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Train attaqué au Pakistan: 190 otages libérés

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Des otages libérés du train express Jaffar à destination de Peshawar, attaqué par des séparatistes baloutches, rejoignent la gare de Quetta, capitale de la province du Baloutchistan. (© KEYSTONE/EPA/FAYYAZ AHMED)

Au Pakistan, 190 passagers d'un train pris d'assaut par des séparatistes baloutches ont été libérés. Les forces de sécurité n'ont cependant pas encore réussi mercredi à reprendre le contrôle de la situation après une spectaculaire prise d'otages du Jaffar Express.

Cela fait plus de 24 heures que l'Armée de libération du Baloutchistan (BLA) a fait exploser une bombe qui a stoppé net la locomotive, forcé les passagers à descendre et pris en otage une partie d'entre eux.

Depuis, les troupes pakistanaises se sont déployées au Baloutchistan, dans le sud-ouest du pays aux confins de l'Afghanistan et de l'Iran. Elles se rapprochent du tunnel près duquel l'attaque a eu lieu. Des sources de sécurité assurent qu'elles ont abattu 30 assaillants.

Mais les affrontements continuent. Et le sort de dizaines de passagers est toujours inconnu alors que des sources de sécurité affirment que "des kamikazes se sont positionnés avec leurs ceintures d'explosifs au milieu des otages".

Otages dans les montagnes

"Nous disposons d'informations qui laissent penser que des assaillants se sont enfuis, emportant avec eux un nombre indéterminé d'otages vers les zones montagneuses des environs", ajoute, laconique, un responsable des services de sécurité locaux.

La BLA dit vouloir échanger des otages contre des prisonniers baloutches et a publié une vidéo montrant l'explosion et des dizaines d'otages sortis du train au milieu des montagnes rocailleuses.

Un premier bilan encore très provisoire donné mardi rapportait qu'"un policier, un soldat et le conducteur du train ont été tués". Mais mercredi, un camion chargé de cercueils était amené à la gare de Quetta.

Bombe

Tout a commencé aux alentours de 13h00 locales mardi. Le Jaffar Express parti de Quetta, la capitale du Baloutchistan, et censé rallier Peshawar, celle de la province voisine plus au nord, a été stoppé à proximité d'un tunnel près de la ville de Sibi par l'explosion d'une bombe.

La BLA, le principal groupe séparatiste de cette province riche en hydrocarbures et en minerais et pourtant la plus pauvre du Pakistan, avait déposé l'engin.

Des passagers ont raconté avoir été relâchés par les combattants baloutches et avoir ensuite marché durant des heures dans la région montagneuse pour atteindre la prochaine gare, d'où un train de fret les a conduits vers Mach. De là, selon des responsables locaux, ils ont été convoyés par bus vers Quetta "sous haute sécurité".

Accusations de pillage

L'armée n'a pas fait de commentaire jusqu'ici et aucun bilan de victimes dans les rangs des forces de l'ordre n'a été communiqué. Les autorités verrouillent les accès à cette province qui abrite de nombreux chantiers -principalement chinois- dans l'énergie et les transports.

Mais la BLA y revendique régulièrement des attaques meurtrières contre les forces de l'ordre et les Pakistanais originaires d'autres provinces. Elle les accuse, au même titre que les investisseurs étrangers, de piller la province et de marginaliser sa population baloutche.

Pendjabis visés

Mardi soir, un otage libéré a raconté à l'AFP que les assaillants avaient "vérifié les papiers d'identité" des passagers et "mis à l'écart ceux qui étaient originaires du Pendjab", perçus comme dominant les rangs de l'armée, engagée dans la bataille contre les séparatistes.

"Ils ont abattu deux soldats devant moi, avant d'en embarquer quatre autres", a-t-il encore dit, en refusant de donner son nom.

En février, le groupe séparatiste avait déjà revendiqué avoir tué sept Pendjabis. En août, il avait tué 39 personnes en usant du même procédé, notamment en vérifiant les cartes d'identité des passagers sur différentes routes avant de les abattre s'ils étaient Pendjabis.

Recrudescence de la violence

Le Pakistan connaît une recrudescence d'attaques, en particulier d'islamistes et de séparatistes, principalement au Baloutchistan et dans le Khyber-Pakhtunkhwa, qui borde également l'Afghanistan.

Le Centre pour la recherche et les études sur la sécurité d'Islamabad estime que l'année 2024 a été la plus meurtrière en près d'une décennie avec plus de 1600 personnes ayant péri dans des attaques, dont 685 membres des forces de sécurité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Emmanuel Macron est arrivé au Royaume-Uni pour une visite d'Etat

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Le prince héritier William et son épouse Kate ont accueilli le couple français sur le tarmac, au sortir de l'avion. (© KEYSTONE/AP/Justin Tallis)

Le président français Emmanuel Macron est arrivé mardi au Royaume-Uni, accompagné de son épouse Brigitte, pour une visite d'Etat de trois jours, la première d'un dirigeant européen depuis le Brexit.

L'avion présidentiel s'est posé peu après 11h00 à la base militaire de Northolt, à l'ouest de Londres, a constaté l'AFP.

Le prince héritier William et son épouse Kate ont accueilli le couple français sur le tarmac, au sortir de l'avion.

Une haie d'honneur avait été déployée pour l'occasion.

C'est "un moment important pour nos nations" et "c'est aussi un moment important pour notre Europe", a commenté sur X le président français. L'Europe et le Royaume-Uni doivent "ouvrir de nouvelles voies de coopération" face aux "grands défis" mondiaux, a-t-il ajouté.

Les Macron devaient ensuite rejoindre le château de Windsor (ouest de Londres) où ils seront accueillis officiellement par le roi Charles III et la reine Camilla.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La Grèce saisie par une vague de chaleur

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Il n'est pas possible de visiter l'Acropole d'Athènes l'après-midi en raison de la canicule. (archives) (© KEYSTONE/EPA/ALEXANDROS VLACHOS)

La Grèce traverse une vague de chaleur qualifiée de "canicule" par des météorologues, poussant les autorités à fermer mardi l'Acropole d'Athènes aux heures les plus chaudes de la journée.

Avec des températures maximales attendues de 42°C dans certaines régions du nord et du centre, le pays méditerranéen, coutumier des températures élevées en été, a également interdit le travail en extérieur de 12h00 à 17h00 locales dans de nombreuses régions, une mesure appliquée régulièrement dans des circonstances météo similaires.

Les touristes, nombreux dans la capitale grecque alors que la saison bat son plein, ne peuvent pas visiter le Parthénon et autres chefs-d'oeuvre antiques au sommet de l'Acropole entre 13h00 et 17h00 locales, a annoncé le ministère de la Culture.

Les services météorologiques nationaux EMY ont prévenu que les températures pourraient grimper dans la journée entre 41°C et 42°C dans l'est du pays, tandis qu'à l'ouest, entre 38°C et 39°C sont attendus.

Cette vague de chaleur a été qualifiée de "canicule" par plusieurs météorologues même si les températures actuelles ne sont pas exceptionnelles en Grèce.

Elle devrait marquer le pas dès jeudi avec des températures dans la capitale grecque qui devraient redescendre à 30-31°C.

La suspension du travail en extérieur concerne notamment "les chantiers de construction et de travaux publics, les zones de réparation navale" dans plusieurs régions dont la seconde ville du pays, Thessalonique (nord) et des destinations touristiques comme les îles Ioniennes ou une partie de Rhodes (sud-est), selon le ministère grec du Travail.

Livreurs

Les livreurs notamment de repas qui travaillent avec des "deux roues, à trottinettes ou en patins à roulettes" sont également concernés par cette mesure déjà en vigueur lundi et qui expose les contrevenants à une amende de 2000 euros.

Dans le centre d'Athènes, vendeurs de rue et serveurs poursuivaient leur activité. "Il faut faire très attention en particulier à la mi-journée", explique à l'AFP un coursier à vélo, Michalis Keskinidis, 43 ans.

"Il faut boire beaucoup d'eau, des électrolytes et nous faisons des pauses quand nous pouvons pour respirer", ajoute-t-il, casquette et lunettes pour se protéger du soleil.

A Athènes, le thermomètre pourrait monter jusqu'à 38°C, avec des pointes souvent plus élevées encore dans le centre-ville très bétonné.

La Protection civile grecque a en outre averti que le risque d'incendies dans une partie de la région autour d'Athènes, de l'Attique, et du centre du pays et du Péloponnèse (sud) était très élevé en raison de la chaleur et de vents importants.

En Serbie voisine, le Service météorologique national (RMHZ) a également averti que les conditions météorologiques sont extrêmement favorables aux feux de plein air. Parallèlement, le RMHZ a également émis une alerte concernant des averses et des orages dans certaines parties du pays.

Après la Slovaquie lundi, la Hongrie a connu des orages mardi pour la deuxième journée consécutive, accompagnés de vents violents, de pluies torrentielles et, par moments, de grêle qui ont fortement perturbé le trafic ferroviaire.

En Croatie, mardi matin, la ville côtière de Split et ses environs ont été touchés par une tempête.

Il y a quinze jours cette région des Balkans avait été touchée par une vague de chaleur.

Record de visiteurs

L'Acropole d'Athènes avait déjà dû fermer ses portes à plusieurs reprises durant les étés 2024 et 2023, notamment lors d'un épisode caniculaire de deux semaines, inédit dans sa durée, en juillet 2023.

Chef d'oeuvre de la Grèce antique, il abrite principalement le Parthénon, le temple dédié à la déesse Athéna datant du Ve siècle avant notre ère et est classé au patrimoine mondial de l'Unesco.

Le site a enregistré l'an dernier un nouveau record de visiteurs à quelque 4,5 millions, contre 3,9 millions en 2023, soit une hausse de 15,1% sur un an.

La Grèce a depuis le début de l'été été plutôt épargnée par les canicules qui se sont pourtant répétées ces dernières années mais a déjà connu plusieurs incendies de forêt, notamment en Crète où des milliers de personnes ont été évacuées, notamment des vacanciers.

Les habitants du sud et de l'ouest de l'Europe ont connu fin juin une vague de chaleur précoce, comme en France, en Belgique et aux Pays-Bas.

La canicule a aussi frappé l'Italie, l'Espagne et le Portugal où un nouveau record de température pour un mois de juin a été relevé, à 46,6°C.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Gaza: reprise des négociations pour une trêve - pression de Trump

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Mohammed Abu Qas pleure sur le corps de sa soeur de 12 ans tuée par un bombardement israélien, à l'hôpital de Nuseirat. (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

Les négociations indirectes sur un cessez-le-feu à Gaza entre Israël et le Hamas ont repris mardi au Qatar. Cela au lendemain d'une rencontre à Washington où Donald Trump a pressé Benjamin Netanyahu de conclure un accord de cessez-le-feu.

Après 21 mois de guerre, dernier épisode du très long conflit israélo-palestinien déclenché par une attaque du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, l'armée israélienne a annoncé la mort de cinq soldats à Beit Hanoun, ville dans le sud du territoire palestinien dévasté et en proie à une catastrophe humanitaire.

Les pourparlers engagés dimanche à Doha se poursuivent dans la capitale qatarie pour une quatrième session, a indiqué à l'AFP une source palestinienne proche des discussions, mais sans "aucune percée" jusque-là.

"Les choses se passent très bien"

Recevant à dîner le premier ministre israélien pour leur troisième rencontre en six mois, le locataire de la Maison Blanche a nié tout "blocage" dans les discussions. "Je pense que les choses se passent très bien", a-t-il affirmé, se disant convaincu que le mouvement islamiste palestinien Hamas était prêt à accepter un accord.

"Ils veulent une rencontre et ils veulent ce cessez-le-feu", a assuré le président, dont la "priorité absolue", selon la Maison Blanche, est de "mettre fin à la guerre à Gaza, et le retour de tous les otages" israéliens encore retenus dans le territoire palestinien.

L'émissaire américain Steve Witkoff doit se rendre dans la semaine à Doha, selon la Maison Blanche.

"Bonne foi" exigée des Israéliens

Les pourparlers "portent toujours sur les mécanismes de mise en oeuvre (d'un accord de cessez-le-feu), en particulier les clauses relatives au retrait (de l'armée israélienne) et à l'aide humanitaire" pour le territoire palestinien affamé et assiégé, a précisé mardi la source palestinienne proche des discussions.

Ils sont menés via les médiateurs qatari, égyptien et américain, entre deux salles où sont séparées les délégations du Hamas et d'Israël.

"Le Hamas est sérieux et soucieux d'aboutir à un accord (...) à condition que la partie israélienne fasse preuve de bonne foi", a affirmé lundi un responsable palestinien.

Trêve de 60 jours

Selon des sources palestiniennes proches des discussions, les pourparlers portent sur une proposition américaine comprenant une trêve de 60 jours, pendant laquelle le Hamas relâcherait dix otages encore en vie et remettrait des captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.

Sur 251 personnes enlevées lors du 7-Octobre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l'armée israélienne.

Deux trêves, d'une semaine en novembre 2023, puis de deux mois début 2025, ont permis le retour de nombreux otages en échange de la libération de prisonniers palestiniens.

Netanyahu avait jugé "inacceptables" samedi les "changements" demandés par le Hamas. Lundi soir, il a affirmé qu'Israël conserverait "toujours" le contrôle de la sécurité dans la bande de Gaza.

L'ONU doit reprendre l'aide

Selon des sources palestiniennes, le Hamas demande le retrait israélien de Gaza, des garanties sur l'arrêt des hostilités après les 60 jours, et sur une reprise en main de l'aide humanitaire par l'ONU et des organisations internationales reconnues.

L'essentiel des distributions d'aide est assuré depuis fin mai par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les Etats-Unis et Israël, dont le fonctionnement, dénoncé par la communauté humanitaire, est régulièrement entaché de scènes chaotiques et meurtrières.

Toujours à Washington, Netanyahu a déploré une "matinée difficile", après l'annonce de la mort des cinq soldats tués lors de combats, selon l'armée israélienne. D'après certains médias israéliens, ils ont été pris dans un accrochage après l'explosion de deux engins explosifs contre une force d'infanterie.

Selon l'armée israélienne, 450 de ses soldats ont été tués dans la campagne militaire de représailles à Gaza depuis le début de l'offensive au sol le 27 octobre 2023. Le nombre de morts palestiniens s'élève lui à plus de 57'523, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.

"Pour le bien des combattants, pour leurs familles, pour les kidnappés, pour l'Etat d'Israël: cette guerre doit cesser", a réagi Yaïr Lapid, le chef de file de l'opposition.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Trump promet d'envoyer plus d'armes "défensives" à l'Ukraine

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La Maison-Blanche avait annoncé suspendre certaines livraisons la semaine passée, notamment de missiles Patriot (archives). (© KEYSTONE/AP/EFREM LUKATSKY)

Les Etats-Unis vont envoyer des armes supplémentaires à l'Ukraine, a promis Donald Trump. Cette nouvelle déclaration intervient quelques jours après l'annonce d'une suspension de certaines livraisons américaines et au moment où la diplomatie se heurte à une impasse.

"Nous allons devoir envoyer plus d'armes, principalement des armes défensives", a déclaré lundi le locataire de la Maison Blanche, qui s'est dit "mécontent" à l'égard du dirigeant russe Vladimir Poutine. "Ils sont frappés de manière très, très dure", a ajouté le septuagénaire à propos des Ukrainiens.

Donald Trump s'est rapproché depuis janvier de Vladimir Poutine, mettant la pression pour obtenir un arrêt des combats, sans toutefois parvenir à des progrès concrets.

De façon inattendue, son gouvernement a annoncé avoir cessé de fournir certaines armes à Kiev, officiellement en raison d'une inquiétude quant à la baisse des stocks de munitions des Etats-Unis - le premier soutien militaire de l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe en février 2022.

Pas de nouvelles aides depuis janvier

Des responsables américains se sont efforcés ensuite de minimiser l'impact de cette mesure sans donner plus de détails.

Pendant le mandat de l'ancien président Joe Biden, Washington s'était engagé à fournir plus de 65 milliards de dollars d'aide militaire à l'Ukraine. Donald Trump n'a, lui, pas annoncé de nouvelles aides à Kiev depuis janvier.

Diplomatie au point mort

La diplomatie est au point mort entre les belligérants. Deux cycles de pourparlers entre Russes et Ukrainiens en Turquie le 16 mai et le 2 juin n'ont pas abouti à une percée majeure, et un troisième cycle n'a toujours pas été annoncé.

Vendredi, Donald Trump s'est dit "très mécontent" d'un appel téléphonique organisé la veille avec Vladimir Poutine. "Il veut aller jusqu'au bout, juste continuer de tuer des gens, ce n'est pas bien", a affirmé le milliardaire à la presse à bord d'Air Force One.

Il a laissé entendre qu'il pourrait être prêt à durcir les sanctions contre Moscou, après avoir évité pendant ces six derniers mois d'y recourir alors qu'il tentait de persuader son homologue russe de mettre fin à la guerre.

Poutine maintient ses exigences

Vladimir Poutine maintient toujours ses demandes maximalistes, en particulier que Kiev cède à la Russie les régions ukrainiennes annexées et que l'Ukraine renonce à rejoindre l'Otan. Les dirigeants ukrainiens et leurs alliés occidentaux jugent ces conditions inacceptables.

L'Ukraine, pour sa part, exige que l'armée russe se retire entièrement de son territoire, occupé à hauteur d'environ 20%.

"Zone tampon" ?

Sur le terrain, la Russie a revendiqué lundi la prise d'une localité dans la région de Dnipropetrovsk, dans le centre-est de l'Ukraine, une première depuis février 2022.

Ce village, Datchnoïe, est situé à quelque 70 km de la grande ville de Donetsk sous contrôle russe. Kiev n'a pas réagi dans l'immédiat à cette annonce. Plus tôt lundi, l'état-major de ses forces armées avait assuré que des assauts russes avaient été repoussés la veille dans les environs du village.

Pour Oleksiï Kopytko, un expert militaire ukrainien, la Russie peut tenter d'établir "une zone tampon" pour limiter les frappes ukrainiennes sur le front et en profondeur.

Cet ancien conseiller du ministère ukrainien de la Défense a néanmoins affirmé à l'AFP que Moscou n'avait "pas et (n'aurait) pas les ressources nécessaires pour avancer rapidement".

Villes toujours sous les bombes

Les forces russes continuent par ailleurs de bombarder quasi quotidiennement des villes ukrainiennes, tandis qu'en riposte, l'Ukraine mène également, presque chaque jour, des attaques aériennes en Russie.

Dans la nuit de lundi à mardi, l'armée de l'air ukrainienne a rapporté la présence de drones dans les régions septentrionales de Soumy et Kharkiv.

Dans le sud du pays, le maire de Mykolaïv Oleksandre Senkevytch a fait état sur Telegram d'une explosion et averti d'une menace de drone. Un homme de 51 ans a été blessé en périphérie de la ville et hospitalisé, a indiqué le gouverneur régional Vitaly Kim.

La nuit précédente, Moscou avait envoyé 101 drones et tiré quatre missiles en direction de l'Ukraine, faisant au moins quatre morts et plusieurs dizaines de blessés au total dans différentes régions, selon les autorités ukrainiennes. Deux centres de recrutement militaire, à Kharkiv et Zaporijjia (sud) ont notamment été touchés, faisant quatre blessés, selon Kiev.

Rafinerie de pétrole russe touchée

L'Ukraine a, elle, lancé 91 drones d'attaque dans la nuit de dimanche à lundi, selon Moscou. Le renseignement militaire ukrainien (GUR) a affirmé qu'une raffinerie de pétrole de la région russe de Krasnodar (sud-ouest), "directement impliquée dans la guerre d'agression", avait été frappée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les inondations au Texas ont fait plus de 100 morts

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Les crues subites ont été provoquées par des pluies diluviennes dans le centre du Texas très tôt vendredi, jour de la fête nationale américaine, qui ont fait monter les eaux du fleuve Guadalupe de huit mètres en seulement 45 minutes. (© KEYSTONE/EPA/DUSTIN SAFRANEK)

Le bilan des inondations au Texas, dans le sud des Etats-unis, est monté à plus de 100 morts, ont annoncé lundi les autorités locales. Le seul comté de Kerr, le plus durement touché, dénombre 84 victimes, dont 28 enfants.

Au total, au moins 104 décès liés aux inondations ont été signalés dans le centre de l'Etat. Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a averti lundi dans un communiqué qu'il y avait "toujours une menace de fortes pluies susceptibles de provoquer des inondations", tandis que les recherches se poursuivent.

"Le Texas est en deuil. La douleur, le choc de ce qui s'est passé ces derniers jours ont brisé le coeur de notre État", a déclaré le sénateur texan Ted Cruz.

Parmi les victimes figurent 27 enfants et moniteurs du camp de vacances chrétien pour filles de Camp Mystic, sur les rives du fleuve Guadalupe, qui accueillait quelque 750 personnes, ont annoncé ses responsables.

Le président américain Donald Trump prévoit de se rendre sur place vendredi. La Maison-Blanche a fustigé les critiques selon lesquelles les coupes budgétaires dans les services météorologiques nationaux ont porté atteinte à la fiabilité des prévisions et des alertes.

"Tenir le président Trump pour responsable de ces inondations est un mensonge odieux, qui n'a aucun sens en cette période de deuil national", a dénoncé lundi la porte-parole Karoline Leavitt.

Elle a affirmé que les services météorologiques américains (NWS) - dont plusieurs postes au Texas étaient vacants lors des inondations, selon le New York Times - avaient émis des "prévisions et alertes à la fois précises et en temps voulu".

"Cauchemar"

Estimant que les inondations étaient "une catastrophe comme l'on n'en a pas vu en 100 ans", Donald Trump a signé pendant le week-end une déclaration de catastrophe afin de fournir au Texas les moyens du gouvernement fédéral.

Plus de 400 secouristes ainsi que des hélicoptères et des drones participent aux recherches, ont précisé les autorités.

Dans la localité de Hunt, à proximité de Camp Mystic, les équipes de secours ont tenté toute la journée de lundi de retrouver les corps manquants. Des sauveteurs en bateau et des plongeurs fouillent les eaux du fleuve, tandis que des volontaires patrouillent à cheval sur les berges, a constaté un journaliste de l'AFP.

Après deux jours de recherches au milieu des arbres déracinés et des décombres du centre de vacances, espérant jusqu'au bout "un miracle", Michael McCown a confirmé lundi à l'AFP que sa fille de huit ans, Linnie, était décédée.

"C'est le cauchemar de tous les parents", a dit le sénateur Ted Cruz, dont les enfants fréquentent ce camp depuis une dizaine d'années.

Sirène d'alerte

Des habitants de la zone se sont plaints au cours du week-end de ne pas avoir été avertis suffisamment tôt des risques d'inondations.

Après la catastrophe, Nicole Wilson, une mère de famille résidant à San Antonio, et qui a failli envoyer ses filles au camp Mistic, a lancé une pétition demandant au gouverneur de l'Etat d'approuver la mise en place d'un réseau d'alerte plus moderne. "Une sirène déclenchée, rien que cinq minutes, aurait pu sauver chacun de ces enfants", a-t-elle déclaré à l'AFP.

Les crues subites ont été provoquées par des pluies diluviennes dans le centre de l'Etat très tôt vendredi, jour de la fête nationale américaine, qui ont fait monter les eaux du fleuve Guadalupe de huit mètres en seulement 45 minutes. Il est soudain tombé près de 300 millimètres/heure de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes.

Le fleuve a retrouvé son lit lundi, mais les rives offraient toujours un spectacle de désolation.

Des alertes aux inondations étaient toujours en vigueur lundi dans certains secteurs du centre du Texas jusqu'à 19h00 locales.

Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l'activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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