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Politique

Berne: milliers de manifestants pour la fin des violences à Gaza

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Plus de trente organisations ont appelé à cette 3e manifestation autorisée en faveur des Palestiniens et pour la fin des hostilités à Gaza. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Plusieurs milliers de personnes venues de toute la Suisse ont exigé samedi sur la Place fédérale à Berne la fin de la violence dans la bande de Gaza. La manifestation avait été autorisée et s'est déroulée pacifiquement.

Les organisateurs ont exhorté à plusieurs reprises les quelque 10'000 manifestants, selon leur propre décompte, à ne pas brandir d'autres drapeaux que celui de la Palestine et à suivre les consignes de sécurité de la police. Ils ont également averti que les comportements discriminatoires ne seraient pas tolérés. Ces recommandations ont été généralement respectées.

Les personnes qui ont pris la parole ont déploré la violence et les victimes de tous les côtés. Elles ont aussi appelé Israël, en tant que puissance occupante, à libérer les territoires palestiniens.

Les participants ont scandé "Israël terroriste" ou le slogan controversé "from the river to the sea, Palestine will be free" (en français: "de la rivière - le Jourdain, ndlr - à la mer, la Palestine sera libre"). Il est considéré comme antisémite par les Israéliens qui jugent qu'il dénie le droit à leur pays d'exister.

Les manifestants étaient bruyants et en partie enflammés, mais pas violents. La police se trouvait sur les lieux, prête à intervenir avec des effectifs plus importants restés en retrait.

Dans le froid et sous la pluie

Les forces de l'ordre ont contrôlé des personnes qui brandissaient des drapeaux ou des banderoles au contenu posant problème, a constaté une journaliste de l'agence de presse Keystone-ATS sur place. Certaines d'entre elles ont été emmenées au poste ou appelées à quitter les lieux, a précisé la police cantonale dans un message sur le réseau social X, ex-Twitter.

Vers la fin de la manifestation, une minute de silence en hommage aux victimes du conflit a été brièvement interrompue par des cris.

Les manifestants ont demandé un cessez-le-feu et la "fin de l'occupation de la Palestine par Israël". Ils ont accusé l'Etat hébreu de pratiquer un "système d'apartheid" ainsi qu'un "nettoyage ethnique". Selon eux, ce système ne peut être maintenu que grâce au soutien financier et militaire des Etats-Unis et des pays européens.

La manifestation s'est déroulée dans le froid et sous la pluie jusque vers 16h00. Elle avait été autorisée par la ville de Berne. Son directeur de la sécurité, Reto Nause, est venu sur place en personne samedi après-midi pour se faire une idée de la situation. La foule a globalement suivi les recommandations des organisateurs.

C'est de loin celle des trois manifestations qui se sont tenues à Berne depuis l'attaque d'Israël par le Hamas le 7 octobre qui a réuni le plus de monde. Le chiffre affiché par les organisateurs, 10'000, n'est pas loin de la réalité, selon une journaliste de Keystone-ATS sur place. Le 18 octobre, ils étaient à peine 1500 et encore moins quelques jours plus tôt. Le plus grand rassemblement favorable aux Palestiniens avait réuni quelque 7000 personnes il y a une semaine à Zurich.

Genève vendredi

Vendredi soir à Genève s'est tenue une autre manifestation pro-palestinienne, plus spontanée celle-là. Elle a réuni tard le soir une cinquantaine de "jeunes de toutes origines et confessions", selon les organisateurs. Ils ont entre autres dénoncé la "colonisation" israélienne en Palestine et exigé "la fin immédiate de l'occupation et du génocide en cours à Gaza".

Dans un communiqué diffusé sur le site "information et luttes" Renversé, de l'extrême-gauche de Suisse romande, ils ont également blâmé les "Etats bourgeois occidentaux" qui se "délectent" de la "colonisation" de l'Etat hébreu "illégitime" et qui profitent d'avantages économiques à travers le commerce d'armes avec Israël et l'implantation d'entreprises dans les territoires occupés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Culture

Des députés vont enquêter sur les violences sexistes dans le cinéma en France

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La création de cette commission d'enquête répond à une demande formulée à plusieurs reprises par l'actrice Judith Godrèche, devenue l'une des figures de proue de la lutte contre les violences sexuelles sur les mineurs depuis qu'elle a porté plainte contre Benoît Jacquot et Jacques Doillon. (© KEYSTONE/AP/LEWIS JOLY)

L'Assemblée nationale française a approuvé à l'unanimité jeudi la création d'une commission d'enquête pour étudier les "abus et violences" dans les secteurs du cinéma, de l'audiovisuel, du spectacle vivant, de la mode et de la publicité.

