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International

Canada: le premier ministre Justin Trudeau annonce sa démission

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Agé aujourd'hui de 53 ans, Justin Trudeau est devenu premier ministre en 2015. (© KEYSTONE/AP/Justin Tang)

Le premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé lundi sa démission. Il a toutefois indiqué qu'il resterait au pouvoir jusqu'à ce que son parti lui désigne un successeur.

"J'ai l'intention de démissionner de mon poste de chef du parti et de premier ministre une fois que le parti aura choisi son prochain chef", a-t-il déclaré dans la capitale Ottawa devant la presse.

Près de dix ans après son arrivée au pouvoir, Justin Trudeau, 53 ans, était sous pression depuis des semaines alors que des élections législatives se profilent et que son parti est au plus bas dans les sondages.

M. Trudeau, qui a annoncé en même temps que le parlement était suspendu jusqu'au 24 mars, va rester premier ministre pour laisser le temps à sa formation de lui trouver un remplaçant. "Ce pays mérite un véritable choix lors des prochaines élections. Il est devenu clair pour moi que si je dois mener des batailles internes, je ne peux pas être premier ministre", a-t-il déclaré, ému.

Les campagnes au sein du parti libéral peuvent durer plusieurs mois. Et même si le processus est accéléré, il est peu probable que M. Trudeau quitte ses fonctions dans les prochains jours.

Il devrait donc être encore premier ministre le 20 janvier, lorsque Donald Trump prendra ses fonctions.

Le premier ministre, qui avait annoncé son intention de se représenter, accuse un retard de plus de 20 points dans les sondages face à son rival conservateur, Pierre Poilievre. Les prochaines élections législatives doivent se tenir au plus tard en octobre 2025.

Chaos

Après près d'une décennie au pouvoir, Justin Trudeau souffre aujourd'hui d'une faible cote de popularité, étant vu comme responsable de la forte inflation qui frappe le pays tout comme de la crise du logement et des services publics.

Minoritaire au Parlement, il était fragilisé par le retrait de son allié de gauche et le mécontentement croissant au sein de son propre parti.

De plus, le chaos régnait dans la capitale Ottawa depuis la démission surprise de la vice-première ministre, Chrystia Freeland, qui était en désaccord avec Justin Trudeau sur la façon de gérer la guerre économique qui se profile avec les Etats-Unis.

Les déclarations de Donald Trump ces dernières semaines ont aggravé la crise politique canadienne et provoqué une onde de choc. Le pays cherche une parade aux menaces du président élu, qui a promis d'imposer des droits de douane de 25% au Canada et au Mexique dès son retour au pouvoir en janvier.

Les Etats-Unis sont le premier partenaire commercial du Canada et la destination de 75% de ses exportations. Près de deux millions de Canadiens en dépendent, sur une population de 41 millions d'habitants.

"Cause perdue"

Le contexte politique actuel est "hautement inhabituel", a commenté Lori Turnbull, professeure de l'Université Dalhousie, auprès de l'AFP.

Pendant la période des fêtes, plusieurs personnalités se sont activées en coulisses pour prendre la tête du parti.

Selon une source au sein du parti libéral à l'AFP, l'ancien gouverneur de la Banque du Canada Mark Carney, 59 ans, qui est depuis l'été dernier conseiller économique du parti, a notamment multiplié les appels au cours des derniers jours pour évaluer ses appuis. Tout comme l'ex-vice première ministre Chrystia Freeland.

Le parti doit tenir mercredi une grande réunion.

Mais plusieurs défis attendent son successeur, estiment les experts, qui tablent sur une victoire des conservateurs lors des prochaines élections.

"C'est une cause perdue", lâche André Lamoureux, spécialiste en science politique à l'Université du Québec à Montréal (UQAM). "Personne n'est en position aujourd'hui au Parti libéral de recréer un engouement, un mouvement d'adhésion".

Fils aîné du charismatique Pierre Elliott Trudeau, ex-premier ministre mort en 2000, Justin Trudeau a longtemps cherché sa voie: boxeur amateur, moniteur de snowboard, professeur d'anglais et de français...

