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Actualité

Zelensky demande encore plus d'engagement de la part de la Suisse

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Le président Zelensky a salué le fait que la Suisse s'oppose à la guerre et soutienne également les sanctions. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

"Nous sommes reconnaissants qu'ils nous soutiennent", a déclaré Volodymyr Zelensky aux participants d'une manifestation pour la paix à Berne, en direct de Kiev. Il a toutefois critiqué le fait que des entreprises suisses continuent à faire des affaires en Russie.

Le slogan de Nestlé, une entreprise suisse, est "bonne nourriture, bonne vie", a déclaré le président ukrainien lors d'une liaison en direct avec la place fédérale où plusieurs milliers de personnes étaient rassemblées samedi depuis 15h00 sous le mot d'ordre "Solidarité avec l'Ukraine, stoppons la guerre maintenant !"

Et cette entreprise ne veut pas quitter la Russie: "Les affaires en Russie fonctionnent, bien que nos enfants meurent et que nos villes soient détruites", a souligné M. Zelensky.

Il a salué le fait que la Suisse s'oppose à la guerre et soutienne également les sanctions. "Lorsque des centaines de bombes tombent en plein c½ur de l'Europe au 21e siècle, on ne peut pas rester les bras croisés", a-t-il affirmé.

Il a demandé que la Suisse en fasse encore plus. Si l'argent des oligarques est gelé dans les banques et que leurs privilèges leur sont retirés, il s'agit aussi d'une lutte contre le mal, a-t-il dit.

Défendre les valeurs du monde libre

Le président de la Confédération Ignazio Cassis s'est auparavant exprimé. "Nous compatissons à la souffrance qui frappe ton pays", a-t-il dit au président ukrainien. "Plusieurs milliers de personnes sont réunies ici à Berne pour te montrer que ton peuple n'est pas seul".

"Les gens sont profondément impressionnés par le courage du peuple ukrainien qui se bat pour la démocratie et la liberté, ainsi que par sa détermination à se dresser contre l'oppression et à défendre les valeurs fondamentales du monde libre, qui sont aussi les nôtres", a ajouté M. Cassis.

"La Suisse allie neutralité et tradition humanitaire", a-t-il poursuivi. "C'est un petit pays qui s'engage résolument pour la liberté. Elle est prête à jouer un rôle de médiatrice en coulisses ou à accueillir des négociations".

"Nous sommes ici par respect pour l'Ukraine, dans l'espoir que les armes se taisent rapidement", a aussi dit le président de la Confédération. Il a exigé que des corridors humanitaires s'ouvrent immédiatement et souhaité que la Suisse puisse aider à reconstruire ce qui aura été détruit, le moment venu.

S'adressant aux Ukrainiens qui ont trouvé refuge en Suisse, il a dit: "Vous êtes les bienvenus".

A Winterthour (ZH), un millier de manifestants ont protesté dans le calme contre l'invasion russe en Ukraine à l'appel de plusieurs partis et de syndicats. A Bâle, 300 personnes ont fait de même lors d'une manifestation non autorisée. A Bellinzone, une centaine de personnes ont défilé, brandissant des drapeaux pour la paix ou exhortant le président russe Poutine à s'en aller.

Visite en Pologne et en Moldavie

Ignazio Cassis se rendra lundi en Pologne et en Moldavie, où il entend s'informer directement sur la situation des réfugiés et sur l'aide humanitaire de la Suisse.

Auparavant, l'ambassadeur ukrainien Artem Rybchenko et le maire de Berne Alec von Graffenried s'étaient adressés aux manifestants, exprimant également leur solidarité. La manifestation était placée sous la devise "we are one" - "Nous ne faisons qu'un".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Sport

Un nouveau miracle pour Nyon

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Laure Margot (avec le ballon) a inscrit le lancer-franc qui a envoyé Nyon en prolongation. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Rien n'est encore fait dans la finale des play-off. Contre toute attente, Nyon a obtenu le droit de disputer un cinquième match décisif ce dimanche à Fribourg face au grandissime favori Elfic.

Après leur victoire au buzzer dimanche, les Vaudoises ont égalisé dans la série à la faveur d'un succès 66-63 arraché en prolongation. Cette nouvelle victoire face à une équipe que l'on croyait tout simplement invincible tient encore du miracle.

