Rejoignez-nous

Actualité

Vaud et touristes chinois : le succès s’appelle Monsieur Wang

Publié

,

le

L’Office vaudois du tourisme a signé un accord avec un important tour-opérateur de Chine sur la région de Montreux et des Alpes vaudoises. Mais ce n’est pas du tourisme de masse apparemment.

Non, ce n’est pas du tourisme de masse. On pourrait même parler d’anti-tourisme de masse. Ce partenariat devrait amener 3000 Chinois cette année déjà, par groupes de 20 à 30 personnes. Pour des expériences comme l’on dit. Des randonnées passant par des refuges par exemple. Mais ça n’exclut pas une charmante ville au bord du lac, comme Vevey. Ni la visite d’Aquatis à Lausanne.

Et l’on est sûr que des Chinois auront envie de faire le voyage sans se rendre dans les incontournables genre Chillon ou Musée olympique ?

Oui, même s’il y a aura sans doute des variantes avec incontournables. Le partenariat a été signé à Pékin devant un parterre de 850 agences de voyage. Le concept est présenté en Chine comme novateur, et les Chinois adorent la nouveauté. Surtout s’ils ont des moyens, évidemment.

Ce partenariat est un bel exploit pour le tourisme vaudois.

Oui, et un travail de longue haleine apparemment. Qui a mobilisé une équipe très motivée à Lausanne. C’est l’occasion de rendre hommage à Monsieur Wang, qui est mentionné dans le communiqué. Jeffrey Wang. Un pékinois d’apparence très ordinaire qui travaille là-bas sur mandat de l’Office vaudois, mais aussi du STC à Zurich. Le Switzerland Travel Center. Une société créée par Swiss Tourism, l’hôtellerie suisse, les CFF et les trains de montagne. Pour assister les tour-opérateurs européens et asiatiques dans leurs offres et leurs réservations.

Et qui est Monsieur Wang plus précisément ?

Un amoureux de la Suisse, tout simplement. Un commercial qui a fait ses études à l’Université des technologies de Pékin dans les années 90. Il a été recruté en 2003 comme chef des ventes pour la Chine du Nord par la compagnie aérienne Swiss à Pékin. Et ça lui est resté. On le retrouve par la suite au service de Swiss Tourism. Et il promeut la région lémanique en Chine depuis cinq ans. Voilà. Tout le monde a l’air d’adorer Monsieur Wang dans ce milieu.

Parce que la concurrence est vive et les Chinois ne sont pas commodes en affaires.

Oui, on peut le dire comme cela. Lucerne, Suisse centrale, Zurich viennent avant la région lémanique. Mais il faut dire aussi qu’il y a en ce moment un certain engouement. Et soyons clair : c’est en bonne partie lié à l’olympisme. Pékin organisera les Jeux olympiques d’hiver en 2022. C’est énorme en Chine. Le président Xi s’était rendu à Lausanne il y a deux ans, souvenez-vous. On estime que d’ici quatre ans, un skieur sur deux dans le monde sera chinois.

Mais là, on parle plutôt de tourisme d’été.

Oui, et 60% des Chinois qui se rendent en Suisse le font entre juin et octobre. Mais il s’agira de tourisme d’hiver aussi. Et puis les régions les plus attirantes l’hiver le sont en général aussi l’été. Tiens : Aspen au hasard, dans le Colorado. On voit toujours des images de neige. Eh bien regardez sur le web : en été, ça a l’air encore bien plus beau.

François SchallerVaud et touristes chinois : le succès s’appelle Monsieur Wang

Mobilité

Vaud: 46 millions pour le transport des marchandises par le rail

Publié

le

Le Conseil d'Etat vaudois souhaite renforcer le transport de marchandises par le rail (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le Conseil d'Etat vaudois demande 46,3 millions de francs au Grand Conseil pour renforcer le transport de marchandises par le rail. Ce montant se décline en trois crédits, visant notamment à développer des installations ferroviaires privées et à acheter deux locomotives pour les transports de la région Morges-Bière-Cossonay (MBC).

Le premier crédit de 21,3 millions vise à encourager, via des subventions, "la réalisation d'installations de transbordement rail-route par des entreprises privées", écrit jeudi le Conseil d'Etat dans ses décisions hebdomadaires. L'objectif consiste à rendre le transport par rail "plus concurrentiel" face au transport routier. Ce subventionnement passera par une modification de la loi vaudoise sur les transports publics.

Le deuxième crédit de 20,7 millions permettra à la compagnie des MBC d'acheter de deux nouvelles locomotives, spécialement destinées au transport de matériaux de construction. Elles remplaceront le matériel actuel en fin de vie.

