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Biden fragilisé à l'extrême après un débat raté face à Trump

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Joe Biden a fait mauvaise figure lors du débat. (© KEYSTONE/AP/Gerald Herbert)

"Je peux faire le boulot": Joe Biden est reparti en campagne vendredi après un calamiteux débat face à Donald Trump, qui a profondément ébranlé ses partisans.

"Je ne parle pas aussi facilement qu'autrefois, je ne parle pas aussi aisément qu'autrefois, je ne débats pas aussi bien qu'autrefois", a reconnu le démocrate de 81 ans, en meeting à Raleigh, en Caroline du Nord.

"Je vous donne ma parole de Biden. Je ne me représenterais pas si je ne croyais pas, de tout mon coeur et de toute mon âme, que je peux faire ce boulot", a toutefois ajouté le président américain, en disant son "intention de gagner" cet Etat disputé du sud-est.

Pas question de retrait de candidature, donc, pour un président américain presque méconnaissable vendredi, après les 90 minutes pénibles qu'il a passées jeudi soir face à son rival républicain de 78 ans, entre mots avalés, phrases inachevées et expression hagarde.

Le dirigeant a dans la foulée reçu le soutien appuyé de Barack Obama, qui reste une des voix les plus respectées du Parti démocrate.

"Les mauvais débats, ça arrive", a balayé l'ancien président, assurant que cette élection "restait un choix" entre quelqu'un "qui s'est battu toute sa vie pour les simples gens" et Donald Trump, "qui ne se préoccupe que de lui-même."

Même Donald Trump a assuré ne pas "croire" à la possibilité que son rival Joe Biden jette l'éponge.

A Raleigh, Joe Biden - aidé, contrairement à la veille, par un prompteur - a répété toutes les attaques tombées à plat lors du débat, vanté son bilan et ses idées. Il a même esquissé quelques foulées au pas de course en arrivant sur scène.

Donald Trump "est une vague de criminalité à lui tout seul", a-t-il asséné à propos du premier ancien président américain condamné au pénal et poursuivi dans une série d'affaires.

"Pleuré"

A ses côtés, son épouse Jill Biden, très impliquée dans cette tentative de réélection, arborait une robe avec des multiples inscriptions "Votez."

Le camp Biden veut donc croire que d'ici novembre, la terrible impression laissée jeudi soir pourrait s'effacer, tandis que les "mensonges" débités à la chaîne par Donald Trump et les inquiétudes pour la démocratie américaine reprendraient le dessus.

Ce sera difficile. Le discours de Raleigh n'a évidemment, en termes d'audience, rien de comparable avec le débat organisé par CNN. Ce dernier a selon l'institut Nielsen rassemblé 48 millions de téléspectateurs.

"Joe Biden, un homme bien, un bon président, n'est pas en position de briguer une réélection", écrit vendredi un éditorialiste du New York Times, Thomas Friedman, en disant même avoir "pleuré" devant la prestation de son "ami" Joe Biden.

Même les partisans de Donald Trump se gardaient d'en rajouter.

"Le gars m'a presque fait de la peine. Trump l'a bouffé tout cru", a commenté Paul Meade, un retraité de 65 ans rencontré par l'AFP à Chesapeake, en Virginie (est), où le milliardaire de 78 ans est attendu en début d'après-midi.

Panique

Les médias américains font état d'une vague de "panique" chez les démocrates, à quatre mois de l'élection et à six semaines environ de la convention censée investir le président américain.

Pour l'heure toutefois, aucun poids lourd du Parti démocrate n'a relayé publiquement ce sentiment.

Après la Caroline du Nord, Joe Biden se rendra à New York, pour une cérémonie commémorant l'une des toutes premières mobilisations LGBT des Etats-Unis, en juin 1969, et pour une rencontre avec des donateurs.

Samedi, il ira lever des fonds dans la très chic zone de villégiature des Hamptons, une occasion aussi de prendre le pouls de ses soutiens financiers, dans une course électorale extrêmement coûteuse.

La vice-présidente Kamala Harris elle-même a reconnu que Joe Biden avait fait un début "laborieux" mais estimé qu'il avait fini "en force" face à un opposant qui a multiplié les affirmations mensongères ou outrancières sans jamais perdre ni son calme, ni son aplomb.

La démocrate de 59 ans fera campagne vendredi dans le Nevada (ouest).

Son nom figure évidemment sur la liste de celles et ceux qui pourraient remplacer Joe Biden en cas de désistement avant novembre, avec ceux de quelques gouverneurs démocrates en vue, comme Gavin Newsom en Californie ou Gretchen Whitmer dans le Michigan.

Le journal “Le Monde” a compilé le débat en 2 minutes.

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Ligue des champions: Yann Sommer face à Erling Haaland

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Erling Haaland: le but, c'est par là (© KEYSTONE/AP/Scott Heppel)

La deuxième partie de la 1re journée de la Ligue des champions sera marquée par l'affiche entre Manchester City et Inter Milan ce soir dès 21h00. Yann Sommer, dans la cage italienne, devra se méfier.