Premier ministre, il a fait du Canada le deuxième pays au monde à légaliser le cannabis, a instauré l'aide médicale à mourir, une taxe carbone, a lancé une enquête publique sur les femmes autochtones disparues et assassinées et signera une version modernisée de l'accord de libre-échange nord-américain (Aléna).

International

Nokia annonce la démission de son directeur général Pekka Lundmark

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L'équipementier a enregistré une hausse de 89% de son bénéfice net en 2024 à 1,28 milliards d'euros et fait état d'un net redressement de ses ventes de 10% au quatrième trimestre. (© KEYSTONE/AP Lehtikuva/JUSSI NUKARI)

L'équipementier finlandais de télécommunications Nokia a annoncé lundi la démission de son directeur général (CEO) Pekka Lundmark. Il sera remplacé par par Justin Hotard à partir du 1er avril 2025.

"Après avoir dirigé Nokia depuis 2020 (...) Pekka Lundmark a décidé de quitter ses fonctions exécutives et de passer à la prochaine étape de sa carrière", écrit Nokia dans un communiqué.

Il sera remplacé par l'Américain Justin Hotard, fort de plus de 25 ans d'expérience au sein "d'entreprises technologiques mondiales" et ayant déjà occupé plusieurs postes de direction, ajoute le groupe.

M. Hotard, détenteur d'un MBA obtenu au MIT Sloan School of Management à Cambridge, Massachusetts, reprend les rênes de Nokia qui a publié de bons résultats en janvier.

L'équipementier a enregistré une hausse de 89% de son bénéfice net en 2024 à 1,28 milliards d'euros et fait état d'un net redressement de ses ventes de 10% au quatrième trimestre.

Pour 2025, Nokia table sur un bénéfice d'exploitation, à données comparables, compris entre 1,9 et 2,4 milliards d'euros ce qui implique "une forte amélioration" de sa rentabilité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

Trump demande d'arrêter la production du penny, jugée trop coûteuse

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La production d'un centime coûte deux centimes, selon Donald Trump (archives). (© KEYSTONE/AP/MARIANNA BERTAGNOLLI)

Le président américain Donald Trump a demandé dimanche à son secrétaire au trésor d'arrêter la production jugée trop coûteuse du penny, le centime de dollar, afin de réduire les dépenses publiques. Il a signé un décret allant en sens.

"Pendant bien trop longtemps, les Etats-Unis ont frappé des pièces d'un centime qui nous coûtent littéralement plus de 2 centimes [à produire]. C'est du gaspillage!", s'est emporté Donald Trump sur son réseau social Truth Social.

"J'ai demandé au secrétaire au trésor américain d'arrêter de produire de nouvelles pièces d'un centime. Eliminons le gaspillage du budget de notre grande nation, même si c'est un centime par un centime", a-t-il écrit.

Le milliardaire Elon Musk, qui supervise la commission à l'efficacité gouvernementale (DOGE), avait remis la question sur la table en janvier, rappelant dans un message sur le réseau social X le coût de production d'un penny.

Supprimé en Suisse

Le débat n'est pas nouveau aux Etats-Unis, plusieurs textes de loi en ce sens ayant déjà été présentés au Congrès, sans être adoptés. Le décret de Donald Trump devra probablement être approuvé par les parlementaires américains.

Mais l'actuel secrétaire au trésor, Scott Bessent, pourrait simplement donner l'ordre d'arrêter la production du penny, avait indiqué en janvier le professeur d'économie Robert Triest de l'université de Northeastern. Les prix seraient probablement arrondis à 0,05 dollar près en cas de suppression du centime, avait-il ajouté.

D'autres pays ont déjà supprimé leurs pièces d'un centime, comme la Suisse en 2007 et le Canada en 2012, qui avaient également invoqués des coûts de production trop onéreux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le président colombien veut la démission de tous ses ministres

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Lors d'une réunion particulièrement houleuse, le président Gustavo Petro a réprimandé presque tous ses ministres pour le manque de progrès dans la mise en oeuvre des projets (archives). (© KEYSTONE/AP/Seth Wenig)

Le président colombien de gauche Gustavo Petro a demandé à tous ses ministres et autres hauts fonctionnaires de mettre leurs postes à disposition. Cette demande survient après une réunion tendue entre le chef de l'État et ses ministres cette semaine.

"J'ai demandé la démission protocolaire des ministres et des directeurs des départements administratifs. Il y aura quelques changements dans le cabinet pour obtenir une plus grande conformité avec le programme ordonné par le peuple", a annoncé M. Petro sur le réseau social X.

La ministre de l'environnement, Susana Muhamad, qui a accueilli la COP16 l'année dernière, avait annoncé plus tôt dans la journée sa démission après une réunion inhabituelle et particulièrement houleuse mardi entre le premier président de gauche de l'histoire de la Colombie et son gouvernement.

Lors de cette réunion, M. Petro, arrivé au pouvoir en 2022 avec un programme de réformes sociales ambitieuses, a réprimandé presque tous ses ministres pour le manque de progrès dans la mise en oeuvre des projets

"J'ai remis ma lettre de démission au président Gustavo Petro et c'est une décision difficile", a déclaré Mme Muhamad dans un entretien diffusé par la chaîne télévisée numérique Los Danieles.

Trois ministres démissionnent

Sa démission porte à trois le nombre de membres du gouvernement ou hauts fonctionnaires démissionnaires à la suite du conseil des ministres de mardi, qui avait duré plus de cinq heures et avait été retransmis en direct à la télévision. Mercredi, Jorge Rojas, chef du département administratif de la présidence de la République (DAPRE), et Juan David Correa, ministre de la culture, avaient déjà annoncé leur démission.

De leur côté, certains fonctionnaires, dont la vice-présidente Francia Marquez, se sont plaints de la présence à la réunion d'Armando Benedetti, l'un des proches de M. Petro, qui fait l'objet d'une enquête pour des irrégularités dans le financement de la campagne présidentielle et d'une plainte pour violences à caractère sexiste.

"En tant que féministe et en tant que femme, je ne peux pas m'asseoir à la table du cabinet de notre projet progressiste avec Armando Benedetti", a fait valoir la ministre Muhamad, au bord des larmes, lors de la réunion.

"Le président Gustavo Petro a décidé de maintenir M. Armando Benedetti au palais présidentiel", a-t-elle souligné dimanche. "C'est ce que j'ai dénoncé et c'est ce que je maintiens", a-t-elle ajouté.

Susana Muhamad a accueilli la conférence de l'ONU sur la biodiversité COP-16 à Cali à la fin de l'année 2024. Elle est considérée comme un successeur possible du projet politique de Gustavo Petro lorsqu'il quittera le pouvoir en 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump annonce des droits de douane de 25% sur l'aluminium et acier

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Lors de son premier mandat présidentiel (2017-21), Donald Trump avait déjà imposé des droits de douane sur l'acier et l'aluminium (archives). (© KEYSTONE/AP/AYAKA MCGILL)

Le président américain Donald Trump a franchi dimanche une nouvelle étape dans l'offensive commerciale qu'il a lancée dès le début de son mandat. Il a promis d'imposer 25% de droits de douane sur l'acier et l'aluminium importés aux Etats-Unis.

"J'annoncerai des droits de douane sur l'acier lundi [...] Tout l'acier arrivant aux Etats-Unis aura 25% de droits de douane", a déclaré le chef de l'Etat dans l'avion présidentiel qui le menait à la Nouvelle-Orléans pour assister au Super Bowl. Le même sort sera réservé à l'aluminium importé, a-t-il ajouté.

Lors de son premier mandat présidentiel (2017-21), Donald Trump avait déjà imposé des droits de douane sur l'acier et l'aluminium afin de protéger l'industrie américaine qu'il estimait être confrontée à une concurrence déloyale en provenance de pays asiatiques et européens.

Donald Trump a aussi affirmé dimanche qu'il annoncerait "mardi ou mercredi" des "droits de douane réciproques", afin d'aligner la taxation des produits entrant aux Etats-Unis sur la manière dont sont taxés les produits américains à l'étranger. "S'ils nous taxent à 130% et que nous ne les taxons pas, cela ne restera pas comme cela", a-t-il lancé.

"Ils nous taxent, on les taxe"

"Cela n'affectera pas tous les pays, parce que certains imposent les mêmes droits de douane que nous. Mais ceux qui profitent des Etats-Unis se verront rendre la pareille", a-t-il ajouté. "Ils nous taxent, on les taxe", avait déjà esquissé le président vendredi, lors d'une conférence de presse avec le premier ministre japonais Shigeru Ishiba.

Depuis son investiture le 20 janvier, les droits de douane sont au coeur de la politique économique et diplomatique de Donald Trump: ils sont présentés comme un moyen de résorber le déficit commercial des Etats-Unis et pour obtenir des concessions des pays visés.

Depuis mardi, les produits venant de Chine sont renchéris par des droits de douane additionnels de 10%, une mesure à laquelle Pékin va répliquer par des surtaxes ciblées sur certains produits américains à partir du 10 février.

Les nouvelles taxes chinoises portent sur 14 milliards de dollars de biens américains, tandis que les droits de douane annoncés par Donald Trump concernent 525 milliards de dollars de biens chinois.

Les exportations du Mexique et du Canada vers les Etats-Unis devaient aussi initialement se voir infliger des droits de douane (de 25%) en dépit d'un accord de libre-échange liant les trois pays d'Amérique du Nord.

"Etre prêts"

Mais Donald Trump, qui reproche à ses deux voisins de ne pas en faire assez pour juguler le trafic de drogue, leur a accordé à la dernière minute un sursis d'un mois après avoir reçu des engagements sur le renforcement de la sécurité aux frontières.

L'offensive sur les droits de douane a donné lieu à d'autres rebondissements, comme le report d'une taxation sur des colis d'une valeur de moins de 800 dollars venant de Chine.

L'Union européenne se sait dans la ligne de mire de Donald Trump, qui avait indiqué qu'il prendrait une décision "très bientôt" la concernant. Dans un entretien diffusé dimanche par la chaîne télévisée américaine CNN, le président français Emmanuel Macron a déclaré que les Européens devaient "être prêts [...] à réagir" à de nouvelles barrières douanières.

M. Macron a également mis en garde contre les conséquences d'une telle mesure pour les Américains: "Si vous imposez des droits de douane sur plusieurs secteurs, cela entraînera une augmentation des prix et créera de l'inflation aux Etats-Unis".

Donald Trump et ses équipes, qui ne cessent de promettre un "nouvel âge d'or" pour les Etats-Unis, ont jusqu'ici largement minoré ce risque, alors que la reconquête du pouvoir d'achat était au coeur de la campagne électorale du républicain.

Le déficit commercial de la première économie mondiale s'est creusé l'an dernier à près de 920 milliards de dollars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Allemagne: premier duel télévisé Scholz-Merz avant les législatives

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Le chancelier Olaf Scholz et le politicien conservateur de la CDU Friedrich Merz sont candidats aux législatives allemandes du 23 février. Ils se sont affrontés dimanche soir lors d'un premier duel télévisé. (© KEYSTONE/EPA/MICHAEL KAPPELER / POOL)

Le chancelier allemand Olaf Scholz a reproché dimanche à son rival conservateur Friedrich Merz d'avoir "trahi sa parole" en acceptant le soutien de l'AfD. Lors de ce premier duel TV, M. Merz a réaffirmé son refus de toute coopération avec le parti d'extrême droite.

M. Merz a réaffirmé dimanche que son parti chrétien-démocrate (CDU) ne nouerait jamais d'alliance avec l'Alternative pour l'Allemagne (AfD). "Je tiens à préciser une fois de plus que nous ne ferons pas cela", a-t-il déclaré. Il a déclaré qu'"il n'y a pas de terrain d'entente" possible entre sa formation et l'AfD.

Le chancelier Olaf Scholz a lui reproché au candidat de la CDU d'avoir présenté au parlement des textes pour durcir la politique migratoire, avec le soutien de l'extrême droite. Le dirigeant social-démocrate a estimé que la manoeuvre de M. Merz a "brisé un tabou" dans la politique allemande et qu'il a "perdu confiance" dans les engagements de son adversaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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