Les MBC transportent annuellement près de 300'000 tonnes de gravier et matériaux d'excavation, évitant le passage d'environ 20'000 poids lourds chaque année. Le Conseil d'Etat précise que ce crédit s'inscrit dans sa stratégie visant à "promouvoir le raccordement des carrières et gravières au rail, comme détaillé dans la révision du Programme de gestion des carrières."

Le dernier crédit de 4,3 millions est demandé pour mener les travaux qui permettront de prévoir les surfaces foncières nécessaires à l'activité logistique sur le territoire. Il doit aussi permettre d'aménager des sites d'activités propices au transbordement rail-route. L'objectif consiste également à accompagner les communes, notamment pour les aider face aux enjeux de logistique urbaine.

Moins 45% d'ici 2050

Les marchandises sont aujourd'hui majoritairement transportées par la route sur le territoire vaudois. Une activité qui émet 6% des gaz à effet de serre dans le canton, relève le Conseil d'Etat. A titre d'exemple, il indique que le déplacement d'une tonne de marchandises sur un kilomètre par le train émet douze fois moins de gaz à effet de serre que s'il est effectué avec un poids lourd.

Citée dans un communiqué, Nuria Gorrite, la ministre en charge des infrastructures, souligne la volonté du gouvernement "d'inciter au report modal" pour le transport des marchandises. Le rail doit devenir "une alternative pertinente et attractive" par rapport à la route, ajoute-t-elle. Objectif: augmenter de 45% le volume actuel de marchandises transportées par rail d'ici 2050.

En 2018, un premier crédit d'étude de 1,4 million de francs avait été accordé par le Grand Conseil pour établir une stratégie pour le transport de marchandises. Avec cette deuxième demande de financement et les mesures prévues, le Canton se fixe "un objectif ambitieux et se donne les moyens d'améliorer significativement le transport de marchandises sur son territoire", assure-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Politique

Droits de superficie accordés pour des logements à Bussigny

Publié

le

L'Etat a octroyé deux droits de superficie pour la construction de 83 logements d'utilité publique à Bussigny (VD) (image d'illustration). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

L’Etat de Vaud octroie simultanément deux droits de superficie distincts et permanents (DDP). Ils permettront la réalisation de 83 logements d'utilité publique à Bussigny. Ces derniers seront mis sur le marché courant 2026.

Le gouvernement concrétise son action en matière de logements d'utilité publique (LUP), en acceptant la constitution de deux DDP d'une durée de 80 ans sur des parcelles appartenant à l'Etat à Bussigny, écrit le canton jeudi dans un communiqué. Le premier DDP alloué à la Société coopérative d'habitation de Lausanne (SCHL) comprendra 47 logements. Le second revient à la Caisse de pensions de l'Etat de Vaud et permettra l'édification de 36 appartements.

Ces maîtres d'ouvrage ont remporté les appels d'offres lancés par la Société vaudoise pour le logement (SVL) pour la mise en valeur de ces biens-fonds. Les permis de construire étant déjà entrés en force, les 83 logements seront disponibles courant 2026.

Le canton précise que la Direction générale du territoire et du logement, rattachée au Département des institutions, procèdera au contrôle des loyers tout au long de la durée des DDP, comme le veut la Loi sur la promotion et la préservation du parc locatif (LPPPL). Il permettra de veiller à ce que les appartements soient maintenus dans la catégorie logements à loyer abordable (LLA) jusqu’à l'échéance des contrats de superficie.

Il s'agit des 2e et 3e applications par le gouvernement du décret de 2016, qui permet justement la constitution de DDP sur les parcelles de l'Etat pour la création de logements d'utilité publique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Schindler nomme Paolo Compagna en tant que directeur général

Publié

le

Paolo Compagna est le nouveau directeur général de Schindler. (archive) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Un changement se prépare à la tête de Schindler. Le conseil d'administration du fabricant lucernois d'ascenseurs et escaliers mécaniques a nommé l'actuel responsable des opérations, Paolo Compagna, directeur général.

Le nouveau responsable prendra ses fonctions le 1er avril prochain, succédant alors au patron et président de l'organe de surveillance Silvio Napoli, lequel quittera le groupe.

Membre de la direction générale du groupe depuis 2015, M. Compagna assume la fonction de responsable opérationnel (COO) depuis janvier 2022, après avoir dirigé la région Europe-Nord, précise l'entreprise établie à Ebikon. Dès 2010, il a exercé diverses responsabilités en Allemagne, notamment celle de directeur général pour ce pays.

M. Compagna est titulaire d'un diplôme d'ingénieur en électricité, obtenu à Cologne, en Allemagne, complété d'un titre en économie décroché à la Haute école technique de Berlin.

Après trente années passées au sein de l'entreprise, Silvio Napoli renoncera à solliciter un nouveau mandat d'administrateur lors de la prochaine assemblée générale ordinaire, le 25 mars 2025. D'ici-là, M. Napoli, qui souhaite se concentrer à l'avenir sur d'autres tâches, soutiendra le nouveau directeur général dans sa prise de fonctions.

Le Conseil d'administration remercie Silvio Napoli pour son engagement au cours des trente dernières années. Il a marqué l'entreprise de son empreinte, dirigeant notamment avec succès un redressement dans un environnement difficile au cours des trois dernières années. Ingénieur diplômé en science des matériaux de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, M. Napoli a rejoint Schindler en 1994, prenant place au sein de la direction du groupe dès 2008 en tant que responsable de la région Asie-Pacifique, puis dès 2016 en tant que directeur général.

M. Napoli a intégré le conseil d'administration en 2016, s'emparant de la présidence dès l'année suivante. De nationalité italienne, M. Napoli avait repris la direction générale du groupe lucernois en 2022 tout en conservant son mandat de président de l'organe de surveillance.

Au 1er avril 2025, la direction de Schindler sera composée, outre du directeur général Paolo Compagna, du responsable informatique, Matteo Attrovio, de la cheffe des finances, Carla De Geyseleer ainsi que de Danilo Calabrò, en charge de la région Europe-Sud, Donato Carparelli, responsable technique, Vikén Martarian (Amérique et escaliers mécaniques), Hugo Martinho (ressources humaines), Meinolf Pohle (région Europe-Nord), Robert Seakins (région Asie-Pacifique) et Daryoush Ziai (Chine).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

La BCE se prépare à une nouvelle baisse des taux

Publié

le

Christine Lagarde, présidente de la BCE. (archive) (© KEYSTONE/AP/Michael Probst)

La Banque centrale européenne devrait abaisser à nouveau ses taux directeurs jeudi, mais l'ampleur de la réduction fait débat alors que l'économie ralentit et que les turbulences politiques en France et en Allemagne suscitent des inquiétudes.

Avec une inflation qui se rapproche de ce que souhaite la BCE, 2%, et une croissance qui ne décolle pas, "toutes les raisons" plaident pour une nouvelle baisse des taux en décembre, a déclaré le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau.

Il a été rejoint par d'autres responsables monétaires en zone euro. La décision sera annoncée à la mi-journée à l'issue d'une réunion de l'instance dirigeante l'institution monétaire à Francfort.

Malgré une légère hausse à 2,3% sur un an en novembre, l'inflation dans la zone euro reste bien inférieure à la prévision de 2,6% pour le quatrième trimestre établie par la BCE.

Le scénario le plus probable est celui d'une baisse des taux de 0,25 point de pourcentage, comme les précédentes, ramenant le taux de dépôt, qui fait référence, à 3%.

Mais une baisse de 0,5 point pourrait être envisagée si les nouvelles projections économiques de l'institution monétaire, qui sont publiées jeudi, montrent "une forte dégradation de la croissance et une baisse rapide de l'inflation", estime Eric Dor, directeur des études économiques à l'IESEG.

Si elle se concrétise, la quatrième baisse des taux par la BCE depuis juin amplifiera le tournant pris après une période de resserrement monétaire face à l'inflation élevée, liée à la guerre en Ukraine et la reprise post-Covid.

Crises politiques

Les turbulences politiques qui traversent deux principales économies de la zone euro, l'Allemagne et la France, sont également susceptibles de freiner la croissance.

En attendant un successeur au poste de Premier ministre après la chute du gouvernement Barnier, la France, économiquement fragilisée, est pour le moment sans budget pour 2025, avec un déficit public dérapant cette année à 6,2% du PIB.

Le ministre allemand des Finances, Jörg Kukies, s'est toutefois montré rassurant, soulignant la réaction "très calme" des marchés.

Si les conditions d'emprunt de la France se dégradaient trop, la BCE pourrait agir symboliquement via son Instrument de protection de la transmission, par des rachats de dette sur le marché, pour prévenir toute contagion à d'autres pays.

L'Allemagne est aussi en plein période d'incertitude. Outre la crise industrielle qu'elle traverse, elle se dirige vers des élections anticipées en février, après l'effondrement de la coalition du chancelier social-démocrate Olaf Scholz en octobre.

Un retard dans la formation du futur gouvernement à Berlin compliquerait encore la reprise de la première économie européenne, fragilisée par un ralentissement industriel qui dure depuis deux ans et qui affecte déjà ses partenaires.

Le retour imminent de Donald Trump à la Maison-Blanche inquiète par ailleurs, avec la mise en place d'une politique protectionniste qui pourrait freiner les exportations et donc la croissance de la zone euro.

Nouvelle communication

Aux États-Unis, l'inflation s'est accélérée en novembre, à 2,7% en rythme annuel, alimentant les craintes de voir la courbe rester sur cette trajectoire. De quoi compliquer la tâche de la Banque centrale américaine (Fed) qui se réunit la semaine prochaine.

La présidente de la BCE Christine Lagarde devrait quant à elle expliquer jeudi "que les récentes données renforcent la confiance dans le fait que l'inflation se dirigera vers l'objectif de 2% de manière durable", s'attend Holger Schmieding, économiste chez Berenberg.

L'incertitude élevée a conduit depuis des mois la BCE à fixer son cap en se basant sur les données et réunion par réunion.

Cependant, avec la normalisation de l'inflation, sa communication pourrait redevenir plus "prospective", selon le gouverneur de la Banque de France.

Ce qui signifie qu'au lieu de dire que les taux resteront "restrictifs aussi longtemps que nécessaire" pour ramener l'inflation à l'objectif, une formulation plus souple dans le communiqué de décisions du jour "ouvrirait la voie à de nouvelles baisses l'année prochaine", selon HSBC.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Politique

La suppression de la valeur locative prend l'eau

Publié

le

L'abolition de la valeur locative devrait échouer. Le Conseil des Etats a refusé un changement de système complet qui intègre les résidences secondaires (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le projet de suppression de la valeur locative chancelle. Contrairement au National, le Conseil des Etats a refusé jeudi par 29 voix contre 12 de revoir complètement le système d'imposition du logement en intégrant les résidences secondaires.

Selon le Conseil national, la valeur locative doit être supprimée, à la fois pour le logement principal occupé par le propriétaire et pour les résidences secondaires. En contrepartie, les frais d'entretien ne seraient plus déductibles et les intérêts passifs plus que partiellement.

Le Conseil des Etats a une nouvelle fois refusé d'intégrer les résidences secondaires au projet. Il a également refusé l'introduction d'un impôt réel sur les résidences secondaires par 26 voix contre 15. Le dossier retourne au National.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

MobilitéIl y a 27 minutes

Vaud: 46 millions pour le transport des marchandises par le rail

Le Conseil d'Etat vaudois demande 46,3 millions de francs au Grand Conseil pour renforcer le transport de marchandises par le...

PolitiqueIl y a 30 minutes

Droits de superficie accordés pour des logements à Bussigny

L’Etat de Vaud octroie simultanément deux droits de superficie distincts et permanents (DDP). Ils permettront...

SuisseIl y a 2 heures

Schindler nomme Paolo Compagna en tant que directeur général

Un changement se prépare à la tête de Schindler. Le conseil d'administration du fabricant lucernois...

EconomieIl y a 2 heures

La BCE se prépare à une nouvelle baisse des taux

La Banque centrale européenne devrait abaisser à nouveau ses taux directeurs jeudi, mais l'ampleur de...

PolitiqueIl y a 2 heures

La suppression de la valeur locative prend l'eau

Le projet de suppression de la valeur locative chancelle. Contrairement au National, le Conseil des...

SuisseIl y a 2 heures

Les primes maladie préoccupent toujours autant les Suisses

La santé et les primes maladie préoccupent toujours autant les Suisses. Il s'agit de leur...

Suisse RomandeIl y a 3 heures

Enneigement artificiel: actes de vandalisme à Villars (VD)

Les remontées mécaniques de Villars (VD) ont été la cible d'actes de vandalisme le week-end...

EconomieIl y a 3 heures

Helvetia dévoile sa nouvelle stratégie

L'assureur st-gallois Helvetia a présenté jeudi, lors de sa journée dédiée aux investisseurs, les contours...

Il suffit de demanderIl y a 3 heures

Les restos d’Edouard: Medley gourmand

Edouard Amoiel nous offre en cette fin d’année un medley des restaurants ou il s’est...

EconomieIl y a 3 heures

La Finma condamne Leonteq pour manquements graves

La Finma a clos jeudi la procédure contre Leonteq. Pour avoir gravement manqué à l'exigence...