Le Prix de Soleure 2025 a été décerné mercredi soir au documentaire "Immortals" de Maja Tschumi. Dans ce film "politique", la réalisatrice alémanique de 45 ans dresse le portrait de deux jeunes Irakiens, qui n'ont connu que la guerre.
Milo, une jeune féministe, s'habille en homme pour se déplacer plus librement dans Bagdad. Un jeune cinéaste découvre, lui, le pouvoir de sa caméra dans la lutte contre le régime. Le documentaire capte l'ambiance après les manifestations irakiennes de 2019 et 2020, au lendemain de la révolution de 2019.
Sur la place Tahrir à Bagdad, un avenir plein d'espoir semblait à portée de main. Mais aujourd'hui - le film a été tourné pendant un an entre 2022 et 2023 - il n'y a presque plus rien à voir. Milo a payé un lourd tribut pour sa participation aux manifestations. Sa famille a brûlé son passeport.
Pour la 2e année consécutive, le Prix de Soleure, assorti de 60'000 francs, est décerné à un documentaire.
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Le Prémices festival est de retour les 21 et 22 mars prochains à Lausanne. Cette 8e édition se déroulera dans plusieurs clubs de la ville, La Datcha, Les Jumeaux Jazz Club, La Brèche, Le Romandie et Le Bourg. Le festival des artistes émergents accueillera 44 artistes suisses et internationaux.
"Pour 2025, la programmation du Prémices festival se distingue par l'expérimentation sonore, à travers de nombreux styles. Du rap au rock, en passant par le folk, l'électro, ou encore la pop, difficile de ne pas remarquer l'envie d'exploration et le brin de folie qui animent les artistes de cette édition", écrivent les organisateurs dans un communiqué.
Comme à chaque édition, la manifestation musicale sera partagée entre des concerts gratuits en fin de journée ou début de soirée (off) et une partie payante en soirée (in). Les quatre lieux "off" sont le Bruxelles Café, MSBWB, Les Arches et Disc-à-Brac. Le Bourg accueillera en particulier des "afters" sur les deux soirs du festival entre 01h00 et 05h00 du matin.
Morceaux en romanche
Parmi les quelques noms à retenir, on trouve le groupe anglais indie Soft Launch, l'inclassable rappeuse française OSO, la dream-pop de l'Italienne Coca Puma, le post-rock intense des Gallois de Slate, la folk douce des Allemands de So Soon ou encore l'hyperpop de la Britannique TWST.
Pour la scène helvétique, le public pourra notamment découvrir le duo féminin et romanche Ladunna, le rappeur genevois Shorty7G, le groupe veveysan de punk industriel Eckhart ainsi que la pop tropicale et déjantée de Palme Cadelli.
L'an dernier, près de 2300 personnes avaient fréquenté les différents concerts proposés.
www.premices.ch
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Le Grand Prix de Genève du Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH) a été décerné au documentaire égyptien, "Les Filles du Nil" de Nada Riyadh et Ayman El Amir. Il fait partie des 12 oeuvres "impactantes" récompensées samedi soir.
Le film lauréat dresse "le portrait saisissant de cinq Egyptiennes en quête d'émancipation dans une société traditionnelle et patriarcale", indique le FIFDH. Il remporte un prix doté de 10'000 francs, offert par la Ville et le Canton de Genève.
Parmi les autres récompenses décernées, le Prix Gilda Vieira de Mello a distingué "Khartoum". Ce long métrage aborde "la résistance de la société civile soudanaise dans un conflit internationalement ignoré."
Citées dans le communiqué, les co-directrices éditoriales Laila Alonso Huarte et Laura Longobardi se sont dites "fières de constater que les films récompensés ne sont pas seulement puissants et novateurs sur le plan cinématographique, mais qu'ils méritent également d'être soutenus à l'international, au regard de l'engagement et du courage des cinéastes face aux nombreux défis sociaux, politiques et économiques auxquels leurs pays sont confrontés".
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L'Abbatiale de Payerne (VD) continue de faire découvrir au public des oeuvres de sa propre collection. Du 21 mars au 22 juin, l'Association du site (ASAP) présente sa nouvelle exposition temporaire: "Coup d'oeil sur les collections: objets mis au jour, objets mis à jour", avec un focus archéologique sur l'histoire et les civilisations.
L'exposition "illustre les enjeux liés aux fouilles archéologiques et à la documentation. Elle met en lumière le rôle des objets dans notre interprétation du passé, à travers une confrontation entre objets anciens et objets de notre quotidien", écrit l'ASAP dans un communiqué.
L'idée est de pouvoir comprendre la trajectoire de l'objet archéologique depuis sa sortie de terre - sa mise au jour - jusqu'à sa présentation dans un musée, ajoutent-ils. Une démarche participative prolonge ce parallèle entre passé et présent: chaque mois, le public est invité à identifier un nouvel objet et son utilisation, via une "devinette archéologique".
