La première nuit genevoise de la photo aura lieu en octobre. Le travail de 45 photographes et une partie des collections municipales y seront exposés.
Genève se met à l’heure de l’image avec No’ Photo. La Ville organise sa première nocturne de photographie le samedi 14 octobre 2017 de 17 heures à 2 heures du matin. Six lieux du centre-ville vont accueillir les œuvres de plus de 45 photographes. La manifestation veut offrir un large panorama de la création contemporaine et propose un focus sur les collections municipales. Chacun des six lieux aura son propre thème. Le détail avec Véronique Lombard, responsable de l’unité "public et promotion" au Département de la culture et coordinatrice du projet no photo.
Véronique Lombard
Responsable de l'unité public et promotion au Département de la culture
Véronique LombardResponsable de l'unité public et promotion au Département de la culture
Véronique LombardResponsable de l'unité public et promotion au Département de la culture
A cela s’ajoute des expositions en plein air, notamment celle sur les pratiques sportives d’Elisa Larvego. Il est important pour le Magistrat en charge de la culture, Sami Kanaan, de sortir la photo des murs.
Sami Kanaan
Conseiller administratif en charge de la culture
Sami KanaanConseiller administratif en charge de la culture
Sami KanaanConseiller administratif en charge de la culture
Notez que « Genève, sa gueule », l’exposition des 150 portraits de Genevois de Niels Ackermann sera au musée Rath. Le musée de l'Elysée sera présent à la manifestation à l'Auditorium Arditi.
La 5e édition du Printemps culturel neuchâtelois (PCN), qui commence mercredi soir et qui va se terminer le 21 juin, va proposer une cinquantaine d'événements autour des Amériques noires. L'écrivain Patrick Chamoiseau va ouvrir la manifestation.
L'auteur martiniquais, Patrick Chamoiseau, Prix Goncourt 1992 pour "Texaco", évoquera mercredi à 18h00 au Musée d'art et d'histoire de Neuchâtel la manière dont la création et l’art - de la danse à la musique en passant par le conte - offrent un espace unique qui émancipe des multiples esclavages. La soirée d'ouverture se poursuivra avec un concert acoustique de la chanteuse et animatrice Licia Chery.
Outre Patrick Chamoiseau, la manifestation va accueillir l'écrivain et essayiste sénégalais, Felwine Sarr, qui est l'auteur du best-seller mondial "Afrotopia", qui appelle à déconstruire les modes de pensée "pour s’engager dans une politique sans prédation". L'auteur sera au Club 44 à La Chaux-de-Fonds le 1er juin à 20h15.
"Du Brésil aux confins du Canada et des rivages de Cuba aux Etats-Unis, c’est une traversée par-delà l’océan Atlantique" que le PCN propose, ont indiqué les organisateurs. Les précédentes éditions avaient été consacrées à l’Iran, Sarajevo, le Grand Nord et le Sahel.
Drapeaux aux couleurs panafricaines
Pendant trois mois, 32 acteurs culturels neuchâtelois vont proposer des conférences, des débats, des concerts, des visites guidées, des pièces de théâtre, des expositions ou des films sur les Amériques noires. Le public pourra partir à la rencontre des populations issues de la grande migration forcée de l’esclavage, arrachées au continent africain pour prendre racine dans l’immensité des Amériques, donnant naissance à des formes de cultures et d’expressions inédites.
"Ces mondes en mouvement sont aujourd’hui porteurs de questions, de revendications plus que jamais au c½ur de l’actualité, ici comme ailleurs", ont précisé les organisateurs.
L'agence de communication neuchâteloise Supero a uni visuellement tous les drapeaux des pays membres de l’Organisation des Etats américains grâce aux couleurs panafricaines. Une exposition en plein air de drapeaux au centre-ville de Neuchâtel aura lieu du 5 avril au 7 mai.
Depuis sa création en 2015, le PCN a permis à plus de 40 institutions culturelles et privées de proposer plusieurs centaines d'événements et de rencontres à un large public.
www.printempsculturel.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
L'exposition d’EPFL Pavilions "Lighten Up! On Biology and Time" explore par le prisme de l’art la relation entre les organismes vivants et le cycle de la lumière. Dès vendredi et jusqu'au 30 juillet, 19 installations rappellent l’importance pour la santé d’une exposition régulière à la lumière naturelle.
Tous les organismes vivants ont intégré ce cycle entre lumière et obscurité sous la forme de rythmes circadiens qui préparent au mieux le fonctionnement du corps à chaque moment de la journée. Une exposition suffisante à la lumière, aux heures appropriées, peut avoir un impact significatif sur le système immunitaire, la qualité de sommeil, la vigilance, l'humeur et influe sur le bien-être global et la santé.
