Balthasar Glättli quitte la présidence des Vert-e-s. Le conseiller national zurichois ne se représentera pas pour la fonction le 6 avril prochain, a-t-il annoncé mardi à la radio SRF. En cause: la défaite de son parti lors des élections fédérales le mois dernier.
"Je suis le visage de cette défaite", a-t-il déclaré, alors que les Vert-e-s ont perdu cinq sièges au Conseil national. Le parti "mérite" un "nouveau départ" avec un "nouveau visage". Même s'il dit qu'il "n'est pas le seul à avoir fait faux", il estime ne plus pouvoir "briller" pour son parti, se comparant à un lampadaire de rue, éclairant vers le haut et vers le bas.
Dans une lettre adressée aux médias, le Zurichois écrit que "dans un parti, il y a la responsabilité de se mettre en avant au bon moment. De relever des défis. Et il y a la responsabilité de se retirer au bon moment. De donner une chance aux nouvelles forces."
M. Glättli a fait part de sa décision à la direction du parti le lendemain des élections fédérales, et une semaine après le dimanche électoral au comité et au groupe parlementaire, précise-t-il. Le Zurichois est en poste depuis 2020. Auparavant, il était président du groupe parlementaire depuis 2013. Lors des élections fédérales de 2019, il a co-dirigé la campagne électorale.
Dans un communiqué, le parti salue le mandat de son président, qui a dirigé les Vert-e-s "avec clarté", "en des temps marqués par de nombreuses crises". Les Vert-e-s n'ont jamais eu autant de membres, se félicitent-ils aussi. Et il n'y a jamais eu autant de candidats que lors des élections fédérales du mois dernier.
Co-présidence?
Le parti précise que sa direction va constituer une commission de sélection vendredi et que le comité national formera une commission électorale en son sein le 16 décembre. La présidence et la vice-présidence pour les quatre prochaines années seront élues par l'assemblée des délégués le 6 avril prochain.
Le parti est ouvert à une co-présidence. A la radio alémanique, le président partant a confié qu'il verrait bien un duo lui succéder, "plus jeune et plus féminin".
L'annonce de M. Glättli intervient deux jours après la non-réélection de la conseillère aux Etats genevoise Lisa Mazzone, vice-présidente du parti suisse. Les Vert-e-s souhaitent obtenir un siège au Conseil fédéral en décembre, avec la candidature du Fribourgeois Gerhard Andrey.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats