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Attaques au Daguestan: fin des affrontements armés, vingt morts

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Les autorités russes ont annoncé que la menace avait été "neutralisée". (© KEYSTONE/EPA/NATIONAL ANTITERRORISM COMMITTE / HANDOUT)

La Russie a annoncé lundi la fin des affrontements armés au Daguestan, dans le Caucase, où des attaques la veille contre des églises orthodoxes et au moins une synagogue ont fait vingt morts et des dizaines de blessés.

L'opération "antiterroriste" menée dans cette région instable à majorité musulmane et voisine de la Tchétchénie s'est terminée lundi matin et cinq assaillants ont été "liquidés", a annoncé le Comité antiterroriste russe, qui assure que "leur identité a été établie".

Il n'était toutefois pas clair si d'autres assaillants avaient pu s'échapper et aucun élément sur leurs motivations n'a filtré.

Cette série d'attaques qualifiées de "terroristes" par les autorités russes intervient trois mois après l'attentat revendiqué par l'organisation djihadiste Etat islamique (EI) commis au Crocus City Hall, une salle de concert de la banlieue de Moscou, qui a fait 145 morts.

Pas de retour des insurrections islamistes

Or, le Kremlin a balayé lundi toute idée d'un possible retour d'une insurrection islamiste dans le Caucase, comme dans les années 2000, dans le sillage de la deuxième guerre de Tchétchénie.

"La Russie a changé, la société s'est consolidée et de telles manifestations terroristes ne sont pas soutenues par la société", a assuré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

Le président Vladimir Poutine ne s'est toujours pas exprimé sur ces attaques qui n'ont pas été revendiquées dans l'immédiat et qui ont eu lieu à Makhatchkala, capitale du Daguestan, et dans la ville côtière de Derbent.

Le Daguestan a été le théâtre dans les années 2000 d'affrontements armés à répétition avec des djihadistes, comme une grande partie du Caucase. Cette insurrection islamiste a été matée par les forces russes après de longues années de combat, et la Russie n'avait plus l'habitude de ce type d'attentats.

"Crime ignoble"

Les attaques ont visé dimanche "deux églises orthodoxes, une synagogue et un point de contrôle de la police", d'après le Comité d'enquête, qui a ouvert une enquête pour "actes terroristes".

Selon les autorités de santé du Daguestan, ces attaques menées dans la capitale régionale Makhatchkala et dans la ville de Derbent ont fait vingt morts et 26 blessés, dont des membres des forces de l'ordre et des civils. Selon les enquêteurs, au moins quinze policiers figurent parmi les morts, ainsi qu'un prêtre orthodoxe.

Le grand rabbin de Russie, Berl Lazar, a dénoncé un "crime ignoble", guidé par la volonté de "tuer le plus grand nombre possible d'innocents".

Lundi, le dirigeant du Daguestan, Sergueï Melikov, s'est rendu dans la synagogue et l'église de Derbent, prises pour cible par les attaquants, selon ses services.

Des représentants juifs, dont le Congrès juif russe, ont affirmé qu'une deuxième synagogue avait aussi été incendiée lors des attaques.

"Nous savons qui est derrière ces attaques terroristes", avait dit dimanche M. Melikov, sans plus de précisions. "La guerre arrive dans nos maisons aussi. Nous le sentions, mais aujourd'hui nous l'affrontons", a-t-il ajouté, semblant vouloir établir un lien avec l'Ukraine.

Trois jours de deuil

Les autorités russes, sans jamais avancer de preuves, ont déjà accusé Kiev d'avoir joué un rôle dans l'attaque sanglante, revendiquée par l'EI, du Crocus City Hall.

Des individus armés ont également ouvert le feu dimanche contre un véhicule transportant des policiers, blessant l'un d'eux à Sergokala, village situé entre Makhatchkala et Derbent, selon le ministère de l'Intérieur local. Les autorités n'ont pas précisé si ces individus étaient les mêmes que ceux qui ont mené des attaques à Makhatchkala et Derbent ou non.

Les autorités locales du Daguestan ont décrété trois jours de deuil, de lundi à mercredi.

En octobre 2023, des émeutes hostiles à Israël avaient éclaté dans l'aéroport de Makhatchkala.

La Russie a été visée à de multiples reprises par des attentats et attaques djihadistes. Le week-end dernier, plusieurs membres de l'EI ont été tués après avoir pris en otage deux agents pénitentiaires dans une prison. L'organisation djihadiste a aussi menacé Moscou du fait de son soutien au régime syrien de Bachar al-Assad.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Inde: coup d'envoi du pèlerinage géant hindou de la Kumbh Mela

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Le pèlerinage hindou de la Kumbh Mela doit rassembler 400 millions de fidèles en six semaines. (© KEYSTONE/EPA/RAJAT GUPTA)

Les premiers bains rituels lundi matin à Prayagraj (nord), en Inde, ont donné le coup d'envoi du pèlerinage hindou de la Kumbh Mela. Ce rassemblement est présenté comme le plus important de tous les temps avec 400 millions de fidèles attendus en six semaines.

Avant l'aube, les premières grappes de pèlerins se sont plongées dans les eaux froides du confluent des fleuves sacrés du Gange, de la Yamuna et de la mythique Sarasvati pour, comme le requiert la tradition hindoue, y laver leurs péchés.

"C'est pour une Hindoue une occasion immanquable", a résumé Reena Rai, une entrepreneuse de 38 ans de l'Etat de Madhya Pradesh (centre), à un millier de kilomètres de là. Organisé tous les douze ans, ce rendez-vous s'annonce cette année, du 13 janvier au 26 février, comme celui de tous les records.

Les dernières célébrations religieuses s'étant tenues au même endroit en 2019 avaient réuni 240 millions de fidèles, selon le gouvernement. A titre de comparaison, le grand pèlerinage musulman annuel de La Mecque, en Arabie saoudite, n'a rassemblé en 2024 que 1,8 million de fidèles.

Cortèges

Les organisateurs ont installé 150'000 toilettes, 68'000 lampadaires urbains et une ville de tentes qui s'étend sur une superficie équivalente aux deux tiers de la presqu'île new-yorkaise de Manhattan. Une foule compacte de pèlerins venus de toute l'Inde et au-delà y a pris ses quartiers dès le week-end.

Malgré la pluie, les baigneurs ont commencé dimanche à affluer le long des berges des fleuves, au son des tambours et au milieu de cortèges d'éléphants et de tracteurs chargés de statues à l'effigie de dieux ou de déesses.

En plus de laver les fautes, les bains pris au confluent des rivières sacrées pendant la Kumbh Mela permettent aussi de se libérer du cycle des renaissances et des réincarnations.

Des centaines d'embarcations sont prêtes à accueillir ceux qui ne se satisfont pas d'une immersion sur les berges en les emmenant au milieu de l'eau jusqu'au Sangam, l'exact point de confluence des trois fleuves.

La police indienne a déployé d'importants effectifs pour assurer, selon un porte-parole, "une sécurité maximale" aux pèlerins. Partout, les allées de la ville éphémère qui a poussé à Prayagraj (l'ex-Allahabad) ont été pavoisées d'affiches à la gloire du Premier ministre ultranationaliste hindou Narendra Modi, qui est annoncé sur place.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Présidentielle croate: large victoire du sortant Zoran Milanovic

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Le président croate sortant Zoran Milanovic a voté à Zagreb. (© KEYSTONE/EPA/ANTONIO BAT)

Le président croate sortant, Zoran Milanovic, se dirige dimanche vers une victoire écrasante au second tour de l'élection présidentielle. Il a obtenu 77,8% des voix, selon les premiers sondages à la sortie des urnes.

M. Milanovic qui avait manqué d'un cheveu de l'emporter au premier tour, arrive très loin devant le candidat du HDZ, le parti conservateur au pouvoir, Dragan Primorac, qui ne récolterait que 22% des voix.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Otages à Gaza: Netanyahu a fait part à Biden de "progrès"

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Joe Biden et Benjamin Netanyahu s'étaient rencontrés en juillet dernier à la Maison blanche (archives). (© KEYSTONE/AP/SUSAN WALSH)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a discuté avec le président américain Joe Biden des "progrès" dans les négociations en vue de parvenir à un accord sur la libération des otages détenus dans la bande de Gaza, selon un communiqué de son bureau.

"Le Premier ministre a discuté avec le président américain des progrès dans les négociations pour la libération de nos otages et l'a informé du mandat qu'il a donné à l'équipe de négociation à Doha, visant à faire avancer la libération des otages", a indiqué le communiqué.

A Washington, un haut responsable américain avait annoncé un entretien téléphonique entre les deux dirigeants à propos des négociations en cours, sans donner plus de détails.

Cet échange intervient au lendemain de l'annonce par le bureau de M. Netanyahu de l'envoi d'une délégations de hauts responsables pour participer aux pourparlers qui se tiennent à Doha au Qatar.

Le Premier ministre avait tenu une réunion à Jérusalem en présence de l'envoyé spécial pour le Proche-Orient du président américain élu Donald Trump, Steve Witkoff, d'un représentant de l'administration américaine sortante, du ministre israélien de la Défense Israël Katz et des responsables de la sécurité israélienne.

Après la réunion, il a chargé "le chef du Mossad (renseignement extérieur), le chef du Shin Bet (renseignement intérieur), le général de réserve Nitzan Alon et son conseiller en politique étrangère Ophir Falk de se rendre à Doha afin de continuer à promouvoir un accord pour la libération de nos otages", selon son bureau. Ce service a confirmé dimanche que la délégation israélienne était arrivée à Doha.

Des négociations indirectes entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas ont repris le week-end dernier au Qatar, mais la partie israélienne n'y était pas représentée par de hauts responsables.

A l'approche de l'investiture de Donald Trump le 20 janvier, Joe Biden avait fait état jeudi de "réels progrès" dans les négociations.

De son côté, Donald Trump a récemment promis "l'enfer" à la région si les otages n'étaient pas libérés avant son retour au pouvoir.

La guerre à Gaza a été déclenchée par l'attaque du 7 octobre 2023, qui a entraîné la mort de 1210 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles israéliennes. Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Parmi elles, 94 restent otages à Gaza, dont 34 ont été déclarées mortes par l'armée.

Plus de 46'500 personnes, essentiellement des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Malala Yousafzai au Pakistan pour parler d'éducation

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Malala est actuellement au Pakistan pour parler d'éducation des filles. (© KEYSTONE/EPA/ALLISON DINNER)

Evacuée de son pays en 2012 après avoir subi une attaque des talibans, la militante pakistanaise Malala Yousafzai retourne peu dans son pays mais a participé ce week-end à un sommet sur l'éducation des filles, au centre de son combat.

Sa venue intervient à un moment où l'éducation est particulièrement fragile dans la région: au Pakistan, 26 millions d'enfants sont déscolarisés, selon des chiffres officiels qui placent le pays parmi les plus durement touchés par le phénomène.

L'Afghanistan, pays voisin, est lui le seul au monde où les filles et les femmes n'ont pas le droit d'aller à l'école secondaire ou à l'université, entre autres mesures liberticides imposées par les talibans depuis leur retour au pouvoir en 2021.

"Les talibans ne considèrent pas les femmes comme des êtres humains", a dénoncé dimanche la militante, invitée d'honneur du sommet sur l'éducation des filles dans les communautés musulmanes, organisé pendant deux jours à Islamabad.

Malala Yousafzai, qui est devenue en 2014 la plus jeune lauréate du prix Nobel de la paix attribué à l'âge de 17 ans, a été attaquée en 2012 par des talibans pakistanais, furieux de publications en faveur de l'éducation diffusées sur son blog.

Alors qu'elle rentrait de l'école à bord d'un bus, dans la vallée isolée de Swat près de la frontière avec l'Afghanistan, ils lui ont tiré une balle dans la tête. Evacuée puis hospitalisée au Royaume-Uni où elle vit désormais, elle n'est revenue que de rares fois dans son pays natal, toujours escortée.

"Sa présence au Pakistan en ce moment précis est un message pour ceux qui sont au pouvoir: le combat pour l'éducation ne peut être tu, que ce soit dans la vallée de Swat ou de l'autre côté de la frontière, en Afghanistan", affirme Nighat Dad, un compagnon de militantisme.

Pauvreté

Son déplacement au Pakistan est "aussi un rappel du travail qu'il reste à accomplir", ajoute M. Dad.

Dans le discours prononcé devant des dizaines de représentants de pays musulmans, Malala Yousafzai a souligné qu'il restait "une énorme quantité de travail à réaliser pour que chaque Pakistanaise ait accès à l'éducation".

La pauvreté est la raison principale de la déscolarisation massive au Pakistan où, d'après la Banque mondiale, 40% des 240 millions d'habitants vivent sous le seuil de pauvreté.

Le phénomène est aggravé par des infrastructures inadaptées, le conservatisme mais aussi les impacts du changement climatique: il n'est pas rare que des écoles, peu équipées, ferment à cause de la pollution, de vagues de chaleur ou d'inondations.

"Il est décourageant de voir que la situation est largement la même que lorsqu'elle est partie", note Hadia Sajid, une étudiante de 22 ans ayant suivi la conférence de la militante.

"Mais il y a eu quelques progrès marginaux, en grande partie du fait de l'impact des réseaux sociaux: il est devenu plus difficile de priver les filles de leurs droits", estime-t-elle.

"Icône"

Malala Yousafzai a créé en 2013 le fonds Malala avec son père, autrefois enseignant qui a bataillé contre les normes sociétales pour pousser sa fille en classe dans la vallée de Swat.

Leur organisation a investi des millions de dollars pour sortir 120 millions de filles de la déscolarisation à travers le monde.

Dans leur pays natal toutefois, les projets qu'ils soutiennent dans les zones rurales sont rarement connus.

"Au Pakistan, Malala est un paradoxe", affirme Nighat Dad. "Ses réussites à l'échelle internationale sont indéniables mais les responsables et la société restent divisés, pris entre de l'admiration et de la méfiance".

Pour Sanam Maher, auteure de plusieurs ouvrages sur des femmes pakistanaises, elle est une "figure controversée": "beaucoup la critiquent du fait de son absence du Pakistan".

Pour Hadia Sajid comme pour de nombreuses jeunes Pakistanaises, elle reste toutefois une "icône et une voix puissante en faveur de l'éducation des filles".

"Elle a été confrontée à la violence, à la haine et aux critiques pour le simple fait de défendre", cette cause, déplore l'étudiante.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Mayotte commence à ressentir les effets d'une tempête tropicale

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Une nouvelle tempête tropicale s'approche de Mayotte. Fin décembre, des femmes faisaient la queue à un point de distribution d'eau à Mamoudzou. (© KEYSTONE/AP/Adrienne Surprenant)

Rétrogradé au rang de tempête tropicale, Dikeledi se rapprochait dimanche matin de l'archipel de Mayotte. Les premières inondations ont été signalées sur la côte sud.

Les pluies dimanche se sont abattues sur le village de Mbouini, une des rares localités à avoir été épargnées par le cyclone Chido qui a ravagé l'île il y a moins d'un mois.

A 12h14 locales (10h14 à Paris), la tempête tropicale se trouvait à 120 km au sud de Mayotte, a indiqué Météo-France dans son dernier point de situation. Dikeledi se déplaçait direction ouest-sud-ouest à la vitesse de 30 km/h. La tempête devrait passer à plus de 100 km au sud de l'archipel.

Sur l'île, pluie et vent se sont intensifiés dans la matinée. "De très fortes pluies pouvant générer des crues soudaines, des inondations et des glissements de terrain sont attendus dans les prochaines heures et une bonne partie de la journée. Des rafales pouvant atteindre 80 à 90 km/h sont possibles, notamment sur la partie sud de l'île", a mis en garde Météo-France.

La chaîne Mayotte-La 1ère a diffusé des images du village de Mbouini "complètement inondé et dévasté". A Hamouro (est), les ravines étaient en crue. Des pluies tombant "de manière torrentielle" étaient signalées à Pamandzi, dans le sud de l'île de Petite-Terre.

La population de Mayotte qui compte 320'000 habitants est confinée depuis samedi soir 22h00 locales avec interdiction de se déplacer jusqu'à nouvel ordre, l'île étant placée sous alerte rouge cyclonique depuis samedi soir.

Durant toute la durée de l'alerte, toute circulation est interdite hormis pour les secours et les personnes autorisées.

Mais à Mamoudzou, des gens étaient dans la rue, ont constaté des journalistes de médias locaux, profitant pour certains de la pluie pour laver leur véhicule.

"Tenir"

Quatre vingts centres d'hébergement d'urgence (écoles, MJC, mosquées...), mis en place dans toutes les communes de l'archipel, accueillent quelque 14'500 personnes, a indiqué à l'AFP le ministère des Outre-mer, précisant que pour l'instant la situation était "calme".

Certaines communes ont dû abriter davantage de personnes par rapport à Chido, tout en ayant moins de centres ouverts.

La population a été appelée à constituer des stocks d'eau et de nourriture pour "tenir le temps du cyclone", a exhorté la préfecture.

Le trafic des barges (ferrys locaux) a été mis à l'arrêt samedi à 19h00 locales, l'aéroport international Marcel-Henry dès 16h00 locales.

Après avoir atteint la côte nord-est de Madagascar samedi après-midi, le cyclone a commencé à s'affaiblir pour être rétrogradé au stade de forte tempête tropicale, avec des rafales de vent pouvant atteindre sur mer les 150 km/h en rafales, selon Météo-France.

La tempête tropicale devrait être de nouveau classée cyclone tropical lundi. Dans les prochaines heures, Dikeledi "va continuer de s'intensifier en atteignant possiblement le stade de cyclone tropical intense en effectuant un virage vers le sud puis le sud-est en début de semaine prochaine", selon Météo-France.

En termes d'impacts, la province d'Antsiranana à Madagascar a subi les conditions les plus intenses ces dernières heures. Mais les vents devraient progressivement diminuer, ainsi que les pluies intenses. La mer reste dangereuse sur la côte ouest.

Aux Comores, de fortes pluies sont attendues en journée, notamment sur les reliefs.

Au Mozambique, Dikeledi pourrait s'approcher des côtes de la province de Nampula lundi. De fortes pluies, des vents forts et un état de mer dangereux avec des submersions marines sont possibles.

"Très inquiet"

Quelque 645 personnels de la Sécurité civile ont été pré-positionnés dans des lieux stratégiques de l'archipel pour intervenir le plus rapidement possible à l'issue de l'alerte cyclonique.

Le ministre des Outre-Mer Manuel Valls a assuré samedi à l'AFP que "rien n'(avait été) laissé au hasard" pour assurer la sécurité des Mahorais.

"On est très inquiet vu ce qui s'est passé la première fois", a cependant confié Ali Ahmed, un habitant de Mamoudzou, à une correspondante de l'AFP sur place, avant d'être confiné.

Chido a causé des dommages colossaux faisant au moins 39 morts et plus de 5600 blessés, détruisant de très nombreuses habitations précaires et en dur du 101e département français.

Les cyclones se développent habituellement dans l'océan Indien de novembre à mars. Cette année, les eaux de surface sont proches de 30°C dans la zone, ce qui fournit plus d'énergie aux tempêtes, un phénomène de réchauffement climatique observé également cet automne dans l'Atlantique nord et le Pacifique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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