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6 minutes avec Marc Nobs, directeur de la fondation Partage

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Plus de 15’300 personnes bénéficiaient d’une aide alimentaire, à Genève, en fin d’année dernière. Près de 63’000 ont bénéficié de l’aide alimentaire, au moins une fois dans l’année, selon les chiffres du canton. Des chiffres qui révèlent l'avancée de la pauvreté, dans le canton, avec des solutions qui ne sont plus forcément adaptées. Marc Nobs, le directeur de la fondation Partage, était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.

Plus de 15’300 personnes bénéficiaient d’une aide alimentaire, à Genève, en fin d’année dernière. C’est quasiment le pic, de juin 2020, pendant la crise COVID. Près de 63’000 ont bénéficié de l’aide alimentaire, au moins une fois dans l’année, selon les chiffres du canton. Il n’y a donc jamais eu autant de pauvres à Genève…

"Cette situation est dramatique. Enormément de personnes bénéficient de l'aide alimentaire. Nous sommes quasiment au pic de la période Covid. Avoir un travail ne garantit plus d'être préservé de la pauvreté. Le coût de la vie à Genève est très élevée et certains salaires ne sont plus suffisants. Cette situation qui était d'urgence est devenue pérenne. Il faut apporter des solutions. Aujourd'hui, nous ne sommes que dans le constat".

"On souhaite que les travaux qui découlent du droit à l'alimentation, votée par le peuple en juin 2023, amènent à une solution plus compatible avec les besoins des personnes précarisées et aux besoins des structures"

Les cabas étaient une solution d'urgence, qui ne correspond donc plus à la situation actuelle?

"Les cabas étaient une solution construite de manière rapide en juin 2020 pour répondre à une situation d'urgence et nous sommes toujours dans cette même organisation. On souhaite que les travaux qui découlent du droit à l'alimentation, votée par le peuple en juin 2023, amènent à une solution plus compatible avec les besoins des personnes précarisées et aux besoins des structures"

"Est-ce toujours bien de faire une distribution alimentaire alors qu'il y a des détaillants tous les 300 mètres?"

Pourquoi la distribution de cabas ne correspond plus à la situation?

"Faire une distribution d'aliments est une bonne solution, dans une situation d'urgence, avec un accès compliqué aux supermarchés. Aujourd'hui, c'est complètement différent. Est-ce toujours bien de faire une distribution alimentaire alors qu'il y a des détaillants tous les 300 mètres? Ne serait-ce pas mieux de participer à l'achat des produits?"

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