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Economie

La place financière genevoise confiante face aux défis mondiaux

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Sur les six premiers mois, le bénéfice net des banques, des gestionnaires de fortune et autres intermédiaires financiers a globalement progressé à Genève. (archive) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Les acteurs de la place financière genevoise ont vu leur secteur se renforcer au 1er semestre 2024. Lucides face à la réglementation, la fiscalité et les incertitudes mondiales, ils restent néanmoins confiants pour 2025, portés par des résultats attendus en hausse.

Sur les six premiers mois, le bénéfice net des banques, des gestionnaires de fortune et autres intermédiaires financiers a globalement progressé, indique jeudi l'enquête conjoncturelle menée par la Fondation Genève Place financière (FGPF).

Si 31,3% des banques comptant des effectifs de plus de 200 personnes ont enregistré un recul de 15% ou inférieur du bénéfice net, il s'agit d'une exception. Les autres banques comptant entre 50 et 200 collaborateurs, celles de moins de 50 emplois ou encore les gestionnaires de fortune et intermédiaires financiers ont tous enregistré une hausse du bénéfice net, en moyenne entre +3% et +7%.

Avec 8400 entreprises à fin septembre, le secteur financier représente 12,9% du produit intérieur brut (PIB) genevois. Sa contribution au PIB cantonal en valeur ajoutée réelle représente près de 8 milliards de francs, souligne l'étude.

Le secteur de la gestion de fortune a notamment été porté par la hausse des actifs sous gestion avec une augmentation des afflux nets d'argent frais. La place genevoise reste particulièrement attrayante pour les clients d'Europe, d'Amérique latine et du Moyen-Orient, souligne l'étude.

"Le premier semestre 2024 demeure un bon millésime même s'il est difficile de retrouver le niveau record de 2023", souligne Edouard Cuendet, directeur de la fondation, face à la presse.

"Le secteur bancaire joue son rôle de moteur économique et a toujours une bonne réputation. Les acteurs demeurent confiants et lucides", ajoute Denis Pittet, président de la fondation. "Aujourd'hui, les trois enjeux sont l'accès au marché, la réglementation et la fiscalité. Nous restons ainsi vigilants face au développement des conditions cadres."

Conditions cadres attrayantes

Les conditions cadres offertes sur la place financière genevoise attirent toujours autant les acteurs internationaux, d'après la FGPF. Sur l'année 2023 dans son ensemble, l'attrait a particulièrement augmenté de la part des clients européens, latino-américains et moyen-orientaux. En fonction des activités, l'intérêt a globalement été plus croissant en ce qui concerne la gestion de fortune et les produits alternatifs par exemple.

Aux domaines à privilégier au niveau genevois, les établissements répondent d'un commun accord la fiscalité des personnes physiques, viennent ensuite les infrastructures et la sécurité. Au niveau fédéral, c'est la réglementation qui est à privilégier, selon eux.

A la question de la possibilité de transférer hors de Genève des activités de base, les acteurs interrogés ont majoritairement choisi le Luxembourg, Dubaï, Londres et "autres". Des places comme Singapour, Dublin ou encore New York n'ont été que très peu ou pas du tout choisies.

Concernant les répercussions des sanctions prises contre la Russie, en lien avec la guerre en Ukraine, sur la marche des affaires, elles sont "faibles" pour l'ensemble des acteurs financiers et bancaires. "L'évolution géopolitique s'est accélérée et fortement complexifiée. La branche étant tournée vers l'international, cela revêt une dimension importante dans les prises de décisions", prévient M. Pittet.

Tendance favorable pour l'emploi

La FGPF recense au total 38'114 emplois à fin septembre. Pour les banques seulement, le nombre d'emplois s'élève à 17'639. Près de 46% (8098 emplois) se trouvent dans les 21 banques boursières répertoriées, et 38,8% (6836 emplois) dans les 46 banques en mains étrangères.

Les gestionnaires de fortune et autres intermédiaires financiers représentent 22,5% des emplois totaux, soit 8588 postes. Viennent ensuite les fiduciaires et comptables à 14,2% (5401 emplois), les avocats et les notaires à 9,9% (3788) et enfin les assurances à 7,1% (2698), souligne la FGPF.

En comparaison décennale, la hausse des emplois est passée de 37'451 en 2014 à 38'114 en 2024. Par contre, les banques ont vu le nombre d'établissements reculer de 121 à 80 établissements, et les emplois de 19'415 à 17'639.

Compte tenu de la croissance organique des affaires, 47,1% des grandes banques, 61,1% des banques de tailles moyennes et 50,0% des banques de petites tailles prévoient de renforcer leurs effectifs. Les gestionnaires de fortune et autres intermédiaires financiers visent à 59,0% un nombre d'emplois inchangé et 25,3% comptent l'augmenter.

Pour 2024, 23,5% des grandes banques s'attendent à une hausse de 3% à 7% de leur bénéfice net, et même 17,6% d'entre elles entre 8% et 14% de plus. Même tendance pour celles de moyennes et petites tailles. Les gestionnaires de fortune et autres intermédiaires financiers se montrent encore plus confiants, 5% visent une hausse de 15% et plus. Plus de 41% des banques aux plus gros effectifs parlent d'une année "difficile" alors que 43,2% des gestionnaires de fortune et autres intermédiaires la jugent comme "bonne", rapporte la FGPG.

Pour 2025, les acteurs genevois parlent de stabilité. Le bénéfice net devrait se positionner à l'équilibre (de -2% à +2%) pour une large majorité. Seules les banques de moins de 50 emplois tablent sur une progression de 3% à 7%. Tous les acteurs entendent augmenter leurs effectifs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Economie

L'immobilier résidentiel en Suisse a encore renchéri au printemps

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Les montants à débourser pour un petit nid douillet à soi ont grimpé en moyenne de 5 à 6% par année depuis 2019 en Suisse. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les prix de l'immobilier pour usage propre ont encore pris de l'embonpoint en Suisse entre avril et fin juin. Les villas affichent un renchérissement de 1,5% et les appartements en propriété de 1,8%.

Les maisons individuelles avaient enregistré au premier partiel un envol de 2,2%, quand la progression pour les appartements s'était limitée à 0,7%.

La hausse des prix au premier semestre s'inscrit ainsi dans le cadre de la cadence annualisée de 5 à 6% observée sur les cinq dernières années pour ces deux catégories de biens, selon le relevé périodique compilé par Raiffeisen et diffusé mardi.

"Les perspectives d'un environnement de taux bas durable et de conditions de financement attractives continuent de stimuler la demande de logements en propriété. La dynamique des prix, déjà élevée, s'accélère encore", observe Fredy Hasenmaile, économiste en chef de la coopérative bancaire saint-galloise.

Les régions du sud et du centre du pays ont connu la plus forte augmentation pour les villas, avec plus de 7% dans les deux cas, tandis que l'Arc lémanique (+0,2%) a été particulièrement épargné. Si les prix des appartements se sont marginalement repliés de 0,1% dans le Nord-Ouest, ils ont bondi de 5,9% en Suisse centrale et de 4,8% en Suisse orientale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La Comco amende 16 détaillants à hauteur de 28 millions de francs

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Le versement de remboursements aux commerçants par l'intermédiaire en transactions avec les fournisseurs ne passe pas aux yeux de la Comco. (archive) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La Commission de la concurrence (Comco) a infligé une amende de 28 millions de francs à seize détaillants pour des pratiques jugées contraires à la concurrence. Parmi les commerçants sanctionnés figurent notamment Landi, Loeb et Manor.

La société Markant, basée à Pfäffikon, dans le canton de Schwytz, jouait le rôle d'intermédiaire en se chargeant pour les commerçants du traitement des transactions financières avec les fournisseurs, explique mardi la Comco dans un communiqué.

Pour ses services, Markant négociait avec les fournisseurs des conditions de service qu'elle versait partiellement aux commerçants sous forme de remboursements. De plus, Markant négociait avec les fournisseurs des rabais pour les commerçants.

Ces rabais ont été jugés licites par la Comco. En revanche, l'autorité fédérale considère les remboursements comme non transparents et faussant la concurrence.

Markant a décidé de faire recours auprès du Tribunal administratif fédéral. La société estime dans un communiqué que la décision de la Comco "souffre de graves lacunes".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Des détaillants déposent plainte contre Twint

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L'application s'est depuis son lancement en 2016 imposée comme un mode de paiement incontournable pour nombres de commerçants. (archive) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L'association des détaillants Swiss Retail Federation a déposé une plainte auprès de la Commission de la concurrence (Comco) contre Twint, reprochant à l'application de paiement "d'abuser de sa position de marché en prélevant des frais excessifs".

"Twint enfreint le droit suisse des cartels tant au titre de l'abus de position dominante de marché qu'en raison d'accords de concurrence illicites passés avec les acquéreurs d'une part et entre les banques propriétaires de Twint d'autre part", rapporte un communiqué. "Ces frais (...) pèsent sur le commerce de détail ainsi que sur de nombreuses autres branches, comme la restauration."

En 2024, Twint comptait plus de 773 millions de transactions par plus de 5 millions d'utilisateurs. Fondée en 2016, la société appartient à la Banque cantonale vaudoise (BCV), PostFinance, Raiffeisen, UBS, à la Banque cantonale de Zurich (ZKB) ainsi qu'à l'exploitant de la Bourse suisse SIX et au prestataire de services de paiement Worldline.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Plainte contre Twint déposée auprès de la Comco

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Archives (KEYSTONE/Christian Beutler)

L'association des détaillants Swiss Retail Federation a déposé une plainte auprès de la Commission de la concurrence (Comco) contre Twint, reprochant à l'application de paiement "d'abuser de sa position de marché en prélevant des frais excessifs".

