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Le Conseil d'Etat bascule à droite avec la centriste Valérie Dittli

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Le Conseil d'Etat a basculé à droite dimanche. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le gouvernement vaudois bascule à droite. La centriste Valérie Dittli, 29 ans, a créé une énorme surprise en accédant dimanche au Conseil d'Etat. La conseillère d'Etat socialiste Cesla Amarelle reste sur la touche de même que le candidat UDC.

Trois PLR, deux socialistes, un Vert et une centriste - une première - composent désormais le gouvernement vaudois. Après onze ans de majorité de gauche, le Château cantonal repasse à droite, mais cela se fera sans l'UDC, qui subit une nouvelle déconvenue électorale.

Après l'élection de la conseillère d'Etat PLR Christelle Luisier au 1er tour, les socialistes sortantes Nuria Gorrite (la mieux élue avec 91'690 voix) et Rebecca Ruiz ont terminé dimanche en tête devant les conseillers nationaux libéraux-radicaux Isabelle Moret et Frédéric Borloz.

Arrivé en cinquième position, le Vert Vassilis Venizelos, bien que relativement discret pendant la campagne, a réussi à redresser la barre par rapport au premier tour. Il sauve le siège écologiste que son parti occupe sans interruption depuis 28 ans.

Tout s'est finalement joué entre la nouvelle venue, Valérie Dittli, et Cesla Amarelle, au Conseil d'Etat depuis 2017. La centriste, portée par l'Alliance de droite (3 PLR, 1 UDC et 1 Centre), a engrangé quelque 4300 voix de plus que la socialiste, qui essuie un revers cinglant en raison d'un département exposé, celui de l'école, dont les réformes ont suscité la grogne d'une partie des enseignants et des parents.

Quasi inconnue

Valérie Dittli "peinait à réaliser" dimanche ce qui lui arrive. "C'est aussi une grande surprise pour moi", a déclaré l'avocate-stagiaire. Zougoise d'origine et Lausannoise de coeur, la jeune femme de 29 ans était une quasi inconnue avant le scrutin. Présidente du micro parti vaudois du Centre (ex-PDC), elle n'a jamais occupé de mandat électoral.

Interrogée sur son manque d'expérience, Valérie Dittli a assuré qu'elle n'avait pas peur de la tâche qui l'attend. "Je me réjouis des cinq prochaines années. Je vais me mettre à l'écoute des gens, beaucoup observer et agir", a-t-elle dit.

Campagne de dénigrement

Pour Marc-Olivier Buffat, président du PLR vaudois, ce sont des électeurs de gauche qui, en ajoutant Valérie Dittli sur leur liste, auraient permis le renversement de majorité. Il a, en revanche, regretté la "campagne de dénigrement" de la gauche qui aurait pénalisé l'UDC Michaël Buffat. Le candidat a été critiqué pour ses positions très à droite à Berne, alors qu'il a montré un profil plus modéré durant la campagne électorale vaudoise.

Le conseiller national UDC a échoué a regagner le siège perdu en 2011, après le décès de Jean-Claude Mermoud. Il termine en huitième et dernière position, plus de 7000 voix derrière Valérie Dittli.

"Nous contribuons de manière décisive au retour du centre-droite au gouvernement vaudois", a relevé Kevin Grangier, président cantonal, qui refuse de parler de "défaite". "Aujourd'hui, c'est un oeil qui rit, un oeil qui pleure".

Amarelle très affectée

Cesla Amarelle ne cachait pas sa tristesse après sa non-réélection, estimant payer le prix fort d'un département très exposé, notamment durant la pandémie. Les deux plaintes pénales, déposées contre elle avant le 1er tour, ont certainement aussi joué un rôle dans son score, estime-t-elle. Bref, "c'est un couplage de choses".

La présidente du PS vaudois a regretté des attaques "ciblées" et un "vote sanction". C'est désormais à la droite d'assumer ce dicastère en main de la gauche depuis 1994, a demandé Jessica Jaccoud qui se réjouit de "voir à l'oeuvre Valérie Dittli, quand elle devra gérer un département et des centaines de collaborateurs".

La participation s'est élevée à 37,6%. Elle était en légère progression par rapport au premier tour.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Politique

Des milliers de personnes manifestent en Suisse pour le climat

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A Berne, environ 1200 personnes ont défilé dans la vieille ville. (© Keystone/PETER SCHNEIDER)

Des milliers d'activistes sont descendus dans les rues de cinq villes suisses vendredi pour protester contre les infrastructures fossiles et les investissements nuisibles au climat. Les manifestations se tenaient dans le cadre de la Grève internationale du climat.

Malgré la pluie, quelque 5000 personnes, selon les organisateurs, ont participé aux manifestations pour la justice climatique qui étaient autorisées à Zurich, Berne, Lucerne, Aarau et Sion, a annoncé vendredi soir le mouvement de la Grève du climat. Les manifestants ont dénoncé en particulier le financement d'infrastructures fossiles par la Suisse.

Selon la police municipale, environ 600 personnes se sont rassemblées pour la manifestation à Zurich. Elles ont défilé pacifiquement de l'Helvetiaplatz à la Paradeplatz et retour. Les "Aînées pour le climat" étaient présentes aux côtés de nombreux jeunes, a observé sur place une journaliste de Keystone-ATS. La circulation en centre-ville a été fortement perturbée.

A Berne, environ 1200 personnes ont défilé dans la vieille ville. Un groupe de musique a joué lors de la manifestation finale sur la Place fédérale. A Lucerne, une soixantaine de personnes ont fait le tour de la ville à vélo.

Politique "inactive"

Le monde politique n'a pas les moyens de prendre les mesures de protection du climat nécessaires, a souligné la grève du climat de Berne. Et ce, bien que les conséquences du réchauffement climatique se fassent de plus en plus sentir, notamment dans le "Sud global". Dans le monde entier, incendies de forêt, inondations, sécheresses et autres catastrophes sont de plus en plus fréquents et dévastateurs.

En Suisse aussi la fin de l'ère fossile n'est pas en vue. Malgré une décision du Tribunal administratif fédéral contre la centrale de réserve de Birr (AG), le Conseil fédéral veut construire une autre centrale de réserve à énergie fossile. La grève du climat voit dans cette décision un "acte d'irresponsabilité". Elle exige la fin des combustibles fossiles et veut opérer un tournant énergétique socialement équitable.

Les banques continuent par ailleurs d'injecter de l'argent dans des "projets fossiles destructeurs", attisant ainsi la crise climatique, critiquent les activistes. En finançant des infrastructures fossiles existantes ou prévues à l'étranger, la place financière suisse provoque 20 fois plus d'émissions que l'ensemble de la Suisse, estiment-ils.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Trafic d'espèces protégées entre la Guyane et l'Alsace

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Plus de 1000 araignées ont été découvertes, avant tout des veuves noires (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/AP/ALEX BRANDON)

Un trafic d'espèces protégées entre la Guyane et l'Alsace a été démantelé et plus d'un millier de veuves noires - des araignées venimeuses - et de reptiles ont été saisis, a annoncé vendredi le parquet de Strasbourg.

De nombreuses espèces protégées détenues illégalement, parfois dans des lieux "hébergeant des enfants", ont été découvertes lors de 14 perquisitions menées en différents endroits du territoire français.

Au total 97 mygales, 1000 veuves noires au venin potentiellement mortel, ainsi que des reptiles (5 boas, 4 pythons), 22 scorpions, des tortues et deux grenouilles à flèche empoisonnée.

Les enquêteurs ont découvert que quatre personnes habitant en Alsace se rendaient régulièrement en Guyane ou dans des pays étrangers pour chercher des arachnides et des reptiles afin de les vendre illégalement en France pour un montant total estimé à plusieurs milliers d'euros.

Ces quatre personnes ont été déférées vendredi au parquet de Strasbourg en vue de leur placement sous contrôle judiciaire. Elles seront jugées en septembre et trois autres convocations à la même audience ont été transmises à des acheteurs, a indiqué le parquet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Le FMI approuve le rapport "too big to fail" du Conseil fédéral

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L'approche suisse du "too big to fail" a trouvé un écho favorable auprès du FMI, dont la réunion de printemps se tient à Washington. (© Keystone/AP/JOSE LUIS MAGANA)

Le rapport du Conseil fédéral sur la crise de Credit Suisse et la thématique "too big to fail" a rencontré un écho favorable lors de la réunion de printemps du Fonds monétaire international (FMI). C'est ce qu'a déclaré Karin Keller-Sutter à Washington vendredi.

"Les mesures ont été jugées proportionnées", a déclaré la ministre des finances devant les médias. Elle a ajouté que ses collègues internationaux se sont montrés intéressés et ont identifié des lacunes dans leur propre législation, qui pourraient désormais être comblées.

"Nous voulons tirer les leçons de ce cas, car il est nécessaire, après les expériences que nous avons faites, de réexaminer de manière critique certaines normes internationales", a souligné la conseillère fédérale.

Elle a rappelé que le "régime too big to fail" est international et pas seulement une réglementation suisse. "Cela signifie qu'il faut collaborer au niveau international. Et j'ai très bien ressenti cette volonté", a noté la Saint-Galloise.

La Suisse veut s'engager activement dans le développement des règles internationales "too big to fail" afin de préserver les Etats et les contribuables des conséquences de la faillite d'une grande banque. Il s'agit de minimiser les risques juridiques liés à la liquidation d'un établissement d'importance systémique.

L'endettement des Etats inquiète

Un thème majeur de la réunion du FMI est l'endettement croissant des Etats dans un contexte de hausse des taux d'intérêt et de forte augmentation des dépenses de défense, a déclaré la ministre des finances. "Nous n'avons pas réussi à mener à bien les réformes structurelles nécessaires en période de taux d'intérêt négatifs ou nuls", a-t-elle souligné.

Le fort endettement et la persistance de taux d'intérêt élevés constituent un risque pour la stabilité financière, a ajouté la conseillère fédérale. Si la Suisse a déjà pu abaisser son taux directeur, elle le doit aussi à son statut de cas particulier. "Nous avons d'autres conditions: un faible endettement, une grande stabilité financière et une monnaie propre".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le feu ravage un appartement dans le quartier des Pâquis

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Le Service d'incendie et de secours (SIS) est intervenu avec 10 véhicules pour maîtriser ce feu d'appartement aux Pâquis (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Un incendie s'est déclaré vendredi, en fin d'après-midi, dans un appartement du quartier des Pâquis, à Genève. Le feu s'est propagé aux combles de l'immeuble. Les trois occupants du logement, incommodés par les fumées, ont été emmenés à l'hôpital.

Les locataires de l'appartement en feu, deux adultes et un enfant, se sont réfugiés sur le toit de l'immeuble. Ils ont été secourus et évacués grâce à une grande échelle, a indiqué le porte-parole du Service incendie et secours (SIS) de Genève, le lieutenant Nicolas Millot, confirmant une information de la Tribune de Genève.

Les pompiers sont intervenus avec 10 véhicules et 40 hommes. Outre les 3 occupants de l'appartement détruit par les flammes, les secours ont pris soin de 7 personnes, qui ont été contrôlées au nid de blessés qui avait été aménagé par le SIS. Une enquête de police a été ouverte pour déterminer les causes de l'incendie.

En début de soirée, vendredi, l'incendie était sous contrôle. Les pompiers ont démonté le toit du bâtiment pour dénicher d'éventuels foyers cachés qui auraient permis au feu de redémarrer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Vaste zone de l'Alaska protégée: limiter l'exploitation pétrolière

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La zone en question fait partie de ce qui est appelé la réserve nationale de pétrole, dans le nord-ouest de l'Alaska. La mesure permet d'interdire l'attribution future de nouveau bail d'exploitation sur des millions d'hectares. (© KEYSTONE/AP/David W. Houseknecht)

Le gouvernement de Joe Biden a annoncé vendredi le classement en zone protégée d'une vaste région dans l'ouest de l'Alaska, afin de limiter son utilisation pour l'exploitation pétrolière ou gazière.

"Je suis fier d'annonce que mon administration agit pour préserver plus de 13 millions d'acres (environ 5,3 millions d'hectares ou l'équivalent du territoire de la Bosnie-Herzégovine NDLR) dans l'ouest de l'Arctique", a déclaré dans un communiqué le président américain.

"Mon administration continuera à prendre des mesures ambitieuses pour répondre à l'urgence de la crise climatique, protéger les terres et eaux de l'Amérique, et remplir notre responsabilité vis-à-vis de la prochaine génération d'Américains", a ajouté Joe Biden.

La zone en question fait partie de ce qui est appelé la réserve nationale de pétrole, dans le nord-ouest de l'Alaska. La mesure permet d'interdire l'attribution future de nouveau bail d'exploitation sur des millions d'hectares.

Cette région abrite des ours polaires et grizzlis, des caribous, et des centaines de milliers d'oiseaux migrateurs, a souligné le ministère de l'Intérieur, chargé des terres fédérales aux Etats-Unis. Les populations locales chassent ou pêchent ces ressources pour leur subsistance.

Equilibre entre protection et développement

L'année dernière, le gouvernement Biden avait approuvé un grand projet pétrolier en Alaska, le projet Willow du géant américain ConocoPhillips, déclenchant la colère des défenseurs de l'environnement aux Etats-Unis.

Depuis l'arrivée au pouvoir du président démocrate, le gouvernement "a maintenu son engagement à restaurer un équilibre approprié entre protection et développement", a déclaré dans un communiqué vendredi sa ministre de l'Intérieur Deb Haaland.

La mesure, qui intervient à quelques jours du Jour de la Terre et en pleine année électorale, pourrait aider le président Joe Biden a mettre en avant son bilan en termes de mesures climatiques, notamment auprès des jeunes.

L'annonce a cette fois immédiatement été applaudie par les organisations environnementales.

"Nous saluons cette avancée nécessaire", a réagi dans un communiqué Mattea Mrkusic, de l'organisation Evergreen, en rappelant que l'Arctique se réchauffe quatre fois plus vite que le reste de la planète.

"Nous applaudissons cette étape et appelons à des mesures encore plus courageuses pour faire en sorte de tenir l'industrie fossile à l'écart de l'Arctique, pour le bien du climat et des générations futures", a déclaré Jeremy Lieb, avocat pour l'organisation Earthjustice.

Le gouvernement Biden a également annoncé vendredi vouloir bloquer la construction d'une route en Alaska qui permettrait de mener à de nouvelles mines.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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