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Suisse

Mgr Gmür en audience chez le pape en lien avec les abus sexuels

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L'évêque de Bâle et président de la Conférence des évêques suisses Felix Gmüir a été reçu mercredi par le pape (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le pape François a reçu en audience le président de la Conférence des évêques suisses (CES), Mgr Felix Gmür, et l'évêque de Coire Joseph Bonnemain. Ces derniers ont présenté au pape les mesures voulues par l'Eglise suisse en lien avec les abus commis en son sein.

Mgr Gmür et Mgr Bonnemain - responsable du dicastère "abus dans le contexte ecclésial" - ont eu mardi et mercredi "des entretiens avec le Saint Père et ses collaborateurs, notamment sur la création d'un tribunal pénal et disciplinaire national, la conservation des dossiers liés aux cas d'abus et l'accès aux archives de l'Église", indique la CES dans un communiqué.

"Il s’agit de discussions dans lesquelles les demandes de la CES ont été bien entendues", poursuit le texte. Les évêques suisses disent "se réjouir que les mesures prises puissent être mises en oeuvre progressivement". La visite a été qualifiée de "positive".

La CES, sur mandat de Rome, avait annoncé en septembre l'ouverture d'une enquête préliminaire, sous la direction de Mgr Joseph Bonnemain, suite aux accusations de dissimulation d’abus sexuels par la hiérarchie de l'Eglise catholique suisse. L'enquête devrait être finie d'ici la fin de l'année.

Un rapport publié début septembre par l'Université de Zurich a révélé l'existence d'au moins 1002 cas d'abus sexuels dans l'Eglise catholique suisse commis pendant des décennies depuis le milieu du siècle dernier par plus de 500 prêtres ou employés. Une "culture du silence" a été dénoncée.

La semaine dernière, le chef du Département fédéral de l'Intérieur Alain Berset, en visite au Vatican, avait indiqué que le Conseil fédéral attendait de l'Eglise catholique qu'elle fasse rapidement un travail de fond et qu'elle prenne des mesures efficaces contre les abus.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

Sunrise réitère son souhait d'entrer en Bourse d'ici la fin 2024

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"La migration des clients d'UPC vers la marque principale Sunrise est terminée à 88%", a déclaré le directeur général du groupe André Krause lors de la journée des investisseurs. Elle devrait être close d'ici la fin de l'année. (KEYSTONE/Ennio Leanza) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le géant des télécoms Sunrise a confirmé lundi, lors de sa journée des investisseurs à Glattbrugg, vouloir entrer à la Bourse suisse au dernier trimestre 2024. La direction souligne la migration quasi totale des clients d'UPC et les avancées techniques en cours.

L'entreprise sera séparée sur le plan opérationnel de sa maison-mère Liberty Global, qui veut investir 1,5 milliard de francs pour réduire l'endettement de Sunrise. Il ne s'agira pas d'une IPO classique en vue de lever des fonds, mais d'une scission, selon les deux entreprises.

D'un point de vue commercial, les liens persisteront. "Grâce à différents contrats de services, Sunrise continuera de bénéficier du partenariat avec Liberty Global. L'accès aux services technologiques, financiers et autres reste garanti", a assuré la société zurichoise.

Celle-ci confirme ses objectifs 2024 en termes de chiffre d'affaires et de bénéfice d'exploitation ajusté au niveau de l'Ebitda. Le premier doit se stabiliser et le second afficher une croissance stable à inférieure à 5%. Le pronostic de flux de trésorerie libre ajustés atteint 360-370 millions en raison des coûts estimés de l'introduction sur SIX.

Migration des clients d'UPC à 88%

"La migration des clients d'UPC vers la marque principale Sunrise est terminée à 88%", a déclaré le directeur général du groupe André Krause lors de la journée des investisseurs. Elle devrait être close d'ici la fin de l'année.

Par ailleurs, le patron souhaite faire croître davantage la deuxième marque Yallo et développer l'offre auprès des petites et moyenne entreprises (PME) notamment pour les services ICT comme la cybersécurité- Ce dernier marché est huit fois plus important que celui des télécommunications, assure le responsable de la clientèle professionnelle, Thorsten Haeser.

Côté technique, le réseau câblé est suffisamment rapide pour les prochaines années malgré l'augmentation de la vitesse à 2,5 gigabits par seconde (Gbit/s). Le groupe pourrait passer à 5 Gbit/s avec la technologie Docsis 3.1, et avec la Docsis 4.0, "il serait même possible d'accélérer à 10 Gbit/s", a souligné le directeur technique, Elmar Grasser.

Environ 83% des antennes de téléphonie mobile sont équipées de la 5G. L'année prochaine, la 3G deviendra obsolète, cédant ainsi plus de capacité pour la 5G.

Pour 2025, les recettes doivent aussi rester stables et la croissance de l'Ebitda être stable voire inférieure à 5%. Le free cashflow est estimé de 370 à 390 millions de francs. A moyen terme, la direction vise une stagnation voire une légère progression des recettes, une croissance de l'Ebitda dans le bas de la fourchette à 1 chiffre et un flux de trésorerie disponible de plus de 410 millions.

Le dividende est évalué en 2025 à 240 millions, avec une politique progressive visée de jusqu'à 70% du flux de liquidités libre reversé.

jb/rw/ck/vj/ib/rp

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Politique

Initiative sur la responsabilité environnementale: non du Parlement

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L'initiative populaire fédérale "pour la responsabilité environnementale" exige que l'économie suisse, importations comprises, se réinsère dans les limites naturelles terrestres d'ici dix ans (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le Parlement ne veut rien savoir de l'initiative populaire des Jeunes Vert-e-s "pour la responsabilité environnementale". Après le National, le Conseil des Etats a rejeté lundi le texte, au grand dam de la gauche. L'initiative nuirait à la prospérité de la Suisse.

L'initiative "Pour une économie responsable respectant les limites planétaires" exige que l'économie suisse, importations comprises, se réinsère dans les limites naturelles terrestres d'ici dix ans. Si elle était acceptée, la Suisse serait tenue de réduire fortement les atteintes à l'environnement causées par la consommation nationale.

Cette obligation s'appliquerait notamment au changement climatique, à la perte de la biodiversité, à la consommation d'eau, à l'utilisation du sol et aux apports d'azote et de phosphore. Pour la commission, Thierry Burkart (PLR/AG) a estimé que le délai de dix ans aurait de trop fortes conséquences économiques et sociétales.

La gauche a défendu le texte, ou voulait au moins un contre-projet qui ne contienne aucun délai de mise en ½uvre contraignant. En vain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Droit de recours supprimé sur les petits projets de constructions

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La gauche, opposée au projet, n'a pas réussi à obtenir une majorité (image prétexte). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Les organisations environnementales ne doivent plus pouvoir faire recours contre des petits et moyens projets de construction de logements. Le Conseil des Etats a approuvé lundi, par 30 voix contre 14, un projet du National en ce sens.

Faisant suite à une initiative parlementaire de Philipp Matthias Bregy (Centre/VS), le projet vise à éviter qu'une demande de construire un logement déposée par un simple privé ne se voie confrontée au recours d'une organisation environnementale. Cela crée une situation déséquilibrée dans les moyens pouvant être engagés dans la procédure, selon le Valaisan.

Le droit de recours des organisations ne devrait donc pas s'appliquer aux projets de constructions situés dans une zone à bâtir d'une surface de plancher inférieure à 400 m2. Ce droit reste toutefois intact pour les projets de construction de logements, en zone à bâtir, ayant un impact sur des sites construits d'importance nationale et les projets prévus dans une zone à bâtir se coupant avec des zones sensibles telles que les biotopes.

Alors que le National prévoyait une exception pour tous les sites d'importance en général, le Conseil des Etats a estimé que seuls les effets sur les sites d'importance nationale sont déterminants. Il a aussi biffé le maintien du droit de recours dans l'espace réservé aux eaux.

Le dossier retourne au Conseil national.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Le National veut couper les vivres à l'UNRWA

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Le National veut suspendre l'aide suisse à l'UNRWA, active à Gaza notamment. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

Les contributions suisses à l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens doivent être suspendues. Le Conseil national a soutenu lundi par 99 voix contre 88 et 7 abstentions une proposition de l'UDC qui veut couper les vivres à l'UNRWA sans tarder.

Le National a ainsi voté contre les recommandations de la commission compétente et contre l'avis du Conseil fédéral. L'UDC a reçu le soutien de plusieurs centristes et d'élus PLR. Le Conseil des Etats devra encore se prononcer.

Il faut cesser de soutenir financièrement une organisation potentiellement liée au terrorisme, a martelé David Zuberbühler (UDC/AR), auteur de la motion. Certains membres de l'organisation, actifs dans des écoles de l'UNRWA, se sont réjouis des attaques du Hamas le 7 octobre, une douzaine d'autres ont probablement pris part aux attaques, d'après lui.

Le rapport d'enquête indépendant de l'ancienne ministre française des affaires étrangères, Catherine Colonna, n'a pas permis d’infirmer ces accusations, selon l'UDC. La Suisse ne doit pas soutenir financièrement une organisation qui pourrait avoir des liens avec le terrorisme.

Organisation indispensable

Une coopération avec l'UNRWA est actuellement indispensable pour apporter une aide humanitaire urgente à Gaza, a contré Nicolas Walder (Vert-e-s/GE) pour la commission. Le rapport Colonna n'a au contraire pas permis d'étayer les accusations israéliennes contre l'UNRWA.

Au vu de l'absence d'autres solutions viables pour l'acheminement de l'aide humanitaire d'urgence à Gaza et de solution politique au conflit, l'arrêt immédiat du financement de l'UNRWA aurait des conséquences "catastrophiques" sur les deux millions de Gazaouis, a soutenu M. Walder.

En l'état actuel des choses, les tâches dont s'acquitte l’agence onusienne pourraient difficilement être assumées par une autre organisation ou autorité, a assuré le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis. Le financement de 10 millions de francs pour 2024 a déjà été décidé par le Conseil fédéral, et avalisé par le Parlement, a-t-il encore rappelé.

Dans la foulée, le National a soutenu par 120 voix contre 73 une motion de commission qui demande de réaffecter la contribution de la Suisse à l’UNRWA pour 2024 directement à la population palestinienne. Il s’agit de garantir qu’aucun transfert d’argent direct ne soit effectué en faveur de l’UNRWA.

Controverses

Le soutien à l'UNRWA fait débat sous la Coupole fédérale depuis l'an dernier. La droite du National a d'abord tenté de couper les vivres à l'agence via l'exercice du budget. Le financement a par la suite été suspendu, en attendant les rapports devant examiner les liens présumés entre le Hamas et certains des membres de l'organisation d'aide.

En mai, le Conseil fédéral a décidé de verser 10 millions de francs à l'UNRWA pour l'aide humanitaire urgente à Gaza, en place des 20 millions normalement prévus. Les commissions de politique extérieure des deux Chambres ont approuvé cette décision. Ce soutien s'ajoute à l'enveloppe de 56,2 millions de francs en faveur des besoins humanitaires des pays du Proche-Orient, également avalisée par les commissions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mobilité

Le National maintient 1,15 milliard pour alléger la dette des CFF

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Les CFF ont enregistré de grosses pertes durant la pandémie de Covid-19 (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La Confédération doit verser 1,15 milliard de francs aux CFF pour compenser les pertes subies durant la crise du Covid-19. Le National a maintenu lundi sa première décision alors que le Conseil des Etats n'a pas confirmé ce montant.

Par 97 voix contre 92, les députés ont confirmé le versement de 1,15 milliard de francs. Le PLR et l'UDC proposaient 600 millions. Pour Martin Candinas (Centre/GR), "les CFF ont besoin d'être en bonne santé financière pour être forts". Il s'agit de garder le cap et ne pas faire dérailler les CFF.

Le montant correspond aux pertes du trafic grandes lignes que les CFF ont subies durant la pandémie, a rappelé Jon Pult (PS/GR). La majorité s’est ralliée à la version du Conseil fédéral.

Cet apport unique en capital correspond au mandat que lui a donné le Parlement, a rappelé la cheffe du Département fédéral des finances Karin Keller Sutter. Ce versement unique permettra de réduire l’endettement net de la compagnie.

Le Conseil des Etats doit à nouveau se prononcer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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