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International

Washington annonce des frais pour les navires liés à la Chine

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Les nouveaux frais sur les navires chinois visent à restaurer la construction navale américaine, affirme l'USTR (archives). (© KEYSTONE/AP/Gerald Herbert)

Les propriétaires et armateurs de navires fabriqués en Chine vont devoir payer de nouveaux frais lorsqu'ils accosteront aux Etats-Unis, a annoncé jeudi Washington. Cette mesure, dont les montants doivent augmenter progressivement, entrera en vigueur dans 180 jours.

Les propriétaires et opérateurs chinois de bateaux non fabriqués en Chine seront aussi concernés, a indiqué jeudi le représentant au commerce de la Maison-Blanche (USTR) dans un communiqué.

Ces frais seront facturés à chaque visite aux Etats-Unis, et non à chaque port américain visité, pour un maximum de cinq fois par navire et par an.

L'USTR a aussi prévu une tarification spécifique pour les navires fabriqués à l'étranger transportant des véhicules, avec aussi une entrée en vigueur dans 180 jours. Sont également prévues des mesures pour les bateaux transportant du gaz naturel liquéfié (GNL).

"Mesure ciblée"

"L'USTR a pris aujourd'hui (jeudi) une mesure ciblée pour restaurer la construction navale américaine et pour réagir face aux actions, politiques et aux pratiques déraisonnables de la Chine pour dominer les secteurs maritimes, logistiques et de la construction navale", a-t-il relevé dans son communiqué.

L'ancien président américain Joe Biden avait confié en 2024 à l'USTR le soin d'enquêter pour mettre à jour "les pratiques déloyales de la Chine dans les secteurs de la construction navale, du transport maritime et de la logistique".

Cette enquête a été maintenue par son successeur Donald Trump, qui a également annoncé début mars la création d'un Bureau de la construction navale qui doit être rattaché à la Maison-Blanche.

Dominante au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l'industrie navale américaine a peu à peu reculé et ne représente plus que 0,1% de la construction navale au niveau mondial, désormais dominée par l'Asie, avec la Chine qui construit près de la moitié des navires mis à l'eau, devant la Corée du Sud et le Japon.

Ces trois pays asiatiques comptent plus de 95% des navires civils construits, selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced).

Les nouveaux frais américains seront "préjudiciables à tous", a réagi vendredi Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Ils feront "grimper les coûts du transport maritime à l'échelle mondiale" et accentueront "les pressions inflationnistes aux États-Unis", a déclaré ce porte-parole, en ajoutant qu'ils "ne permettront pas de relancer l'industrie navale américaine".

"Renverser la domination chinoise"

L'annonce de ces nouveaux frais survient en pleine guerre commerciale entre Washington et Pékin, à coup de droits de douane.

"Les navires et le commerce maritime sont cruciaux pour la sécurité économique américaine et pour la circulation libre du commerce", a commenté le représentant de la Maison-Blanche au Commerce, Jamieson Greer, cité dans le communiqué de jeudi.

Il a précisé que l'objectif était "de renverser la domination chinoise, de régler les menaces pesant sur la chaîne d'approvisionnement des Etats-Unis et d'envoyer un message pour la demande en navires de fabrication américaine".

Les Etats-Unis prévoient donc, dans 180 jours, de faire payer aux navires fabriqués en Chine 18 dollars par tonne nette - ou 120 dollars par conteneur -, avec une hausse de cinq dollars par an pendant les trois années suivantes.

La hausse sera "proportionnelle" pour la facturation par conteneur et atteindra, par exemple, 154 dollars la deuxième année.

Concernant les navires détenus ou opérés par des Chinois mais non fabriqués en Chine, l'USTR a prévu 50 dollars par tonne nette, avec une hausse annuelle de 30 dollars supplémentaires pendant les trois années suivantes.

Par ailleurs, pour "inciter" à la fabrication aux Etats-Unis de navires de transport de véhicules, tous ceux sortis de chantiers navals non américains devront payer à partir de 150 dollars par "Car Equivalent Unit" (CEU). Cette mesure doit aussi commencer dans 180 jours.

Et, pour stimuler la fabrication américaine de navires de transport de GNL, des "restrictions" non précisées vont être mises en place dans trois ans pour ceux de fabrication étrangère. Elles "augmenteront graduellement pendant 22 ans", a signalé l'USTR.

Mais si l'opérateur, ou le propriétaire, d'un navire lié à la Chine peut "prouver" une commande pour un navire équivalent fabriqué aux Etats-Unis, les frais et restrictions "seront suspendus pour trois ans maximum".

Inquiétudes

Les fédérations américaines d'une trentaine de secteurs d'activités avaient fait part en mars de leurs inquiétudes sur les risques de telles mesures sur les prix des produits importés.

Certes, ces mesures "profiteront à l'industrie navale", mais "de nombreux secteurs seront touchés, et dans plusieurs cas très fortement", avaient-elles prévenu, citant notamment le secteur agricole, des services des différents secteurs industriels, sans pour autant chiffrer l'impact.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Economie

Crédit Agricole veut augmenter d'un quart ses bénéfice d'ici 2028

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Le groupe bancaire a largement dépassé la plupart des ambitions de son précédent plan annoncé en 2022. (© KEYSTONE/EPA FILE/IAN LANGSDON)

Huit millions de clients en plus et 25% de bénéfice net supplémentaire: le groupe bancaire Crédit Agricole a détaillé mardi ses ambitions pour 2028 lors de la présentation de son plan stratégique à moyen terme, "Act".

Crédit Agricole S.A, entité cotée qui regroupe la majeure partie de l'activité du groupe, vise 60 millions de clients à horizon 2028, et un bénéfice net qui dépassera 8,5 milliards d'euros (7,8 milliards de francs), contre 6,9 milliards d'euros en 2024 à données comparables.

Cet objectif est supérieur de 500 millions d'euros aux estimations des analystes financiers interrogés par la plateforme financière Factset.

Le groupe bancaire a largement dépassé la plupart des ambitions de son précédent plan annoncé en 2022.

Il visait alors un bénéfice net de 6 milliards d'euros pour 2025, palier déjà franchi sur les neuf premier mois de l'année.

Crédit Agricole SA se donne par ailleurs pour objectif de "de devenir la première banque des jeunes en France", notamment par le biais de "solutions mobiles" et d'"interactions vocales", entre autres.

La banque veut également largement se développer en Italie, son deuxième marché, avec un objectif de 6,5 millions de clients. Elle détient déjà environ 20% des actions de Banco BPM, une des plus importantes banques du pays, et espère obtenir l'autorisation de la Banque centrale européenne (BCE) pour monter encore davantage.

Crédit Agricole SA entend également réaliser ses objectifs en réussissant à dégager 750 millions d'euros d'économies, notamment par des "plans de transformation de métiers" incluant une "rationalisation" de ses systèmes informatiques, sans donner davantage de précision.

Sur son volet gestion d'actifs, elle s'attend à une accélération sur les ETF (les fonds dont les parts sont échangeables en bourse, de plus en plus populaires), l'épargne liée à la retraite en Europe et un développement du marché asiatique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Le bitcoin chute sous les 90'000 dollars

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Après la fin du "shutdown" aux Etats-Unis, les acteurs du marché craignent que les nouvelles données économiques américaines ne viennent assombrir davantage les perspectives de baisse des taux, soulignent les analystes. (© KEYSTONE/DPA/FERNANDO GUTIERREZ-JUAREZ)

Le bitcoin est en recul, atteignant mardi son plus bas niveau depuis avril sous la barre des 90'000 dollars, à environ 89'300 dollars.

Après la fin du "shutdown" aux Etats-Unis, les acteurs du marché craignent que les nouvelles données économiques américaines ne viennent assombrir davantage les perspectives de baisse des taux, soulignent les analystes.

Vers 07h50, le bitcoin perdait 6% sur les dernières 24 heures, et 15% sur la semaine à 89'305 dollars.

"Les investisseurs sont pris dans l'étau des incertitudes monétaires, les marchés semblant actuellement osciller entre incertitude et reprise", souligne l'analyste indépendant Timo Emden.

"Le marché des cryptomonnaies traverse une nouvelle zone de turbulence et ce sont les actifs les plus spéculatifs qui encaissent le choc le plus violent", note pour sa part l'expert John Plassard.

L'indice MarketVector des petites cryptomonnaies (small caps numériques) a ainsi brièvement touché son plus bas niveau depuis 2020, "signe d'un assèchement brutal de l'appétit pour le risque", explique le responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank. "La chute est d'autant plus marquante que le bitcoin lui-même a perdu près de 600 milliards de capitalisation depuis son sommet d'octobre, effaçant toute sa progression de l'année", note-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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International

Colombie: 15 mineurs tués dans des frappes militaires

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Le Brésilien Gustavo Petro a admis le décès d'une quinzaine d'ados lors de raids opérés par les militaires. (© KEYSTONE/EPA/Carlos Ortega)

Les frappes militaires colombiennes contre des guérilléros ont tué 15 mineurs dans le pays depuis octobre, a annoncé lundi le président Gustavo Petro. Ce dernier a été vivement critiqué pour ces opérations ayant tué des adolescents victimes de recrutement forcé.

Sous la pression des Etats-Unis qui exigent plus d'actions contre le trafic de drogue, le président de gauche a intensifié son offensive contre les groupes armés avec des bombardements qui ont fait au total au moins 28 morts la semaine dernière.

Le Bureau du Défenseur du peuple colombien avait fait état samedi de la mort de sept mineurs lors de bombardements de l'armée visant une guérilla, dans le département amazonien du Guaviare (sud), le 10 octobre. Une opération qui a conduit le parquet général militaire et policier à annoncer l'ouverture d'une enquête.

Le chef de l'Etat a ensuite signalé lundi cinq autres mineurs décédés: quatre lors d'un bombardement le 1er octobre dans le département de Caqueta (sud) et un autre jeudi à Arauca (nord-est), à la frontière avec le Venezuela. "Tous sont des victimes du recrutement forcé par des criminels qui les ont entraînés dans les hostilités", a écrit M. Petro sur X.

L'autorité médico-légale a enfin assuré que trois autres mineurs avaient trouvé la mort dans un bombardement le 24 août à Guaviare.

La Défenseure du peuple, Iris Marin, a appelé samedi les forces militaires à "prendre toutes les précautions possibles pour protéger les enfants".

Le recrutement forcé d'enfants est l'une des graves violations des droits humains observées en Colombie au cours des six décennies de conflit entre armée, guérillas, paramilitaires et cartels.

Les groupes armés actifs dans le pays enrôlent des jeunes par la force ou la ruse afin de grossir leurs rangs, n'hésitant pas à les envoyer au combat, a souligné Mme Marin lors d'un entretien avec l'AFP en octobre.

Selon la Juridiction spéciale pour la paix créée dans le cadre de l'accord de paix signé en 2016 avec l'ex-guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), les groupes armés enlèvent en moyenne un mineur tous les deux jours depuis la signature de l'accord.

A moins d'un an de la fin de son mandat, le gouvernement de gauche de Gustavo Petro est confronté à l'échec de sa stratégie visant à négocier la paix avec les différents groupes armés du pays, et à la pire crise sécuritaire de la dernière décennie en Colombie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'ONU vote pour une force internationale à Gaza

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Une force internationale sera déployée à Gaza. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté lundi pour le plan de paix de Donald Trump à Gaza, prévoyant en particulier le déploiement d'une force internationale, sous la pression des Etats-Unis qui mettaient en garde contre le risque d'une reprise de la guerre.

Treize membres du Conseil se sont prononcés en faveur du texte, que l'ambassadeur américain aux Nations unies Mike Waltz a qualifié d'"historique et constructif". La Russie et la Chine se sont abstenues.

Soutien suisse

La Suisse s'est réjouie de cette décision et a réaffirmé son soutien indéfectible à une solution négociée à deux Etats. "La #Suisse salue l’engagement du Conseil de sécurité des Nations Unies en faveur de la mise en ½uvre du plan de paix pour #Gaza, à travers l’adoption de la résolution d’aujourd’hui, y compris l’établissement d'une #ForceInternationaledeStabilisation.

Le respect du droit international, l’accès humanitaire et la protection des civils doivent rester au c½ur de tous les efforts sur le terrain. La Suisse réaffirme son soutien indéfectible à une solution négociée à deux Etats, seul cadre durable pour la paix", peut-on lire sur le compte X du Département fédéral des affaires étrangères.

Pour Stéphane Dujarric, le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, son adoption est "une étape importante dans la consolidation du cessez-le-feu" à Gaza, ravagée par deux années de guerre provoquée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien du 7 octobre 2023.

Une résolution qui "endosse" le plan Trump

La résolution, vue par l'AFP, donne mandat jusqu'au 31 décembre 2027 à un "Comité de la paix", organe de "gouvernance de transition" jusqu'à la réforme de l'Autorité palestinienne. Ce comité doit être présidé par Donald Trump.

Le texte "autorise" aussi une "force de stabilisation internationale" (ISF) chargée notamment de la sécurisation des frontières avec Israël et l'Egypte, de la démilitarisation de Gaza, du désarmement "des groupes armés non étatiques", de la protection des civils et de la formation d'une police palestinienne. La composition de cette force n'est pas évoquée.

Contrairement aux premières versions, l'éventualité d'un Etat palestinien est mentionnée. Après la réforme de l'Autorité palestinienne, "les conditions pourraient finalement être en place pour un chemin crédible vers une autodétermination palestinienne et un statut d'Etat", dit le texte.La résolution, vue par l'AFP, donne mandat jusqu'au 31 décembre 2027 à un "Comité de la paix", organe de "gouvernance de transition" jusqu'à la réforme de l'Autorité palestinienne. Ce comité doit être présidé par Donald Trump.

Trump content, le Hamas pas du tout

Donald Trump a salué lundi l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU de cette résolution. Elle entraînera selon lui "davantage de paix dans le monde".

"Cela restera comme l'une des approbations les plus importantes de l'histoire des Nations Unies", a réagi le président américain sur Truth Social, remerciant les pays siégeant au Conseil de sécurité, y compris la Russie et la Chine, qui se sont abstenues.

Pour sa part, le Hamas a déploré l'adoption d'une résolution qui "ne répond pas aux exigences et aux droits politiques et humains" du peuple palestinien.

"La résolution impose un mécanisme de tutelle internationale sur la bande de Gaza, ce que notre peuple, ses forces et ses composantes rejettent, et elle impose un mécanisme visant à atteindre les objectifs" d'Israël, écrit le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué, déplorant notamment la mise sur pied d'une force internationale dont "la mission (...) inclut le désarmement" des groupes palestiniens à Gaza.

Un avenir clairement rejeté par Israël. "Notre opposition à un Etat palestinien sur quelque territoire que ce soit n'a pas changé", a insisté dimanche le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

L'ambassadeur d'Israël aux Nations unies, Danny Danon, a insisté de son côté sur le retour des corps des trois derniers otages encore à Gaza et la "démilitarisation du Hamas".

Objections russes

Pour la France, qui a voté en faveur de cette résolution, elle "répond aux besoins les plus urgents des populations et permet de soutenir les efforts de paix en cours".

"Nous nous sommes assurés que le texte (...) inclue des éléments importants pour nous, et notamment des références à la perspective d'un État palestinien", a ajouté une source diplomatique.

Louis Charbonneau, de l'ONG Human Rights Watch, a insisté sur le fait que la résolution ne diminue en rien "l'obligation qu'ont Israël et ses alliés de se conformer au droit international humanitaire et aux droits humains".

La Russie, qui a fait circuler un texte concurrent, avait justifié cette initiative par le fait que la résolution américaine n'allait pas assez loin sur la perspective d'un Etat palestinien, affirmant un "engagement indéfectible" en faveur de la solution à deux Etats.

L'ambassadeur russe, Vassili Nebenzia, a regretté que "le Conseil donne son aval à une initiative américaine sur la base de promesses de Washington, accordant le contrôle total de la bande de Gaza au Comité de la paix".

D'autres Etats membres ont exprimé des réticences, s'inquiétant d'un manque de clarté dans les mandats du Comité de la paix et de l'ISF.

Face à ce qu'ils ont qualifié de "tentatives de semer la discorde", les Etats-Unis avaient redoublé d'efforts ces derniers jours pour obtenir un feu vert.

"Voter contre cette résolution, c'est voter pour un retour à la guerre", a notamment lancé Mike Waltz avant le scrutin.

Les Américains ont également mis en avant le soutien des pays arabes et musulmans (Qatar, Egypte, Emirats arabes unis, Arabie saoudite, Indonésie, Pakistan, Jordanie, Turquie).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Dossier contre l'ex-directeur du FBI potentiellement "compromis"

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L'ancien directeur du FBI James Comey a été inculpé fin septembre (archives). (© KEYSTONE/AP/Charles Rex Arbogast)

La procédure pénale contre l'ancien directeur du FBI James Comey, désigné par Donald Trump à son ministère de la Justice comme une cible prioritaire, apparait lundi mal embarquée, après une nouvelle décision d'un juge très sévère pour l'accusation.

Donald Trump a maintes fois exprimé pendant sa campagne électorale sa volonté de se venger de tous ceux qu'il considère comme des ennemis personnels. James Comey, 64 ans, est devenu fin septembre la première de ces personnalités à être inculpée depuis le retour au pouvoir du milliardaire.

Un juge a relevé dans une décision rendue lundi "une série troublante de faux pas dans la conduite des investigations", susceptible selon lui de motiver une annulation de l'inculpation si la défense en faisait la demande.

"Formulations fondamentalement erronées"

En cause, la présentation par Lindsey Halligan, la procureure choisie par Donald Trump, des éléments du dossier au grand jury - commission de citoyens investie de pouvoirs d'enquête.

"Le tribunal a identifié deux déclarations de la procureure au grand jury qui de prime abord apparaissent comme des formulations fondamentalement erronées de la loi qui pourraient compromettre l'intégrité du processus", explique le juge William Fitzpatrick.

La procureure a ainsi notamment laissé entendre au grand jury que James Comey ne pourrait pas se prévaloir du 5e Amendement de la Constitution américaine, autorisant tout justiciable à ne pas témoigner à son propre procès, relève-t-il.

En conséquence, le juge donne satisfaction à la défense, ordonnant à l'accusation de fournir à celle-ci d'ici lundi soir tous les documents présentés au grand jury pour obtenir l'acte d'accusation contre M. Comey.

"Rancune personnelle"

Les avocats de l'ex-directeur du FBI ont introduit une série de recours en annulation des poursuites, faisant notamment valoir qu'elles étaient motivées par la seule "rancune personnelle" de Donald Trump et que la nomination de la procureure était "illégale".

La procureure générale de l'Etat de New York, Letitia James, elle aussi inculpée à la suite de pressions publiques de Donald Trump, a également exercé des recours sur ces mêmes motifs.

Lors d'une audience la semaine dernière, une autre juge s'est montrée très sceptique sur la légalité de la désignation de la procureure, promettant de rendre une décision à ce sujet d'ici Thanksgiving, le 27 novembre.

Après avoir poussé à la démission le procureur du district est de Virginie en charge de ces dossiers, Donald Trump l'avait aussitôt remplacé à ce poste stratégique par Lindsey Halligan, conseillère à la Maison Blanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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