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Une majorité de cantons pour la levée rapide des restrictions

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Une majorité de cantons à l'exception notable du Jura sont pour un assouplissement rapide des mesures anti-Covid encore en vigueur (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les mesures anti-Covid encore en vigueur devraient être levées d'une traite. Une majorité de cantons s'est prononcée pour un retour rapide à la normalité. Les positions divergent toutefois sur l'obligation du masque dans les transports publics, commerces et hôpitaux.

Les cantons, organisations et partenaires sociaux avaient jusqu'à mercredi pour donner leur avis sur les deux variantes proposées par le Conseil fédéral concernant les mesures contre le Covid-19. La plupart ont donné leur préférence à une sortie rapide en une fois, plutôt qu'à une levée par étapes.

Les petits cantons de Suisse centrale (ZG, SZ, UR, NW/OW, GL) sont les plus pressés. Le gouvernement de Glaris estime qu'une suppression par étapes serait trop compliquée et peu compréhensible pour la population.

Sous condition

La plupart des autres cantons se montrent plus prudents. La première variante est privilégiée "pour autant que le nombre de cas et les hospitalisations continuent de diminuer d'ici à la mi-février", écrit le Valais. Faute de quoi, la levée des mesures devrait se faire par étapes.

L'ensemble des cantons invoquent l'évolution actuelle de l'épidémie. Vaud note que la situation suit une tendance passant d’une pandémie à une situation endémique. Argovie abonde: "Avec une immunité de la population de 90%, qui sera encore plus élevée dans deux semaines, le moment est venu de décider la levée de la plupart des mesures".

Jura et Bâle-Ville contre

Le Jura et Bâle-Ville font exception. "Une levée de toutes les mesures est trop risquée à l'heure actuelle, compte tenu de la charge toujours élevée dans les hôpitaux", indique Bâle-Ville. Les effets des premiers assouplissements (télétravail et quarantaines-contact) ne sont en outre pas encore connus.

Le Jura demande lui que si la variante 1 devait s'imposer, la mise en oeuvre, prévue dès jeudi prochain, soit reportée au 21 février. Les décisions auraient en effet des répercussions sur les cantons. Ces derniers devraient en outre pouvoir garder la possibilité de prendre des mesures supplémentaires dans les plans de protection.

Dans le cas de figure d'une sortie échelonnée, que Fribourg ne souhaite pas, ce canton a adressé une demande pressante au Conseil fédéral pour l'abandon de la 2G+ (vaccinés/guéris et testés négatif) pour certaines activités. Il pense notamment aux fanfares et choeurs, qui souffrent.

Pas d'avis tranché sur le masque

Les cantons sont moins unanimes à l'idée de prolonger l'obligation du port du masque. Le Jura, le Valais ou Berne pour n'en citer que quelques-uns, sont pour cette mesure dans les transports publics, les établissements de santé et les commerces.

Cette mesure qui est entrée dans les habitudes ne restreint pas la liberté individuelle, est efficace et n'a pas de répercussions importantes sur les activités économiques, sociales et culturelles, relève le Tessin. Berne estime que cette mesure devrait être prolongée jusqu'à la mi-mars, pour autant que la situation épidémiologique ne change pas.

En revanche, les cantons alémaniques sont majoritairement plutôt favorables à s'en tenir à une simple recommandation ou à laisser ce volet à l'appréciation des cantons. Certains sont pour l'imposer aux seuls milieux de la santé, d'autres seulement aux transports.

Partis aux antipodes

Du côté des partis, les positions varient à 180 degrés. L'UDC interpelle carrément le ministre de la santé par un "Monsieur Berset, lâchez-nous enfin la grappe!".

Qualifiant la gestion de la crise de "chaotique", le parti conservateur exige l'abrogation immédiate de toutes les mesures: certificat Covid, port du masque obligatoire, restrictions de la liberté de réunion en privé et celles pour les grandes réunions. L'usam est sur la même longueur d'onde.

A l'opposé, les Vert'libéraux défendent la variante progressive, "qui n'exclut pas d'être menée à un rythme soutenu". Cette option permet d'éviter un effet yo-yo. Dans la même logique, le PVL est pour le maintien du port du masque obligatoire dans les transports et les espaces accessibles au public.

Le PS privilégie aussi une approche progressive, a indiqué son porte-parole. Les cantons devraient en profiter pour renforcer leurs capacités hospitalières en prévision d'une éventuelle prochaine vague. Pour le Centre c'est la situation épidémiologique qui dictera le rythme des prochaines étapes vers la sortie de crise.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

L'Allemagne accuse la Russie d'une cyberattaque et d'ingérence

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L'Allemagne a attribué vendredi à la Russie une "attaque informatique" visant son système de contrôle du trafic aérien (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/MICHAEL SOHN)

L'Allemagne a attribué vendredi à la Russie une "attaque informatique" visant son système de contrôle du trafic aérien ainsi qu'une "campagne" de déstabilisation durant les dernières législatives allemandes,. L'ambassadeur russe à Berlin a été convoqué.

"Le service de renseignement militaire russe GRU est responsable de cette attaque" informatique commise en août 2024 et "la Russie a tenté, à travers la campagne Storm 1516, d'influencer et de déstabiliser" la dernière élection en février, a déclaré un porte-parole du ministère allemand des affaires étrangères lors d'un point presse régulier.

Contactée vendredi par l'AFP, l'ambassade russe à Berlin n'avait pas réagi immédiatement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

L'ex-président irakien Barham Saleh nommé à la tête du HCR

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L'ancien président irakien Barham Saleh a été nommé à la tête du HCR, l'agence de l'ONU pour les réfugiés (archives). (© KEYSTONE/AP/KARIM KADIM)

L'ex-président irakien Barham Saleh, une personnalité kurde, a été nommé à la tête du HCR, l'agence de l'ONU pour les réfugiés, a indiqué vendredi à l'AFP une source onusienne, souhaitant garder l'anonymat.

Il va succéder en janvier à l'Italien Filippo Grandi. Le HCR, comme beaucoup d'autres organisations, fait face à des coupes dans l'aide internationale, et a été contraint de supprimer plus d'un quart de ses effectifs depuis le début de l'année, soit près de 5000 collaborateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

Hausse des frais et disponibilité en baisse après la fusion CS-UBS

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Des adaptations ponctuelles des procédures de contrôle des concentrations sont jugées nécessaires (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La fusion entre les deux plus grandes banques du pays Credit Suisse et UBS a érodé la compétitivité dans certains segments de marché. Le Conseil fédéral ne constate pourtant "aucun effet négatif généralisé sur la concurrence", selon un rapport publié vendredi.

Une étude de BAK Economics réalisée sur mandat du Secrétariat à l'économie (Seco) montre que la fusion UBS-CS a érodé la compétitivité dans certains domaines, précise le document. La fusion s'est en effet traduite par une diminution de la concurrence dans les crédits aux entreprises d'un montant important, les financements syndiqués structurés, les émissions d'emprunts en francs suisses et la conservation globale de titres.

"Aucun effet négatif généralisé n'a pu cependant être constaté sur les prix, les marges ou les positions de négociation; plus précisément, les effets observés ne peuvent être mis sur le compte de la fusion de manière univoque", écrit le Conseil fédéral.

Le gouvernement estime toutefois nécessaire d'adapter les procédures de contrôle des concentrations. Cela vaut en premier lieu pour la procédure applicable lorsque l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) se substitue à la Commission de la concurrence (Comco) dans le cadre de fusions bancaires. Le Conseil fédéral examinera dans quelle mesure la coopération entre les deux organes de surveillance peut être améliorée dans le cadre de l'entraide administrative.

Le Conseil fédéral juge inopportune l'introduction de l'instrument de l'enquête sectorielle dans le droit suisse de la concurrence, dont l'examen a été expressément souhaité par le Conseil national. Cela augmenterait la charge administrative et l'insécurité juridique pour les entreprises.

Le rapport publié vendredi fait suite au postulat 23.3444 "Fusion UBS-CS. Évaluation de l'importance du point de vue du droit de la concurrence et de l'économie nationale" déposé le 4 avril 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Environnement

Les sapins de Noël coûteront un peu plus cher cette année

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Les prix des sapins de Noël sont en légère hausse cette année (achives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les consommateurs suisses devront débourser davantage pour acheter un sapin de Noël cultivé en territoire helvétique. Le salut ne viendra pas des sapins étrangers, dont la hausse des prix devrait être plus soutenue encore.

Pour la première fois depuis plus de dix ans, le prix des sapins de Noël suisses augmente légèrement. La hausse devrait toutefois être "modérée", a assuré Philipp Gut, directeur de l'association IG Suisse Christbaum, auprès de l'agence AWP. Cette hausse doit être contenue entre 1 et 2% et au pire ne pas dépasser 5%.

Une augmentation plus vive est attendue pour les conifères produits à l'étranger, par exemple au Danemark qui a connu des gelées et où la surproduction s'est normalisée. L'offre sera donc limitée et les prix devraient grimper en conséquence. L'inflation plus importante dans l'Union européenne qu'en Suisse devrait aussi peser.

Du côté de la grande distribution, Coop s'attend à des prix stables pour les petits spécimens mais à un renchérissement des grands modèles, en raison des coûts de transport et de logistique plus élevés. Chez Migros, les prix varient selon les régions.

Sur internet pas plus de 150 cm

Le géant orange assure s'approvisionner à 90% en Suisse, quand son concurrent bâlois indique ne proposer que des résineux estampillés à la croix blanche. Sa filiale Jumbo se fournit à 85% dans le pays. Aldi propose des sapins Nordmann cultivés dans l'Union européenne.

Commerçants et faîtière évoquent une demande stable pour les arbres de Noël. L'attrait pour des résineux d'origine suisse devrait donc se poursuivre.

Le commerce en ligne des sapins de Noël joue quant à lui encore un rôle mineur dans les ventes de fin d'année. Les producteurs traditionnels sont encore peu présents sur ce segment, a constaté Philipp Gut. Les clients sont en effet attachés à pouvoir voir et toucher le produit avant de l'acquérir. Et l'achat fait encore partie des réjouissances de l'Avent.

Aldi, Migros et Coop ne proposent que des conifères en magasin. Seule Jumbo, filiale de Coop, permet de commander des arbres de 150 centimètres de haut. Landi, aux mains de Fenaco, propose des événements festifs autour de la vente de sapins.

cg/ls/sc/ck/rr

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Environnement

France: agriculteurs mécontents de la stratégie face à la DNC

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Plus de 200 bovins doivent être abattus en France après la découverte d'un cas de dermatose nodulaire contagieuse. De quoi énerver les agriculteurs sur place (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Dans le sud de la France, un troupeau de vaches doit être abattu vendredi en raison d'un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC). Les agriculteurs se mobilisent depuis deux jours contre la stratégie du gouvernement pour contrer la maladie.

Faisant usage de gaz lacrymogène, les gendarmes ont pris jeudi en fin de soirée le contrôle de cette exploitation, située dans le village des Bordes-sur-Arize en Ariège, près de la frontière espagnole. Plusieurs centaines d'agriculteurs y étaient rassemblés depuis mercredi matin pour s'opposer à l'euthanasie des 207 bovins et bloquer l'accès aux services vétérinaires.

Parmi les manifestants figuraient notamment des membres de la Coordination rurale (deuxième syndicat agricole ndlr) et de la Confédération paysanne (troisième syndicat ndlr), qui critiquent depuis plusieurs jours la gestion de l'épizootie par les autorités.

Après la fièvre catarrhale ovine et alors que sévit toujours la grippe aviaire, la DNC est apparue en juin en France. Pour arrêter la maladie transmise via des insectes piqueurs mais qui n'atteint pas l'homme, les autorités ont imposé d'abattre toutes les bêtes d'un troupeau vivant ensemble dès qu'un cas était détecté.

Des "zones règlementées" doivent aussi être instaurées dans un rayon de 50 km autour du foyer avec des déplacements restreints et une vaccination des bêtes.

Protestations en hausse

Début décembre, la protestation a grandi après l'euthanasie très contestée de 83 vaches vaccinées contre la DNC dans une ferme du Doubs (est), où s'étaient là aussi mobilisés des manifestants, évacués avec des gaz lacrymogènes.

Les syndicats sont divisés. La Confédération paysanne et la Coordination rurale tentent de s'opposer aux euthanasies et plaident pour une vaccination préventive généralisée. La FNSEA (premier syndicat) en revanche soutient le protocole des autorités, redoutant qu'une vaccination large prive la France de son statut de pays "indemne" et donc de sa capacité d'export de bovins vivants pendant de longs mois.

Cette contestation se déroule dans un contexte de colère agricole alimentée par d'autres ressorts: un accord Union européenne-Mercosur sur le point d'être voté, une politique agricole commune (PAC) profondément remaniée... Une marche est prévue le 18 décembre à Bruxelles, où les organisateurs espèrent jusqu'à "10'000 manifestants", dont une bonne partie venue de France.

La première puissance agricole européenne souffre, doit importer toujours plus au point d'entrevoir un déficit commercial en 2025 pour la première fois depuis 50 ans. Ses fleurons, du blé aux vignes, traversent une crise inédite.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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