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Politique

Accueil de jours des enfants: des lacunes dans le pilotage

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La Cour des comptes vaudoise recommande de mieux mutualiser les ressources et uniformiser les pratiques dans la gestion de l'accueil de jour des enfants (photo symbolique). (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

La Cour des comptes vaudoise a audité la gestion du dispositif d'accueil de jour des enfants par la Fondation pour l'accueil de jour des enfants (FAJE) et les réseaux de prise en charge. Tout en relevant l'augmentation rapide du nombre de places (+51% de 2015 à 2022), elle constate surtout des lacunes dans le dispositif, qui manque notamment de clarté et d'harmonisation.

"S'il y a encore beaucoup de travail d'amélioration à faire, le développement de l'accueil de jour s'est fait de manière considérable ces dernières années. Il y a un réel désir et effort de la FAJE à répondre à la demande des parents", a résumé devant les médias Nathalie Jacquerod, présidente de la Cour.

Outre le subventionnement des réseaux d'accueil de jour existant dans le canton, la FAJE a pour mission d'évaluer les besoins, de coordonner l'organisation de l'accueil de jour et de favoriser la création de places. Elle n'exerce en revanche aucune activité opérationnelle dans les réseaux.

En 2022, le coût global de l'accueil de jour s’est élevé à 628 millions de francs, financé principalement par les parents (38%), les communes (37%) et la FAJE (21%), elle-même financée par l'Etat de Vaud (53%) et les employeurs (36%). Ce montant est en croissance constante depuis la mise en place du dispositif en 2006, découlant de la loi sur l'accueil de jour (LAJE), entrée en vigueur la même année.

Renforcer le pilotage

"Le système a fait ses preuves, il s'est professionnalisé en près de 20 ans. Il faut toutefois perfectionner le pilotage de la FAJE, renforcer le soutien aux 33 réseaux avec l'objectif d'uniformiser les pratiques ainsi qu'améliorer leur gestion financière", a affirmé Mme Jaquerod. La Cour adresse d'ailleurs neuf recommandations à la FAJE, qui sont toutes acceptées.

Dans son audit, la Cour s'est principalement concentrée sur des aspects touchant à l'occupation et la facturation des places d'accueil existantes ainsi qu'à la gestion des coûts, auditant six réseaux. Principaux reproches: un manque de clarté du système jugé trop complexe et décentralisé; un système tarifaire illisible; des objectifs stratégiques de la FAJE trop généraux; et une mutualisation des outils de gestion et d'exploitation trop faible.

La Cour souligne que ce sont toutefois les communes qui jouent un rôle prépondérant dans le développement de l'offre de places, en se regroupant en réseaux. "Très indépendants", ils regroupent les structures d'accueil qui gèrent l'activité quotidienne et la qualité des plus de 20'000 places subventionnées.

Tarifs inexplicables

Elle constate aussi que des objectifs et dispositions de la loi (LAJE) ne sont pas suffisamment définis. Les réseaux interprètent et appliquent ces éléments de façon différente, ce qui est difficilement compréhensible pour les parents et les contribuables. Chaque réseau fixe par exemple à sa manière ses grilles tarifaires.

Du fait de l'absence de principes comptables harmonisés et de comptabilité analytique, le coût moyen d'une place n'est pas comparable entre les réseaux ni parfois entre les structures d'un réseau. "Les écarts importants qui en résultent sont ainsi difficiles voire impossibles à expliquer. Or une telle analyse permettrait d'identifier des économies", souligne Mme Jaquerod.

Le rôle et le positionnement de la FAJE elle-même vis-à-vis des réseaux ne sont pas non plus clairement établis. Ses objectifs stratégiques sont formulés de manière générale et ne sont pas assortis de cibles et de délais. "La future révision de la loi par le Conseil d'Etat devra permettre de clarifier le rôle de la FAJE pour qu'elle puisse mieux imposer ses objectifs", a dit Mme Jaquerod.

Unifier le mode de calcul

Au-delà du subventionnement d'une partie des charges salariales du personnel éducatif et de tâches de surveillance prévues par la loi, la FAJE a développé plusieurs subventions incitatives visant notamment à soutenir l'ouverture de nouvelles places, favoriser l'accessibilité financière ou renforcer la gestion administrative des réseaux. La performance de ces subventions est peu questionnée, relève aussi l'audit.

Chaque réseau choisit en outre son organisation et sa gestion administrative en toute autonomie. Il existe peu d'initiatives visant à mutualiser les ressources et réaliser des économies d'échelle, constate aussi la Cour. C'est le cas dans le domaine de l'informatique, où la grande majorité des réseaux recourent pourtant au même fournisseur sans mener des négociations groupées.

Deux autres critiques sont encore formulées. Les critères d'attribution des places sont disparates. La prise en compte du taux d'activité des parents, qui est impérative, n'est pas appliquée uniformément.

