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6 minutes avec Vincent Subilia, directeur général de la CCIG

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Chômage à son plus bas niveau ; pénurie de main d'œuvre ou encore franc fort. Les défis sont nombreux pour les entreprises, en 2024.Vincent Subilia, le directeur général de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Genève était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.

Comment se portent les entreprises genevoises?

"En ce début d'année, nos entreprises se portent globalement bien même s'il y a un certain nombre d'incertitude en 2024*

"Il y a une décorrélation entre le taux de chômage au niveau national et à Genève. Cela est notamment dû au chômage structurel imputable à une décorrélation entre certains profils et les exigences du marché"

Le taux de chômage, au niveau national, a atteint un niveau historiquement bas, en 2023, à 2%. A l'inverse de Genève, où il dépasse les 4%. Comment expliquer cette différence?

"Historiquement, il y a une décorrélation entre le taux de chômage au niveau national et à Genève. Cela est notamment dû au chômage structurel imputable à une décorrélation entre certains profils et les exigences du marché. Nous sommes aussi dans un bassin de grande mobilité avec passablement de travailleurs frontaliers qui exercent une concurrence seine sur le marché de l'emploi, à Genève. Mais nous ne sommes pas le seul canton, dans ce cas".

Les entreprises genevoises font pourtant face à une pénurie de main d'œuvre:

"Cette asymétrie interpelle, entre des demandes du marché pour des emplois extrêmement qualifiés et la capacité à pouvoir y pourvoir. Il y a une pénurie particulièrement dans le domaine de l'informatique. Ce manque est de nature de mondial car nous n'avions pas anticipé les besoins".

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