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Economie

Miné par l'inflation, le bitcoin plonge à la veille de la "Fusion"

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Le cours du bitcoin était sous pression, au lendemain de la publication d'une inflation plus forte qu'attendu aux Etats-Unis, et à la veille de la grande mue du système de validation des transactions de son principal rival, l'ether, baptisée "The Merge". (archives) (© KEYSTONE/DPA/NICOLAS ARMER)

Le bitcoin était sous pression mercredi, au lendemain de la publication d'une inflation plus forte qu'attendu aux Etats-Unis, et à la veille de la grande mue du système de validation des transactions de son principal rival, l'ether, baptisée "The Merge" (Fusion).

A l'image des marchés boursiers, la reine des cryptos a cédé une bonne partie des gains engrangés au cours des sept derniers jours. Alors qu'il était remonté à environ 22'800 dollars, le cours du bitcoin a replongé mardi sous la marque des 20'000 dollars à l'annonce de l'indice des prix à la consommation (CPI), en hausse de 0,1% en août sur un mois, alors que la communauté financière tablait sur une baisse de même ampleur.

Mercredi à la mi-journée, le bitcoin s'échangeait autour de 20'350 dollars sur la plateforme Bitstamp, en baisse de près de 10% sur 24 heures, mais toujours en hausse de 8,5% en rythme hebdomadaire. Sa capitalisation de marché s'inscrit à 388 milliards de dollars, soit quelque 28 milliards de mieux qu'une semaine auparavant.

L'attention de la cryptosphère était également de plus en plus tournée vers le numéro deux mondial en volume, l'ether, dont la blockchain Ethereum devrait connaître un changement radical dans la nuit de mercredi à jeudi, passant d'un mécanisme de consensus par la preuve de travail (proof of work) à la preuve d'enjeu (proof of stake).

"The Merge" devrait se traduire notamment par une réduction de 99,95% de la consommation électrique, un argument de poids en faveur du premier rival du bitcoin à l'heure où les prix de l'énergie flambent. Un échec de l'opération, souvent décrite comme un changement de moteur d'une voiture en mouvement, est considéré comme improbable, mais n'est pas exclu.

Les sommes en jeu sont conséquentes, la capitalisation boursière de l'ether avoisinant les 200 milliards de dollars, sans compter les applications pesant elles aussi des milliards basées sur la même blockchain, parmi lesquelles de nombreuses plateformes de finance décentralisée (DeFi), des cryptodevises adossées à des monnaies fiduciaires (stablecoins) ou encore des jeton non fongibles (NFT).

Risque de centralisation

Un nombre croissant de voix s'élèvent pour dénoncer les tendances "centralisatrices" de la grande "Fusion", à l'image de Sergey Vasilchuck, directeur général (CEO) du fournisseur de services de jalonnement Everstake. Selon lui, le nombre de validateurs censés sécuriser le réseau en investissant au moins 32 ethers (environ 51'000 dollars) est beaucoup trop élevé.

"Il devrait y avoir 400'000 validateurs dans le nouveau réseau", a-t-il expliqué dans une interview. "Mais je ne peux pas m'imaginer que tous garantissent le temps de fonctionnement nécessaire de presque 100%", a poursuivi l'Ukrainien. Si un grand nombre d'entre eux venait à se "brûler les doigts" et perdre leur argent, une centralisation toujours plus forte de la blockchain ne serait pas à exclure.

Sergey Vasilchuck est encore plus dur avec les cryptobourses, appelées à jouer un rôle important dans la transition. "Binance, Coinbase et Kraken détiennent déjà plus de 32% des jetons Ethereum utilisés pour le jalonnement", croit-il savoir, et les cryptobourses n'utilisent pas leurs propres ressources pour le jalonnement, mais celles de leurs clients.

Le CEO d'Everstake rappelle également qu'environ 50% des noeuds de réseau d'Ethereum sont tributaires d'Amazon Web Services (AWS). Si le géant du commerce en ligne venait par la suite réglementer ou limiter son service, cela pourrait devenir un "problème énorme et dangereux", selon Sergey Vasilchuck, qui estime que "cette dépendance nous retombera dessus tôt ou tard".

En attendant sa mue, l'ether a vu son cours suivre le même chemin que le bitcoin, cédant près de 6,6% en un jour à près de 1600 dollars, même si l'évolution hebdomadaire affiche toujours un solde positif de 2,9%.

La valeur de marché des quelque 13'000 monnaies virtuelles répertoriées par le site spécialisé CoinGecko a refranchi le cap du millier de milliards de dollars, à 1037 milliards.

sta/rw/buc/rp

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Le bénéfice de la banque Gonet & Cie bondit de près de moitié

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A Genève, la banque privée Gonet & Cie a vu son bénéfice bondir de moitié en 2023 (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le bénéfice net de la banque privée genevoise Gonet & Cie s'est envolé de 48,5% à 7,5 millions de francs en 2023. L'établissement a profité, comme la plupart des banques en Suisse, de la hausse de taux qui a permis de doper les recettes tirées des opérations d'intérêts.

En termes de volumes, la masse sous gestion a pris 4,5% à 5,26 milliards de francs, selon les indications du rapport annuel. La collecte d'argent s'est révélée moins fructueuse qu'en 2022, les entrées nettes ayant atteint 374,7 millions contre 857 millions précédemment.

Les recettes du groupe, désormais contrôlé par Arab Bank (Switzerland), ont fortement augmenté. Les revenus de commissions demeurent le pilier principal de l'établissement, à 38,2 millions de francs (+3,6%). Le résultat net des opérations d'intérêts a été plus que doublé (+149%) à 20,3 millions, principalement grâce au relèvement des taux par la Banque nationale suisse (BNS).

La hausse modérée des charges n'a que peu freiné la progression du résultat opérationnel, gonflé de deux tiers à 8,4 millions de francs. Le rapport entre les dépenses et les recettes a été amélioré de 14 points de pourcentage à 74%. Le rapport ne contient aucune prévision chiffrée pour l'exercice 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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SGS a souffert de la vigueur du franc au 1er trimestre

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Entre janvier et fin mars, les revenus de SGS ont crû de 7,1% en termes organiques à 1,58 milliard de francs., mais exprimés en francs, ils ont fléchi de 2,1% (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

SGS a livré un premier trimestre de bonne facture en 2024. Sous la houlette de sa nouvelle patronne, Géraldine Picaud, le géant genevois de l'inspection et de la certification se relance dans les acquisitions destinées à agrémenter sa croissance organique.

Celle-ci s'est montée entre janvier et fin mars à 7,1%, pour des recettes 1,58 milliard de francs. Des effets de change à hauteur de 8,6% ont toutefois contrarié le phénomène et le chiffre d'affaires s'est au final tassé de 2,1% en comparaison annuelle, indique le compte-rendu diffusé vendredi.

Entrée officiellement en fonctions fin mars, Géraldine Picaud redémarre le processus de fusions-acquisitions du groupe de la place des Alpes avec la conclusion d'un accord de rachat sur le spécialiste nord-carolinien de l'industrie sans-fil Arclight Wireless au 1er mai. Le montant de la transaction ne figure pas dans le rapport trimestriel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La BCV versera 248 millions de dividendes à l'Etat de Vaud

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La BCV versera 370 millions de francs de dividende cette année, dont 248 millions pour l'Etat de Vaud (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Réunie jeudi à Lausanne, l'assemblée générale de la Banque cantonale vaudoise (BCV) a accepté tous les points à l'ordre du jour. Elle a notamment voté une hausse de 50 centimes à 4,30 francs par action de dividende. Au total, le groupe distribuera ainsi 370 millions de francs, dont 248 millions au Canton de Vaud, actionnaire à hauteur de 67%.

L'assemblée a réuni 535 actionnaires, représentant 79% du capital. Ceux-ci ont "approuvé les comptes de l'exercice 2023 du Groupe BCV, qui se soldent par un bénéfice net de 469 millions de francs", écrit la BCV dans son communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La Banque CIC (Suisse) a enregistré un meilleur bénéfice annuel

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La Banque CIC (Suisse), émanation helvétique de la filiale du groupe français Crédit Mutuel, a vu son bénéfice croître de plus de moitié à 40,7 millions de francs l'an dernier. Elle emploie 450 personnes dans neuf villes, dont Genève. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Banque CIC (Suisse), émanation helvétique de la filiale du groupe français Crédit Mutuel, a vu son bénéfice croître de plus de moitié à 40,7 millions de francs l'an dernier. Elle emploie 450 personnes dans neuf villes du pays.

Le produit d'exploitation s'est rétracté de 2,6% à 185,6 millions, malgré "une hausse notable du résultat brut des opérations d'intérêt" de presque 28% à 149 millions, selon l'établissement bâlois, a annoncé l'établissement bancaire jeudi. Le résultat des opérations de commissions et des prestations de services s'est établi à 43,4 millions (+1,9%).

Les prêts hypothécaires ont crû de 2,5% à 7,3 milliards de francs, tandis que les créances à la clientèle sont en hausse de 0,9% à 2,5 milliards. Les fonds propres totaux ont augmenté de 3,5% à 849 millions et le ratio de fonds propres globaux s'est établi à 14,6%. Le total du bilan a reculé de 2,4% à 12,7 milliards.

La Banque CIC (Suisse) emploie 450 personnes dans neuf villes du pays. En Suisse romande, elle est présente à Genève, Fribourg Lausanne, Neuchâtel et Sion.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Barclays pâtit d'une forte concurrence sur l'immobilier début 2024

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Le bénéfice net part du groupe de Barclays s'est réduit à 1,6 milliard de livres (1,8 milliard de francs), entre recul des revenus et inflation des coûts (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

La banque britannique Barclays a annoncé jeudi un bénéfice net part du groupe en baisse de 13% au premier trimestre, ses marges pâtissant d'une forte concurrence dans les prêts immobiliers et les dépôts au Royaume-Uni.

Le bénéfice net part du groupe ressort à 1,6 milliard de livres (1,8 milliard de francs), entre recul de ses revenus et inflation des coûts.

Les revenus du groupe sont en baisse de 4%, à 7 milliards de livres, mais la baisse est plus marquée pour sa branche britannique (-7%).

Les dépenses d'exploitation du groupe ont dans le même temps augmenté de 2% à 4,2 milliards de livres, traduisant notamment un nouveau prélèvement de la Banque d'Angleterre sur les entreprises du secteur.

Barclays, qui cherche à réduire ses coûts et avait notamment supprimé 5.000 postes dans le monde l'an dernier, avant d'annoncer en février une nouvelle structure de groupe, reste "concentrée sur la mise en oeuvre" de son plan, a assuré le directeur général C. S. Venkatakrishnan, cité dans le communiqué.

Toujours dans le cadre de sa restructuration, Barclays avait annoncé mercredi l'intention de céder un portefeuille de prêts immobiliers italiens qui "devrait générer une perte avant impôts d'environ 225 millions de livres" sur l'année, avait prévenu la banque.

Le groupe avait aussi annoncé début février le rachat au géant britannique des supermarchés Tesco de ses opérations bancaires de détail pour un versement initial de quelque 600 millions de livres, dans le but de "compléter" son activité au Royaume-Uni.

Barclays avait publié en février un bénéfice annuel 2023 plombé par ses coûts de restructuration, ce qui ne l'avait pas empêchée de faire de généreuses distributions à ses actionnaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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