Les éléments à considérer dans le calcul du revenu déterminant pour la facturation aux parents sont, eux aussi, déterminés par les réseaux. La Cour est d'avis que le dispositif gagnerait en transparence et en efficience si ce mode de calcul était unifié.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Politique

Les fonctionnaires vaudois réclament un rattrapage salarial de 5%

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Le personnel des services publics et parapublics du canton de Vaud a exigé lundi un rattrapage salarial devant les bureaux de la conseillère d'Etat en charge des finances Valérie Dittli. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Pas loin d'une centaine de fonctionnaires des services public et parapublic vaudois se sont rassemblés lundi par un froid mordant devant le Département des finances à Lausanne. Ils ont exigé un rattrapage salarial de 5% pour répondre à l'augmentation rapide du coût de la vie et demandé au Conseil d'Etat d'ouvrir rapidement des négociations.

Bien que les syndicats aient pris acte de l'intention du Conseil d'Etat d'indexer les salaires en fonction de l'indice des prix à la consommation (IPC) d'octobre, à hauteur de 0,6%, les participants ont rappelé que le renchérissement réel du coût de la vie "dépasse très largement" l'offre gouvernementale. "L'IPC est déconnecté de la réalité", ont-ils clamé.

Cet indice "ignore des postes de dépenses cruciaux pour de nombreux ménages", ont indiqué des représentants de la Fédération des sociétés de fonctionnaires (FSF Vaud), de la Fédération syndicale SUD et du Syndicat des services publics (SSP Vaud).

"5% tout de suite et maintenant": la petite centaine de manifestants, selon un décompte de Keystone-ATS, a demandé au Conseil d'Etat d'intégrer l'impact complet de la hausse du coût de la vie de ces cinq dernières années dès le 1er janvier 2025. Un rattrapage salarial qui doit impliquer au minimum un retour à la valeur des salaires de 2019, exigent-ils.

Ras-le-bol au CHUV

Le personnel du CHUV s'était également rassemblé plus tôt dans la journée pour manifester son ras-le-bol à la direction ainsi qu'au Conseil d'Etat. Il a protesté contre les économies budgétaires qui touchent le terrain, les soins et tous les secteurs de l'hôpital, alors qu'en parallèle "la direction des ressources humaines se gavait de promotions, annuités et indemnités".

Le personnel a également demandé un rattrapage salarial, une revalorisation des indemnités et des heures de piquet, ainsi qu'une directive sur le temps de travail, selon un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Le Parlement confirme les 15 millions à l'Euro de football féminin

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Le Parlement a confirmé les 15 millions de francs pour l'Euro féminin de football en 2025 (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Confédération devra soutenir l'Euro de football féminin organisé en Suisse en 2025 à hauteur de 15 millions de francs. Le National a confirmé lundi, par 116 voix contre 43 et 19 abstentions, une décision qu'il avait déjà prise l'été dernier.

L'Euro féminin 2025 se déroule en Suisse, entre le 2 et le 27 juillet 2025, dans les villes de Bâle, Berne, Genève, Lucerne, Saint-Gall, Sion, Thoune et Zurich. Cet événement sportif exceptionnel représente une occasion unique pour la Suisse, a déclaré Matthias Aebischer (PS/BE) pour la commission.

Il va attirer un million de visiteurs dans les stades suisses et 500 millions de téléspectateurs. "C'est un investissement dans l'avenir du sport féminin", a ajouté Céline Weber (PVL/VD). Et 15 millions, ça reste nettement moins que les 82 millions pour l'Euro masculin en 2008.

L'été dernier, le Parlement avait déjà validé le soutien fédéral à hauteur de 15 millions de francs pour l'Euro féminin dans le cadre d'un supplément du budget. Ce montant devrait être utilisé pour la promotion du sport et de l’intégration des transports publics dans les billets de la manifestation.

La motion demande en outre que 20% de cette augmentation soient compensés au sein des départements. Mais l'UDC trouvait ces paiements compensatoires insuffisants. Andreas Gafner (UDF/BE) voulait compenser l'intégralité du supplément de 11 millions de francs à l'interne. En vain.

150 millions de l'UEFA

La ministre des sports Viola Amherd voulait à l'origine s'en tenir aux 4 millions promis pour encourager le sport dans le cadre de cette manifestation. Elle a précisé en réponse à une question de M. Gafner que l'UEFA contribuerait à hauteur de 150 millions de francs.

Une part importante des contributions de la Confédération pour l'Euro 2008 était prévue pour couvrir les coûts de sécurité, bien plus élevés que ceux de l'Euro 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Des milliers de manifestants pro-UE dans la rue à Tbilissi

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Des manifestants pro-UE se sont à nouveau rassemblés à Tbilissi lundi soir. (© KEYSTONE/AP/Pavel Bednyakov)

Des milliers de Géorgiens pro-UE se sont rassemblés lundi à l'extérieur du Parlement à Tbilissi pour une 12e nuit de manifestations contre le gouvernement, accusé de renoncer aux ambitions européennes du pays et de dérive autoritaire prorusse, a constaté l'AFP.

