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Rebond des exportations horlogères en janvier

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Les livraisons en termes de valeur ont fléchi pour quasiment toutes les catégories de prix, à l'exception du haut de gamme (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Portée par le haut de gamme, l'industrie horlogère suisse a retrouvé de l'allant en janvier. Après quatre mois consécutifs en repli, les exportations ont rebondi de 4,1% à 1,99 milliard de francs.

La progression reflète notamment la croissance des livraisons vers les Etats-Unis et le Japon, le marasme restant de mise à Hong Kong et en Chine. En terme de volumes, le repli s'est cependant poursuivi, atteignant 4,2% par rapport à janvier 2024, à un total de près de 1,1 millions de pièces, indique jeudi la Fédération de l'industrie horlogère suisse (FH) dans sa statistique mensuelle.

En décembre, les exportations de la branche avaient fléchi de 5,4% à 1,96 millions de francs, le repli atteignant 2,8% sur l'ensemble de 2024 à 25,9 milliards de francs.

En termes de valeur, le rebond affiché en janvier a reposé sur les montres en métaux précieux, les envois à l'étranger progressant nettement de 9,7% à 721,3 millions de francs, ainsi que sur ceux des garde-temps bimétalliques (+8,9% à 354 millions). Toutes les autres catégories, dont celles des montres en acier (-2,4% à 656,4 millions) ont essuyé un repli.

Les livraisons en termes de valeur ont fléchi pour quasiment toutes les catégories de prix, à l'exception du haut de gamme, soit les montres de plus de 3000 francs (prix export), leur hausse de 7% ayant plus que compensé les reculs subis dans les autres segments. Les garde-temps d'un montant inférieur à 200 francs ont eux affiché un niveau proche de celui de janvier 2024 (+0,7%). La baisse cumulée des autres catégories (200 à 500 francs et 500 à 3000 francs) a atteint 8%.

Les Etats-Unis premier marché

Ventilées selon les régions, les envois ont bondi de 16,2% à 378,9 millions de francs aux Etats-Unis, le pays de l'Oncle Sam consolidant sa position de première destinations des montres helvétiques. Le Japon s'est aussi distingué, devenant le deuxième marché, à la faveur d'un envol de 26,2% à 154,8 millions.

Le pays du Soleil levant a ainsi relégué Hong Kong au troisième rang, l'ex-colonie britannique essuyant un nouveau repli de 11,7% à 141 millions de francs. Quatrième marché de l'horlogerie helvétique, la Chine a aussi subi une nouvelle et forte contraction, soit de 29,1% à 137,8 millions. En l'espace de deux ans, les livraisons vers l'Empire du Milieu ont dégringolé de plus d'un quart (-25,6%) et de 15,9% à Hong Kong.

En Europe, le Royaume-Uni, premier marché du Vieux-Continent et sixième sur l'ensemble du globe, a enregistré une progression de 3,2% à 112,8 millions de francs. Les exportations ont revanche diminué en Allemagne (-0,7% à 92,5 millions), en France (-3,7% à 89,9 millions) et encore plus fortement en Italie (-9,8% à 68,5 millions).

Quand bien même cette première performance de l'année ne laisse pas présager de la suite, selon l'analyste de la banque Vontobel Jean-Philippe Bertschy, les investisseurs voulaient eux y croire. Ainsi vers 09h50 à la Bourse suisse les titres des deux groupes actif dans l'horlogerie, le biennois Swatch Group et son concurrent genevois dans le luxe Richemont progressaient nettement, le premier décollant de 2,9% à 171,30 francs et le second de 1,1% à 180,65 francs, dans un indice SLI en repli de 0,1%.

Si les grands groupes de luxe ont pu surprendre à la hausse au quatrième trimestre 2024, M. Bertschy observe que la communauté des experts du secteur demeure prudente sur l'évolution en Chine. L'analyste de Vontobel n'anticipe ainsi aucun rebond cette année, d'autant plus que l'inconnue reste de mise quant à d'éventuels droits de douane aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Régler la certification des formateurs de chiens d'assistance

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Actuellement, la Suisse ne dispose pas de cadre réglementaire spécifique concernant la formation et la certification des organisations formatrices de chiens d'assistance et d'alerte médicale (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La Confédération doit encadrer la formation et la certification des organisations formatrices de chiens d'assistance et d'alerte médicale. Le Conseil des Etats a tacitement adopté lundi une motion de Pascal Broulis (PLR/VD) en ce sens.

Actuellement, la Suisse ne dispose pas de cadre réglementaire spécifique en la matière, regrette le Vaudois. Comme la demande pour ces chiens augmente, de plus en plus de personnes se tournent vers cette spécialisation, souvent sans disposer des qualifications et de l'expertise requises.

Ainsi, l'absence de standards officiels permet à toute personne ou organisation de se proclamer "formatrice de chiens d'assistance" sans contrôle de compétences, de méthodes ou de résultats, selon M. Broulis. Cette situation génère une hétérogénéité préoccupante dans la qualité des prestations.

Le motionnaire critique aussi la sélection des bénéficiaires. Certaines organisations attribuent des chiens d'assistance à des personnes dont les besoins ne sont pas justifiés ou dont la capacité à gérer un chien de travail n'a pas été correctement évaluée.

Risques sécuritaires

Tout cela fait craindre des risques sécuritaires alors que ces chiens sont destinés à accompagner des personnes souffrant d'épilepsie, de diabète, de maladies neurodégénératives, de handicap physique ou de troubles du développement. C'est pourquoi M. Broulis demande une certification des organisations formatrices et des titres protégés pour les chiens d'assistance et d'alerte médicale.

Les critères devraient couvrir le processus dans son entier, selon le Vaudois. Et de citer sélection et formation des chiens, méthodes d'éducation respectueuses du bien-être animal, formation des éducateurs canins, évaluation et sélection des bénéficiaires ou encore suivi post-placement. Des sanctions doivent être envisagées en cas de non-respect.

Le Conseil fédéral était d'accord avec le texte. Le National doit encore se prononcer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le National approuve une coupe dans la coopération internationale

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La ministre des finances Karin Keller-Sutter a exhorté les parlementaires à suivre la version du Conseil fédéral. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Dans le cadre des débats sur le budget 2026, le Conseil national a approuvé lundi une coupe de 34,5 millions dans la coopération internationale. La gauche a tenté en vain de s'y opposer.

La coupe se répartit entre la coopération bilatérale (-6,3 millions) et les contributions à des organisations internationales (-28,2 millions).

La proposition du Conseil fédéral est déjà une proposition à la baisse, a souligné Tamara Funiciello (PS/BE). Et de relever qu'une bonne partie des recettes fiscales helvétiques viennent d'entreprises qui ont leur siège en Suisse mais qui sont actives dans des pays du Sud Global. Barbara Schaffner (PVL/ZH) a, elle, appelé ses collègues à être cohérents et à respecter la stratégie de coopération adoptée par le Parlement.

Le plénum a aussi approuvé la proposition de sa commission de transférer 24,3 millions des crédits de la coopération bilatérale vers la coopération économique. Le Conseil des Etats a validé un tel transfert pour 6 millions, mais n'a pas procédé à des coupes.

La gauche ne s'est pas seulement opposée aux coupes, elle a aussi plaidé pour des hausses de crédits et notamment pour utiliser la distribution extraordinaire de la Banque nationale suisse à cet effet. La stabilité mondiale est la première ligne de défense de la Suisse et la coopération internationale y contribue, a argué Cédric Wermuth (PS/AG), en vain.

Davantage de coupes refusées

L'UDC n'a pas eu plus de succès avec ses propositions de coupes supplémentaires. Le parti voulait notamment plafonner les fonds prévus pour le soutien à l'Ukraine à 100 millions (-33,7 millions). A quoi cela sert-il d'envoyer autant de moyens alors que l'on ne sait pas à quoi va ressembler la reconstruction, a demandé Lars Guggisberg (UDC/BE).

Le parti souhaitait aussi réduire la contribution de la Suisse en faveur de certains Etats membres de l'UE (-4,9 millions) et s'opposait à la hausse de 1,2 million de la contribution obligatoire de la Suisse au Conseil de l'Europe.

Dans le cadre du supplément au budget 2025, le National a aussi approuvé 50 millions de francs pour le Soudan. Le Conseil fédéral avait demandé cette aide supplémentaire au vu de la situation humanitaire catastrophique dans ce pays.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les Chambres fédérales soutiennent la Genève internationale

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Le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis a défendu avec succès devant le Parlement un crédit d'engagement de 122,6 millions de francs pour 2026-2029, principalement en faveur de la Genève internationale (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La Suisse pourra renforcer sa position d'Etat hôte, dans un contexte de crises. Suivant le National, le Conseil des Etats a approuvé lundi un plafond de dépenses de 122,6 millions de francs pour 2026-2029, principalement en faveur de la Genève internationale.

Le Conseil fédéral a adopté en juin un paquet de mesures urgentes ainsi que ce crédit-cadre. Celui-ci est augmenté de 5% par rapport à la période précédente pour renforcer l'accueil, les infrastructures, les partenariats et la gouvernance des nouvelles technologies.

Avançant des arguments d'économies budgétaires, l'UDC ainsi que quelques élus du PLR et du Centre ont tenté de réduire l'enveloppe de moitié, avec un plafond fixé à 61,3 millions. A l'opposé, la gauche souhaitait aller plus loin que le Conseil fédéral et demandait un crédit d'engagement de 152,6 millions de francs.

Au final, la proposition du gouvernement n'a pas été modifiée. Au vote sur l'ensemble, elle a été validée par 36 voix contre 3.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Un échafaudage de 80 mètres menace de s'effondrer à Zurich-Oerlikon

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A Zurich-Oerlikon, les forces d'intervention sont mobilisées depuis dimanche autour d'un échafaudage instable haut de 80 mètres. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Un échafaudage de 80 mètres de haut sur un chantier de construction à Zurich-Oerlikon menace de s'affaisser. En raison du danger imminent d'effondrement, la zone a été bouclée sur un vaste périmètre.

Un riverain a donné l'alerte dimanche après-midi en indiquant qu'un échafaudage menaçait de s'effondrer sur le chantier, précise lundi la police municipale zurichoise. Les forces d'intervention dépêchées sur place ont constaté que l'échafaudage d'environ 80 mètres de haut était endommagé et instable du côté de la Hagenholzstrasse.

Les ingénieurs spécialisés ont de leur côté jugé que l'échafaudage risquait de s'effondrer, en conséquence de quoi une partie de la zone a été bouclée par mesure d'urgence. Une enquête est en cours tandis que l'Institut forensique de Zurich, en collaboration notamment avec des spécialistes de la Suva, doit décider de la suite des opérations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les radars météorologiques pour dénombrer les insectes volants

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Une chercheuse en Suisse et ses homologues américains ont dénombré pour la première fois les insectes volants dans le ciel des États-Unis à l'aide des données fournies par les radars météorologiques (image symbolique). (© KEYSTONE/AP/CAROLYN KASTER)

Des chercheurs suisses et américains ont pu estimer grâce aux données des radars météorologiques le nombre d’insectes volants dans le ciel des Etats-Unis. Cette méthode doit contribuer à mettre en évidence des changements historiques de la faune entomologique.

Une chercheuse de l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) et deux collègues américains ont utilisé les données de 140 radars météorologiques aux Etats-Unis, explique lundi le WSL. Selon les auteurs, quelque 100'000 milliards d'insectes volent dans les cieux américains lors d’une journée d’été moyenne.

Jusqu'ici, la surveillance des insectes se limitait à quelques espèces et lieux. Les radars météorologiques offrent une méthode automatisée, peu coûteuse et à grande échelle pour surveiller dans l’espace aérien les populations d'insectes: les algorithmes peuvent filtrer les signaux des insectes dont les trajectoires laissent des traces typiques sur les images radar.

Aux Etats-Unis, ces données sont librement accessibles. Les observations des chercheurs rendent pour la première fois visibles les schémas continentaux des insectes volants et fournissent une série temporelle unique sur les dix années évaluées (2012 à 2021).

Toutefois, la méthode peut difficilement s'appliquer en Suisse. En effet, sur le territoire helvétique, de nombreux radars météorologiques sont installés sur des crêtes ou des sommets montagneux, et les insectes volants passent donc littéralement "sous le radar".

Combiner les sources

Si au cours de la période observée aux Etats-Unis, la quantité d'insectes apparaît globalement stable, il existe de fortes fluctuations au niveau régional. Ces variations sont surtout liées aux températures hivernales: les populations d’insectes ont le plus diminué dans les régions où les températures hivernales ont augmenté.

Des études menées au sol montrent que ce sont surtout les espèces rares ou sensibles aux changements environnementaux qui disparaissent, tandis que les espèces courantes d'insectes se multiplient. Il importe donc de combiner les données radar avec d'autres sources de données.

Pour les chercheurs, il est en outre probable que le déclin le plus marqué des populations d’insectes ait eu lieu dans les années 1970 et 1990, c’est-à-dire avant la période d'observation. Mais ils sont convaincus que les radars météorologiques peuvent fournir des données de base précieuses, sur lesquelles pourront s'appuyer les séries temporelles futures. Leurs travaux ont été publiés dans la revue Global Change Biology.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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