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En 2004 Eric-Emmanuel Schmitt (à gauche) recevait le prix du public du International Book Fair à Leipzig. (EPA/Sebastian Willnow POOL)
Le Salon du Livre de Genève revient à Palexpo du 19 au 23 mars. Cette année, l'un des l'invités d'honneur n'est autre qu'Éric-Emmanuel Schmitt. L'auteur, dramaturge et membre de l'Académie Goncourt, multiplie les échanges et les rencontres au cœur de cet événement littéraire majeur. Il était mon invité à écouter en version longue.
Loin des entretiens classiques où un auteur répond seul aux questions d'un journaliste face au public, Eric-Emmanuel Schmitt invite des confrères et consœurs qui lui sont chers. « C'est une particularité du Salon du Livre de Genève de proposer des rencontres », explique-t-il. Parmi ses invités, Antoine Wauters, écrivain belge primé, qui se distingue par son style poétique.
« Il a une attention au réel, aux détails qui font la vie, aux êtres. Il y a une poésie et une tendresse qui baignent ses textes », décrit Schmitt, lui-même impliqué dans la remise du prix Goncourt de la Nouvelle à Wauters en 2022.
D'une manière générale, l’écrivain franco-belge reconnait une approche différente aux relations humaines et à la littérature. « Quand je passe la frontière entre la France et la Belgique, j’ai l’impression de passer du pessimisme à l’optimisme », explique-t-il. La France est une société fondée sur le rapport de force, alors que la Belgique, comme la Suisse, est basée sur le compromis. »
Une différence qui s’explique aussi par la diversité linguistique et culturelle : « En Belgique, comme en Suisse, il n’y a que des minorités. Cela donne un état d’esprit particulier: une modestie de fond, un humour plus subtil et une approche plus douce du monde. »
Littérature, géopolitique et histoire du cinéma
Le Salon du Livre innove également avec la section "Fenêtres sur le Monde", qui met en lumière des thématiques géopolitiques. L'occasion pour Schmitt d'échanger avec Giuliano da Empoli, auteur du réputé Mage du Kremlin. Ce roman analyse les mécanismes du pouvoir en Russie et la pensée de Vladimir Poutine.
« C'est une magnifique méditation sur le pouvoir, avec un personnage féminin fascinant. Poutine n'est pas un fou, il a sa propre logique, une conception de l'histoire qui n'est pas la nôtre. Et ce livre nous donne les clés pour comprendre cette Russie poutinienne », affirme Schmitt, qui regrette que l'ouvrage n'ait pas obtenu le prix Goncourt.
Éric-Emmanuel Schmitt ne se limite pas aux seuls enjeux politiques. L'un de ses récents projets, la pièce Bungalow 21, révèle les coulisses d'un épisode méconnu du Hollywood des années 60: la liaison entre Yves Montand et Marilyn Monroe, et ses répercussions sur Simone Signoret et Arthur Miller. L'idée a été initiée par Benjamin Castaldi, petit-fils de Signoret, qui voulait raconter cette histoire familiale complexe.
« C'est un bon sujet car il traite de problèmes universels – la trahison, l'amour, l'orgueil – mais à travers des êtres extraordinaires. J'ai écrit cette pièce en cherchant avant tout la faille chez chacun des protagonistes », confie Schmitt.
Il revient aussi sur l'amitié qu'il entretenait avec Arthur Miller : « Il était drôle et profond, mais Marilyn Monroe était un tabou. Il ne supportait pas qu'on l'interroge sur elle. J'avais envie d'explorer cette zone d'ombre. »
Un regard humaniste sur le monde
Derrière ces rencontres et analyses, Éric-Emmanuel Schmitt met en avant une vision humaniste et nuancée de l'histoire et des relations humaines et prône la diversité des regards : « Il n'y a pas d'objectivité historique, seulement des interprétations. Plus on multiplie les perspectives, plus on se rapproche du réel. »
Une philosophie qui fait de lui un écrivain inclassable, à la fois conteur et penseur, dont les interventions au Salon du Livre promettent d'enrichir les esprits, avant de continuer sa fresque de l'humanité "La Traversée des temps". dont le tome 5 paraitra le 30 septembre.
Une exposition Lego se tient en ce moment à Balexert à Genève
Une exposition Lego se tient en ce moment à Balexert à Genève. Un événement qui plaît à toutes les générations.
La petite brique en plastique est indémodable!
Le groupe danois Lego, premier fabricant de jouets du monde, a enregistré un chiffre d'affaires record en 2024 de près de 10 milliards d'euros. Si vous êtes passionnés, bonne nouvelle, une grande exposition “briques en folie” se tient en ce moment dans le centre commercial Balexert à Genève. L’occasion de venir découvrir des dizaines de créations spectaculaires. Reportage:
Reportage
L'exposition Lego rassemble toutes les générations
ReportageL'exposition Lego rassemble toutes les générations
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L'exposition “briques en folie” est à voir jusqu’au 22 mars. GenevaBrick organisera une autre exposition en septembre prochain.