Le gardien suisse de l'Inter fera notamment face au "monstre" Erling Haaland, qui a inscrit la bagatelle de neuf buts en quatre matches depuis le début de la saison en Premier League. Museler l'attaquant norvégien sera la mission numéro un des nerazzurri, mais il s'agira aussi de faire en sorte que les passes ne lui arrivent pas.

Ce match est un "remake" de la finale 2023, que les Anglais avaient gagné 1-0 grâce à une réussite de Rodri. De leur côté, les Italiens ne carburent pas encore à plein régime, avec deux succès et deux nuls en Serie A. Et surtout, des prestations accompagnées d'un certain scepticisme.

Finaliste malheureux de la dernière édition, Borussia Dortmund entame son parcours avec un déplacement sur la pelouse du Club Bruges. Gregor Kobel et ses collègues semblent avoir les moyens de revenir de Belgique avec les trois points.

Désormais orphelin de Mbappé, le Paris Saint-Germain entame son parcours avec la réception des Espagnols de Gérone, pour la première fois à ce niveau de la compétition. Le PSG est bien parti en Ligue 1 avec quatre victoires en autant de matches, mais l'Europe représente un défi différent.

Bologne, avec son trio suisse Remo Freuler - Michel Aebischer - Dan Ndoye, va aussi débuter en C1. Les Italiens recevront le Shakhtar Donetsk.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Liban: Israël a piégé à l'explosif des bipeurs importés de Taïwan

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Le déclenchement de petits explosifs insérés dans des bipeurs achetés par le Hezbollah à Taïwan a fait 9 morts et près de 2800 blessés mardi au Liban. (© KEYSTONE/EPA/WAEL HAMZEH)

Des responsables, américains et d'autres pays, ont affirmé au New York Times qu'Israël était parvenu à cacher des petits explosifs dans des bipeurs achetés par le Hezbollah à Taïwan. Leur déclenchement mardi a tué neuf personnes et fait près de 2800 blessés.

Ces sources, qui s'expriment sous le couvert de l'anonymat, ont donné au quotidien américain des détails sur cette opération sans précédent, attribuée par le mouvement islamiste libanais à Israël.

Les petits appareils, du fabricant Gold Apollo à Taïwan, ont été interceptés par les services israéliens avant leur arrivée au Liban, selon ces responsables. Quelques dizaines de grammes de matériel explosif ont été insérés à côté de la batterie avec un déclencheur, précise le quotidien.

A 15h30 mardi au Liban, un message apparaissant comme venant de la direction du Hezbollah a fait biper l'appareil pendant plusieurs secondes avant de déclencher l'explosif, selon le quotidien américain, citant toujours plusieurs sources anonymes.

Hezbollah infiltré

Plus de 3000 exemplaires, essentiellement du modèle AP924, avaient été commandés par le Hezbollah à l'entreprise Gold Apollo de Taïwan, affirment ces sources.

Les informations du quotidien américain vont dans le sens de la théorie, avancée mardi par plusieurs experts, selon laquelle les services israéliens seraient parvenus à infiltrer la chaîne logistique du Hezbollah pour planifier cette attaque.

Une source proche du mouvement avait plus tôt indiqué à l'AFP que "les bipeurs qui ont explosé concernent une cargaison récemment importée par le Hezbollah de 1000 appareils", qui semblaient selon lui avoir été "piratés à la source".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La Corée du Nord tire de multiples missiles en mer du Japon

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Il s'agit du deuxième tir de missile effectué cette semaine par Pyongyang (archives). (© KEYSTONE/AP/Ahn Young-joon)

La Corée du Nord a tiré une salve de missiles balistiques à courte portée tôt mercredi, a annoncé l'armée sud-coréenne. Il s'agit du deuxième test de ce type d'engins en une semaine.

L'état-major interarmées sud-coréen a déclaré avoir "détecté et [être en train d']analyser plusieurs missiles balistiques de courte portée lancés en direction du nord-est vers 06h50" locales (23h50 mardi en Suisse).

"En prévision d'autres lancements, nos forces armées ont renforcé leur surveillance et leur vigilance, tout en partageant étroitement leurs informations" avec leurs alliés japonais et américains, a-t-il ajouté. Tokyo a confirmé ces tirs, tandis que les gardes-côtes japonais ont indiqué qu'un missile s'était déjà écrasé en mer.

"Les navires sont priés de prêter attention aux informations qui leur parviennent et, s'ils aperçoivent des projectiles tombés, de ne pas s'en approcher, mais de le signaler aux gardes-côtes", ont-ils précisé dans un communiqué.

Fourniture d'armes à la Russie

Jeudi dernier, la Corée du Nord avait déjà tiré de multiples "missiles balistiques de courte portée" en direction de la mer, selon Séoul, ce qui constituait son premier essai d'armement majeur depuis le début juillet.

"Nous condamnons fermement le tir de missiles par la Corée du Nord, qui constitue une provocation évidente menaçant gravement la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne", avait dénoncé l'état-major sud-coréen.

