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Canal de Panama: Rubio trouve "absurde" que les navires US paient

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Construit par les Etats-Unis et inauguré en 1914, le canal de Panama est passé sous contrôle panaméen fin 1999 (archives). (© KEYSTONE/AP/Matias Delacroix)

Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a dit jeudi trouver "absurde" que les navires de guerre ou du gouvernement américains paient pour emprunter le canal de Panama. Il s'exprimait après le refus du président panaméen de leur accorder la gratuité.

"Je trouve absurde que nous ayons à payer des droits pour transiter par une zone que nous sommes tenus de protéger en cas de conflit. Telles sont nos attentes", a déclaré M. Rubio à des journalistes en République dominicaine.

Plus de 40% du trafic de conteneurs des États-Unis, d'une valeur d'environ 270 milliards de dollars par an, transitent par cette voie maritime reliant les océans Atlantique et Pacifique.

Polémique

Une polémique s'est emparée des relations entre le Panama et les Etats-Unis après une publication du département d'État mercredi soir sur les réseaux sociaux annonçant que le Panama exempterait les navires du gouvernement américain de taxes.

"L'Etat du Panama a donné son accord pour ne plus faire payer aux navires de l'Etat américain la traversée du Canal de Panama", a indiqué sur X le département d'Etat, se félicitant que cela fasse "économiser des millions de dollars à l'Etat américain".

L'Autorité du Canal de Panama, un organisme indépendant créé par la Constitution panaméenne pour administrer le canal et qui "a le pouvoir de fixer les péages et autres droits pour le franchissement du canal" a rapidement démenti sur X, annonçant n'avoir "procédé à aucun ajustement de ces droits".

Affirmations fausses et "intolérables"

Et jeudi, le président panaméen José Raul Mulino a qualifié les affirmations du département d'Etat de fausses et "intolérables", faisant part de son "rejet absolu" de continuer "à développer des relations bilatérales sur la base de mensonges et de faussetés".

Il a dit avoir donné des instructions aux ambassades panaméennes pour "démentir" l'annonce du département d'État.

Retrait des "Routes de la soie"

Lors de la même conférence de presse, M. Mulino a toutefois annoncé une concession faite aux Etats-Unis, qui veulent contrer l'influence chinoise grandissante en Amérique latine, en indiquant que le Panama se retirait du projet d'infrastructures chinois des "Nouvelles routes de la soie".

Axe central de la stratégie chinoise, ce méga-projet mondial de construction d'infrastructures vise à sécuriser les approvisionnements de la Chine, tout en réalisant des investissements massifs dans des pays en développement. Plus d'une centaine de pays ont adhéré à l'accord, qui selon ses détracteurs enferme les pays hôtes dans la dette et favorise les entreprises chinoises au détriment des économies locales.

L'accord entre le Panama et la Chine se renouvelle automatiquement tous les trois ans (la prochaine fois en 2026) et stipule qu'il "peut être résilié par l'une des parties" par une notification trois mois à l'avance.

"Je ne sais pas ce qui a motivé à l'époque celui qui a signé cela avec la Chine", a ajouté M. Mulino. "Qu'est-ce que cela a apporté pour le Panama au cours de toutes ces années ? Quelles sont les grandes choses ?", s'est-il interrogé d'un ton dubitatif.

M. Mulino avait déjà indiqué qu'il ne renouvellerait pas le mémorandum d'accord avec la Chine signé par le Panama en 2017 par l'ancien président Juan Carlos Varela (2014-2019).

Deux avocats panaméens ont par ailleurs déposé lundi une plainte demandant l'annulation de la concession qui permet à une filiale du conglomérat hongkongais CK Hutchison d'opérer deux ports aux deux extrémités du canal.

"Très maltraités"

Avant même de prendre ses fonctions le 20 janvier, Donald Trump avait fait monter la pression sur le Panama, menaçant de "reprendre" le canal construit par les Etats-Unis, inauguré en 1914 et qui était resté sous souveraineté américaine jusqu'en 1999. Le Panama avait récupéré le canal cette année-là, en vertu d'un accord conclu en 1977 avec le président démocrate de l'époque Jimmy Carter.

"La Chine exploite le canal de Panama, et nous ne l'avons pas donné à la Chine, nous l'avons donné au Panama. Et nous allons le reprendre", avait-il asséné.

"Nous avons été très maltraités par ce cadeau insensé qui n'aurait jamais dû être fait. La promesse que nous avait faite le Panama n'a pas été tenue", avait déclaré le septuagénaire dans son discours d'investiture, affirmant que les navires américains étaient "gravement surtaxés".

Un entretien téléphonique entre les présidents américains et panaméens doit avoir lieu vendredi.

M. Rubio clôture jeudi soir en République dominicaine son premier voyage à l'étranger qui l'a emmené au Panama, au Guatemala, au Salvador et au Costa Rica.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Fin des pourparlers russo-américains, communiqué mardi

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Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a indiqué en début de soirée qu'"aucun document n'était prévu" à la fin des discussions (archives). (© KEYSTONE/EPA/YURI KOCHETKOV)

Les négociations entre les Etats-Unis et la Russie autour du conflit en Ukraine se sont terminées lundi soir et ont duré plus de douze heures, ont indiqué les agences d'Etat russes en citant des sources anonymes. Les deux pays publieront mardi un communiqué commun.

La déclaration sera publiée mardi par la Maison Blanche et le Kremlin, selon l'agence Tass, qui cite une source au sein de la délégation russe. L'agence Ria Novosti confirme que ce communiqué sera diffusé par les deux pays "demain" mardi.

Les pourparlers qui se sont tenus à huis clos visaient notamment à instaurer une trêve partielle en Ukraine après plus de trois ans d'offensive russe. Ils se sont conclus "après plus de douze heures de consultations", selon l'agence Tass.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Groenland: le Premier ministre dénonce une visite américaine

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Le Premier ministre sortant du Groenland, Mute Egede, a décrit un "appétit inapproprié des Américains" (archives). (© KEYSTONE/EPA RITZAU SCANPIX/MADS CLAUS RASMUSSEN)

Le Premier ministre sortant du Groenland Mute Egede a vigoureusement dénoncé la prochaine visite de responsables américains, dont le conseiller à la Sécurité nationale, dans ce territoire autonome danois que Donald Trump veut annexer.

Le conseiller à la Sécurité nationale Mike Waltz se rendra cette semaine au Groenland, selon M. Egede, ainsi que le ministre de l'Energie Chris Wright, d'après la presse américaine. Deux grands avions militaires Hercules de l'équipe de sécurité ont atterri dimanche à Nuuk.

Usha Vance, l'épouse du vice-président américain JD Vance, y sera également en déplacement officiel de jeudi à samedi avec une délégation pour assister à une course nationale de chiens de traineaux, selon la Maison Blanche. Leur programme n'a pas encore été divulgué mais ils pourraient visiter la base américaine de Pittufik.

"Notre intégrité et notre démocratie doivent être respectées, sans aucune ingérence extérieure", a réagi lundi Mute Egede sur Facebook. Ces déplacements montrent "un appétit inapproprié des Américains", a renchéri auprès de la télévision TV2 le chef de la diplomatie danoise Lars Løkke Rasmussen.

"Des élections viennent d'avoir lieu au Groenland et il n'y a pas de gouvernement groenlandais" constitué pour l'instant, a-t-il souligné. M. Løkke Rasmussen a rappelé que les Américains avaient par le passé une présence militaire plus forte sur l'île. "S'il est nécessaire d'en faire plus, nous aimerions en discuter avec les Américains, mais cela doit se faire dans le respect fondamental" de la souveraineté du Royaume du Danemark, dont fait partie le Groenland, a-t-il insisté.

"S'emparer de notre pays"

Depuis les législatives du 11 mars, le Groenland est en pleines négociations en vue de former une coalition gouvernementale. "Les Américains ont été informés de manière claire qu'il ne pourrait y avoir de rencontres qu'après l'entrée dans ses fonctions d'un nouveau" gouvernement issu des récentes législatives locales, a assuré Mute Egede, qui depuis la défaite de son parti de gauche écologiste dirige un gouvernement par intérim.

