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Suisse

Le Seco prévoit une accélération de la croissance à partir de 2025

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Les experts du Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) ont encore abaissé leur prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) suisse en 2024. (archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les experts du Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) ont encore abaissé leur prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) suisse corrigée des grands événements sportifs en 2024, à 1,1%, contre 1,2% lors de prévisions de septembre.

Dans un contexte de reprise progressive de l'économie mondiale, la croissance devrait retrouver un rythme normal, de 1,7%, en 2025.

Non corrigée des événements sportifs, la croissance du PIB sera de 1,5% au lieu de 1,6% en 2024 et redescendra à 1,3% en 2025. Deux événements sportifs majeurs auront en effet lieu en 2024, les Jeux olympiques de Paris et la Coupe d'Europe de football en Allemagne, et leur impact sur le PIB suisse est considérable, faussant les données purement conjoncturelles.

Au troisième trimestre 2023, c'est principalement le secteur des services qui a porté l'économie suisse, alors que l'industrie a souffert de la conjoncture, indique le Seco mercredi dans un communiqué. Sur le plan international, le tableau est contrasté. Si l'économie américaine a dépassé les attentes, la Chine n'est pas en reste, quand la zone euro, et en particulier l'Allemagne, affichent une croissance atone, dans l'industrie notamment.

L'industrie des exportations suisse devrait se ressentir de la dynamique morose dans la zone euro en 2024, prédisent les experts. La consommation privée devrait continuer de fournir un appui, et l'emploi poursuivre sa progression, mais à un rythme moins soutenu.

Recul progressif de l'inflation

Le Seco abaisse sa prévision d'inflation en 2023 à 2,2%, contre 2,1% selon les chiffres de septembre, et maintient inchangée celle pour 2024 à 1,9%. En 2025, le renchérissement devrait chuter à 1,1%.

Le groupe d'experts prévoit un rétablissement progressif de l'économie mondiale et notamment européenne en 2025, après deux années de ralentissement de l'activité économique. Les exportations et les investissements devraient également repartir à la hausse. De 2,0% en 2023, le taux de chômage devrait augmenter à 2,3% en 2024 et à 2,5% en 2025.

Risques marqués

Il existe cependant des risques conjoncturels marqués, notamment géopolitiques. Par ailleurs, si l'inflation sous-jacente restait élevée, de nouveaux durcissements monétaires pourraient entre perçus comme nécessaires. Enfin, compte tenu des hausses de taux d'intérêt dans de nombreux pays, celles-ci pourraient avoir des conséquences plus importantes que prévu.

Les risques pour le commerce extérieur suisse résultent principalement des développements en Allemagne et en Chine. L'industrie allemande, si elle freinait davantage qu'attendu, pourrait entraîner les secteurs exposés de l'économie suisse. Enfin l'économie chinoise pourrait ralentir encore plus que prévis, en raison de la crise de son secteur immobilier, de l'endettement du pays et de la morosité ambiante.

Enfin, le risque énergétique demeure, en dépit de la détente à l'oeuvre. En cas de pénurie prolongée d'énergie en Europe, la Suisse n'échapperait cependant pas une récession, avec à la clé une forte pression sur les prix, écrit le Seco.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

La cinéaste Jessica Hausner présidera le jury de Locarno

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Jessica Hausner avait présenté son film "Club Zero" l'an dernier au festival de Cannes (archives). (© KEYSTONE/EPA POOL/SEBASTIEN NOGIER / POOL)

La cinéaste autrichienne Jessica Hausner présidera le jury du festival du film de Locarno cet été. Depuis son premier court-métrage, primé à Locarno en 1997, elle est devenue "l'une des voix marquantes du cinéma contemporain", annoncent jeudi les organisateurs.

Ancienne élève de Michael Haneke, la Viennoise "a élaboré une filmographie diversifiée, qui dévoile les aspects les plus enfouis de notre société contemporaine avec une profondeur impressionnante", explique le directeur artistique du festival, Giona Nazzaro, cité dans un communiqué.

La 77e édition du Locarno Film Festival se tiendra du 7 au 17 août.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Prix PERL: la société Elythor remporte le prix principal

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Beaulieu a accueilli mercredi soir la 22e édition des prix PERL (photo d'illustration). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

La société Elythor a été la grande gagnante mercredi soir de la 22e cérémonie des Prix entreprendre Lausanne Région (PERL). L'entreprise a remporté le Trophée Lausanne Région, doté de 50'000 francs, pour son drone permettant d'entretenir et de vérifier l'état des infrastructures énergétiques sur terre comme sur mer.

Elythor a également remporté le Prix du public d'une valeur de 10'000 francs, lors d'une cérémonie organisée à Beaulieu et suivie par 300 personnes, indiquent les organisateurs dans leur communiqué de presse. Cette année, les PERL avaient reçu 44 candidatures (+19% par rapport à 2023).

Trois autres sociétés ont gagné le Prix de l'innovation, recevant 10'000 francs chacune. Il s'agit de csky.ai, qui utilise l'intelligence artificielle pour garantir le caractère privé d'échanges sensibles, d'Ex Nunc Intelligence, qui permet l'obtention d'une réponse argumentée à une question juridique complexe et d'Uzufly, qui modélise les villes par drones pour de futurs projets urbanistiques.

Quant au Prix coup de coeur du jury, doté également de 10'000 francs, il a été attribué à Atipikey, qui propose des services d'inclusion pour et par les personnes neuroatypiques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le système social suisse porte encore l'héritage coercitif du passé

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Les effets des mesures coercitives prises par les autorités au siècle dernier se répercutent sur les générations suivantes, selon les conclusions des scientifiques ayant participé au Programme national de recherche "Assistance et coercition" (archives). (© Keystone/ANTHONY ANEX)

Le système social suisse porte encore les traces des mesures coercitives qui ont touché plusieurs centaines de milliers de personnes au XXe siècle. Des améliorations s'imposent, selon les conclusions du PNR 76 "Assistance et coercition", présentées jeudi à Berne.

Ainsi, le droit à la participation et à l’autodétermination des personnes vivant dans la précarité n’est pas toujours garanti, écrit le Fonds national suisse (FNS) dans un communiqué. Plus de 150 scientifiques ont participé à ce Programme national de recherche (PNR).

Au cours du XXe siècle, plusieurs centaines de milliers de personnes ont été touchées par des mesures de coercition à des fins d’assistance ou des placements extrafamiliaux, et nombre d’entre elles ont été victimes de maltraitance, d’abus et/ou d’exploitation économique.

Les institutions du système social "portent encore ce lourd héritage", selon les auteurs. Des améliorations ont entre-temps été réalisées dans de nombreux domaines, mais certaines mesures légitimées par la loi restent coercitives ou sont perçues comme telles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Les loyers toujours sur une pente ascendante

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La tendance à la hausse des loyers en avril a été constatée dans tous les cantons de Suisse, sauf Nidwald. (archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les loyers des appartements locatifs en Suisse ont continué d'augmenter en avril, selon l'indice des loyers de Homegate. La hausse est généralisée, à l'exception du canton de Nidwald et de la ville de Lugano.

Par rapport au mois précédent, les loyers ont augmenté de 0,9% dans toute la Suisse au début du deuxième trimestre et de 6% par rapport à l'année précédente, a fait savoir la plateforme immobilière en collaboration avec la Banque cantonale de Zurich (ZKB).

Cette tendance à la hausse peut être observée dans tous les cantons, à l'exception du canton de Nidwald qui enregistre une baisse de 0,9%. Cela s'explique toutefois par le fait que le canton de Suisse centrale a enregistré en mars un net bond de 2,5%. Ce sont les cantons de Glaris, d'Uri et de Bâle-Ville qui ont connu les hausses les plus importantes en avril, à savoir de 1,9% chacun. Sur les douze derniers mois, tous les cantons affichent une majoration des loyers, parfois significative comme dans le canton de Schaffhouse avec 12,8%.

La situation est similaire dans les villes: à une exception près, les loyers ont augmenté partout, en particulier à Bâle et à Saint-Gall, où ils ont grimpé de 1,7%. En revanche, ils ont baissé de 0,9% à Lugano. Toutefois, il existe ici des parallèles avec l'évolution décrite à Nidwald, puisque la ville tessinoise semble également compenser en avril l'augmentation sensible de mars (+1,3 %). Par rapport à l'année précédente, la hausse est d'au moins 5% dans les villes, en particulier à Zurich (+10,7 %).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Swiss Re porté par les placements financiers au 1er trimestre

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Le réassureur Swiss Re table sur un bénéfice net de plus de 3,6 milliards de dollars en 2024. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le réassureur Swiss Re a soigné sa rentabilité au premier semestre grâce notamment au produit de ses placements. Le bénéfice net s'est inscrit à 1,09 milliard de dollars, nettement supérieur aux attentes des analystes.

Les recettes de primes ont atteint 11,68 milliards de dollars, indique jeudi le numéro deux mondial de la réassurance. L'évolution en rythme annuel n'est pas fournie, Swiss Re ayant adopté la norme comptable IFRS (US Gaap auparavant) au 1er janvier 2024 et n'ayant pas reformulé ses chiffres au premier trimestre 2023 pour permettre la comparaison.

Pour le directeur financier (CFO) John Dacey, le changement de norme comptable permettra surtout de mieux valoriser les affaires de réassurance vie (L&H), véritable moteur de croissance pour Swiss Re. La division L&H a ainsi dégagé un résultat net de 412 millions au premier partiel. Le communiqué évoque une mortalité "conforme aux attentes" aux Etats-Unis et des rendements plus importants sur les placements financiers.

Le géant de la réassurance revendique pour la réassurance dommages (P&C) un bénéfice net de 552 millions de dollars. Le ratio combiné - soit le rapport entre les primes encaissées et les prestations versées - pour l'activité P&C s'est établi à 84,7%.

La ronde de renouvellement d'avril pour la division P&C a porté sur un volume de contrats de 2,5 milliards de dollars pour lesquels Swiss Re a obtenu des hausses de tarifs de 12%. Les hypothèses de sinistralité ont elles augmenté de 12%, selon un calcul qualifié de prudent et incluant notamment l'inflation.

Prévision de bénéfice annuel confirmée

Pour l'assurance aux entreprises (CorSo), le ratio combiné a atteint 89,9%. Le bénéfice net de CorSo s'est inscrit à 194 millions. Swiss Re affirme avoir bien débuté l'année avec cette activité, malgré une perte de 66 millions de dollars liée au séisme survenu en début d'année à Noto, au Japon.

La performance globale au premier trimestre est "le fruit d'une discipline constante en matière de souscription, d'un rendement élevé des placements et d'une gestion efficace des dépenses", affirme le directeur général démissionnaire Christian Mumenthaler, cité dans le communiqué. Le rendement des investissements (ROI) s'est fixé à 4,0%.

Les chiffres publiés par la multinationale sont supérieurs aux prévisions des analystes du consensus AWP, qui tablaient sur des recettes de primes de 11,05 milliards de dollars, un résultat L&H Re de 389 millions et un bénéfice net de 995 millions. Le ratio combiné était attendu à 84,9% pour P&C et à 92,1% pour CorSo.

Pour 2024, Swiss Re table toujours sur un bénéfice net de "plus de 3,6 milliards de dollars".

Par ailleurs, le groupe zurichois va céder la plateforme numérique iptiQ, qui fournit des solutions d'assurance en marque blanche. "Nous avons conclu que nous n'étions pas les meilleurs propriétaires pour cette entreprise", explique le directeur général. "Le contexte de marché actuel est très différent de celui qui prévalait lors de la création d'iptiQ", argumente-t-il.

Début avril, le groupe a annoncé le départ de son patron de longue date. M. Mumenthaler aura dirigé l'entreprise durant huit ans et y aura travaillé un quart de siècle. Andreas Berger prendra sa succession le 1er juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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