La création de cette commission d'enquête répond à une demande formulée à plusieurs reprises par l'actrice Judith Godrèche. Présente dans les tribunes de l'Assemblée, celle-ci est devenue l'une des figures de proue de la lutte contre les violences sexuelles sur les mineurs depuis qu'elle a porté plainte contre les cinéastes Benoît Jacquot et Jacques Doillon pour des faits remontant à son adolescence.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Plus de 160 délégations invitées à la conférence sur la paix en Ukraine

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La Conférence de haut niveau sur la paix en Ukraine se tiendra les 15 et 16 juin au Bürgenstock au-dessus du Lac des Quatre Cantons (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les invitations pour la conférence pour la paix en Ukraine les 15 et 16 juin au Bürgenstock (NW) ont été officiellement envoyées. Le Conseil fédéral a convié quelque 160 délégations nationales, indique-t-il jeudi. La Russie n'est pas invitée pour l'instant.

La conférence vise notamment à fournir une plateforme de dialogue pour parvenir à la paix en Ukraine et à définir conjointement une feuille de route sur la manière d'impliquer les deux parties, rappelle le gouvernement. La participation d'un grand nombre d'Etats est déterminante pour atteindre ces objectifs.

Parmi les invités figurent des membres du G7, du G20, des BRICS, de nombreux autres pays de tous les continents ainsi que l'UE, trois organisations internationales, dont l'ONU, et deux représentants du monde religieux, comme le Vatican. En revanche, la Russie n'a pour l'heure pas été conviée.

Quant à la venue du président ukrainien Volodymyr Zelensky, le gouvernement écrit que "la liste définitive des participants ne sera connue que très peu de temps avant la conférence".

"Importance au-delà de l'Ukraine"

Viola Amherd avait reçu à Berne le président ukrainien Volodymyr Zelensky et lui avait assuré que la Suisse était prête à organiser le sommet mondial pour la paix en Ukraine souhaité par M. Zelensky. Sur X, la présidente de la Confédération s'est dite "honorée d'inviter des dirigeants mondiaux au premier sommet pour la paix en Ukraine".

Quant au président ukrainien, il est "certain que toutes les nations pacifiques du monde souhaitent participer à ce sommet, car son importance va bien au-delà de l'Ukraine. Il s'agit du rôle mondial de chaque nation, ainsi que du véritable respect du droit international et de la coexistence pacifique dans le monde entier".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mobilité

L'ATE contre l'extension "démesurée" des autoroutes

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L'ATE s'oppose aux projets de développement autoroutier du Conseil fédéral et du Parlement (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le référendum contre l'extension "démesurée" des autoroutes, probablement soumis à votation cet automne, fait partie des priorités de l'ATE pour les mois à venir. L'association met aussi l'accent sur le 30 km/h, la protection contre le bruit et les transports publics.

L'Association transports et environnement (ATE) a présenté jeudi ses thèmes prioritaires pour une mobilité plus respectueuse de l'environnement. Elle s'oppose en particulier aux projets de développement autoroutier du Conseil fédéral et du Parlement.

L'ATE tient aussi à la limitation de vitesse à 30 km/h. Elle regrette que ce modèle soit remis en question au Parlement, qui veut limiter le pouvoir de décision des cantons et des communes en la matière.

Le développement des transports publics fait aussi partie des priorités de l'ATE. Il ne faut pas se concentrer uniquement sur la route. L'ATE estime qu'il faut agir en particulier en ce qui concerne le raccordement de la Suisse au trafic ferroviaire international.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Nouvelles manifestations contre la loi sur l'"influence étrangère"

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La Géorgie est en proie à des manifestations antigouvernementales depuis trois semaines. Mercredi soir, des dizaines de milliers de manifestants sont à nouveau descendus dans la rue. (© KEYSTONE/EPA/DAVID MDZINARISHVILI)

Des dizaines de milliers de manifestants sont à nouveau descendus dans la rue mercredi en Géorgie pour protester contre le projet de loi controversé sur l'"influence étrangère", adopté en 2e lecture par le Parlement malgré la mobilisation massive de ses détracteurs.

Ce pays du Caucase est en proie à des manifestations antigouvernementales depuis le 9 avril, après que le parti au pouvoir, le Rêve géorgien, a réintroduit ce projet de loi perçu comme une entrave aux aspirations de Tbilissi à rejoindre l'Union européenne.

Les députés ont voté mercredi à 83 pour et 23 contre ce texte que le Rêve géorgien compte adopter définitivement d'ici mi-mai, malgré trois semaines de mobilisation dans la rue de ses opposants.

Le texte doit encore passer une troisième lecture et la présidente Salomé Zourabichvili, qui est en conflit avec le parti au pouvoir, devrait y opposer son veto. Le Rêve géorgien dispose cependant d'assez de voix pour pouvoir passer outre.

Comme la veille, les manifestants se sont rassemblés mercredi soir devant le Parlement en brandissant des drapeaux géorgiens et européens, tandis que résonnait l'Ode à la joie, l'hymne de l'UE, a constaté un journaliste de l'AFP.

La police, qui avait la veille dispersé les manifestants à coup de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc, a délogé cette fois avec du gaz poivre et des canons à eau un petit groupe de manifestants qui tentaient de bloquer l'entrée latérale du Parlement. Le reste du rassemblement s'est poursuivi de manière pacifique dans la soirée.

"Leur violence insensée est futile. La manifestation ne fera que s'amplifier car la colère populaire grandit contre notre gouvernement", a commenté l'un des manifestant, Tato Gachechiladzé, 20 ans.

"Garder le cap" vers l'UE

"La Géorgie appartient à l'Europe et nous ne tolérerons pas des lois russes et un gouvernement pro-russe", a-t-il ajouté.

Le texte controversé s'inspire d'une législation russe utilisée par le Kremlin pour réprimer les voix dissidentes.

Le ministère de l'Intérieur a lui assuré que la police avait utilisé "les moyens spéciaux prévus par la loi - gaz poivre et canons à eau - afin de rétablir l'ordre public".

L'Union européenne a condamné la "violence" de la police lors de la nuit précédente durant laquelle des journalistes, dont un photographe de l'AFP, ont été pris pour cible. Une soixantaine de manifestants ont aussi été arrêtés.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a indiqué mercredi suivre avec "une vive inquiétude" les manifestations, appelant Tbilissi à "garder le cap" vers l'UE.

Des rassemblements similaires ont eu lieu cette semaine dans tout le pays, notamment à Batoumi, la deuxième ville de Géorgie, et à Koutaïssi, la principale ville de la région occidentale d'Imereti.

Si cette loi est adoptée, elle exigera que toute ONG ou organisation médiatique recevant plus de 20% de son financement de l'étranger s'enregistre en tant qu'"organisation poursuivant les intérêts d'une puissance étrangère".

Le gouvernement assure pour sa part que cette mesure est destinée à obliger les organisations à faire preuve de davantage de "transparence" sur leurs financements.

Une première version du texte avait été abandonné l'année dernière après des manifestations de rue d'ampleur.

Ces troubles surviennent à quelques mois d'élections législatives en octobre, considérées comme un test important pour la démocratie dans cette ex-république soviétique habituée aux crises politiques.

En décembre, l'UE a accordé à la Géorgie le statut de candidat officiel, mais a déclaré que Tbilissi devrait mener des réformes ses systèmes judiciaire et électoral, accroître la liberté de la presse et limiter le pouvoir des oligarques avant que les négociations d'adhésion ne soient officiellement lancées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Près de 800 manifestants dans le cortège à Lausanne

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Une importante délégation des salariés de la verrerie de St-Prex Vetropack, menacée de fermeture, emmenant une bouteille de taille XXL, était aux avant-postes du cortège du 1er mai à Lausanne. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le cortège du 1er mai a réuni près de 800 personnes mercredi en fin de journée sur la place de la Riponne au centre-ville de Lausanne. Après plusieurs discours de politiciens et de syndicalistes, il a défilé ensuite dans les rues de la capitale vaudoise jusqu'au Casino de Montbenon.

Organisé par l'Union syndicale vaudoise (USV) et le comité vaudois du 1er mai, la manifestation se voulait à la fois "combative sur le pouvoir d'achat et festive pour célébrer la victoire populaire sur la 13e rente AVS". Les manifestants se sont réunis vers 17h00.

Plusieurs groupes se sont joints au rassemblement, dominé par la couleur rouge du syndicat Unia et du parti POP. On pouvait notamment apercevoir une septantaine d'employés de la verrerie de St-Prex Vetropack, menacée de fermeture, entourant une bouteille de taille XXL.

Palestine et Kurdistan

Il y avait aussi des militantes féministes, des sympathisants pro-palestiniens ainsi que de nombreux Kurdes avec plusieurs drapeaux jaunes à l'effigie d'Abdullah Öcalan, fondateur du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), emprisonné en Turquie depuis 1999.

Plusieurs élus ont brièvement pris la parole, dont le conseiller national Jean Tschopp (PS/VD) et les députés au Grand Conseil vaudois Hadrien Buclin (Ensemble à gauche - POP) et Arnaud Bouverat (PS), secrétaire régional d'Unia Vaud.

Au Casino de Montbenon, la soirée devait se poursuivre entre discours, animations et repas. Dans l'après-midi, sur le même lieu, un atelier de bricolage parents-enfants avait été organisé pour dessiner des banderoles et des T-shirt du 1er mai.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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