A travers une grande variété d’approches et d’expériences artistiques, "Lighten Up!" explore la connexion à la lumière et le rôle crucial que jouent les rythmes circadiens. Les ½uvres d’art célèbrent le pouvoir et la beauté de la lumière du jour, initient aux secrets des horloges biologiques, imaginent des alternatives à la représentation du temps ou sondent les mystères du sommeil et des rêves. Elles sont signées d’artistes et architectes de renom tels qu’Olafur Eliasson, James Carpenter, Liliane Lijn ou Colin Fournier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Indochine, Adé, Jain, Rosalia ou encore Aliose seront présents sur la plaine de l'Asse du 18 au 23 juillet prochain. Des artistes que l'on écoute régulièrement sur Radio Lac et analysés par les têtes pensantes de Paléo. Pour retrouver l'intégralité de la programmation, rendez-vous ici.
Tête d'affiche rompue à l'exercice des festivals, et du Paléo en particulier, Nikola Sirkis et son groupe Indochine clôtureront cette nouvelle édition.
Pour le fondateur de l'évènement Daniel Rossellat
C'est une légende française. On a la chance d'être un festival incontournable dans l'espace francophone, si bien que les artistes ont vraiment envie de passer à Paléo. En l'occurrence Indochine, ça fait partie du patrimoine musical de tous les gens qui s'expriment en français.
Jacques Monnier, programmateur historique abonde dans ce sens.
Indochine fait partie de l'histoire du festival, la première fois qu'ils sont venus c'était encore sur le terrain de Colovray en 1986 avec Nina Hagen. Ils ont fait une tournée dans les stades en France l'an dernier qui était incroyable et attiré plus de 100 000 personnes au stade de France. C'est l'un des groupes les plus attendus cet été quand on voit les commentaires sur nos réseaux sociaux.
Fraichement lancée en solo, Adé, ex-chanteuse du groupe Thérapie Taxi a enregistrée son album à Nashville, Tenessee, capitale de la country. Jacques Monnier souligne que
Dans son disque on retrouve des influences de country et de folk. Elle était la chanteuse de Thérapie Taxi, un groupe un peu maudit pour nous parce qu'on les avait programmés deux fois et les deux fois ont été annulées pour des raisons différentes. C'est donc Adé qui vient toute seule cette fois et c'est une nouvelle artiste qui devrait aussi percer ses prochaines années.
Paléo 2023 marque le retour de Jain en tête d'affiche, après plusieurs passages remarqués.
Elle avait démarré sur une petite scène qui s'appelait Le Détour à l'époque, qui faisait 2000 places, il y avait un buzz énorme, donc le chapiteau débordait. Et puis là, elle revient en tête d'affiche après 4 ou 5 ans de pause. C'est une artiste merveilleuse. C'était un des concerts les plus appréciés la dernière fois qu'elle est venue en 2018. On est très content et ça fait vraiment partie de ce qu'on souhaite par rapport aux artistes, les accompagner dans leur carrière. Et si leur carrière effectivement explose, qu'on puisse leur proposer des lieux de plus en plus importants et un public de plus en plus grand.
Autre tête d'affiche, l'espagnole Rosalia, que tous les festivals de l'été veulent avoir. Daniel Rossellat estime que
C'est une pépite, elle est vraiment intrigante, ça fait un moment déjà qu'on en parlait. Son style est quand même assez particulier, on n'est pas dans les standards habituels de la pop anglo-saxonne. Et puis ça fait plaisir de voir qu'une artiste qui ne chante pas en anglais, en tout cas, qui n'a pas fait son fond de commerce, a un succès pareil dans le monde entier. Elle va être dans un nombre incroyable de festivals et c'est une chance pour Paléo d'accueillir.
Naturellement le Paléo est à Nyon, tout comme le groupe Aliose qui sera là dimanche.
Des amis de la région. C'est la troisième fois qu'ils viennent. Ils ont commencé sur une petite scène aussi au Club Tent devant 2000 personnes. Et là, ils reviennent sur la scène Vegas, une grande scène qui peut accueillir 20 000 personnes. Ca nous fait plaisir de les inviter à nouveau. C'est LE groupe Nyonais, donc il y a vraiment une attache au groupe comme eux sont très attachés à notre festival. Ils viennent chaque année, même s'ils ne jouent pas, ils viennent en festivalier et font aussi partie de la grande famille Paléo.
Entretiens réalisés par Benjamin Smadja ou Solène Revillard