Dans un entretien au quotidien groenlandais Sermitsiaq, il a appelé dimanche ses alliés européens à réagir et à afficher leur soutien plus fermement. "Le nouveau gouvernement américain se moque totalement de ce que nous avons bâti ensemble. Désormais, son seul objectif est de s'emparer de notre pays, sans nous consulter", s'est indigné Mute Egede, qui considère que la visite de la délégation américaine sur le sol groenlandais en est une preuve.

Il ne s'agit pas d'"une simple visite anodine de l'épouse d'un responsable politique", a-t-il insisté. "Pourquoi un conseiller à la sécurité nationale se rendrait-il au Groenland ? Son seul objectif est de nous imposer une démonstration de force (...). Sa seule présence au Groenland renforcera la conviction des Américains quant à la faisabilité de l'annexion et la pression s'accentuera après cette visite".

"Démarche agressive"

Son probable successeur, Jens-Frederik Nielsen, le chef du centre droit vainqueur du scrutin, a dit comprendre les "inquiétudes" de ses concitoyens. "On ne nous forcera pas à entrer dans un jeu de pouvoir auquel nous n'avons pas choisi de participer", a-t-il écrit sur Facebook. "Nous décidons nous-mêmes de la direction que nous voulons prendre".

L'annonce de cette visite officielle par les Etats-Unis constitue "une démarche agressive" à contre-courant de toute tradition diplomatique, juge Ulrik Pram Gad, chercheur à l'Institut danois pour les études internationales, auprès de l'AFP. Quand un pays cherche à former un gouvernement, "en tant que voisin amical ou allié, normalement, on ne s'en mêle pas".

"Ils n'ont pas été invités par les Groenlandais, ils n'ont pas été invités par les Danois, ils ont simplement annoncé qu'ils s'y rendraient", constate-t-il. Les Etats-Unis sont maintenant vus comme une menace pesant sur le Groenland, argue Ulrik Pram Gad.

Mi-mars, le président américain avait estimé que l'annexion par les Etats-Unis allait finir par "arriver" et qu'elle favoriserait la "sécurité internationale". Si tous les principaux partis groenlandais sont favorables à l'indépendance de ce territoire à plus ou moins long terme, aucun ne soutient l'idée d'un rattachement à Washington.

D'après les sondages, la population de 57'000 habitants y est également massivement opposée. Grand comme quatre fois la France, le Groenland revêt un intérêt stratégique en raison de son emplacement - il est sur l'itinéraire le plus court pour la trajectoire d'éventuels missiles entre les Etats-Unis et la Russie - et de ses richesses minérales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le CICR dénonce une attaque contre ses locaux à Rafah, aucun blessé

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L'attaque n'a pas fait de blessés, selon le CICR (archives), (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Le Comité international de la Croix-Rouge a dénoncé lundi "une attaque" contre ses locaux à Rafah, une ville de la bande de Gaza. L'armée israélienne a reconnu avoir tiré mais "sans savoir" qu'il s'agissait d'un bâtiment de la Croix-Rouge.

"Aujourd'hui, un bureau du CICR à Rafah a été endommagé par un projectile explosif bien qu'il soit clairement identifié et notifié auprès de toutes les parties. Heureusement, aucun membre du personnel n'a été blessé dans cet incident mais cela a un impact direct sur la capacité du CICR à opérer. Le CICR déplore vivement l'attaque contre ses locaux", a déclaré l'organisation dans un communiqué.

De son côté, l'armée israélienne a expliqué dans un communiqué que "plus tôt aujourd'hui (lundi), des forces de l'armée opérant à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, ont tiré en direction d'un bâtiment après avoir identifié des suspects (...) Après vérification, il s'est avéré que le bâtiment appartenait à la Croix-Rouge, ce que nos forces ne savaient pas au moment de l'incident". L'armée a précisé qu'une enquête allait être ouverte.

Le CICR, dont le siège est à Genève, a souligné que le droit international humanitaire accordait une protection spéciale au personnel humanitaire et médical, aux établissements médicaux ainsi qu'aux équipements utilisés pour les opérations de secours humanitaires. Les personnels du CICR ont joué un rôle clé d'intermédiaire lors des échanges d'otages, pris le 7-Octobre par le Hamas et ses alliés, contre des Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.

