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Economie

Nouvelle hausse des prix de l'électricité attendue pour 2024

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Les prix de l'électricité devraient encore augmenter l'an prochain (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les prix de l'électricité devraient une nouvelle fois augmenter l'an prochain. La hausse devrait être de l'ordre de 12%, a estimé mardi l’Association des entreprises électriques suisses (AES).

Il s'agit d'une valeur médiane, représentant un supplément de quasi 3 centimes par kilowattheure (kWh). La faîtière a réalisé cette première estimation en menant l'enquête auprès de ses 135 membres, dont font partie les principales entreprises d'approvisionnement. Les chiffres définitifs seront connus fin août, précise l'AES.

Un ménage-type composé de quatre personnes devrait payer 30 centimes par kilowattheure pour son électricité, en valeur médiane, contre 27,2 centimes par kilowattheure cette année.

Ce calcul tient compte des tarifs de l’énergie, des tarifs d’utilisation du réseau pour le réseau de transport de Swissgrid, y compris les coûts pour les mesures d’urgence de la Confédération en hiver ("réserve hivernale"), les redevances aux cantons et aux communes, ainsi que le supplément réseau servant notamment à encourager les énergies renouvelables.

Les tarifs d’utilisation du réseau pour la distribution ne sont, eux, pas encore connus, mais il faut s’attendre là aussi à des coûts plus élevés, a averti l'AES.

Cette hausse des prix de l'électricité est due principalement à la crise énergétique persistante, qui tire les prix de l'électricité sur le marché de gros vers le haut. Ce en raison des prix plus élevés des combustibles et du CO2, de niveau de remplissage historiquement bas dans les réservoirs de gaz, ainsi que de défaillances et de délestages de centrales, a ajouté l'AES.

Evolution incertaine

Ces tensions sur le marché de l'énergie sont aggravées d'une part par la guerre en Ukraine et d'autre part par la sécheresse que connaît l'Europe. Les prix ont ainsi atteint des niveaux records en août de l'an dernier.

Même si la situation s'est quelque peu détendue, l'AES constate que les prix du marché restent à un niveau exceptionnellement haut par rapport à la situation antérieure à 2021. L'évolution à court et moyen terme reste incertaine, d'autant que la crise énergétique européenne n'est pas terminée.

Un autre facteur de cette hausse a été la création par la Confédération en 2022 de la "réserve hivernale", une mesure d'urgence visant à garantir l'approvisionnement en électricité pendant l'hiver 2022/2023. Ces coûts ont été intégrés pour la première fois au calcul pour 2024.

Dans ce contexte, l'AES encourage les consommateurs à se montrer plus économes dans la consommation d'électricité. Ces prix élevés peuvent en outre inciter à faire avancer plus vite les investissements dans l’efficacité énergétique, afin d'atténuer les effets de la hausse, selon l'AES.

Les limites du système

Cette annonce a immédiatement fait réagir la protection des consommateurs: les entreprises d'électricité ont réalisé des résultats colossaux, a critiqué Sara Stalder, directrice de la Fondation pour la protection des consommateurs (SKS). Alpiq, Axpo et FMB, les trois plus importantes, ont totalisé plus de 4,4 milliards de francs de bénéfices au cours des derniers mois.

Cette situation montre que le système suisse ne fonctionne plus, selon Sara Stalder. Au lieu de protéger les consommatrices et consommateurs de hausses de prix excessives dans l'approvisionnement de base, il permet de répercuter ces prix sans problème et sans risque sur la population.

Sara Stalder espère que les actuels débats au Parlement sur l'approvisionnement en électricité permettront de remédier à cette situation. Les Chambres fédérales ont entre leurs mains la possibilité de réviser la loi sur l'approvisionnement en électricité dans un sens favorable aux consommateurs au lieu de "pousser les bénéfices des groupes électriques vers le haut", a-t-elle souligné.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Economie

Les marchés bousculés par l'escalade militaire Iran-Israël

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Face aux vives tensions géopolitiques entre l'Iran et Israël, les valeurs dites "refuge" comme l'or sont recherchées par les investisseurs. (archives) (© KEYSTONE/AP/MARK BAKER)

Les cours du pétrole bondissent, l'or flirte avec son record et les actions reculent vendredi, après l'escalade des tensions géopolitiques au Moyen Orient provoquée par plusieurs frappes aériennes d'Israël contre des infrastructures nucléaires et militaires en Iran.

L'Iran figurant parmi les dix plus grands producteurs de pétrole au monde, "un conflit dans le Golfe pourrait perturber le trafic dans l'une des principales voies maritimes mondiales et interrompre l'approvisionnement en pétrole d'une région à l'origine d'environ un quart de la production mondiale", explique Ricardo Evangelista, analyste financier d'ActivTrades.

Face au risque de voir l'offre de pétrole baisser, les prix s'envolaient. Après avoir bondi de plus de 12% dans la nuit, le cours du baril de WTI nord-américain progressait toujours fortement de 7,23% à 73,29 dollars vers 13H40 GMT. Le baril de Brent de la mer du Nord grimpait quant à lui de 7,22% à 74,37 dollars.

Sur le marché des changes, le dollar, monnaie dans laquelle est libellée le pétrole, avançait de 0,70% face à la monnaie unique à 1,1505 euro pour un dollar. La devise israélienne chutait elle de 0,93% face au dollar à 4,1584 shekels pour un dollar.

Face aux vives tensions géopolitiques entre l'Iran et Israël, les valeurs dites "refuge" sont recherchées par les investisseurs.

La première d'entre elles, l'or, grimpait ainsi de 1,71% à 3443 dollars l'once (31,1 grammes). Il évoluait proche de son dernier record de 3.500 dollars l'once, atteint en avril dernier.

En revanche, les marchés d'actions s'enfonçaient.

A Wall Street, dans les premiers échanges, vers 13H40 GMT, le Dow Jones perdait 1,13%, l'indice Nasdaq lâchait 1,08% et l'indice élargi S&P 500 se contractait de 0,88%.

Sur le Vieux continent, Paris lâchait 0,96%, Francfort 1,11%, Milan 1,23%, Londres 0,20% et Zurich 1,24%. En Asie, Hong Kong a abandonné 0,57%, Shenzhen 1,10% et Shanghai 0,75%. Tokyo a terminé en repli de 0,89%, Séoul de 0,87% et Taipei de 0,96%.

"L'attention se porte désormais sur la forme que pourraient prendre les représailles de l'Iran", commente Jim Reid, économiste de Deutsche Bank.

"Déclaration de guerre"

Le ministère iranien des Affaires étrangères a qualifié l'attaque de "déclaration de guerre" et appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à réagir. Les forces armées de Téhéran ont averti qu'elles n'auraient "pas de limites" dans leur riposte.

Le président américain Donald Trump a lui exhorté vendredi Téhéran à "conclure un accord avant qu'il ne reste plus rien", prévenant que les "prochaines attaques" seraient "encore plus brutales".

"Cette situation pourrait potentiellement dégénérer en guerre ouverte, avec des conséquences imprévisibles pour la région du Golfe", estime Ricardo Evangelista.

De nouvelles explosions ont été entendues à la mi-journée en Iran, selon des médias locaux qui font état d'une nouvelle frappe sur le centre d'enrichissement d'uranium de Natanz (centre), et d'un incendie à l'aéroport de Tabriz (nord-ouest).

"Une forte réplique de Téhéran contre Israël "pourrait redéfinir les scénarios macroéconomiques pour le reste de l'année" et un emballement de la confrontation aurait "des implications mondiales", a réagi Stephen Innes, de SPI Asset Management.

"Quoi qu'il en soit, beaucoup d'investisseurs préféreront probablement réduire leur exposition au risque avant un weekend qui s'annonce potentiellement très volatil sur le plan géopolitique", estime Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.

Côté obligataire, les rendements des emprunts d'État restaient stables, insensibles à l'incertitude. Vers 13H40 GMT, le taux d'intérêt à dix ans américain atteignait 4,38%, contre 4,36% la veille en clôture. Son équivalent allemand, référence en Europe, atteignait 2,49%, contre 2,47%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

Bénéfice solide en 2024 et baisse des primes en vue à la Suva

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La Suva s'apprête à alléger les primes de ses assurés pour 716 millions de francs (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

La Suva a réalisé un bénéfice de 315 milions de francs l'an dernier. Ce bon résultat et une année de placement très performante renforcent la santé financière de l'assureur accident de droit public. Conséquence, il va baisser les primes des assurés à un niveau record.

Basée à Lucerne, la Caisse nationale d'assurance accident (Suva) a réalisé en 2024 un résultat de 5,5% sur ses placements (4,8 % en 2023), indique-t-elle vendredi. En tant qu’entreprise à but non lucratif, elle restitue ses excédents aux assurés sous la forme de réductions de primes.

Reversement important

La Suva annonce donc qu'elle va procéder à un nouveau reversement à hauteur de 20% des primes nettes en 2026. En outre, elle baisse de 4,3% les primes brutes dans l’assurance contre les accidents non professionnels malgré une évolution de risque stable et de 1,5% les primes dans l’assurance contre les accidents professionnels, grâce à l'évolution favorable du risque dans ce domaine.

Cela représente un allègement de 716 millions de francs pour les entreprises assurées et fait baisser leurs primes à un niveau historiquement bas: à 1,82% de la masse salariale, alors que leur niveau se situait encore à 3%, il y a quinze ans.

Cette mesure "contribue à renforcer la place économique suisse", écrit l'assureur. Le Conseil de la Suva, composé de représentants des employeurs, des travailleurs et de la Confédération, décidera de l’utilisation des excédents restants en fonction de la situation financière dans les prochaines années.

Grande solvabilité

Le bénéfice 2024 de la Suva dépasse de six millions de francs celui de l'année précédente. Son quotient de solvabilité se situe toujours à la limite supérieure de 190%, fixée par le Conseil de la Suva. La limite inférieure prescrite par la loi est de 100%.

L'an dernier, les accidents et maladies professionnels ont nettement diminué de 3,7% pour s’établir à environ 180'000 cas. Les accidents non professionnels ont augmenté de 2,2% et totalisent environ 298'000 cas. Au cours de la décennie écoulée, le risque d’accident a diminué de 14 % dans l’assurance contre les accidents professionnels. Dans le secteur des loisirs, le taux d’accidents est resté stable.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Banque Migros nomme un responsable dédié à la clientèle entreprise

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Stephan Hässig , nouveau responsable du segment Clientèle Entreprises, prendra ses fonctions le 1er septembre (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Banque Migros a renouvelé un poste au sein de sa direction générale en recrutant Stephan Hässig avec le titre de responsable du segment Clientèle Entreprises.

Il prendra ses fonctions le 1er septembre et succédera à Olivier Häner, qui occupe cette fonction à titre intérimaire depuis février dernier. Stephan Hässig arrive en provenance de la grande banque UBS, où il a travaillé depuis 2005 dans le conseil de la clientèle entreprises, des clients institutionnels et des clients privés fortunés, précise vendredi l'établissement zurichois, propriété du géant de la grande distribution Migros.

Dernièrement, il était en charge de l'unité Personal Banking de la région Zurich et responsable de la clientèle Entreprises de la région Argovie et Soleure.

Spécialiste des financements structurés, Olivier Häner a assuré l'intérim quelques mois, après l'annonce en janvier de la démission de Bernd Geisenberger. Ce dernier a émis le voeu de se réorienter professionnellement après avoir dirigé pendant sept années le segment Clientèle Entreprises. M. Geisenberger quittera Banque Migros à la fin du mois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

PostFinance recrute un ancien dirigeant de Credit Suisse comme CFO

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Postfinance a choisi un ancien dirigeant de feu Credit Suisse pour s'occuper de ses finances (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

PostFinance a trouvé un remplaçant pour son chef financier (CFO) Kurt Fuchs, qui a démissionné fin février. Ancien dirigeant de feu Credit Suisse, Claudio Gaugler prendra ses fonctions le 1er septembre.

Agé de 40 ans, M. Gaugler intégrera ainsi le comité directeur du bras financier de La Poste. Il jouit d'une expérience professionnelle de plus de 15 ans dans le domaine des finances et a occupé depuis 2010 des postes à responsabilités chez Credit Suisse et UBS, en Suisse et à l'étranger, précise PostFinance dans un communiqué publié jeudi.

Il était depuis 2023 le directeur financier de Credit Suisse Asset Management, l'unité de gestion d'actifs, et a "entre autres supervisé l'intégration financière dans UBS" après la reprise de l'ex-numéro deux bancaire helvétique par son concurrent en mars 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Hausse des taux en vue pour les hypothèques à taux fixe

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Les fluctuations des taux des hypothèques ont été importantes au cours des derniers mois (archives). (© KEYSTONE/DPA/JAN WOITAS)

Il est attendu de la Banque nationale suisse (BNS) une nouvelle baisse de ses taux directeurs à 0% la semaine prochaine. Pourtant, les taux d'intérêt des hypothèques à taux fixe pourraient à nouveau augmenter en Suisse d'ici la fin de l'année, estime Comparis jeudi.

Les taux d'intérêt de référence (appelés "taux indicatifs") publiés par plus de 30 établissements de crédit pour les hypothèques à taux fixe sur dix ans s'élèvent actuellement à 1,66% (état au 10 juin), soit 0,03 point de pourcentage de plus qu'en début d'année (1,63 %).

Le comparateur en ligne rappelle que les taux d'intérêt des hypothèques à taux fixe ont fortement fluctué ces derniers mois. "En mars, les taux indicatifs des hypothèques fixes sur dix ans ont dépassé les 2%. Ils ont ensuite de nouveau baissé de manière significative en raison des craintes de récession. Les taux indicatifs actuels devraient déjà intégrer les attentes de futures baisses de taux de la BNS. Les taux d'intérêt des hypothèques à taux fixe pourraient ainsi avoir atteint leur point le plus bas", explique Dirk Renkert, spécialiste chez Comparis.

"Pour que les taux indicatifs continuent de baisser sensiblement, il faudrait que l'économie suisse entre en récession. Ce n'est pas le cas actuellement (...). Outre le risque de chaînes d'approvisionnement perturbées par les effets de la politique douanière, il se pourrait même que le nouvel endettement annoncé en Allemagne agisse à moyen terme comme un petit plan de relance et que les prix augmentent. Les taux d'intérêt du marché des capitaux pourraient à nouveau augmenter et s'étendre à la Suisse. Il y a alors un risque de nouvelle hausse des taux indicatifs des hypothèques à taux fixe en Suisse", poursuit le spécialiste.

En outre, les exigences plus élevées de Bâle III tendent à entraîner une augmentation des coûts de financement, que les banques répercutent sur les preneuses et preneurs d'hypothèques. La disparition de Credit Suisse permet également à UBS d'imposer plus facilement des marges plus élevées. Ces éléments plaident également pour un renchérissement des hypothèques à taux fixe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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