"Twint enfreint le droit suisse des cartels tant au titre de l'abus de position dominante de marché qu'en raison d'accords de concurrence illicites passés avec les acquéreurs d'une part et entre les banques propriétaires de Twint d'autre part", rapporte un communiqué. "Ces frais (...) pèsent sur le commerce de détail ainsi que sur de nombreuses autres branches, comme la restauration."

"Aucun dommage et intérêt n'a été demandé. Cela ne serait d'ailleurs pas possible dans le cadre de la dénonciation", détaille à l'agence AWP la directrice générale de l'association, Dagmar Jenni.

Twint a de son côté pris acte de la plainte et dit attendre les résultats d'une éventuelle enquête de la Comco avec sérénité. "Les frais sont déclarés de manière transparente et les commerçants peuvent vérifier que Twint est l'une des solutions les plus avantageuses. (...) Il n'y a aucune raison pour que les paiements Twint soient plus chers que les paiements par carte", explique un porte-parole à AWP.

En 2024, Twint comptait plus de 773 millions de transactions par plus de 5 millions d'utilisateurs. Fondée en 2016, la société appartient à la Banque cantonale vaudoise (BCV), PostFinance, Raiffeisen, UBS, à la Banque cantonale de Zurich (ZKB) ainsi qu'à l'exploitant de la Bourse suisse SIX et au prestataire de services de paiement Worldline.

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Le Coq Sportif repris par le consortium piloté par Dan Mamane

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L'équipementier français, propriété depuis vingt ans de la société de participations romande Airesis, est en redressement judiciaire depuis novembre dernier (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L'entrepreneur Dan Mamane fait savoir vendredi qu'il reprend l'équipementier français Le Coq Sportif, suite à la décision en sa faveur du Tribunal des activités économiques de Paris.

Ce, au détriment de l'offre portée par un fonds d'investissement français, le milliardaire Xavier Niel et le propriétaire actuel Airesis. L'offre de reprise de la marque hexagonale Le Coq Sportif est "portée par un consortium d'entrepreneurs expérimentés mené par Dan Mamane, avec le soutien du fonds Mirabaud Patrimoine Vivant et de partenaires industriels de premier plan", selon le communiqué reçu par l'agence AWP.

Le nouveau propriétaire vise "un objectif de chiffre d'affaires de 300 millions d'euros à horizon 2030 et un retour à une rentabilité soutenue".

Dan Mamane a déclaré auprès d'AWP "injecter 70 millions d'euros, dont 50 millions dans un premier temps" dans le fabricant textile. "Une partie, soit 20 millions, va servir à rembourser une partie des dettes vers tous les créanciers et notamment tous les sous-traitants sans qui Le Coq Sportif ne peut pas survivre."

Les 30 autres millions seront affectés "au redémarrage de l'entreprise, pour l'outil industriel, la réorganisation des équipes, la refonte de l'outil logistique et commercial. C'est un chantier titanesque, il faut reconstruire toute l'entreprise."

L'offre du Franco-Suisse qui est connu pour avoir repris Conforama Suisse mais aussi pour avoir investi dans la marque de vêtements de ski de luxe Ogier a ajouté que que son offre "reprend un peu moins de 70 millions d'euros de dettes à rembourser sur dix ans."

200 employés repris

Sur les 300 employés actuels, 200 sont repris, dont le site historique de Romilly-sur-Seine. "Les suppressions de postes demandées concernent un site à Strasbourg avec 25 personnes et 80 employés qui travaillent à Paris dans des locaux de 2500 mètres carrés", a déclaré M. Mamane, qui se chargera de la stratégie, tandis que Alexandre Fauvet, cofondateur et associé de Fusalp sera le directeur général et qu'Udi Avshalom, ancien directeur des opérations (COO) d'Adidas, pilotera la marque au niveau mondial.

La marque compte notamment 135 emplois au siège historique de Romilly-sur-Seine dans l'est de la France, et fait vivre 400 emplois dans le département de l'Aube, en faisant travailler des sous-traitants et fournisseurs spécialisés dans la teinture, le tricotage ou encore la logistique.

Le Coq sportif, propriété depuis vingt ans de la société de participations romande Airesis, est en redressement judiciaire depuis novembre dernier.

Le Tribunal des activités économiques de Paris a souligné dans sa décision diffusée vendredi que des créanciers "ont voté en faveur du plan des administrateurs judiciaires et de M. Mamane et contre le plan des sociétés Iconix, Neopar et Airesis" et également que le Comité social et économique de l'entreprise (CSE) "a approuvé largement le plan des administrateurs judiciaires et de M. Mamane" et "désapprouvé le plan" concurrent, "nonobstant 16 licenciements en plus".

En début de semaine, le cabinet d'avocats représentant l'offre regroupant le fonds français de capital-investissement Neopar, le gestionnaire américain de marques Iconix et le milliardaire Xavier Niel, a demandé une "réouverture des débats", estimant que leur proposition à la reprise a été "délibérément entravée" et "affaiblie" et que le processus a été "vicié par des manquements".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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