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Actualité

Tariq Ramadan sera jugé à Genève pour viol et contrainte sexuelle

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L'islamologue Tariq Ramadan sera jugé à Genève pour viol et contrainte sexuelle (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'islamologue Tariq Ramadan sera jugé à Genève pour viol et contrainte sexuelle par le Tribunal correctionnel. L'information, révélée lundi par la RTS, a été confirmée par le Ministère public genevois, ainsi que les avocats des parties.

En 2018, le Parquet genevois avait ouvert une instruction à la suite d'une plainte d'une femme qui accuse Tariq Ramadan d'avoir abusé d'elle en 2008, dans un hôtel à Genève, et de l'avoir séquestrée. La femme affirme que l'islamologue l'aurait soumise à des actes sexuels brutaux, accompagnés de coups et d'insultes.

Le Ministère public s'est borné à recopier la plainte sans intégrer ce qui la disqualifie, ont déploré Yaël Hayat et Guerric Canonica, les avocats de Tariq Ramadan. Les deux défenseurs de l'islamologue se disent sereins pour leur client. "Il reviendra aux juges de restituer la totale innocence de Tariq Ramadan".

La plaignante, surnommée "Brigitte" par les médias, accuse l'islamologue de l'avoir entraînée dans une chambre d'hôtel le soir du 28 octobre 2008. Convertie à l'islam, elle avait fait la connaissance de Tariq Ramadan quelques mois auparavant, lors d'une séance de dédicaces, puis lors d'une conférence en septembre.

"Nuit d'horreur"

"Notre cliente est soulagée par cet acte d'accusation qui confirme le statut de victime et décrit la nuit d'horreur qu'elle a vécue à l'automne 2008", ont commenté, de leur côté, Robert Assaël, Christian Favre et François Zimeray, les trois avocats de la plaignante.

Les ennuis judiciaires de Tariq Ramadan ne s'arrêtent pas à la Suisse. L'islamologue pourrait également comparaître devant une Cour d'assises en France. L'été dernier, le parquet de Paris avait requis un procès pour des soupçons de viols commis entre 2009 et 2016 sur quatre femmes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

Aucun joueur ne devine la bonne combinaison de l'Euro Millions

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Lors du prochain tirage vendredi, 28 millions de francs seront en jeu. (archives) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions mardi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 6, 20, 22, 24 et 45, ainsi que les étoiles 4 et 5.

Lors du prochain tirage vendredi, 28 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le troisième jour d'octobre bat aussi des records de température

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Lundi déjà, des records avaient été battus. Jusqu'à 17 heures, pas moins de 20 stations de MétéoSuisse ont enregistré de nouvelles valeurs maximales depuis le début des mesures. (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Des records de température ont à nouveau été battus en Suisse le troisième jour d'octobre. A Lucerne par exemple, on a mesuré 27 degrés mardi, alors que le précédent record était de 26,6 degrés.

Selon Meteonews, un record a également été battu à Wädenswil (ZH) (nouveau : 25,8 degrés, ancien : 24,5 degrés) et à Berne (25,7 degrés contre 25,3 degrés). Les valeurs à Lucerne et Berne sont particulièrement remarquables, car les séries de mesures sont très anciennes dans ces villes.

Selon SRF Meteo, c'est à Laufen (BL) qu'il a fait le plus chaud mardi avec 28,2 degrés. Avec le renforcement du vent, le temps s'est légèrement rafraîchi dans le courant de l'après-midi, écrit Meteonews.

Lundi déjà, des records avaient été battus. Jusqu'à 17h00, pas moins de 20 stations de MétéoSuisse ont enregistré de nouvelles valeurs maximales depuis le début des mesures. Des records datant parfois de plusieurs décennies sont tombés. A Buffalora, par exemple, au col de l'Ofen (GR) - d'ordinaire plutôt connu comme lieu de records de froid - la température a grimpé à 21,3 degrés, dépassant ainsi d'un degré le record d'octobre mesuré dimanche seulement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Pictet: départ de l'associé senior Renaud de Planta

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Le banquier genevois, qui fêtera ses 60 ans cette année, a rejoint Pictet en 1998 comme associé et en est devenu associé senior en 2019 (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le groupe bancaire Pictet a annoncé mardi le départ de Renaud de Planta du collège des associés au 30 juin 2024 après 26 ans de services en tant qu'associé et cinq comme associé senior.

Le banquier genevois, qui fêtera ses 60 ans cette année, a rejoint Pictet en 1998 comme associé et en est devenu associé senior en 2019, rapporte un communiqué qui souligne le travail de M. de Planta dans le développement de la gestion d'actifs de la banque.

Il poursuivra ses activités en intégrant l'organe de contrôle du Groupe et le conseil d'administration de Banque Pictet & Cie SA le 1er janvier 2025 sous réserve de l'approbation des autorités réglementaires. Cette annonce intervient suite à sa récente nomination au Conseil de banque de la Banque nationale suisse (BNS), précise la publication.

Marc Pictet lui succèdera en tant qu'associé senior le 1er juillet 2024. Au sein du groupe depuis 2001 et nommé associé en 2011, il codirige notamment Pictet Wealth Management, l'unité de gestion de fortune du groupe.

Avec bientôt 219 ans d'histoire, Pictet est actuellement dirigé par huit associés, à la fois propriétaires et gérants, et compte plus de 5300 collaborateurs dans 30 bureaux à travers le monde.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Genève

Les assistants d'enseignement de l'IHEID saisissent le Grand Conseil via une pétition

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Les assistants d'enseignement de l'IHEID ont déposé une pétition au Grand Conseil pour améliorer leurs conditions salariales © Miguel Hernandez

Déposé ce mardi, le texte, qui a récolté 916 signatures, demande au législatif et à l'IHEID d'améliorer les conditions de travail des assistants d'enseignement. Vivant avec moins de 3000.- par mois, ils dénoncent une précarité qui s'aggrave. 

La lutte continue pour les assistants d'enseignement à l'IHEID à Genève. Voilà plusieurs mois qu'ils dénoncent leurs conditions salariales. Ces derniers mois, ils avaient saisi la Chambre des relations collectives de travail pour négocier avec la direction, mais sans succès. En mai 2023, le SIT et l’ADA (l'Association des assistants de l'IHEID) ont alors lancé une pétition, s’adressant au Grand Conseil et à l'IHEID, intitulée « Un contrat et des salaires décents pour les assistants d’enseignement de l’IHEID ». Après avoir récolté 916 signatures de personnes issues du secteur de l’enseignement supérieur, ils ont déposé ce lundi le texte au Grand Conseil. Le tour des revendications avec Clara Barrelet, secrétaire syndicale au SIT.

Clara BarreletSecrétaire syndicale au SIT

Les contrats de ces assistants d'enseignement posent problème depuis l'introduction du salaire minimum à Genève en 2021. Les précisions de Clara Barrelet

Clara BarreletSecrétaire syndicale au SIT

Parmi les autres demandes du syndicat: savoir à quoi sert l'argent public qui finance en partie l'IHEID. L'Institut reçoit 33 millions de francs de financement public par an. LE SIT estime qu'une partie devrait être utilisée pour revaloriser le salaire des assistants d'enseignements.

Moins de 3000.- par mois

Les assistants d’enseignement, environ 70 personnes, ne peuvent pas vivre dignement veulent sortir de la précarité. Tous témoignent de la difficulté de vivre à Genève avec CHF 3'000.- nets par mois. Ecoutez Andrea Biswas, membre du secrétariat de l'Association des assistants de l'IHEID.

Andrea BiswasMembre du secrétariat de l'Association des assistants de l'IHEID (ASA)

Selon eux, leur thèse, qu’ils doivent terminer en quatre ans, ne leur laisse pas le temps de compléter leurs revenus.

Réponse de l'IHEID

Contactée, l'IHEID, par la voix de sa directrice Marie-Laure Salles, explique que les doctorants de l’Institut sont avant tout des étudiants qui suivent un programme d’études. "La rédaction de la thèse ne peut donc pas être considérée comme un travail rémunéré, mais comme une recherche académique personnelle, une formation universitaire et une étape de développement personnel".

Concernant la demande de rémunération nette (actuellement CHF 38'220.-) afin qu'elle atteigne le niveau du salaire minimum légal genevois, soit CHF 49'920.- bruts, l'IHEID explique que "les doctorants sont payés CHF 27.30 à l’heure ce qui équivaut sur un temps plein à un salaire annuel de CHF 66'570. Ce salaire à l’heure dépasse le salaire minimum applicable à Genève fixé par la Loi sur l’inspection et les relations du travail (LIRT)".

Enfin, l'IHEID estime que le taux d’activité de 45% correspond à la réalité du travail d’assistant d’enseignement. "Le taux de 45% correspond à 828 heures de travail effectif par année. Nos doctorants en font 653. 175 heures par année dans le cadre de leur contrat de travail leur sont donc offertes pour la partie de travail de thèse qui vient directement en appui de leurs activités pédagogiques". Aussi, le fait d’augmenter leur taux d’activité à 100% reviendrait "à augmenter fictivement leur taux d’activité par rapport à l’activité effectivement fournie et à la partie de leur temps dédié à la thèse".

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Politique

L'impôt sur les successions en ligne directe remis en question

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La conseillère d'Etat vaudoise Valerie Dittli, en charge des finances, s'est dite favorable en renvoi au Conseil d'Etat d'un postulat pour réfléchir à l'impôt sur les successions en ligne directe (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

L'impôt vaudois sur les successions et les donations pour les conjoints et les descendants en ligne directe est remis en question. Le Grand Conseil a pris en considération mardi une motion UDC finalement transformée en postulat demandant au gouvernement d'étudier les différents aspects d'une éventuelle suppression de cet impôt.

La motion de l'ancien député UDC Julien Cuérel demandait au Conseil d'Etat de mettre en oeuvre la suppression de cet impôt qualifié de "ridicule". "Cet impôt sur la mort permet de taxer des biens qui ont déjà été taxés lors du vivant du précédent propriétaire. C'est choquant et totalement injuste", affirmait-il lors du dépôt du texte.

Passé en commission, il a été transformé en postulat moins restrictif, sans l'accord du motionnaire. C'est cette voie-là qui a été acceptée par 74 oui contre 53 non et aucune abstention en plénum.

A gauche, on a critiqué une mesure qui ne profiterait qu'à une petite minorité de contribuables très fortunés et qui coûterait environ 16 millions de francs par an à l'Etat. C'est au contraire un impôt juste sachant que les personnes qui héritent n'ont pas travaillé pour gagner cet argent, a dit en substance l'élue EP Céline Misiego.

Soucis pour les entreprises

A droite, il a été rappelé que la fortune transmise a déjà été taxée une fois durant la vie du donateur. D'autres députés, à l'instar du PLR Philippe Miauton, ont argué que l'impôt pouvait décourager la transmission d'entreprises au sein d'une famille. "On a envie qu'elles perdurent et non qu'elles périclitent", a-t-il affirmé.

De son côté, la ministre des finances Valérie Dittli a dit qu'elle pouvait soutenir la transformation de la motion en postulat. Mais le Conseil d'Etat s'est déjà montré défavorable à la suppression de cet impôt, non sans s'interroger, de manière plus large, sur d'autres aspects connexes au texte UDC. Le gouvernement a désormais une année pour fournir un rapport sur la question et prendre une éventuelle mesure.

A noter que seuls trois cantons pratiquent actuellement un impôt sur les successions ou donations entre parents et enfants, donc descendants directs: Vaud, Neuchâtel et Appenzell Rhodes-Intérieures.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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