"Conséquences humanitaires"

Malgré les services rendus, le CICR a été vertement critiqué par les autorités israéliennes et certaines familles d'otages qui accusent l'organisation de ne pas faire assez pour convaincre le Hamas de pouvoir visiter les otages. Des accusations que le Comité rejette.

Le CICR a aussi indiqué avoir perdu le contact dimanche avec des techniciens médicaux urgentistes du Croissant-Rouge palestinien dont le sort restait inconnu. En outre, des travailleurs humanitaires dans la bande de Gaza ont été tués ou blessés la semaine dernière, a-t-il ajouté.

Dimanche, l'armée israélienne a poursuivi ses opérations terrestres dans tout ce territoire palestinien, encerclant une partie de Rafah, près de la frontière égyptienne, après environ une semaine d'attaques renouvelées sur le territoire palestinien. Israël a repris ses bombardements intensifs sur la bande de Gaza le 18 mars, invoquant une impasse dans les négociations sur les prochaines étapes de la trêve avec le Hamas, après la fin de la première phase ce mois-ci.

"L'escalade des hostilités à Gaza au cours de la dernière semaine a eu des conséquences humanitaires significatives, avec des centaines de civils tués, dont certains restent ensevelis sous les décombres, tandis que d'autres n'ont pas pu être secourus", a déploré le CICR.

De nouveaux ordres d'évacuation poussent les gens à fuir sans savoir où se trouvent des zones sûres, et beaucoup n'ont nulle part où aller. Beaucoup ont été contraints d'abandonner leurs tentes et leurs biens". "La reprise des hostilités et de la violence entraîne une perte d'espoir de toutes parts", a ajouté le CICR.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Hyundai va investir plusieurs milliards de dollars en Louisiane

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Selon la presse américaine, le montant total de l'investissement du groupe dans le pays pourrait atteindre 20 milliards de dollars. (© KEYSTONE/EPA/CAROLINE BREHMAN)

Le constructeur automobile Hyundai va investir plusieurs milliards de dollars aux Etats-Unis, notamment en Louisiane avec la construction d'une fonderie lui permettant de fournir en pièces détachées ses usines américaines, a annoncé lundi la Maison Blanche.

La confirmation devrait venir un peu plus tard dans la journée, alors que le président américain, Donald Trump, doit s'entretenir avec le PDG du constructeur ainsi que le gouverneur de Louisiane, Jeff Landry.

L'investissement envisagé par le groupe prévoit notamment la construction d'une fonderie, pour 5,8 milliards de dollars, qui devrait à terme employer 1500 personnes et sera construite dans l'Etat du sud des Etats-Unis, selon les médias américains. Elle fournira des pièces aux deux usines dont dispose le groupe dans le pays, en particulier pour ses véhicules électriques.

Selon la presse américaine, le montant total de l'investissement du groupe dans le pays pourrait atteindre 20 milliards de dollars.

Partageant un lien sur X (ex-Twitter) d'un article annonçant l'investissement, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, s'est félicité des "effets de la politique économique du président Trump", qui entraîne selon elle "plus d'investissements, plus d'emploi et plus d'argent dans la poche des Américains".

M. Trump a notamment mis en place des droits de douane de 25% sur l'ensemble de l'acier et l'aluminium entrant aux Etats-Unis, un mouvement qui se veut une mesure de protection pour maintenir l'industrie sidérurgique américaine à flot, en la protégeant de la concurrence en provenance notamment d'Asie, de Chine mais aussi de Corée du Sud et du Japon.

Les Etats-Unis sont le deuxième partenaire commercial, derrière la Chine, de la Corée du Sud, avec plus de 130 milliards de produits exportés vers la première puissance mondiale en 2024, et le pays dépend énormément de l'implication militaire américaine pour sa défense, notamment vis-à-vis de la Corée du Nord.

