Le premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé lundi sa démission. Il a toutefois indiqué qu'il resterait au pouvoir jusqu'à ce que son parti lui désigne un successeur.
"J'ai l'intention de démissionner de mon poste de chef du parti et de premier ministre une fois que le parti aura choisi son prochain chef", a-t-il déclaré dans la capitale Ottawa devant la presse.
Près de dix ans après son arrivée au pouvoir, Justin Trudeau, 53 ans, était sous pression depuis des semaines alors que des élections législatives se profilent et que son parti est au plus bas dans les sondages.
M. Trudeau, qui a annoncé en même temps que le parlement était suspendu jusqu'au 24 mars, va rester premier ministre pour laisser le temps à sa formation de lui trouver un remplaçant. "Ce pays mérite un véritable choix lors des prochaines élections. Il est devenu clair pour moi que si je dois mener des batailles internes, je ne peux pas être premier ministre", a-t-il déclaré, ému.
Les campagnes au sein du parti libéral peuvent durer plusieurs mois. Et même si le processus est accéléré, il est peu probable que M. Trudeau quitte ses fonctions dans les prochains jours.
Il devrait donc être encore premier ministre le 20 janvier, lorsque Donald Trump prendra ses fonctions.
Le premier ministre, qui avait annoncé son intention de se représenter, accuse un retard de plus de 20 points dans les sondages face à son rival conservateur, Pierre Poilievre. Les prochaines élections législatives doivent se tenir au plus tard en octobre 2025.
Chaos
Après près d'une décennie au pouvoir, Justin Trudeau souffre aujourd'hui d'une faible cote de popularité, étant vu comme responsable de la forte inflation qui frappe le pays tout comme de la crise du logement et des services publics.
Minoritaire au Parlement, il était fragilisé par le retrait de son allié de gauche et le mécontentement croissant au sein de son propre parti.
De plus, le chaos régnait dans la capitale Ottawa depuis la démission surprise de la vice-première ministre, Chrystia Freeland, qui était en désaccord avec Justin Trudeau sur la façon de gérer la guerre économique qui se profile avec les Etats-Unis.
Les déclarations de Donald Trump ces dernières semaines ont aggravé la crise politique canadienne et provoqué une onde de choc. Le pays cherche une parade aux menaces du président élu, qui a promis d'imposer des droits de douane de 25% au Canada et au Mexique dès son retour au pouvoir en janvier.
Les Etats-Unis sont le premier partenaire commercial du Canada et la destination de 75% de ses exportations. Près de deux millions de Canadiens en dépendent, sur une population de 41 millions d'habitants.
"Cause perdue"
Le contexte politique actuel est "hautement inhabituel", a commenté Lori Turnbull, professeure de l'Université Dalhousie, auprès de l'AFP.
Pendant la période des fêtes, plusieurs personnalités se sont activées en coulisses pour prendre la tête du parti.
Selon une source au sein du parti libéral à l'AFP, l'ancien gouverneur de la Banque du Canada Mark Carney, 59 ans, qui est depuis l'été dernier conseiller économique du parti, a notamment multiplié les appels au cours des derniers jours pour évaluer ses appuis. Tout comme l'ex-vice première ministre Chrystia Freeland.
Le parti doit tenir mercredi une grande réunion.
Mais plusieurs défis attendent son successeur, estiment les experts, qui tablent sur une victoire des conservateurs lors des prochaines élections.
"C'est une cause perdue", lâche André Lamoureux, spécialiste en science politique à l'Université du Québec à Montréal (UQAM). "Personne n'est en position aujourd'hui au Parti libéral de recréer un engouement, un mouvement d'adhésion".
Fils aîné du charismatique Pierre Elliott Trudeau, ex-premier ministre mort en 2000, Justin Trudeau a longtemps cherché sa voie: boxeur amateur, moniteur de snowboard, professeur d'anglais et de français...
Premier ministre, il a fait du Canada le deuxième pays au monde à légaliser le cannabis, a instauré l'aide médicale à mourir, une taxe carbone, a lancé une enquête publique sur les femmes autochtones disparues et assassinées et signera une version modernisée de l'accord de libre-échange nord-américain (Aléna).
Sa lave est projetée à plus de 350 mètres de haut: des images spectaculaires du volcan Kilauea, un des plus actifs du monde, en éruption depuis près d'un an dans l'archipel de Hawaï (États-Unis), sont diffusées samedi par l'Institut américain de géophysique (USGS).