Les Fribourgeoises ont, en effet, mené de 12 points (53-41) alors qu’il ne restait plus que 4’36’’ à jouer dans le temps réglementaire. Emmenées par la remarquable Ana Carolina Costa Rodriguez qui a inscrit 31 points, les Nyonnaises devaient signer un partiel de 12-0 pour entretenir ce rêve fou de remporter le championnat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Une quinzaine de groupes pour le Festival de blues de Crissier

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Le festival veut explorer deux siècles de Blues (image symbolique). (© KEYSTONE/AP/Jeff Roberson)

La quatorzième édition du Blues Rules Crissier Festival se tient les 7 et 8 juin prochain à Crissier, près de Lausanne (VD). Seize groupes seront à l'affiche, pour l'essentiel des Etats-Unis et de Suisse.

Sous le mot d'ordre "retour aux racines", le festival veut explorer deux siècles de Blues et les multiples influences qui le définissent. Huit groupes américains seront à l'affiche, quatre groupes suisses et quatre groupes venant du reste du monde (Colombie, France, Canada), indiquent les organisateurs mercredi soir dans un communiqué.

Le Blues est sans conteste lié aux esclaves africains envoyés aux Etats-Unis, mais on y trouve aussi beaucoup d'influences caribéennes, hispaniques et amérindiennes, rappellent les organisateurs. Depuis, cette musique n’a pas cessé d’évoluer, collant à son époque et inspirant toutes les musiques actuelles.

Le Blues Rules Crissier Festival proposera donc différents styles à son public, des rythmes amérindiens jusqu'au punk blues, en passant par le Fife and Drum, le Blues rural, le cajun, le zydéco, le Jug Band, le R'n'B ou le rap.

Parmi les artistes présents, figureront notamment le duo père-fils Twice as Good, récompensé par des prix prestigieux, les "gardiens de la tradition" Rising Star Fife and Drum Band, ou le "passeur de connaissances" John Primer. La lauréate du Swiss Blues Award 2024, Justina Lee Brown, sera également de la partie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Le dernier acte d'une saison magnifique pour le NUC

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Une saison 2023/2024 exceptionnelle pour le NUC. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Un titre de plus pour le NUC ! Victorieuse 3-1 de Guin lors de l’Acte III de la finale des play-off, les Neuchâteloises remportent pour la cinquième année de suite le Championnat de Suisse.

Malgré la perte du premier set, le NUC a transformé sa première balle de match pour s’imposer sur le score de 22-25 25-17 25-11 25-22 et couronner une saison magnifique. On rappellera que le NUC a disputé la finale de la CEV Cup. La formation dirigée par Lauren Bertolacci a exercé une domination presque écrasante sur le plan national.

La coach australienne ne va toutefois pas savourer très longtemps ce nouveau sacre dans la mesure où le prochain départ de ses étrangères vers d’autres cieux plus lucratifs l’oblige à reconstruire une équipe. Les Américaines Tessa Grubbs, Maddie Haynes et Jasmine Gross ne seront plus là la saison prochaine. Au même titre d'ailleurs que Chiara Petitat, Sarah Trösch et Tabea Dalliard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

La Cour suprême examine l'interdiction de l'avortement dans l'Idaho

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L'Idaho est l'un des Etats les plus sévères en matière d'interruption volontaire de grossesse (archives). (© KEYSTONE/AP/Darin Oswald)

Une Cour suprême divisée s'est penchée mercredi sur l'interdiction quasi-totale de l'avortement par l'Etat de l'Idaho, dans le nord-ouest des Etats-Unis. Elle doit déterminer si elle entre en conflit avec une législation fédérale sur les urgences médicales.

C'est cette même institution dominée par les conservateurs qui a pulvérisé, en juin 2022, la garantie fédérale du droit à l'avortement, cassant une jurisprudence de plusieurs décennies.

La dernière affaire est particulièrement suivie car elle pourrait avoir un impact sur des hôpitaux à travers le pays. L'avortement est aussi l'un des thèmes au coeur de la campagne pour la présidentielle du 5 novembre.

L'Idaho est l'un des Etats les plus sévères en matière d'interruption volontaire de grossesse (IVG): l'avortement y est interdit sauf rares exceptions, comme en cas d'inceste ou de danger de mort imminent pour la femme enceinte.

En dehors de ce cadre, toute personne pratiquant un avortement risque jusqu'à cinq ans de prison.

L'administration du président démocrate Joe Biden a demandé à la justice de bloquer cette législation, arguant qu'elle viole une loi fédérale sur les urgences médicales puisqu'elle ne prévoit pas d'exception en cas de "danger grave pour la santé" de la femme enceinte.

"Situation impossible"

Mercredi, les trois juges progressistes de la Cour, Elena Kagan, Ketanji Brown Jackson et Sonia Sotomayor, ont pressé de questions le représentant de l'Etat de l'Idaho, en le recadrant parfois sèchement et en prenant pour exemple des cas éprouvants de femmes dont la santé serait menacée mais pas forcément la vie.

Chez les juges conservateurs, certains se sont montrés sceptiques sur les arguments du gouvernement.

"Comment pouvez-vous imposer des restrictions à ce que l'Idaho peut criminaliser, simplement parce que des hôpitaux dans l'Idaho ont choisi d'accepter" des fonds fédéraux? a ainsi demandé l'un d'eux, Samuel Alito.

Le même magistrat s'est par ailleurs interrogé sur l'usage de l'expression "enfant non né" dans la législation fédérale, laissant entendre que cela signifiait que "l'hôpital doit essayer d'éliminer toute menace immédiate pour l'enfant", et que par conséquent "pratiquer un avortement est contraire à ce devoir".

D'autres juges conservateurs, comme Amy Coney Barrett, ont toutefois laissé entrevoir des doutes, cette dernière se disant même "choquée" par une partie de l'argumentaire du représentant de l'Idaho, Josh Turner.

Elizabeth Prelogar, la représentante de l'Etat fédéral, a affirmé qu'"aujourd'hui, les médecins et les femmes dans l'Idaho se trouvent dans une situation impossible".

"Si une femme arrive aux urgences et que sa santé est gravement menacée, mais qu'elle n'est pas encore en danger de mort, alors les médecins doivent soit retarder le traitement et laisser son état se détériorer, soit la transporter par avion hors de l'Etat pour qu'elle puisse recevoir les soins d'urgence dont elle a besoin", a-t-elle lancé.

Manifestations

La loi fédérale, baptisée EMTALA, exige des hôpitaux affiliés à l'assurance maladie gouvernementale Medicare de fournir des soins d'urgence aux personnes le nécessitant. Pour l'Idaho, état rural et conservateur, ces soins n'incluent pas nécessairement l'avortement, ce que conteste le gouvernement fédéral.

Un juge fédéral à Boise, la capitale de l'Idaho, avait émis une injonction préliminaire en août 2022 qui suspendait en partie la loi de cet Etat, estimant qu'elle mettait les médecins dans une position délicate.

Mais en janvier, la Cour suprême des Etats-Unis a accepté de la remettre temporairement en place en attendant d'examiner une demande d'appel contre la mesure.

Mercredi, devant la Cour suprême à Washington, quelques centaines de manifestants pro-IVG brandissaient des pancartes proclamant "L'avortement sauve des vies". Une dizaine de militants anti-avortement leur ont un temps fait face.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Mobilité

L'Euroairport de Bâle-Mulhouse à nouveau opérationnel

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En mars déjà, l'aéroport de Bâle-Mulhouse avait dû être évacué à plusieurs reprises, en raison de fausses alertes à la bombe (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le terminal passagers de l'Euroairport de Bâle-Mulhouse a rouvert ses portes mercredi soir. Il avait été fermé environ trois heures suite à une fausse alerte à la bombe, indique l'aéroport sur son site internet.

L'ordre d'évacuation du terminal avait été donné vers 19h15, selon une porte-parole de l'aéroport, interrogée par Keystone-ATS. C'est déjà la cinquième fois depuis le début de l'année que l'aéroport a été fermé pour des raisons de sécurité, à chaque fois pour de fausses alertes à la bombe.

En octobre 2023, quatre fausses menaces avaient été émises contre l'Euroairport en l'espace de sept jours. En France, pays dans lequel se trouve l'aéroport, des centaines de menaces de ce type ont été proférées l'an dernier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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