Or Donald Trump a répété à plusieurs reprises sa volonté de mettre en place des droits de douane sur un nombre de plus en plus important de produits, notamment pour rééquilibrer la balance commerciale américaine vis-à-vis de plusieurs de ses principaux partenaires commerciaux, tels que le Canada, la Chine ou encore l'Union européenne.

La Corée du Sud dégage un excédent commercial de 60 milliards de dollars dans ses échanges de biens avec les Etats-Unis, selon les données du représentant au commerce (USTR) de la Maison Blanche.

M. Trump a annoncé une série d'importants investissements étrangers aux Etats-Unis ces dernières semaines, qu'il estime être le fruit des pressions qu'il impose aux entreprises et aux Etats étrangers pour inciter à la relocalisation aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Premier tir d'un engin orbital depuis l'Europe continentale reporté

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Des forts vents ont empêché la fusée de décoller. (© KEYSTONE/AP)

Une start-up allemande a reporté sine die lundi le tir de sa fusée Spectrum depuis la base spatiale norvégienne d'Andøya dans l'Arctique. Ce vol était considéré comme une étape importante pour la nouvelle économie spatiale européenne.

Prévu entre 12h30 et 15h30, ce tir devait être le premier lancement vertical d'un véhicule orbital en Europe (hors Russie) mais aussi le premier vol sur le Vieux Continent quasi exclusivement financé par des fonds privés.

La jeune pousse munichoise Isar Aerospace a expliqué dans un communiqué que ce premier vol d'essai de Spectrum était annulé "en raison de vents défavorables" et qu'elle cherchait à trouver une autre fenêtre de tir.

Faisant 28 mètres de haut pour deux mètres de diamètre avec une capacité d'emport d'une tonne, le mini-lanceur Spectrum devait s'envoler à vide, sans nécessairement atteindre une distance orbitale.

Trente secondes de vol espérées

"Chaque seconde de vol est précieuse, car elle nous permet de recueillir des données et de gagner en expérience", expliquait Daniel Metzler, cofondateur et patron d'Isar Aerospace. "Trente secondes de vol seraient déjà un vrai succès", soulignait-il dans un courriel à l'AFP.

L'espace occupe une place importante dans le rapport Draghi, publié l'an dernier, sur la compétitivité de l'Union européenne.

Privée d'accès aux cosmodromes et aux lanceurs russes à cause des graves tensions avec Moscou, l'Europe a connu une mauvaise passe à cause des retards dans le développement de la fusée Ariane 6 et une suspension du lanceur Vega-C après un accident.

Ce n'est que le 6 mars, avec le premier vol commercial d'une Ariane 6 depuis Kourou en Guyane français, qu'elle a retrouvé sa souveraineté spatiale après plusieurs mois sans accès indépendant à l'espace.

Poids lourds US

En outre, par rapport aux Etats-Unis qui compte des poids lourds comme SpaceX d'Elon Musk et Blue Origin de Jeff Bezos, la nouvelle économie spatiale ("New Space"), portée par des acteurs privés, en est encore à ses balbutiements sur le continent européen.

Le tir, désormais remis, de Spectrum, "c'est la première tentative réelle et sérieuse en Europe d'avoir un lanceur New Space", juge Maxime Puteaux, conseiller industrie du cabinet spécialisé Novaspace.

Course de vitesse

Outre Isar Aerospace, les allemands Rocket Factory Augsburg (RFA) et HyImpulse, les français Latitude et MaiaSpace (filiale d'Arianegroup) ou encore l'espagnol PLD Space sont engagés dans une course de vitesse pour s'imposer comme des acteurs incontournables dans le secteur européen des micro ou mini-lanceurs.

Parallèlement, des Açores portugaises aux Shetland britanniques en passant par Andøya ou Esrange en Suède voisine, de multiples projets européens de ports spatiaux ont germé, souvent déterminés à tirer les premiers.

Une première tentative de vol orbital depuis l'Europe avait eu lieu début 2023 en Grande-Bretagne, menée par Virgin Orbit du milliardaire Richard Branson. Contrairement à Isar Aerospace, elle utilisait non pas un pas de tir mais un Boeing 747 pour faire décoller une fusée en altitude. Elle s'était traduite par un échec et la société avait mis la clé sous la porte.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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