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Un meurtre ou un jeu sexuel qui a dérapé: aux juges de trancher

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Le procès en appel d'un homme de 72 ans accusé d'avoir étouffé sa femme se tient au Palais de justice à Genève. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, le Ministère public a requis jeudi une peine de prison de 14 ans lors du procès en appel d'un homme de 72 ans accusé d'avoir étouffé sa femme. Il ne croit pas aux récentes révélations du mari qui évoque un accident lors d'un jeu sexuel qui a mal tourné.

"Dans cette nouvelle version, trop d'éléments ne collent pas", a déclaré devant la Chambre pénale d'appel et de révision la première procureure Anne-Laure Huber. Le septuagénaire, qui a répété jeudi qu'il n'avait jamais voulu tuer sa femme, avait été condamné à 13 ans de prison pour meurtre en première instance.

Cet homme d'affaires soleurois avait alors soutenu que sa femme, âgée de 66 ans, était décédée naturellement. C'était en février 2016 dans l'appartement de l'épouse au Grand-Saconnex (GE). Mais lors du procès en appel, il a finalement expliqué que sa femme était morte accidentellement lors d'un jeu sexuel d'asphyxie érotique.

"Absurde"

Pour la représentante du Ministère public, les blessures sur le corps de la victime ou encore l'absence de réaction de l'homme pour tenter de sauver sa femme ne sont pourtant pas cohérentes avec cette nouvelle version. Elle serait morte sans signe avant-coureur et serait passée du plaisir à la mort sans crier gare?, s'interroge la première procureure. "C'est absurde", estime-t-elle.

L'absence de mobile apparent ne veut pas dire qu'il n'y a pas eu meurtre, ajoute la première procureure en évoquant une similitude avec l'affaire Ségalat. Les enquêteurs, qui ont fouillé les moindres détails de la vie de ce couple amoureux, n'ont en effet découvert aucun mobile qui pourrait expliquer un meurtre.

Une affaire intrigante

Le mobile est l'énigme de cette affaire qui intrigue, a relevé Yaël Hayat, l'une des avocates du Soleurois. Mais sept ans après les faits et une enquête très poussée, il faut arriver à la conclusion qu'il n'y en a pas, a souligné l'avocate. Elle a dénoncé une erreur et même "une horreur judiciaire" en première instance, alimentée par le silence de son client.

L'amour de cet homme envers sa femme est le "rempart de son innocence", a-t-elle souligné. Ils étaient tous deux rescapés d'un divorce douloureux et s'étaient rencontrés sur le tard. Le couple était éperdument amoureux et n'a jamais montré de signe d'essoufflement conjugal, a-t-elle relevé.

Ils avaient une sexualité forte qui a été évoquée dès la première audition, a relevé Me Hayat. Mais l'homme n'a pas parlé d'asphyxie érotique. L'avocate a expliqué que son client avait d'abord menti pour préserver "un secret qui n'appartient qu'à eux", "pour ne pas mettre sa femme à nu".

Il y avait certainement de la honte et de la pudeur, selon Me Hayat. Mais "cette scène conjugale, n'est pas une scène de crime", a-t-elle conclu.

"Un acte d'amour"

Guerric Canonica, qui défend aussi le mari, a d'emblée mis en doute les expertises de médecine légale qui ont joué un rôle important dans ce procès. "Les experts sont allés trop loin avec des certitudes sans nuances", a relevé l'avocat. Il a aussi souligné des erreurs dès les prémisses de l'enquête.

Selon l'avocat, la femme est morte lors d'un acte d'amour. Les époux, habitués à ce type de pratique sexuelle, avaient pris les mesures de prudence nécessaires. Mais dans l'excitation, l'homme ne s'est pas rendu compte que ce jour-là c'était différent et qu'il a laissé sa main trop longtemps, selon l'avocat.

Mort suspecte

La mort de la femme n'était d'abord pas considérée comme suspecte. C'est la découverte d'une plume de 4,5 centimètres dans la bronche gauche de la défunte qui a changé la donne. Selon les experts, la présence de cette plume est compatible avec une asphyxie avec un objet souple, comme un édredon. Le verdict sera rendu ultérieurement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Chine et Etats-Unis doivent être "partenaires", dit Xi à Blinken

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Le président chinois Xi Jinping (à dr.) et le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken à Pékin (archives). (© KEYSTONE/AP/Leah Millis)

Le président chinois Xi Jinping a déclaré vendredi au secrétaire d'Etat américain Antony Blinken que les deux pays devaient "être des partenaires, pas des rivaux" même si "de nombreux problèmes" subsistaient, selon la télévision publique CCTV.

