Rejoignez-nous

Suisse

Résultats survoltés pour Romande Energie en 2023

Publié

,

le

Romande Energie a enregistré des résultats records en 2023. (archive) (© KEYSTONE/DOMINIC FAVRE)

L'énergéticien Romande Energie a enregistré des résultats records en 2023, grâce notamment à des circonstances exceptionnelles. Le groupe anticipe un prochain retour à la normale des prix de l'électricité et une baisse de sa rentabilité.

L'année dernière, le bénéfice net a bondi à 214,9 millions de francs, après seulement 41,5 millions en 2022, selon un communiqué paru mardi. Cette forte progression provient de la participation de Romande Energie dans l'énergéticien Alpiq, qui a contribué à hauteur de 139 millions au résultat net, et d'EOS Holding, avec 2 millions.

Indirectement actionnaire à hauteur de 10% à travers EOS Holding, la bonne performance opérationnelle d'Alpiq "se matérialise uniquement dans le résultat net et non dans notre propre performance opérationnelle. Ce n'est pas un transfert d'argent ou de liquidité", a précisé le directeur général Christian Petit à l'agence AWP.

Le chiffre d'affaires a progressé de 24% à 928,2 millions de francs. Par divisions, Solutions Energie enregistre un chiffre d'affaires à 540 millions, soit 42% de plus. La division Réseaux en hausse de 17% atteint 312 millions. Romande Energie Services affiche une avancée de 13% à 164 millions.

Les charges se sont faites plus pesantes avec un nombre d'employés augmenté de 85 nouveaux collaborateurs, portant l'effectif à 1338 personnes fin décembre, et des charges de personnel relevées de 10% à 162 millions. Près de 74 millions de francs ont été consacrés aux coûts d'exploitation.

La marge brute opérationnelle a néanmoins augmenté de 26% à 436,6 millions et le résultat d'exploitation (Ebit) a doublé à 99,7 millions.

Le conseil d'administration proposera à ses actionnaires un dividende ordinaire inchangé de 1,44 franc par action, équivalent aux 36 francs de 2022 avant le fractionnement d'actions, pour un montant total de 37 millions au titre de l'exercice écoulé.

Effet exceptionnel

"Nos tarifs 2021 et 2022, fixés et annoncés des mois avant le début de l'année calendaire, furent insuffisants pour couvrir nos achats d'énergie", a rappelé M. Petit. Pendant 18 mois, "notre marge sur l'activité d'achat et revente d'énergie fut négative. (...) En 2023, il y a donc eu un phénomène de rattrapage, suite à l'adaptation de nos tarifs dès le 1er janvier 2023. Il s'agit d'un phénomène unique et sans lendemain".

Annoncé en 2021, le plan d'investissement de l'énergéticien s'est concrétisé en 2023 par une enveloppe de 200 millions de francs, alloués à la transition énergétique, au réseau électrique, au déploiement dans la thermie (chauffage à distance) et au solaire.

"La demande d'installations solaires sur notre zone de desserte a triplé en deux ans", explique le patron. "L'électricité solaire fournira en 2024 près de 10% de la consommation électrique de la Suisse." Aussi, l'exigence juridique d'avoir équipé 80% de ses clients en compteurs intelligents sera atteinte fin 2025, soit deux ans avant le terme fixé par la loi.

Prix futurs incertains

Pour la facture du consommateur final, le directeur général ne peut parler qu'à court terme. "Dans notre portefeuille actuel, nous subissons toujours le poids financier des achats effectués en 2021/2022. Par contre, nous constatons une décrue des prix de l'électricité depuis l'été 2023, ce qui nous a permis de faire des achats meilleur marché au cours des six derniers mois."

"En 2024, nous observerons un retour à la normale, avec une répercussion à la baisse sur nos résultats", prévient le directeur général. Autre facteur d'incertitudes, "depuis un à deux mois, les tensions géopolitiques relancent les prix vers le haut, tout ceci reste donc volatile."

A la Banque cantonale de Zurich (ZKB), l'analyste Yannik Ryf ne prévoit pas d'augmentation de dividende à moyen terme et considère l'action comme "correctement évaluée". Pour son homologue Andreas von Arx de Baader Helvea, "il faudra un peu plus de temps pour que les actionnaires soient à nouveau attirés".

Vers 10h50, le titre Romande Energie prenait 1,1% à 55,0 francs dans un SPI en hausse de 1,0%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Sport

Un rebond impératif en octobre

Publié

le

La Suisse de Murat Yakin sera sous pression en octobre (© KEYSTONE/EPA/SALVATORE DI NOLFI)

Octobre sera-t-il le mois du rebond pour l'équipe de Suisse ?

Après leur entame ratée dans la Ligue des nations avec deux défaites 2-0 au Danemark et 4-1 contre l'Espagne, les quarts de finaliste de l'Euro se retrouvent le dos au mur avant de se déplacer en Serbie le 12 et de recevoir le Danemark à St-Gall le 15.

"Nous devons prendre 6 points lors de ces deux matches", commande Manuel Akanji, capitaine d'un soir dimanche à Genève et qui n'a pas pu empêcher son équipe de concéder deux buts à... onze contre dix en fin de rencontre. Ce dernier quart d'heure contre les Champions d'Europe fut particulièrement affligeant pour une équipe qui avait entraîné avec elle le public genevois lors de sa folle sarabande de la fin de la première période.

L'absence de Granit Xhaka provoquée par ce carton rouge vraiment stupide à Copenhague, le manque de souffle de plusieurs héros de l'Euro - on pense en premier lieu à Ricardo Rodriguez, à Remo Freuler et à Michel Aebischer - ont, il est vrai, bien compliqué la tâche de Murat Yakin dimanche soir. Le forfait de dernière minute de Silvan Widmer, blessé à l'échauffement, qui s'ajoutait à celui de Dan Ndoye, devait encore réduire sa marge de man½uvre.

Zakaria le grand perdant

Mais le coup le plus dur pour le sélectionneur fut la performance sans relief livrée par Denis Zakaria. Le capitaine de l'AS Monaco est le grand perdant de cette rencontre. Son remplacement à la 62e minute sonnait comme une sanction. "Ce n'était pas un match pour lui, lance Murat Yakin. Denis est un joueur qui perce les lignes et non un joueur qui doit ordonner le jeu à onze contre dix comme aurait pu le faire Xhaka."

Murat Yakin aurait sans doute été plus inspiré d'aligner le Genevois en défense. A Copenhague, il avait hésité à le titulariser à la place de Nico Elvedi. Dimanche, Gregory Wüthrich, appelé à remplacer le Zurichois, a dévoilé bien des limites. Le public genevois a pu se demander si Steve Rouiller, le patron de la défense du Servette FC, n'aurait pas remplacé avantageusement le joueur du Sturm Graz...

Un match couperet

A Leskovac face à la Serbie, son meilleur ennemi qui réservera sans doute un accueil très particulier à Granit Xhaka, la Suisse s'apprête à vivre une soirée bien difficile. Mais cette rencontre sonne déjà comme un match couperet.

Avec une défaite, le risque d'une relégation directe en Ligue B de la Ligue des nations sera plus encore plus oppressant. Et si la Suisse ne gagne pas ce match, son statut de tête de série pour le tirage au sort du tour préliminaire de la Coupe du monde sera encore davantage remis en question.

Murat Yakin est parfaitement conscient des enjeux d'octobre. "Nous allons revenir plus fort", promet-il. Il espère que Zeki Amdouni, peut-être son meilleur homme dimanche, pourra s'affirmer ces toutes prochaines semaines à Benfica, que Ruben Vargas retrouvera un temps de jeu plus conséquent à Augsbourg malgré son refus de prolonger son contrat et, surtout, que Dan Ndoye aura soigné sa blessure musculaire pour reprendre ses numéros de voltige qui avaient enchanté les supporters suisses à l'Euro. Le salut de l'équipe de Suisse passe en premier lieu par ce trio.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Trois rentes de cinq ans grâce à l'Eurodreams

Publié

le

En Suisse, Eurodreams est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Trois personnes chanceuses ont décroché une rente mensuelle de 2222 francs durant cinq ans grâce à l'Eurodreams lundi soir. Elles ont coché les six bons numéros 3, 6, 9, 18, 22 et 27, mais pas le numéro "dream" 3, a annoncé la Loterie romande.

Les billets gagnants ont été joués en France et au Portugal, deux des huit pays européens proposent ce jeu. En Suisse, Eurodreams est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage du jeu est effectué les lundis et jeudis soir.

Le gros lot est une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans. Il faut pour cela trouver les 6 bons numéros ainsi qu'un numéro spécial appelé "dream".

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Sunrise réitère son souhait d'entrer en Bourse d'ici la fin 2024

Publié

le

"La migration des clients d'UPC vers la marque principale Sunrise est terminée à 88%", a déclaré le directeur général du groupe André Krause lors de la journée des investisseurs. Elle devrait être close d'ici la fin de l'année. (KEYSTONE/Ennio Leanza) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le géant des télécoms Sunrise a confirmé lundi, lors de sa journée des investisseurs à Glattbrugg, vouloir entrer à la Bourse suisse au dernier trimestre 2024. La direction souligne la migration quasi totale des clients d'UPC et les avancées techniques en cours.

L'entreprise sera séparée sur le plan opérationnel de sa maison-mère Liberty Global, qui veut investir 1,5 milliard de francs pour réduire l'endettement de Sunrise. Il ne s'agira pas d'une IPO classique en vue de lever des fonds, mais d'une scission, selon les deux entreprises.

D'un point de vue commercial, les liens persisteront. "Grâce à différents contrats de services, Sunrise continuera de bénéficier du partenariat avec Liberty Global. L'accès aux services technologiques, financiers et autres reste garanti", a assuré la société zurichoise.

Celle-ci confirme ses objectifs 2024 en termes de chiffre d'affaires et de bénéfice d'exploitation ajusté au niveau de l'Ebitda. Le premier doit se stabiliser et le second afficher une croissance stable à inférieure à 5%. Le pronostic de flux de trésorerie libre ajustés atteint 360-370 millions en raison des coûts estimés de l'introduction sur SIX.

Migration des clients d'UPC à 88%

"La migration des clients d'UPC vers la marque principale Sunrise est terminée à 88%", a déclaré le directeur général du groupe André Krause lors de la journée des investisseurs. Elle devrait être close d'ici la fin de l'année.

Par ailleurs, le patron souhaite faire croître davantage la deuxième marque Yallo et développer l'offre auprès des petites et moyenne entreprises (PME) notamment pour les services ICT comme la cybersécurité- Ce dernier marché est huit fois plus important que celui des télécommunications, assure le responsable de la clientèle professionnelle, Thorsten Haeser.

Côté technique, le réseau câblé est suffisamment rapide pour les prochaines années malgré l'augmentation de la vitesse à 2,5 gigabits par seconde (Gbit/s). Le groupe pourrait passer à 5 Gbit/s avec la technologie Docsis 3.1, et avec la Docsis 4.0, "il serait même possible d'accélérer à 10 Gbit/s", a souligné le directeur technique, Elmar Grasser.

Environ 83% des antennes de téléphonie mobile sont équipées de la 5G. L'année prochaine, la 3G deviendra obsolète, cédant ainsi plus de capacité pour la 5G.

Pour 2025, les recettes doivent aussi rester stables et la croissance de l'Ebitda être stable voire inférieure à 5%. Le free cashflow est estimé de 370 à 390 millions de francs. A moyen terme, la direction vise une stagnation voire une légère progression des recettes, une croissance de l'Ebitda dans le bas de la fourchette à 1 chiffre et un flux de trésorerie disponible de plus de 410 millions.

Le dividende est évalué en 2025 à 240 millions, avec une politique progressive visée de jusqu'à 70% du flux de liquidités libre reversé.

jb/rw/ck/vj/ib/rp

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Politique

Initiative sur la responsabilité environnementale: non du Parlement

Publié

le

L'initiative populaire fédérale "pour la responsabilité environnementale" exige que l'économie suisse, importations comprises, se réinsère dans les limites naturelles terrestres d'ici dix ans (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le Parlement ne veut rien savoir de l'initiative populaire des Jeunes Vert-e-s "pour la responsabilité environnementale". Après le National, le Conseil des Etats a rejeté lundi le texte, au grand dam de la gauche. L'initiative nuirait à la prospérité de la Suisse.

L'initiative "Pour une économie responsable respectant les limites planétaires" exige que l'économie suisse, importations comprises, se réinsère dans les limites naturelles terrestres d'ici dix ans. Si elle était acceptée, la Suisse serait tenue de réduire fortement les atteintes à l'environnement causées par la consommation nationale.

Cette obligation s'appliquerait notamment au changement climatique, à la perte de la biodiversité, à la consommation d'eau, à l'utilisation du sol et aux apports d'azote et de phosphore. Pour la commission, Thierry Burkart (PLR/AG) a estimé que le délai de dix ans aurait de trop fortes conséquences économiques et sociétales.

La gauche a défendu le texte, ou voulait au moins un contre-projet qui ne contienne aucun délai de mise en ½uvre contraignant. En vain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Politique

Droit de recours supprimé sur les petits projets de constructions

Publié

le

La gauche, opposée au projet, n'a pas réussi à obtenir une majorité (image prétexte). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Les organisations environnementales ne doivent plus pouvoir faire recours contre des petits et moyens projets de construction de logements. Le Conseil des Etats a approuvé lundi, par 30 voix contre 14, un projet du National en ce sens.

Faisant suite à une initiative parlementaire de Philipp Matthias Bregy (Centre/VS), le projet vise à éviter qu'une demande de construire un logement déposée par un simple privé ne se voie confrontée au recours d'une organisation environnementale. Cela crée une situation déséquilibrée dans les moyens pouvant être engagés dans la procédure, selon le Valaisan.

Le droit de recours des organisations ne devrait donc pas s'appliquer aux projets de constructions situés dans une zone à bâtir d'une surface de plancher inférieure à 400 m2. Ce droit reste toutefois intact pour les projets de construction de logements, en zone à bâtir, ayant un impact sur des sites construits d'importance nationale et les projets prévus dans une zone à bâtir se coupant avec des zones sensibles telles que les biotopes.

Alors que le National prévoyait une exception pour tous les sites d'importance en général, le Conseil des Etats a estimé que seuls les effets sur les sites d'importance nationale sont déterminants. Il a aussi biffé le maintien du droit de recours dans l'espace réservé aux eaux.

Le dossier retourne au Conseil national.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture