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Actualité

Tchin tchin Juncker!

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« Concluez avec moi, parce que d’ici une année, je ne serai plus là et vous allez voir ! »

Telle a donc été l’invite ouvertement menaçante du très affable Jean-Claude Juncker qui répondait il y a quelques jours aux questions de notre Darius national, lui-même heureusement toujours aussi espiègle et impertinent, ce qui aura empêché que l’entretien tourne au ridicule…

Le futur ex-Président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, technocrate archétypique de l’Europe bruxelloise, prétend arracher juste avant la fin de son mandat le fameux accord institutionnel que l’Union européenne réclame depuis 10 ans et dont les Suisses ne veulent pas.

Cet « accord-cadre » que Juncker veut absolument nous imposer est censé prévoir une adaptation des accords bilatéraux aux évolutions législatives de l’Union européenne, l’interprétation de ces mêmes accords, leur surveillance et leur sanction.

En clair, le droit suisse doit s’aligner automatiquement sur le droit européen, la jurisprudence européenne doit s’appliquer en Suisse et la Suisse doit pouvoir être sanctionnée comme n’importe quel Etat membre.

Et pour nous faire accepter ce statut d’Etat croupion, l’« eurocrate furieux » comme l’appellent les Anglais prétend avoir pour la Suisse les yeux de Chimène et nous faire croire qu’il serait l’homme de la dernière chance.

« Il y a moi et puis il y a l’Europe, il ne faut pas confondre » nous explique sans ciller le Président Juncker.

Presque lyrique, Juncker déclare même qu’il veut un accord complet avec la Suisse : « Je suis contre le saucissonnage parce qu’il y a ceux qui coupent et ceux qui mangent les saucisses ».

Ça veut dire quoi, cette métaphore ?

Bonne question !

Tout imbu de sa personne et de son importance historique, Juncker semble s’exprimer comme la Pythonisse, l’antique Pythie de Delphes dont les oracles devaient être interprétés par les prêtres d’Apollon, à moins qu’il ne faille imputer ces « propos de table » à la dernière boisson de celui que les Italiens appellent « Tchin tchin Juncker ».

L’on connaît en effet le péché mignon de Juncker, qui doit régulièrement se défendre d’une faiblesse éthylique par trop criante.

La Commission européenne a officiellement qualifié d’« insultant » le soupçon d’alcoolisme porté contre son Président.  

Pourtant, tout le monde a vu Juncker titubant, incapable de gravir trois marches et devant être soutenu par divers ministres européens lors du dernier sommet de l’OTAN.

Lors d’un précédent sommet européen tenu à Riga, Juncker visiblement aviné embrassait, palpait, donnait des claques à tous les dirigeants : c’est le « touchy-feely-kissy style » de Juncker qui est aussi très prompt aux effusions avec nos conseillères fédérales qu’il appelle par leur petit nom.

Et c’est avec un homme de cet acabit que la Suisse devrait s’empresser de conclure un accord institutionnel ?

De grâce, Monsieur Cassis, suivez le conseil de l’Union syndicale suisse et rompez les négociations avec Juncker, ou à tout le moins attendez patiemment le début des négociations du Brexit pour que l’arrogance des eurocrates s’amollisse.

Mais c’est dans ce but que le Conseil fédéral veut verser un nouveau « milliard de cohésion » à l’Europe…

Voilà bien un cas d’école d’aberration diplomatique : offrir spontanément, en signe de « bonne volonté », un milliard 300 millions de francs à l’Union européenne qui n’en a que faire !

Les élections européennes du printemps prochain tout comme les négociations sur le Brexit vont mettre un joli coup de balai sur la scène européenne, les poussées nationalistes étant inévitables et les Anglais ayant fort peu goûté une récente sortie de Juncker disant : « Je ne suis pas premier ministre anglais. Ce serait bien pour la Grande-Bretagne si je l’étais »…  

Juncker nous l’a d’ailleurs benoîtement avoué : il n’aimerait surtout pas que l’Union européenne ait à négocier l’accord-cadre avec la Suisse en même temps que le Brexit.

Eh bien, Monsieur Cassis, en bon diplomate, voilà très exactement ce qu’il vous reste à faire.

Politique

Blonay: projet "En Praz Grisoud" refusé massivement dans les urnes

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Les habitants de Blonay ont refusé dimanche le plan d'affectation "En Praz-Grisoud". (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le plan d'affectation (PA) "En Praz Grisoud" a été refusé massivement dimanche à Blonay-Saint-Légier (VD). Plus de 66% des votants ont glissé un nom dans l'urne. La participation a avoisiné les 52%.

Le plan d'affectation (PA) prévoyait la construction de 70 logements dans huit bâtiments sur une parcelle verte de 18'000 m2 appartenant à la multinationale Nestlé. Le projet était soutenu par la Municipalité et le Conseil communal et a été soumis à un référendum spontané.

Dans un communiqué publié dimanche, la Municipalité prend acte de ce refus à 66,3% par les citoyens de la commune. "Après Montreux, Jongny et Pully, il est évident que l'application de la Loi sur l'Aménagement du Territoire (LAT) pose des défis majeurs lors de sa mise en oeuvre au niveau communal", a réagi le syndic Alain Bovay, cité dans le communiqué.

"Désormais, la constructibilité de la parcelle 'En Praz Grisoud' sera gérée dans le cadre du Plan d’affectation communal actuellement en cours d'élaboration. Dans ce contexte, des consultations participatives seront organisées et la population sera conviée à y prendre part, comme cela a été le cas jusqu’à présent", annonce-t-il.

Signal fort

Les opposants réunis dans un comité citoyen et un comité interpartis s'opposaient entre autres à une trop forte densification. "Ce résultat est un signal fort adressé à la Municipalité: en refusant le projet, la population exprime son souhait d'introduire un moratoire dans la frénésie du développement immobilier de la commune", a relevé le groupe des Vert.e.s de Blonay-Saint-Légier dans un communiqué publié à l'issue du scrutin.

Le débat public, politique et la participation de la société civile doivent remplacer la course aux projets immobiliers privés concoctés en milieu fermé et sans coordination, ajoute-t-il. Blonay-Saint-Légier s'inscrit ainsi dans la ligne des votations du 18 juin à Montreux et à Crissier où la population a également refusé de très importants projets de densification, relèvent encore les Verts.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sorties

Valposchiavo récompensée par les gastronomes

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La région de Poschiavo a plus d'un charme (archives). (© KEYSTONE/ARNO BALZARINI)

Valposchiavo a été désignée Région suisse du goût 2024 au terme de la 23e édition de la Semaine suisse du goût qui s’est conclue dimanche. Cette vallée italophone des Grisons est distinguée notamment pour sa large gamme de produits locaux.

"Valposchiavo peut s’enorgueillir d’une agriculture innovante et d’un secteur agroalimentaire solide", relève Kaspar Howald, directeur de Valposchiavo Turismo, dans un communiqué des organisateurs de la Fondation pour la promotion du goût. Cette région succède au palmarès à la ville de Fribourg, lauréate en 2023.

Les organisateurs revendiquent pour cette semaine une participation en hausse, estimée à 620’000 personnes. Plusieurs milliers de rencontres ont été proposées dans tout le pays auprès de producteurs, dans les écoles, des lieux de goût et lors de fêtes locales.

L’événement se présente comme le plus grand rendez-vous populaire de l’alimentation en Suisse. La prochaine édition aura lieu du 12 au 22 septembre 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

St-Sulpice (VD): le plan d'affectation "Sus le Jordil" refusé

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Le corps électoral de St-Sulpice (VD) a refusé dimanche le projet de quartier "Sus le Jordil" (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le plan d'affectation (PA) "Sus le Jordil" a été refusé dimanche par la population de St-Sulpice lors d'un référendum. Lancé voici plus de dix ans, il prévoyait la construction de 153 logements pouvant accueillir 310 habitants sur un terrain privé.

Le projet a été refusé par 836 voix contre et 724 pour, a communiqué Michelle Fournier, secrétaire municipale, à Keystone-ATS. Le taux de participation s'est élevé à 57,8%.

"La Municipalité estime que c'est une occasion manquée de profiter d'un quartier bien pensé avec une densification relativement modérée", a déclaré le syndic Etienne Dubuis à Keystone-ATS. "Le jour où la commune devra revoir son plan d'affectation et qu'elle le soumettra au canton, un taux d'occupation du sol plus élevé sera exigé", a-t-il relevé.

Et de rappeler qu'une option serait que le propriétaire attribue le terrain à l'Etablissement vaudois d'accueil des migrants pour y installer des portakabin, ce qui ne nécessite pas l'aval de la commune. "C'est une possibilité qui a déjà été évoquée, cela s'est déjà produit dans plusieurs communes", a expliqué le syndic. Patrimonium, représentant du propriétaire privé, prend pour l'heure acte de la décision, a indiqué la société.

Le projet était en élaboration depuis plusieurs années. Suite aux nombreuses oppositions, il avait été remanié. Les appartements devaient notamment attribués en priorité aux Serpelious. Les espaces verts devaient occuper 85% de la surface du terrain. Le plan d'affectation était soutenu par la Municipalité et le Conseil communal. Il avait fait l'objet d'un référendum.

De leur côté, les opposants s'inquiétaient de la densification que provoquerait ce projet dans la commune de 4900 habitants. Leurs arguments étaient également liés au surplus de trafic et à la pression sur les infrastructures.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Cantons, hautes écoles et gauche critiquent l'enveloppe 2025-2028

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Les hautes écoles jugent insuffisant le financement prévu par le Conseil fédéral pour la période 2025-2028 et craignent une perte de leur compétitivité (image symbolique). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le projet du Conseil fédéral mis en consultation jusqu'à ce dimanche prévoit 29,7 milliards de francs pour la formation, la recherche et l'innovation en 2025-2028. Pour les cantons, les hautes écoles et la gauche, c'est insuffisant pour garantir la compétitivité.

Le message du Conseil fédéral sur l’encouragement de la formation, de la recherche et de l’innovation pour la période 2025 à 2028 (message FRI) était le premier soumis à une procédure de consultation publique. Pour ses critiques, l'objectif de croissance du financement de 2% en moyenne en termes nominaux ne tient pas compte du contexte d'inflation et des nouveaux défis.

La Conférence des directrices et directeurs cantonaux de l'instruction publique (CDIP) dénonce les coupes budgétaires et réclame une croissance des moyens d'au moins 2,5%, à l'instar des partis de la gauche. Swissuniversities craint "un démantèlement douloureux des prestations", rejoint par le Conseil des EPF.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sorties

Fitnesspark Malley ferme soudainement ses portes

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Le Fitnesspark Malley mettra la clé sous le paillasson le 30 septembre, dix jours après avoir annoncé sa fermeture (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Fitnesspark Malley à Prilly (VD) met la clé sous le paillasson au 30 septembre. Le personnel et les membres en ont été informés mercredi dernier. Le site représentait "depuis plusieurs années un défi financier important", selon son propriétaire movemi, appartenant au groupe Migros. La chaîne Let's Go reprend le flambeau.

"Nous avons décidé de renoncer à l'emplacement actuel du Fitnesspark Malley", écrit movemi sur le site internet du club. En cause notamment, "des coûts d'entretien et d'infrastructures disproportionnés ainsi que les conséquences de la pandémie".

"En outre, par rapport à d'autres studios, le nombre de membres à Malley n'a cessé de diminuer au lieu de croître. Malgré diverses mesures d'optimisation, nous n'avons pas réussi à obtenir des résultats permettant de maintenir une situation économique viable", justifie l'entreprise, qui réunit depuis 2022 sous un même toit les marques Activ Fitness et Fitnesspark.

Créé en 2001, le studio de Malley, doté d'une piscine et d'espaces bien-être, se présentait comme la "plus grande salle d'entraînement de Romandie". Il emploie 55 collaborateurs et compte quelque 1800 membres.

Vives réactions

L'annonce de la fermeture à court terme du lieu a fait l'effet d'une bombe auprès du personnel. "Nous avons été convoqués pour une séance mercredi dernier. Nous sommes sous le choc, on est perdu quant à notre futur", a déclaré dimanche un collaborateur à Keystone-ATS. La nouvelle a également provoqué de vives réactions sur les réseaux sociaux. Beaucoup estiment la méthode "inacceptable" et s'inquiètent pour les employés.

Interrogé par Keystone-ATS sur la soudaineté de l'annonce, movemi explique notamment que "les contrats entre Let's Go et le bailleur ont été signés à très court terme, de sorte que nous n'avons malheureusement pas eu la possibilité de communiquer avec une plus grande anticipation".

L'employeur affirme soutenir "activement les collaborateurs concernés dans la recherche d'une solution de succession. Nous évaluons notamment les possibilités au sein de movemi, comme par exemple un passage au format Activ Fitness".

"En outre, les entreprises Migros environnantes ont été informées en conséquence, afin que le plus grand nombre possible de nos collaborateurs puissent être réemployés au sein de Migros et dans des entreprises partenaires".

Plus en Suisse romande

Fitnesspark Malley était le seul club de la marque en Suisse romande, les seize autres se situant Outre-Sarine. "Si l'on considère un horizon à court terme, nous nous concentrons actuellement en Suisse romande sur le format Activ Fitness. Toutefois, nous sommes constamment à la recherche de sites potentiels dans la région, et cela vaut pour les deux formats", précise movemi.

À partir du 1er octobre 2023, Let's Go reprend l'installation et la gère de manière autonome.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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