Le régime nord-coréen de Kim Jong-un a procédé à des dizaines de tirs cette année qui, selon des experts, pourraient avoir un lien avec la fourniture présumée par la Corée du Nord de munitions et de missiles à Moscou pour sa guerre en Ukraine.

Les Occidentaux accusent Pyongyang de livrer des armes à la Russie, ce que ce pays doté de l'arme nucléaire réfute.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Présidentielle américaine: une erreur sème le trouble en Arizona

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Donald Trump avait perdu l'Arizona en 2020 de seulement 10'000 voix face à l'actuel président Joe Biden (archives). (© KEYSTONE/AP/ROSS D. FRANKLIN)

Les autorités d'Arizona ont reconnu mardi l'existence d'une erreur administrative qui sème le trouble dans le système électoral de cet Etat-clé pour la présidentielle américaine de novembre. Après les contestations en 2020, l'élection s'annonce tendue.

"Environ 97'000" électeurs sont enregistrés sur les listes électorales sans avoir fourni de document prouvant leur nationalité américaine, comme l'exige la loi, a résumé sur le réseau social X (ex-Twitter) le responsable électoral du comté de Maricopa, où l'erreur a été repérée.

Cette erreur n'affectera pas leur capacité à voter pour le scrutin présidentiel et les parlementaires du congrès en novembre, car les Etats-Unis ne réclament pas de preuve de nationalité pour voter aux élections fédérales. En revanche, elle pourrait les empêcher de participer aux élections locales et au référendum sur l'avortement prévu en Arizona.

10'000 voix d'écart en 2020

Elle risque surtout d'alimenter les accusations de l'ex-président américain Donald Trump et ses alliés républicains, qui affirment que des étrangers votent frauduleusement aux Etats-Unis, dans un Etat critique: le milliardaire a perdu l'Arizona en 2020 de seulement 10'000 voix face à l'actuel chef d'Etat Joe Biden, ce qui a nourri toutes sortes de théories complotistes.

Les 97'000 électeurs concernés sont "selon toute vraisemblance, [...] presque tous des citoyens américains", a complété le responsable local. Selon cet élu républicain, en délicatesse avec son propre parti, car il refuse d'accréditer les mensonges sur l'élection prétendument volée de 2020, l'erreur concerne surtout des personnes de 45 à 60 ans.

L'erreur provient d'une faille dans les procédures d'enregistrement sur les listes électorales pour certaines personnes ayant utilisé leur permis de conduire comme justificatif d'identité, a-t-il détaillé.

La majorité d'entre elles sont enregistrées comme électeurs républicains, ce qui reflète la répartition électorale générale de l'Arizona, qui compte 4 millions d'électeurs.

Le responsable a annoncé saisir la justice pour savoir comment traiter les électeurs affectés par cette erreur lors des élections locales, qui auront également lieu le 5 novembre. L'Arizona est le seul Etat américain à exiger une preuve de nationalité pour voter.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Ligue des champions: Liverpool domine l'AC Milan

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Virgil van Dijk signe le 2-1 pour Liverpool (© KEYSTONE/AP/Antonio Calanni)

Les joueurs de Liverpool ont offert un joli cadeau d'anniversaire à leur manager Arne Slot, qui fêtait mardi ses 46 ans. Les Reds ont en effet gagné 3-1 à San Siro contre l'AC Milan.

Cette affiche de la 1re journée de Ligue des champions avait pourtant mal commencé pour les visiteurs, surpris par Pulisic dès la 3e. Mais ensuite, Liverpool a nettement pris le dessus et a marqué par Konate (23e), van Dijk (41e) - tous deux de la tête - et Szoboszlai (67e). En prime, Salah a tiré deux fois sur la barre en première mi-temps. Côté milanais, Noah Okafor est sorti du banc à la 84e.

Tenant du trophée, le Real Madrid a dû patienter avant de prendre la mesure du VfB Stuttgart 3-1. Mbappé a ouvert le score (46e) avant qu'Undav n'égalise (68e). Mais Rüdiger (83e) et Endrick (95e) ont donné la victoire au Real (83e). Fabian Rieder est entré peu après l'heure de jeu du côté des visiteurs et il a été impliqué dans l'égalisation de son équipe.

Neuf buts pour le Bayern

Le Bayern Munich a écrasé Dinamo Zagreb 9-2. Les Bavarois menaient 3-0 au repos, mais ils ont encaissé deux buts dès la reprise avant de reprendre le large. Kane a inscrit un quadruplé (dont trois penalties) et Olise un doublé pour le Bayern.

A Turin, la Juventus n'a pas été inquiétée par le PSV Eindhoven pour son retour sur la scène européenne. Les Italiens l'ont emporté 3-1. Ils ont fait la différence par Kenan Yildiz (21e), McKennie (27e) et Gonzalez (52e), les visiteurs sauvant l'honneur dans les arrêts de jeu. Enfin, le Sporting Lisbonne s'est imposé 2-0 face à Lille.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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