Le volcan américain connaît son 38e épisode de jaillissement de lave depuis décembre dernier, quand il est entré en éruption.
L'épisode actuel a débuté samedi matin "autour de 08h45", heure locale, et "trois bouches produisent actuellement des fontaines" de lave, les plus hautes s'élevant à près de 370 mètres de haut, selon l'USGS.
"Ce triple jaillissement est un événement extrêmement rare et c'est la première fois qu'il est observé au cours de cette éruption", souligne-t-il.
"De la lave et de la pierre ponce ont détruit juste avant 10 heures du matin" une des caméras qui diffusent des images en direct du volcan "depuis l'intérieur de la zone fermée", précise l'institut.
L'USGS estime qu'il "pourrait s'agir d'un autre épisode relativement court, d'une durée de moins de 6-8 heures, comparable au précédent" datant de novembre.
Le Kilauea est resté en éruption de manière quasi continue depuis 1983. Il fait partie des six volcans actifs de Hawaï, avec notamment le Mauna Loa, le plus gros au monde.
Même plus petit, le Kilauea est plus actif et est un site très prisé des touristes pour ses éruptions de lave spectaculaires.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Quelque 600'000 personnes venues de tout le pays, selon les autorités, se sont réunies samedi à Mexico en soutien à la présidente du pays. Claudia Sheinbaum a convoqué ce rassemblement après un mois de revers politiques.
Aux cris de "Tu n'es pas seule !", la foule des partisans de la présidente s'est rassemblée sur le Zócalo, la grande place de Mexico où se trouve le Palais national.
La présidente de gauche bénéficie d'un taux de popularité élevé depuis son arrivée au pouvoir l'année dernière, mais ce soutien a légèrement baissé ces derniers mois, passant de 74 % en octobre à 71 % début décembre, selon des sondages collectés par Polls MX.
"Que personne ne se méprenne", a déclaré la présidente en s'adressant à la foule. "Les jeunes sont en grande majorité favorables à la transformation" de la vie publique au Mexique, a-t-elle affirmé, en référence aux récentes manifestations contre sa politique de sécurité.
Elle a ensuite défendu les progrès économiques et sociaux réalisés au cours des sept dernières années, depuis le début du mandat de Andrés Manuel Lopez Obrador, son précédesseur, notamment la réduction de la pauvreté.
Elle s'est également félicitée des "bonnes relations" établies avec les Etats-Unis "en mettant nos principes au premier plan (...) le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale (...) la collaboration sans subordination".
Critiquée dans son parti
L'assassinat, le 1er novembre, d'un maire populaire critique de la politique de sécurité de la présidente a déclenché de vives protestations, auxquelles se sont ajoutées peu après une marche organisée au nom de la génération Z, qui a dégénéré en heurts, et la démission soudaine du procureur général Alejandro Gertz en raison de divergences sur la stratégie dans la lutte contre le crime organisé.
Ces événements ont constitué le moment politique le plus difficile du mandat de la présidente mexicaine, qui cherche à démontrer que sa base la soutient toujours.
Les peuples autochtones "sont plus visibles" sous le gouvernement de Mme Sheinbaum, a déclaré à l'AFP José Pérez, 24 ans, d'origine otomí, qui travaille dans une boutique d'artisanat.
Selon plusieurs analystes, les problèmes de la présidente ne viennent pas seulement de ses opposants, mais aussi de l'intérieur de son propre parti, Morena. Ce rassemblement est "une tentative de soutien interne, de recomposer le récit, d'appeler à l'unité", a expliqué à l'AFP l'analyste politique Pablo Majluf.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Johan Manzambi a encore fait trembler les filets en Bundesliga. Mais le milieu de terrain genevois n'a pas pu empêcher la défaite du SC Fribourg samedi sur la pelouse de Heidenheim (2-1).
Positionné cette fois en numéro 10 par son entraîneur Julian Schuster, Manzambi a ouvert le score d'une belle frappe du pied droit à 20 mètres (40e). Heidenheim a toutefois égalisé peu avant l'heure de jeu par Patrick Mainka (59e) avant d'arracher la victoire dans le temps additionnel (90e+4 Schimmer).