Lors de sa rencontre avec M. Blinken à Pékin, M. Xi a déclaré que les deux pays avaient "réalisé des progrès positifs" depuis la fin 2023.

"De nombreux problèmes doivent encore être résolus et des efforts supplémentaires sont encore possibles", a-t-il toutefois souligné.

"J'ai proposé trois grands principes: le respect mutuel, la coexistence pacifique et la coopération gagnant-gagnant", a ajouté le président chinois.

"La Terre est suffisamment grande pour que la Chine et les Etats-Unis puissent chacun se développer et prospérer."

Antony Blinken effectue depuis mercredi sa deuxième visite en Chine en moins d'un an, dans un contexte de rapprochement diplomatique entre les deux pays malgré des tensions persistantes sur Taïwan, le commerce ou la mer de Chine méridionale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

EPFL: les éclairs ascendants scrutés depuis le sommet du Säntis

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Le sommet du Säntis, en Suisse orientale, est frappé par plus d'une centaine d'éclairs chaque année (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Des scientifiques de l’EPFL ont enregistré les rayons X émis au départ d’éclairs ascendants. Leur étude réalisée au sommet du Säntis permet de mieux comprendre les origines de cette forme de foudre rare et particulièrement dangereuse.

L'équipe de Farhad Rachidi, à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), a pour la première fois mesuré directement un phénomène insaisissable qui explique en grande partie l’origine d’un éclair, les rayons X, selon ces travaux publiés dans la revue Scientific Reports.

En collaboration avec la Haute école spécialisée de Suisse occidentale et l’Université d’Uppsala (Suède), les scientifiques ont enregistré des éclairs depuis la tour située au sommet du Säntis (AI/AR/SG).

Ils ont identifié les rayons X émis au commencement d’éclairs positifs ascendants. Ces éclairs débutent par des vrilles chargées négativement qui montent progressivement depuis un objet situé à haute altitude, avant de rencontrer un nuage d’orage, transférant ainsi une charge positive au sol. Plus rares que les éclairs descendants qui vont d'un nuage vers le sol, ils sont aussi plus dangereux.

"Ils peuvent faire plus de dégâts, car pendant un éclair ascendant, la foudre reste en contact avec une structure plus longtemps que pendant un éclair descendant", explique Toma Oregel-Chaumont, qui prépare un doctorat au sein du Laboratoire de compatibilité électromagnétique, cité vendredi dans un communiqué de l'EPFL.

Bien que l’on ait déjà observé des émissions de rayons X dans d’autres types d’éclairs, c’est la première fois qu’on les enregistre dans des éclairs positifs ascendants.

Mécanismes mystérieux

Le mécanisme à l’origine du déclenchement et de la propagation de la foudre reste un mystère. L’observation de la foudre ascendante depuis des structures élevées comme la tour du Säntis permet de corréler les mesures de rayons X avec d’autres grandeurs mesurées simultanément, comme les observations vidéo à grande vitesse et les courants électriques.

Cette tour de 124 mètres est une cible privilégiée pour la foudre. La ligne de vue est dégagée depuis les sommets voisins, et la vaste installation de recherche est équipée de caméras à grande vitesse, de détecteurs de rayons X, de capteurs de champ électrique et d’appareils de mesure du courant.

La vitesse et la sensibilité de cette installation ont permis à l’équipe d'étayer la théorie selon laquelle les augmentations soudaines du champ électrique de l’air provoquent la "fuite" des électrons ambiants, qui se transforment en plasma: la foudre.

Les observations au sommet du Säntis - qui est frappé par plus de 100 éclairs chaque année - vont se poursuivre. Les scientifiques prévoient d’équiper la tour d’un capteur de micro-ondes, ce qui pourrait permettre de déterminer si cette théorie s’applique également à la foudre descendante.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Soldat tué à Bremgarten: la justice militaire parle d'un suicide

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La victime avait été touchée à la tête par un tir de fusil d'assaut (image d'illustration). (© KEYSTONE/PATRICK B. KRAEMER)

La justice militaire estime que la mort d'un soldat mardi sur la place d'armes de Bremgarten (AG) est un suicide, selon les premières constatations. Le jeune homme de 22 ans avait été atteint par un tir de fusil d'assaut.

"Sur la base des résultats provisoires de l'enquête, nous estimons qu'il s'agit d'un suicide", a déclaré vendredi un porte-parole de la justice militaire, Florian Menzi, à Keystone-ATS. Jusqu'ici il était question d'un tir accidentel lors d'un exercice de l'école de recrues de ravitaillement 45.

La victime âgée de 22 ans a été touchée à la tête par un tir alors qu'elle se trouvait dans un véhicule militaire. Elle est décédée à l'hôpital. Une enquête de la justice militaire est en cours.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Zelensky commémore Tchernobyl et alerte contre le risque nucléaire

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Le site de Zaporijja, source d'inquiétudes pour Volodymyr Zelensky. (© KEYSTONE/AP/LIBKOS)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a alerté vendredi contre le risque d'incident nucléaire du fait de l'occupation russe de la centrale de Zaporijjia. Cette mise en garde intervient à l'occasion du 38e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl.

L'armée russe occupe dans le sud ukrainien depuis plus de deux ans l'immense centrale, qui produisait auparavant 20% de l'électricité du pays.

"Cela fait maintenant 785 jours que les terroristes russes prennent en otage la centrale de Zaporijjia", a déploré vendredi Volodymyr Zelensky sur X (ex-Twitter).

"Il incombe au monde entier de faire pression sur la Russie pour que la centrale de Zaporijjia soit libérée et qu'elle revienne sous le contrôle de l'Ukraine", a-t-il appuyé, estimant que "c'est le seul moyen d'éviter de nouvelles catastrophes" comme celle de Tchernobyl.

Le 26 avril 1986, quand l'Ukraine faisait encore partie de l'URSS, un réacteur de la centrale de Tchernobyl, située à une centaine de kilomètres au nord de Kiev, avait explosé.

L'accident nucléaire, considéré comme le pire de l'Histoire, a contaminé de vastes zones surtout en Ukraine, au Bélarus et en Russie. Une grande partie du reste de l'Europe a également subi des retombées radioactives.

Le premier jour de l'invasion russe en Ukraine, le 24 février 2022, des troupes de Moscou sont entrées par le Bélarus dans la zone d'exclusion hautement radioactive entourant Tchernobyl et ont occupé le site de la centrale qui n'est plus en activité depuis 2000.

Elles y sont restées un mois avant de se replier en saccageant, selon Kiev, du matériel scientifique.

La centrale de Zaporijjia, elle, a continué à fonctionner les premiers mois de l'invasion russe, malgré sa prise par les forces russes et des périodes de bombardements, avant d'être mise à l'arrêt à l'automne 2022.

Kiev et Moscou se sont accusés mutuellement à plusieurs reprises d'avoir bombardé le site, ces frappes faisant resurgir le spectre d'un "nouveau Tchernobyl".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Culture

La BBC et Voice of America suspendus deux semaines au Burkina

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Les autorités de Ouagadougou accusent la BBC et VOA d'avoir publié "d'énormes déclarations péremptoires et tendancieuses contre l'armée burkinabè sans éléments de preuve tangible" (archives). (© KEYSTONE/AP/FRANK AUGSTEIN)

Les radios britannique BBC et américaine Voice of America (VOA), sont suspendues pour deux semaines au Burkina Faso, a annoncé jeudi soir l'autorité de la communication burkinabé. Elles avaient diffusé un rapport de HRW accusant l'armée "d'exactions" sur des civils.

Le Conseil supérieur de la communication (CSC) "a décidé de la suspension des programmes des deux radios internationales (BBC et VOA) émettant à Ouagadougou pour une durée de deux semaines à compter de la notification de ladite décision", indique-t-il dans un communiqué.

L'autorité justifie cette décision par la "diffusion jeudi sur les ondes et les plateformes numériques de BBC-Afrique et de VOA d'un article accusant l'armée burkinab

Plus de 200 civils exécutés

Dans son rapport publié jeudi, HRW a accusé l'armée burkinabè, aux prises avec les groupes armés djihadistes, d'avoir "exécuté au moins 223 civils" dont au moins 56 enfants lors de deux attaques dans le Nord du pays. Des accusations auxquelles les autorités, sollicitées par l'AFP, n'avaient pas réagi depuis.

Le CSC indique également avoir "enjoint" aux fournisseurs d'accès à internet "de suspendre" l'accès aux sites et "autres plateformes numériques de la BBC, de la VOA et de l'ONG Human Rights Watch (HRW) à partir du territoire burkinabè".

Il estime que "l'approche" des deux radios "porte atteinte aux principes cardinaux du traitement de l'information, en ce qu'elle constitue une désinformation de nature à porter le discrédit sur l'armée burkinabè" et "est, en outre, susceptible de créer des troubles à l'ordre public".

Mise en garde

L'autorité de la communication invite "l'ensemble des médias à s'abstenir de relayer, à travers leurs différents supports, cet article tendancieux (...) de nature subversive". Et d'avertir que "tout contrevenant s'expose aux sanctions prévues par les textes en vigueur".

Le Burkina Faso, dirigé par des militaires issus de coups d'Etat en 2022, a déjà suspendu temporairement ou sine die la diffusion de plusieurs chaînes de télévision ou de radio et expulsé des correspondants étrangers.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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