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Un nouveau projet de loi sur le CO2 sans taxes

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Les bus à essence devraient être remplacés au profil de bus à systèmes de propulsion électrique dans les transports locaux et régionaux (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le Conseil fédéral tire les leçons du rejet de la loi sur le CO2 le 13 juin dernier. Il a mis en consultation vendredi un nouveau projet de loi définissant la politique climatique de la Suisse pour les années 2025 à 2030. Le projet ne prévoit pas de nouvelles taxes.

Le Conseil fédéral maintient ses objectifs: la Suisse doit réduire d'ici 2030 ses émissions de moitié par rapport à 1990. Les instruments qui ont fait leurs preuves, comme la taxe sur le CO2, sont maintenus. Mais il s'agit de renoncer aux mesures qui ont mené à l'échec de la loi.

Pas de nouvelles taxes

Le projet met l'accent sur des mesures qui permettent à la population de réduire au quotidien ses émissions de CO2 et qui soutiennent les efforts des différents secteurs. Il s'appuie sur l'actuelle loi sur le CO2 que le Parlement a prolongée jusqu'en 2024.

Le Conseil fédéral renonce à de nouvelles taxes. "La population ne doit pas avoir l'impression d'être sanctionnée", a avancé la ministre de l'environnement Simonetta Sommaruga.

Le gouvernement mise plutôt sur des incitations efficaces, complétées par des encouragements et des investissements ciblés. Le financement provient de la taxe sur le CO2 déjà existante. Celle-ci est maintenue à 120 francs par tonne de CO2.

Chauffages

Le projet concerne en particulier les domaines essentiels de la politique climatique: le bâtiment et la mobilité. Une enveloppe de 2,9 milliards de francs est prévue pour la période 2025 à 2030 pour l'assainissement des bâtiments et pour le remplacement des 900'000 chauffages à mazout ou à gaz de Suisse.

Ceux-ci doivent être remplacés par des chauffages qui ne fonctionnent pas aux énergies fossiles. Quelque 40 millions seront prélevés chaque année sur la taxe sur le CO2 à cet effet.

"Chaque chauffage à mazout ou à gaz remplacé par un même système continue à produire du CO2 pendant 20 ans", a rappelé Mme Sommaruga. "Nous n'atteindrons jamais l'objectif de zéro émission dans ce cas."

Le fonds de technologie, également alimenté par la taxe sur le CO2, continue quant à lui d'encourager les entreprises suisses innovantes via des cautionnements. Il sert en outre à couvrir les risques liés à l'extension des réseaux thermiques et à soutenir les communes dans l'élaboration de planifications énergétiques régionales.

Mobilité

En matière de mobilité, il s'agit de promouvoir le développement des infrastructures destinées aux voitures électriques. Les stations de recharge seront financées par les sanctions payées par les importateurs de véhicules qui ne respectent pas les valeurs cibles de CO2. Au total, environ 210 millions sont prévus.

Le privilège fiscal accordé pour les bus diesel est supprimé. Cet argent sera investi pour développer les bus à systèmes de propulsion électrique dans les transports locaux et régionaux, a précisé la ministre. Les recettes attendues entre 2025 et 2030 s'élèvent à environ 90 millions de francs au total.

Le transport ferroviaire transfrontalier de voyageurs, y compris les trains de nuit, pourra être soutenu à hauteur de 30 millions par an jusqu'en 2030. Dans le transport de marchandises, les camions électriques et à hydrogène demeurent exonérés de la redevance sur le trafic des poids lourds, ce qui crée une incitation à opter davantage pour des solutions respectueuses du climat.

Aviation

Dans le secteur de l'aviation, des pourcentages de mélange pour les carburants durables doivent être introduits, et éventuellement encouragés par des incitations financières. Exit les taxes sur les billets d'avion.

Un soutien financier de 25 à 30 millions par an est prévu pour les entreprises innovantes qui développent des installations pilotes de fabrication de carburants synthétiques renouvelables.

Compensations

Comme jusqu'à présent, les importateurs d'essence et de diesel seront tenus de compenser une partie des émissions de CO2 liées à ces carburants par le biais de mesures de protection du climat. Cette part peut être relevée jusqu'à 90%. Les projets de protection du climat peuvent être aussi réalisés à l'étranger.

Ils pourront répercuter au maximum 5 centimes par litre sur le consommateur. Ils doivent en outre réduire directement entre 5 et 10% des émissions de CO2 générées par ces carburants, en mettant sur le marché des carburants renouvelables. Cette réglementation remplace l'allègement de l'impôt sur les huiles minérales.

Des entreprises supplémentaires devraient pouvoir être exemptées de la taxe sur le CO2, à condition qu'elles s'engagent en contrepartie à réduire leurs émissions. L'exemption ne concerne actuellement que certains secteurs.

Selon le Conseil fédéral, ces différentes pistes combinées aux progrès technologiques et au tournant que les secteurs ont déjà entamés d'eux-mêmes, devraient permettent de maintenir l'objectif de réduction de 50% d'ici 2030. La consultation est ouverte jusqu'au 4 avril.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Genève

Les entreprises genevoises questionnent les défis de l'IA

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A Genève, une étude est lancée pour étudier l'impact de l'intelligence artificielle sur l'économie (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

A Genève, les entrepreneurs du canton avaient rendez-vous vendredi pour évoquer les défis liés à l'intelligence artificielle (IA) à l'occasion de la 9e édition du Forum économie numérique (FEN). Ils ont pu participer à des ateliers pratiques pour apprendre notamment à concevoir un agent conversationnel.

Il était aussi possible de tester le fonctionnement du "machine learning" (auto-apprentissage de la machine), de découvrir les opportunités offertes par l'IA dans les ressources humaines et d'apprendre à générer un "prompt" (instruction donnée à l'IA), indique le Départemement de l'économie et de l'emploi dans un communiqué.

Le canton tient à accompagner les entreprises dans la transition numérique. Dans cette optique, le DEE a dévoilé vendredi une série de guides pratiques. Ces fascicules portent sur les thématiques suivantes: cyber-risques, intelligence artificielle, blockchain, open data, protection des données et responsabilité numérique des entreprises.

Elaborés en partenariat avec l'Université de Genève (UNIGE) et la Haute école de gestion de Genève (HEG), ces guides proposent une approche des thématiques de façon vulgarisée afin de faciliter leur compréhension et leur adoption au sein des entreprises. Dès janvier 2024, le DEE proposera aussi gratuitement deux nouvelles formations d'une journée sur l'IA et la blockchain à la HEG Genève.

Enfin, le DEE a annoncé qu'il lançait une étude sur les impacts de l'IA sur l'économie genevoise. Il veut notamment évaluer les mesures nécessaires pour accompagner l'adoption de l'IA dans les entreprises.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La COP28 à Dubai, le dernier moment pour agir, selon Alain Berset

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Lors de la 28e conférence de l'ONU sur les changements climatiques à Dubai, Alain Berset a insisté sur le fait que l’objectif de 1,5 degré ne peut être atteint que si tous les pays s’engagent (archives). (© KEYSTONE/AP/Peter Dejong)

A Dubai, Alain Berset a estimé que la COP28 est le dernier moment pour agir et atteindre l'objectif de limiter le réchauffement à 1,5 degré. La Suisse promet quelque 170 millions de francs en faveur des pays les plus touchés par le changement climatique.

La Suisse attend des mesures pour pallier les lacunes en matière de réduction des émissions de CO2, d'adaptation aux changements climatiques et de financement, a déclaré vendredi Alain Berset, selon un communiqué du DFI. Elle escompte aussi des décisions en vue de sortir du charbon d’ici 2040 et du pétrole et du gaz d’ici 2050.

La Suisse allouera sur quatre ans 135 millions de francs au Fonds vert pour le climat, 15 millions au Fonds d'adaptation au changement climatique, autant au volet climat de la Banque africaine de développement, 5 millions au Fonds pour l'Amazonie et 1 million au réseau Santiago.

Le président de la Confédération participe jusqu’à samedi aux discussions. Le conseiller fédéral Albert Rösti est lui aussi attendu à la 28e conférence de l'ONU sur le climat (COP28).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

L'emploi, variable d'ajustement des PME industrielles à la peine

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La composante des commandes a légèrement progressé, mais reste très faible. (KEYSTONE/Christian Beutler) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les petites et moyennes entreprises (PME) industrielles voient leur activité pécloter, avec des carnets de commandes qui continuent de se vider. Les PME, sous pression, ont supprimé des effectifs, selon Raiffeisen.

L'indice PMI PME a légèrement augmenté à 46,8 points en novembre, contre 45,2 points précédemment, note la banque coopérative de saint-galloise, mais il est resté nettement sous le seuil de croissance de 50. "L'évolution de l'activité est donc restée négative, tout juste un peu moins forte qu'en octobre".

La légère amélioration de l'indice global s'explique avant tout par la composante "production", qui a nettement progressé, passant de 42,5 à 48,5 points, se rapprochant de nouveau du seuil d'expansion. Or il ne s'agit que d'une contre-réaction au plongeon d'octobre, qui avait enregistré un volume de production extrêmement faible en raison des vacances. "Les signes d'un véritable retournement de tendance ne sont pas perceptibles", souligne Raiffeisen, et sont même imprévisibles "dans un contexte de faible évolution de la demande étrangère".

La composante des commandes a légèrement progressé, mais reste très faible.

"La récession industrielle persistante se répercute désormais plus fréquemment sur l'emploi", chutant à 44,4 points de 48,6 points, et constituant désormais la lanterne rouge des sous-indices.

Pénurie de main-d'oeuvre

S'appuyant sur les derniers chiffres de l'Office fédéral de la statistique (OFS), Raiffeisen note que l'emploi a légèrement baissé dans l'industrie manufacturière pour la première fois depuis la pandémie. Un peu moins de 1000 postes ont été supprimés en équivalents temps plein. C'est moins que lors des récessions industrielles précédentes, comme le choc du franc de janvier 2015, avec la suppression de 3000 postes dans un premier temps puis de 4000.

"Pour l'instant, la plupart des entreprises industrielles suisses hésite encore à licencier", patientant en attendant le redémarrage de l'activité. D'autant que la pénurie de main d'oeuvre qualifiée "constitue une autre raison majeure de ne pas précipiter la suppression des effectifs" pour éviter une pénurie de personnel. Près de la moitié des entreprises industrielles est concernée par les difficultés de recrutement, selon l'OFS.

Les réserves de commandes et les difficultés de recrutement dissuadent pour l'instant les licenciements sur une large échelle. Mais la banque cite le Centre de recherches conjoncturelles KOF selon lequel, au cours des prochains mois une majorité d'entreprises anticipe une nouvelle réduction des effectifs, et donc un impact sur le marché du travail.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

La croissance de retour au troisième trimestre (Seco)

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Le secteur des services a quant à lui de nouveau livré des "impulsions positives", malgré d'importantes disparités dans les différents domaines d'activité. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le PIB de la Suisse est reparti à la hausse (+0,3%) au troisième trimestre 2023, après le recul de 0,1% accusé entre avril et juin, selon les chiffres du Secrétariat d'État à l'économie (Seco) publiés vendredi.

"La création de valeur a stagné dans l'industrie en raison du contexte international qui reste difficile", relève le Seco dans son communiqué, soulignant la demande toujours souffreteuse dans le secteur des machines et des métaux, alors que la chimie et pharmacie, peu exposés aux aléas conjoncturels, ont progressé (+1,2%).

Le secteur des services a quant à lui de nouveau livré des "impulsions positives", malgré d'importantes disparités dans les différents domaines d'activité. Alors que la création de valeur a grimpé dans le commerce (+1,1%), la santé et le social (+0,7%) les transports et communication (+0,3%), elle s'est affaissée modérément dans les services aux entreprises (-0,1%) et de manière plus marquée dans l'hôtellerie-restauration (-3,7%).

Corollaire de la faible demande intérieure, les importations de biens et de services ont connu une évolution timide (+0,7%). "L'un dans l'autre, la contribution du commerce extérieur à la croissance du PIB a été nettement positive" au cours du trimestre sous revue, à la faveur de la hausse marquée des exportations, signalent les experts du Seco.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Nouvelle baisse des revenus dans le tertiaire en septembre

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Reflet de la reprise post-Covid, les activités liées au voyage ont redécollé (+21,5%). (KEYSTONE/Martial Trezzini) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les chiffres d'affaires du secteur des services ont reculé de 11,0% en septembre sur un an, selon les chiffres corrigés des jours ouvrables publiés vendredi par l'Office fédéral de la statistique (OFS).

On observe cependant une forte disparité entre les différents segments, le commerce et les activités immobilières accusant des replis de respectivement 18,4 et 7,4%, alors que les postes Hébergement et restauration (+10,9%), Information et communication (+7,8%) et Activités de services administratifs et de soutien (+5,4%) ont vu leurs recettes s'étoffer en rythme annuel.

Reflet de la reprise post-Covid, les activités liées au voyage ont redécollé (+21,5%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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