Arborant des drapeaux européens, des manifestants soufflaient dans des trompettes et portaient des bannières avec des slogans anti-gouvernementaux.

Des canons à eau, utilisés lors des nuits de protestations précédentes pour repousser les manifestants, ont été stationnés sur la place de la Liberté, à environ 500 mètres du Parlement.

Cette ex-république soviétique du Caucase est en crise politique depuis les élections législatives du 26 octobre, remportées par le parti au pouvoir du Rêve géorgien mais dénoncées comme truquées par l'opposition pro-occidentale.

La décision, le 28 novembre, du gouvernement de repousser jusqu'en 2028 "la question de l'adhésion à l'Union européenne" a mis le feu aux poudres, provoquant une vague de manifestations pro-européennes à Tbilissi et d'autres villes.

Manifestants dispersés

Ces rassemblements ont pour la plupart été dispersés par la police à coups de canons à eau et de gaz lacrymogène, tandis que certains manifestants ont tiré des feux d'artifice et jeté des pierres sur les forces de l'ordre.

Selon le ministère de l'Intérieur, 402 manifestants ont été interpellés depuis le début des manifestations, la plupart pour "désobéissance" ou "vandalisme", mais "plus de 30" pour des infractions criminelles telle que l'organisation de violences.

De multiples cas de violences policières contre des manifestants et des journalistes ont été documentés par des ONG et l'opposition, des violences dénoncées par les partenaires occidentaux de Tbilissi.

Malgré sa décision de report, le gouvernement assure toujours vouloir intégrer l'UE à l'horizon 2030 et accuse l'opposition et les manifestants de viser une révolution et d'être financés depuis l'étranger.

Le pouvoir a musclé ces derniers jours sa rhétorique envers le mouvement, le Premier ministre Irakli Kobakhidzé promettant "d'anéantir" ses détracteurs, qu'il accuse de "libéralo-fascisme".

La police a perquisitionné plusieurs bureaux de partis d'opposition et arrêté au moins trois meneurs du mouvement, dont le chef du parti Akhali Nika Gvaramia, battu et condamné à 12 jours de prison.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Le National adopte la stratégie de coopération internationale

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Le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis a défendu lundi au National la stratégie de coopération internationale 2025-2028. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le National a accepté lundi la stratégie de coopération internationale pour la période 2025-2028. Le Conseil fédéral demande 11,27 milliards. Le National a refusé de lever le frein aux dépenses pour 9,7 milliards.

Le Conseil des Etats a approuvé en septembre les 11,27 milliards. Au National, l'UDC ne voulait d'abord pas entrer en matière. Tous les autres partis et le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis ont soutenu la nécessité d'une telle stratégie: celle-ci est pour la Suisse un "rouage important" de sa politique extérieure, une "carte de visite", et elle fait partie de son "ADN" et de sa "tradition humanitaire". Il est aussi question de la "réputation de la Suisse".

La majeure partie de l'enveloppe est prévue pour la coopération au développement et l'aide humanitaire, avec 9,7 milliards pour les projets de la Direction du développement et de la coopération (DDC). Les députés ont refusé de lever le frein aux dépenses, par 99 voix contre 89 et 5 abstentions. La majorité qualifiée de 101 voix était requise.

Le National a en revanche accepté les autres montants. Pour la coopération économique au développement, qui est du ressort du Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco), 1,4 milliard est prévu. Enfin, un montant de 232,6 millions est destiné au financement de mesures de promotion de la paix et de renforcement des droits humains.

Le dossier repart au Conseil des Etats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La Suisse suspend les procédures pour les requérants syriens

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Le SEM 'est actuellement pas en mesure d'examiner de manière fondée s'il existe des motifs d'asile et si l'exécution d'un renvoi est raisonnablement exigible (archives). (© Keystone/KEYSTONE/TI-PRESS/PABLO GIANINAZZI)

A l'instar d'autres Etats, la Suisse suspend les procédures et les décisions d'asile pour les requérants d'asile syriens. Cette mesure restera en vigueur jusqu'à nouvel ordre, a annoncé lundi le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM).

Le SEM n'est actuellement pas en mesure d'examiner de manière fondée s'il existe des motifs d'asile et si l'exécution d'un renvoi est raisonnablement exigible, précise-t-il sur le réseau social X.

Au lendemain de la chute du président syrien Bachar al-Assad, les gouvernements allemand, autrichien, suédois, danois, norvégien et belge avaient auparavant décidé de la suspension des demandes d'asile des ressortissants syriens. La France envisage de leur emboîter le pas.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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