Rejoignez-nous

Economie

Quatre familles en Suisse romande parmi les plus riches du pays

Publié

,

le

Les familles Hoffmann-Oeri-Duschmalé, qui contrôlent Roche et disposent de deux membres au conseil d'administration du groupe pharmaceutique bâlois, à savoir Jörg Duschmale, à gauche sur l'image, et Andre Hoffmann, restent en tête de classement des plus grandes fortunes de Suisse (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Quatre familles résidant en Suisse romande figurent au rang des dix plus fortunées de Suisse. Selon le magazine Bilan, la fortune des personnes les plus riches du pays a plus que doublé depuis la crise financière de 2008.

Selon l'édition 2021 du classement des 300 plus grandes fortunes du pays établi par le magazine Bilan et publiée vendredi, la Suisse compte pas moins de 20'000 personnes dont le patrimoine dépasse les 10 millions de francs.

Les familles Hoffmann-Oeri-Duschmalé, qui contrôlent le géant pharmaceutique Roche, restent en tête de classement des plus grandes fortunes de Suisse, avec un patrimoine qui se situe entre 34 et 35 milliards de francs. Klaus-Michael Kühne, le président d'honneur et propriétaire majoritaire du groupe de logistique et de transport Kühne+Nagel, est en deuxième position, avec 29 à 30 milliards de francs.

Puis l'honneur revient à la Suisse romande, avec une 3e place pour le français Gérard Wertheimer, lequel est propriétaire avec son frère Alain du groupe de mode et de luxe Chanel. Sa fortune est estimée à 29-30 milliards de francs, en progression de 4-5 milliards.

Il est suivi par la famille Safra, domiciliée aussi bien à Genève qu'au Brésil et qui est active dans les domaines bancaire, immobilier et agroalimentaire. Leur fortune est stable, à 22-23 milliards de francs.

Au 5e rang on trouve encore une personne ayant élu domicile à Genève, avec le russo-finlandais-arménien Guennadi Timtchenko, le fondateur de Gunvor, dans le courtage pétrolier, et propriétaire de Volga Group, dans l'énergie, l'infrastructure et le transport. Sa fortune est évaluée à 21 milliards de francs.

Quant à Alicher Ousmanov, un homme d'affaires russe d'origine ouzbèke, qui se classe 10e et qui habite dans le canton de Vaud, il a fait fortune dans la banque et les investissements. Ses avoirs atteignent entre 15 et 16 milliards de francs.

Grande chute pour la famille de Rothschild

Parmi les plus fortes hausses de patrimoine on trouve l'entrepreneur genevois résidant à Dubaï Guillaume Pousaz, avec sa société checkout.com, dans le domaine des crypto-monnaies. Sa fortune a bondi de 7 milliards de francs, en 2020, à 11 milliards actuellement.

A l'opposé et toujours à Genève, la famille de Rothschild compte parmi celles qui ont accusé les chutes les plus vigoureuses de leur fortune, celle-ci ayant fondu d'un milliard sur un an, à 2 milliards de francs.

Au niveau des personnalités qui ont fait leur entrée dans le palmarès 2021 on trouve la famille Akmetov, habitant la cité de Calvin. Elle est à la tête du plus grand conglomérat ukrainien dans le secteur de la métallurgie et de l'énergie et sa fortune s'inscrit à 6 milliards de francs.

Dans le même registre des nouveaux venus romands, il y la famille Fabri et il y a aussi Jérôme Félicité. La première, dans les cantons de Vaud et Fribourg, détient une fortune avoisinant les 400 millions de francs, avec des activités dans l'agriculture et la banque. Le second, qui est genevois, est le copropriétaire du groupe Gerofinance dans le domaine immobilier, avec une fortune proche de 200 millions de francs.

Notons aussi que les trois fondateurs de la marque chaussure de sport On, qui ont réussi une entrée en Bourse fracassante aux Etats-Unis et qui sont alliés à Roger Federer, ont encaissé plus d'un demi-milliard chacun.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

1 commentaire

1 commentaire

  1. Joao borges

    23 mai 2024 à 20 h 40 min

    Il a bocoup de riches en Suisse et moi je travaille bocoup et j ai rien

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Economie

Les incendies à Los Angeles font décoller la facture des assureurs

Publié

le

Les incendies ayant ravagé des quartiers huppés de Los Angeles en janvier sont "les feux de forêt les plus coûteux jamais enregistrés", selon le réassureur Swiss Re. (archives) (© KEYSTONE/AP/Ethan Swope)

Les incendies ayant ravagé Los Angeles en début d'année ont lourdement pesé sur la facture des assureurs en 2025. Le total des dommages assurés imputables aux catastrophes naturelles atteint 107 milliards de dollars (85,2 milliards de francs).

Avec des dégâts de 40 milliards couverts par les assureurs, les incendies qui avaient ravagé des quartiers huppés de Los Angeles en janvier sont "les feux de forêt les plus coûteux jamais enregistrés", a détaillé le réassureur Swiss Re mardi dans une étude.

Plus de 12'000 habitations, bâtiments et véhicules avaient été détruits ou endommagés par ces feux. Parmi les géants helvétiques de l'assurance, Swiss Re avait enregistré des coûts liés aux catastrophes naturelles de 611 millions de dollars sur les neuf premiers mois de l'année, principalement liés aux incendies à Los Angeles. Zurich Insurance avait pour sa part indiqué que "les dommages des catastrophes naturelles sont restés nettement inférieurs au niveau de l'année précédente" sur la même période.

Les orages sont venus alourdir la facture avec des dégâts assurés de 50 milliards au niveau mondial. Alors que la saison des ouragans a été moins destructrice que les années précédentes, celui s'étant abattu sur la Jamaïque, Cuba et Haïti fin octobre a produit des dommages à hauteur de 2,5 milliards.

Facture globale en baisse

"Nous observons une augmentation constante des dommages provoqués par des orages violents. En raison de l'urbanisation dans des zones à risques, la hausse de valeur des biens et des coûts de construction, ainsi que des facteurs comme les vieillissements des toitures, ces tempêtes sont devenues un danger important pour les assureurs", a averti Balz Grollimund, responsable catastrophes et périls chez Swiss Re.

Les dégâts assurés provoqués par les catastrophes naturelles se sont chiffrés à 107 milliards au niveau mondial, en baisse de 24% comparé à 2024. Si l'on ajoute les catastrophes d'origine humaine, devisés à 11 milliards, la facture totale des assureurs atteint 118 milliards en 2025 (-22%).

En prenant en compte l'ensemble des dommages économiques issus des catastrophes naturelles et d'origine humaine, les coûts montent à 233 milliards en 2025 (-31%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Séismes: pas d'intervention fédérale pour réglementer une assurance

Publié

le

Le Conseil des Etats ne veut toujours pas d'ingérence fédérale pour régler une assurance face aux séismes graves (illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La Confédération ne doit pas avoir de compétence au niveau financier en cas de grave tremblement de terre en Suisse. Le Conseil des Etats a refusé mardi par 23 voix contre 19 et 2 abstentions un tel projet. Le statu quo reste donc d'actualité.

Cette question agite les esprits au Parlement depuis des décennies. Sur sa demande, le gouvernement a proposé d'attribuer à la Confédération la compétence de prendre des dispositions financières en cas de grave tremblement de terre.

Le projet prévoit que l'ensemble des propriétaires contribuent à couvrir les dommages à hauteur de 0,7% au maximum de la somme assurée des bâtiments. En l'état actuel, si un tremblement de terre de magnitude élevée devait se produire, quelque 22 milliards de francs seraient ainsi à disposition pour couvrir les dommages.

Le PLR et l'UDC étaient farouchement opposés, préférant laisser toute compétence aux cantons. La gauche et une partie du Centre ont tenté de sauver le projet, estimant illusoire de s'appuyer uniquement sur la solidarité en cas de catastrophe. En vain. Le National devra se prononcer à son tour.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Economie

Dépôt de bilan de iRobot, repris par son principal fournisseur

Publié

le

Le pionnier massachusseraits de l'aspirateur autonome va passer sous le giron de son principal sous-traitant chinois. (archive) (© KEYSTONE/AP/ELISE AMENDOLA)

La société iRobot, qui commercialise les robots aspirateurs Roomba, a déposé le bilan et va être rachetée par son principal créancier et sous-traitant, le groupe chinois Picea, a-t-elle annoncé dimanche, face au recul marqué de ses ventes.

Le fabricant de robots ménagers, pionnier dans le secteur des aspirateurs autonomes, a conclu un accord de restructuration avec Picea, qui fabrique ses appareils en Chine et au Vietnam, indique-t-il dans un communiqué.

Fin novembre, iRobot devait plus de 161 millions de dollars à Picea pour la fabrication de ses produits, selon un document déposé auprès du gendarme boursier américain.

Pendant la procédure, iRobot continuera d'exercer ses activités normalement, sans impact sur son application ni ses programmes clients, assure-t-il. À l'issue de la transaction, iRobot sera entièrement détenu par Picea et ses actions seront retirées du Nasdaq.

L'entreprise connaît un repli de ses ventes depuis plusieurs années et fait face à une concurrence accrue de produits souvent commercialisés moins chers que ses propres robots.

"Nombre de nos concurrents ont démontré leur capacité à reproduire rapidement les nouvelles fonctionnalités et innovations que nous avons introduites sur le marché et peuvent donc proposer des produits aux capacités similaires aux nôtres à des prix inférieurs", avertissait l'entreprise en mars, lors de la publication de son rapport financier annuel.

L'an dernier, iRobot a engrangé quelque 682 millions de dollars de revenus, un recul de plus de 23% sur un an. Au troisième trimestre cette année, le chiffre d'affaires était en repli de quasiment 25% sur un an.

La société avait tablé sur son rachat par le géant de la vente en ligne Amazon, annoncé en 2022. Mais ce dernier avait finalement renoncé à cette acquisition début 2024, faute d'être sûr d'obtenir l'approbation de la Commission européenne, qui voyait un risque de réduction de la concurrence dans l'opération.

Dans la foulée, iRobot avait annoncé un plan de restructuration, avec le licenciement de 350 personnes. Ce plan, qui devait entraîner la réduction de près d'un tiers de ses effectifs, visait à générer entre 80 et 100 millions d'économie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Economie

Les loyers ont continué d'augmenter en novembre

Publié

le

La capitale économique du pays demeure de loin la ville la moins accessible pour les aspirants locataires. (archive) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les loyers affichés dans les annonces de la plateforme homegate.ch ont connu des variations régionales aléatoires sur un mois en novembre. La tendance en comparaison annuelle reste en revanche à sens unique: vers le haut.

Le renchérissement moyen sur douze mois a atteint 2,8%, emmené par les cantons des Grisons (+10,5%) et de Zoug (+8,9%). Les aspirants locataires tessinois, les moins mal lotis du pays, ont vu la facture augmenter de 1,0%, selon un relevé périodique diffusé lundi par Swiss Marketplace Group (SMG).

En zones urbaines, les villes de Lucerne et Genève affichent toutes deux des hausses de plus de 5%, quand Zurich enregistre une progression de 3,4%. La Cité de Zwingli reste de loin la moins abordable du pays pour les nouveaux locataires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Hausse des frais et disponibilité en baisse après la fusion CS-UBS

Publié

le

Des adaptations ponctuelles des procédures de contrôle des concentrations sont jugées nécessaires (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La fusion entre les deux plus grandes banques du pays Credit Suisse et UBS a érodé la compétitivité dans certains segments de marché. Le Conseil fédéral ne constate pourtant "aucun effet négatif généralisé sur la concurrence", selon un rapport publié vendredi.

Une étude de BAK Economics réalisée sur mandat du Secrétariat à l'économie (Seco) montre que la fusion UBS-CS a érodé la compétitivité dans certains domaines, précise le document. La fusion s'est en effet traduite par une diminution de la concurrence dans les crédits aux entreprises d'un montant important, les financements syndiqués structurés, les émissions d'emprunts en francs suisses et la conservation globale de titres.

"Aucun effet négatif généralisé n'a pu cependant être constaté sur les prix, les marges ou les positions de négociation; plus précisément, les effets observés ne peuvent être mis sur le compte de la fusion de manière univoque", écrit le Conseil fédéral.

Le gouvernement estime toutefois nécessaire d'adapter les procédures de contrôle des concentrations. Cela vaut en premier lieu pour la procédure applicable lorsque l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) se substitue à la Commission de la concurrence (Comco) dans le cadre de fusions bancaires. Le Conseil fédéral examinera dans quelle mesure la coopération entre les deux organes de surveillance peut être améliorée dans le cadre de l'entraide administrative.

Le Conseil fédéral juge inopportune l'introduction de l'instrument de l'enquête sectorielle dans le droit suisse de la concurrence, dont l'examen a été expressément souhaité par le Conseil national. Cela augmenterait la charge administrative et l'insécurité juridique pour les entreprises.

Le rapport publié vendredi fait suite au postulat 23.3444 "Fusion UBS-CS. Évaluation de l'importance du point de vue du droit de la concurrence et de l'économie nationale" déposé le 4 avril 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

InternationalIl y a 1 heure

Poutine: les objectifs russes seront "sans aucun doute atteints"

Les objectifs de l'offensive de la Russie en Ukraine seront "sans aucun doute atteints", et notamment les objectifs territoriaux, a...

InternationalIl y a 2 heures

Zone euro: l'inflation ressort inchangée en novembre

L'inflation au sein de la zone euro est restée stable en novembre, ressortant à 2,1%...

SuisseIl y a 3 heures

Swisscom abandonne définitivement la 3G

L'opérateur Swisscom va, comme précédemment annoncé, tirer la prise à la technologie 3G pour la...

SuisseIl y a 3 heures

Consensus du KOF: ralentissement attendu de la croissance en 2026

Zurich (awp) - Pour l'année à venir, les économistes interrogés dans le cadre du consensus...

SuisseIl y a 4 heures

Finances fédérales: le Conseil des Etats valide des coupes dans l'asile et la formation

La Confédération doit économiser pour faire face à la hausse des dépenses. Le Conseil des...

SuisseIl y a 4 heures

Il faut interner et traiter l'assassin schizophrène de Bâle

Une expertise recommande l'internement et une thérapie pour l'assassin schizophrène jugé par la justice bâloise....

InternationalIl y a 4 heures

Le Royaume-Uni va réintégrer le programme européen Erasmus en 2027

Le Royaume-Uni a trouvé un accord avec l'Union européenne pour réintégrer dès 2027 le programme...

Suisse RomandeIl y a 4 heures

Le Centre Vaud soutient l'UDC Jean-François Thuillard

Réuni mardi soir en assemblée générale, le Centre Vaud a arrêté sa position en vue...

InternationalIl y a 5 heures

"Dizaines de fichiers" sensibles volés au ministère de l'Intérieur

Le ministère français de l'intérieur a été touché par une attaque informatique. "Quelques dizaines de...

SantéIl y a 6 heures

Liquidée, la société SAirGroup a été radiée du registre du commerce

Plus de 24 ans après la faillite de Swissair, SAirGroup, la société holding chapeautant l'ensemble...