L'international suisse (8 sélections, 3 buts) ne saura donc sans doute pas se satisfaire de son troisième but consécutif marqué en championnat. L'excellence de sa forme vient malgré tout couronner une année 2025 qui aura été celle de son éclosion tant sur les pelouses allemandes qu'avec l'équipe de Suisse.
Triplé de Kane
Large vainqueur à Stuttgart (5-0), le Bayern Munich poursuit son cavalier seul en tête de la Bundesliga. Le champion en titre a signé une 12e victoire en 13 matches (pour un match nul) grâce notamment à un triplé de Harry Kane.
Le capitaine de la sélection anglaise a pourtant dû attendre l'heure de jeu pour faire son apparition sur le pré. Cela ne l'a pas empêché de réussir son troisième triplé de la saison en l'espace de 22 minutes. Il compte désormais 17 réussites en 13 matches de Bundesliga.
Le FC Augsbourg des Suisses Fabian Rieder et Cédric Zesiger a aussi fêté une victoire importante devant le Bayer Leverkusen (2-0). Au classement, Augsbourg est 13e, à trois points de Fribourg (9e) et... 24 de l'intouchable leader munichois.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Emmanuel Macron a annoncé qu'il allait rencontrer lundi Volodymyr Zelensky pour faire le point sur "les négociations en cours". Seront aussi présents le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Friedrich Merz.
"Nous devons continuer à faire pression sur la Russie pour la contraindre à la paix", a ajouté samedi le président français. M. Macron a condamné "avec la plus grande fermeté" les nouvelles frappes qui ont ciblé l'Ukraine et réitérant son "soutien indéfectible" à Kiev.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Des hommes armés ont pris d'assaut un foyer de travailleurs samedi dans la capitale sud-africaine Pretoria. Ils ont tué douze personnes dont un enfant de trois ans et deux adolescents de 12 et 16 ans, a annoncé la police.
Cette attaque est la dernière d'une série de fusillades de masse qui ont choqué le pays de 63 millions d'habitants, souffrant d'une criminalité endémique et d'un taux d'homicides parmi les plus élevés au monde. "Je peux confirmer qu'au total 25 personnes ont été touchées par des balles", a déclaré la porte-parole de la police, Athlenda Mathe.
"Bar clandestin"
Dix personnes sont mortes sur place dans le township de Saulsville, situé à 18 km à l'ouest de Pretoria, et deux ont succombé à leurs blessures à l'hôpital, a-t-elle précisé. Outre l'enfant de trois ans, un garçon de 12 ans et une jeune fille de 16 ans figurent aussi parmi les tués.
Trois hommes armés sont entrés vers 04h30 (03h30 en Suisse) dans ce que la porte-parole a décrit comme un "bar clandestin" au sein du foyer, et ont tiré sans discernement sur un groupe d'hommes qui buvaient. Il s'agit d'un "incident fort regrettable. La police n'a été alertée que vers 06h00" locales, a commenté Mme Mathe.
Le mobile de la fusillade reste inconnu et la police est à la recherche de suspects, pour l'heure non identifiés. "Nous sommes confrontés à un grave problème avec ces débits de boissons illégaux et sans licence", a expliqué Mme Mathe, ajoutant que c'est là que se produisent la plupart des fusillades de masse.
"Des innocents sont également victimes collatérales de ces violences", a-t-elle déploré au micro de la chaîne de télévision publique SABC.
Criminalité et corruption endémiques
L'Afrique du Sud, pays le plus industrialisé du continent, est aux prises avec une criminalité et une corruption endémiques, alimentées par des réseaux organisés. Les fusillades sont fréquentes, souvent liées aux violences des gangs et à l'alcool.
Si de nombreuses personnes possèdent légalement des armes à feu pour leur protection personnelle, le nombre d'armes illégales en circulation est bien plus important.
Entre avril et septembre, une moyenne de 63 personnes ont été tuées chaque jour en Afrique du Sud, selon les données de la police.
La plupart de ces décès étaient liés à des disputes, mais les vols et les violences de la part de gangs ont également contribué à ce bilan, a précisé la police en novembre.
En octobre, deux adolescents avaient été tués et cinq blessés lors d'une fusillade liée à des gangs à Johannesburg, la capitale économique du pays. En mai, des hommes armés avaient tué huit clients dans un bar de Durban, dans le sud-est du pays.
L'année dernière, 18 membres d'une même famille avaient été abattus dans une ferme isolée de la province du Cap-Oriental, également dans le sud-est.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp