump censé mettre un point final à la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque du Hamas palestinien en Israël.

"Dilemmes"

Accueilli samedi à Tel-Aviv par le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, qui l'a qualifié d'"ami d'Israël ", M. Merz a ensuite rencontré dans la soirée le chef de l'Etat Isaac Herzog à Jérusalem.

"Se tenir au côté de ce pays fait partie du noyau essentiel, immuable de la politique de la République fédérale d'Allemagne et le restera", a-t-il dit à l'issue de la rencontre. Sa décision de décréter un embargo partiel sur les exportations d'armes de son pays vers Israël face à l'intensification des bombardements sur Gaza avait fortement déplu aux autorités israéliennes.

"Les actions de l'armée israélienne à Gaza nous ont posé quelques dilemmes [et] nous y avons réagi", mais "nous avons également constaté qu'à ce jour, il n'y a fondamentalement aucune divergence [entre nous]", a ajouté M. Merz, qui a levé cet embargo fin novembre à la faveur du cessez-le-feu en vigueur à Gaza depuis le 10 octobre.

"Israël a le droit de se défendre car c'est la seule façon de garantir son droit à exister", a-t-il encore déclaré.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

InternationalIl y a 3 heures

Le gouvernement du Bénin dit avoir déjoué un coup d'Etat

Les autorités du Bénin ont affirmé dimanche avoir déjoué une tentative de coup d'Etat visant à renverser le président Patrice...

InternationalIl y a 3 heures

Nigeria: 100 écoliers kidnappés ont été libérés

Cent élèves d'une école catholique de l'ouest du Nigeria, enlevés le 21 novembre par des...

CultureIl y a 5 heures

Justin Trudeau et Katy Perry officialisent leur relation

Justin Trudeau et Katy Perry ont officialisé leur relation sur les réseaux sociaux. L'ancien Premier...

Suisse RomandeIl y a 7 heures

Une voiture percute la vitrine d'un tea-room à Lausanne

Une voiture a percuté la vitrine d'un tea-room sur l'Avenue de Cour dimanche matin à...

Suisse RomandeIl y a 8 heures

Fresque en Lego: Yverdon-les-Bains s'empare du record du monde

Pari réussi pour Yverdon-les-Bains: la cité thermale a battu dimanche le record du monde de...

Hockey sur glaceIl y a 10 heures

Fribourg s'offre le leader avec brio

Fribourg a battu le leader Davos dimanche pour la dernière journée de National League avant...

Course à piedIl y a 11 heures

Jimmy Gressier s'impose avec panache sur l'Escalade

Star annoncée de l'épreuve, Jimmy Gressier a fêté dimanche son premier succès sur la Course...

SuisseIl y a 11 heures

Un motocycliste se tue sur l'A1 dans le canton de Vaud

Un motocycliste est décédé sur l'A1 dimanche vers 05h00 dans le canton de Vaud, entre...

SuisseIl y a 12 heures

Incendie mortel dans un appartement à Sierre (VS)

Une septuagénaire est décédée dans l'incendie de son appartement samedi vers 03h00 à Sierre (VS)....

SuisseIl y a 13 heures

La légalisation du cannabis divise les esprits en Suisse

Le cannabis pourrait être légalisé en Suisse pour les adultes. Les partis et les organisations...