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Toutes les coopératives Migros refusent la vente d'alcool

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Les coopératives ont unanimement dit non à la vente d'alcool dans les magasins Migros. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les coopérateurs Migros ont plébiscité massivement le maintien de l'interdiction volontaire de commercialisation d'alcool. Chacune des dix coopératives régionales a balayé la proposition, indique le géant orange jeudi dans un communiqué.

Migros Tessin avec 45% de oui à une vente d'alcool et Migros Valais avec 40% se sont montrées les plus enclines au changement. Migros Zurich et Migros Aare par contre ont voté à 80% en faveur d'un maintien du statu quo. Migros Neuchâtel-Fribourg, Migros Vaud et Migros-Bâle se sont aussi fortement opposées à la vente d'alcool avec respectivement près de 75%, 69% et 76% de non.

La votation a suscité "un vif intérêt", indique la Fédération des coopératives Migros (FCM) jeudi dans un communiqué. Au total, plus de 630'000 de coopératrices et coopérateurs au total ont participé aux votations, ce qui correspond à un taux de participation de 29%.

"Le résultat n'est pas surprenant, car tous les sondages prédisaient un non sans ambiguïté", a estimé devant la presse Ursula Nold, présidente de l'administration de la FCM. La fédération recommandait pourtant une levée de cette interdiction et aucune des dix coopératives régionales ne s'y opposait.

Ce n'est pas une défaite pour le management, a poursuivi Mme Nold, précisant que ce n'est pas lui qui a lancé les discussions, mais la base. Ce vote n'avait pas pour but d'augmenter le chiffre d'affaires, mais de clarifier une question, a renchéri le directeur général de Migros Fabrice Zumbrunnen. Selon lui, le résultat montre que les coopérateurs sont satisfaits.

Cinq délégués de la FCM avaient proposé l'année dernière une modification des statuts pour permettre la vente d'alcool. En automne, 85 des 111 délégués s'étaient prononcés en faveur d'une telle modification.

Pas d'alcool depuis un siècle

L'interdiction de l'alcool chez Migros, entreprise fondée en 1925, est en vigueur depuis 1928. Son fondateur Gottlieb Duttweiler l'a édictée pour protéger la santé publique et lutter contre "le tout-puissant secteur de l'alcool".

M. Duttweiler avait demandé aux délégués de se prononcer sur l'interdiction de vendre de l'alcool en 1948. Il avait été suivi par 52,4% des votants. L'interdiction est également ancrée dans les statuts des coopératives régionales depuis 1983. Seule Genève fait figure d'exception.

Mais depuis que la Fédération des coopératives Migros a notamment repris le discounter Denner en 2009 et que les deux commerces se trouvent souvent dans des bâtiments communs, l'alcool s'est déjà rapproché de Migros.

Dans la lutte concurrentielle que se livre le commerce de détail, les partisans du changement considèrent que Migros souffre d'un désavantage concurrentiel majeur en se privant de vendre de l'alcool. Coop, Lidl, Aldi et le commerce en ligne sont sur les talons de Migros. Le géant orange a déjà perdu sa place de numéro un du commerce de détail suisse au profit de Coop.

Croix-Bleue satisfaite

La Croix-Bleue salue le résultat du vote. "Après l'initiative populaire "Enfants sans tabac", la population suisse a ainsi exprimé en quelques mois un vote clair en faveur d'une meilleure santé et d'une prévention renforcée", conclut l'ancien conseiller national Philipp Hadorn (PS/SO), président de la Croix-Bleue.

Même son de cloche du côté d'Addiction Suisse. L'organisation nationale de prévention interprète ce résultat comme un engagement clair de la population en faveur de la prévention des addictions.

Le Parti évangélique (PEV) s'est également réjoui de cette décision. Il considère qu'il est important que la consommation d'alcool ne soit pas normalisée, banalisée et minimisée, pour les jeunes en particulier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Politique

Réduction de primes: le Conseil des Etats opte pour un compromis

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Certains cantons devront contribuer davantage à la réduction des primes maladie (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La plupart des cantons devront augmenter leur contribution à la réduction des primes maladie. Le Conseil des Etats est finalement entré en matière mardi par 24 voix contre 16 sur le contre-projet indirect à l'initiative du PS "Maximum 10% du revenu pour les primes".

Le Conseil fédéral a concocté un contre-projet en réponse à l'initiative populaire du PS qui demande qu'aucun assuré ne doive payer plus de 10% de son revenu pour les primes d'assurance maladie. Le projet gouvernemental rappelle les cantons à leurs responsabilités.

Après un premier refus d'entrer en matière, le Conseil des Etats accepte de définir des exigences minimales à l'intention des cantons. Au vu de la forte augmentation des primes (6,6% cette année) qui pèsent sur le budget des ménages, l'initiative populaire a de bonnes chances en votation populaire.

Mais elle n'est pas finançable, ont relevé plusieurs sénateurs. Le Conseil des Etats a donc repris le projet gouvernemental en le revoyant à la baisse pour réduire la facture des cantons. Les débats se poursuivent sur le détail.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Demandes d'informations ininterrompues sur les sectes

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Un quart des demandes adressées l'an dernier à Infosekta concernait les Témoins de Jéhova (archives). (© KEYSTONE/PETER LAUTH)

Le service suisse de conseil sur les sectes Infosekta a reçu 3000 demandes l'an dernier. Les deux tiers concernaient des groupes religieux, des mouvances ésotériques et issues du développement psychologique personnel.

Le besoin d'informations ne faiblit pas, a indiqué Infosetka dans son rapport annuel publié mardi. Un quart des demandes étaient liées aux Témoins de Jéhova. La plupart des autres groupes mentionnés sont peu connus.

L'un des plus cités se dénomme Komaja, "la communauté des éclairés" du gourou croate Makaja. Arrivé en Suisse en 1987, le gourou vit désormais en Istrie, région croate proche de Venise, dans son centre "Cherry Blossom".

Sexe et méthode spirituelle

Il prône le sexe pour "se libérer des vieux schémas" et surmonter son ego, souvent aux dépens de ses adeptes. Son enseignement s'intitule "Le sentiment amoureux comme méthode spirituelle". Des témoins relatent dans le rapport annuel d'Infosekta comment Makaja les a convaincues d'avoir des relations sexuelles. Le nombre d'adeptes est évalué entre 100 et 200 personnes.

Parmi les demandes adressées à Infosekta, 76% provenaient de personnes privées et 24% de représentantes et représentants d'institutions.

Groupes d'entraide efficaces

Le service suisse de conseil sur les sectes souligne l'efficacité des groupes d'entraide pour parvenir à quitter une secte. Celui destiné aux anciens Témoins de Jéhova existe depuis cinq ans et a fait ses preuves.

Infosekta a été fondé en 1990 en tant qu'association, sous l'égide des services sociaux de la ville de Zurich. Il est financé par des fonds privés, par des communes, des communautés religieuses, des entreprises et des institutions étatiques. L'association revendique s'appuyer sur des spécialistes du droit, de la psychologie, de la sociologie, de la psychiatrie, du travail social, de la formation des adultes, des sciences religieuses et des médias.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un projet pilote en Valais pour soulager les urgences

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Un projet pilote dans le Valais central pour soulager les urgences (archives).

Des équipes mobiles d’urgence sociale (EMUS) seront mises sur pied, cet automne, via un projet pilote dans le Valais central. Le détail avec Benjamin Smadja et Elsa Duperray.

Les personnes en situation d’urgence sociale pourront être prises en charge par une équipe spécifique, intégrant des professionnels des domaines social et sanitaire.

Afin d’accompagner les victimes de violences domestiques, les personnes rencontrant des difficultés de santé non vitales (chute à domicile, alcoolisation aiguë, etc.) ou encore les personnes sans solution de logement, un projet pilote sera lancé cet automne dans la région Sion-Sierre et dans les vallées latérales.

Il doit notamment permettre de soulager les intervenants "feux bleus", comme les patrouilles de police et les ambulances, ainsi que les urgences hospitalières. "Et ce tout en garantissant une prise en charge adaptée pour les personnes en situation de détresse sociale", précise le Département de la santé, des affaires sociales et de la culture dans un communiqué, ce mardi.

Sur les week-ends

Les équipes EMUS seront pilotées et activées par la centrale 144. L’Organisation cantonale valaisanne des secours (OCVS) régule déjà les appels d’urgence sanitaire et sera à même de déterminer les besoins précis d’un patient pour activer la meilleure prise en charge possible, pour ce dernier. Ce projet assurera une intervention de 19h00 à 07h00 durant les nuits de vendredi, samedi et dimanche, ainsi que les jours fériés.

Les équipes EMUS collaboreront avec le réseau sociosanitaire existant en Valais. Les binômes, composés d’un intervenant social et d’un intervenant sanitaire, pourront ainsi orienter les personnes rencontrées vers les institutions compétentes, mais aussi soutenir ces dernières dans la gestion de situations complexes. Ces équipes pourront également jouer un rôle préventif, afin d’identifier des problématiques sociales récurrentes en Valais.

L'expérience vaudoise

Afin d’assurer l’efficacité de ce projet, le canton du Valais peut compter sur l’expérience d’Unisanté, qui gère depuis plusieurs années une équipe mobile d’urgence sociale, dans le canton de Vaud.

Un bilan de ce projet pilote sera effectué après deux ans d’activité, afin de déterminer l’efficacité du dispositif et son éventuelle extension au reste du canton.

InfoKids à Genève

L'application InfoKids est destinée aux parents dont les enfants nécessitent une consultation médicale au Service d'Accueil et Urgences Pédiatriques (SAUP) des HUG. InfoKids offre les services suivants : Conseils sur l'attitude à adopter face aux symptômes présentés par l'enfant

Avec ATS

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Economie

Le personnel de cabine de Swiss veut résilier la CCT

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Près de 85% des membres du personnel de cabine de Swiss demandent la résiliation de l'actuelle CCT (image d'illustration). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le conflit du travail chez Swiss se durcit. Le syndicat du personnel de cabine Kapers s'est prononcé en faveur de la résiliation de l'actuelle convention collective de travail (CCT), a-t-il annoncé mardi.

Les 2503 employés sous l'actuelle convention collective sur les sites Zurich et Genève et ayant le droit de vote étaient appelés à se prononcer par voie électronique. Ils ont voté à près de 85% pour la résiliation de la CCT.

La résiliation doit prendre effet le 30 avril 2024. D'ici à cette date, l'actuelle CCT demeure valable et les doits et devoirs actuels restent en vigueur. Ceux-ci incluent notamment une obligation de paix sociale, ce qui se traduit par une impossibilité de faire grève jusqu'à fin avril prochain.

Les négociations pour une nouvelle CCT ont repris entre le syndicat et Swiss, indique encore Kapers.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Thônex dénonce l'impunité dont a joui une bande de jeunes

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Un jeune homme de 18 ans est mort après avoir été poignardé dimanche soir à Thônex (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'exécutif de Thônex (GE) a condamné fermement, mardi, la mort, dans la nuit de dimanche, d'un garçon de 18 ans, qui a perdu la vie après avoir reçu un coup de couteau dans la nuit de dimanche à lundi. Le Conseil administratif a aussi déploré les violences commises depuis plusieurs mois sur le territoire de la commune par une bande d'une quinzaine de jeunes connus des services de l'ordre.

Des mesures ont été prises, comme la multiplication des patrouilles pédestres et des contrôles dans les quartiers sensibles, mais elles n'ont pas permis de canaliser l'agressivité de ce groupe de jeunes. Ce dernier est également resté insensible aux actions de prévention mises en place par les travailleurs sociaux lors de leurs tournées.

Pour l'exécutif thônésien, "il apparaît donc que la situation n'est pas contenue et que le dispositif cantonal a atteint ses limites". Face à cette impasse, le Conseil administratif de la commune s'est interrogé "sur la présence d'enfants mineurs dans l'espace public" en pleine nuit.

Les trois magistrats qui composent l'exécutif communal ont aussi relevé "l'absence de réponse sécuritaire au niveau cantonal, ainsi que la limite de l'action judiciaire permettant à un groupe de jeunes multirécidivistes de se trouver dans l'espace public malgré leurs antécédents connus".

Le jeune homme mort après avoir été poignardé avait été pris à partie par un groupe d'individus dimanche vers 23h45. Six personnes ont été interpellées à la suite de cette agression fatale, toutes mineures. La victime avait reçu un coup de couteau avant de rentrer à son domicile, non loin du lieu de l'altercation,

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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