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Suisse

Dominic Stricker: 100 points pour le Graal.

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Dominic Stricker prêt pour le top 100 (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Aux portes du top 100 de l'ATP, Dominic Stricker se bat pour obtenir des points et entrer directement dans le tableau de Roland-Garros. Mais pour ça il doit gagner à Bienne.

"Je n'en fais pas une obsession. Mais le sujet est toutefois bien présent dans ma tête." Le cerveau de Dominic Stricker (ATP 118) a fait tous les calculs depuis longtemps. Il lui manque une bonne centaine de points ATP pour figurer dans le tableau principal de Roland-Garros.

Le gaucher tentera de les gagner cette semaine au Challenger de Bienne qui assure justement 100 points ATP à son vainqueur. Tête de série no 1, Dominic Stricker entrera en lice ce mardi face au Kazakh Beibit Zhhukayev (ATP 343). S'il devait échouer à Bienne, il lui resterait une dernière chance la semaine prochaine à Lille.

"Je sais ce qui m'attend, explique-t-il. Je sais que tout le monde peut battre tout le monde dans un Challenger. Je sais aussi que je joue bien depuis le début de l'année. La clé est de le faire en pleine possession de ses moyens." Le Bernois avoue, ainsi, traîner depuis des semaines une inflammation au pied qui l'a notamment diminué il y a dix jours en demi-finale du Challenger de Lugano. Comme son camarade de promotion Leandro Riedi, contraint de déclarer forfait pour les qualifications du Masters 1000 de Miami en raison d'une fracture de fatigue - le diagnostic doit toutefois être affiné -, le physique est peut-être le pire adversaire de Dominic Stricker.

"Je suis prêt à aller plus loin avec Dominic"

Sur le plan du tennis, le champion juniors de Roland-Garros 2020 rallie tous les suffrages. Swiss Tennis a cru très vite en ses capacités pour le soutenir pleinement depuis des années et deux coaches de renom, l'Allemand Dieter Kindlmann et le Suédois Peter Lundgren, lui apportent désormais leur concours. Ancien mentor d'Angelique Kerber, Dieter Kindlmann est son coach principal. Quant à Peter Lundgren, qui a oeuvré on le sait aux côtés de Roger Federer et de Stan Wawrinka, il est à l'essai pour une troisième et dernière semaine. "Je suis prêt à aller plus loin avec Dominic, dit-il. Il frappe à la porte du top 100. Il va d'ailleurs y entrer très prochainement. Il doit très vite nourrir l'ambition de figurer parmi les 50 premiers joueurs mondiaux."

Cette accession dans le top 100 est aujourd'hui une nécessité. Un joueur assure tous ses frais seulement s'il a l'assurance de disputer les quatre tournois du Grand Chelem. Or aujourd'hui, Dominic Stricker doit rétribuer un coach principal et peut-être un pigiste de luxe. Comme pour Roger Federer il y a plus de vingt ans, le temps est venu pour Dominic Stricker de voler de ses propres ailes sans le soutien financier de Swiss Tennis. "Oui, Dominic devient son propre entrepreneur, souligne le responsable du sport d'élite au sein de Swiss Tennis, Alessandro Greco. A lui de rétribuer ses entraîneurs désormais. Mais Swiss Tennis sera toujours à ses côtés pour lui offrir, s'il le désire, des coups de main dans le domaine de l'entraînement physique notamment."

Une réalité assimilée

Le Bernois a assimilé cette réalité économique depuis un certain temps. C'est pourquoi il avait fait le choix en décembre dernier de s'aligner en Arabie saoudite dans une exhibition lucrative qui lui a permis d'assurer ses arrières. "Cette question financière ne me prend pas la tête. Je les ai définies, dit-il avec force. Le tennis demeure ma priorité. Et je veux croire que les apports de Dieter Kindlmann et de Peter Lundgren vont m'aider à passer des paliers." Le premier est connu. Dans un monde idéal, il sera franchi dimanche après la finale du Challenger de Bienne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Ascension du prix des vacances de ski en 2026

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Le prix des forfaits de ski a grimpé en moyenne sur un an de 10% dans les stations suisses. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le prix d'une semaine de vacances de ski en Suisse devrait coûter plus cher cet hiver, selon une étude parue mardi de la banque Cler, qui l'explique notamment par une demande d'hébergements élevée.

"Planifier son séjour tôt présente un avantage en particulier pour les familles et les personnes qui surveillent leur budget, car l'offre se raréfie vite au fil de l'année, ce qui fait flamber les tarifs dans de nombreuses stations", explique les auteurs.

Le prix des forfaits de ski a grimpé en moyenne sur un an de 10%. "Il est possible de réaliser des économies grâce aux forfaits illimités multistations ou aux prix dynamiques, surtout avantageux pour les personnes qui réservent tôt et qui skient souvent", précise l'étude.

Concernant les équipements, les tarifs du prêt de matériel et des écoles de ski restent stables. Là aussi, plus les familles réservent tôt et plus elles bénéficient de rabais.

Couples avantagés

Question hébergement, Banque Cler observe des écarts de prix considérables entre les domaines skiables. Zermatt, Gstaad et Saint-Moritz sont les stations les plus onéreuses, tandis que qu'à Airolo, Adelboden-Lenk et Engelberg-Titlis, les factures sont les moins chères.

Cependant, une légère baisse des tarifs pratiqués dans les hôtels profite aux couples, qui devront moins dépenser en 2026 qu'en 2025. Pour cette catégorie de touristes, les dépenses avaient augmenté de 13% au printemps 2025 pour reculer de 7% au printemps 2026.

Selon BAK Economics, le tourisme a toujours le vent en poupe en Suisse. Après les records de l'hiver passé, le secteur pourrait connaître "une nouvelle saison intense". Près de 40% des entreprises alpines tablent sur une hausse de leur chiffre d'affaires.

Publiée chaque année depuis 2019, l'étude compare différents postes de coûts pour un séjour au ski par rapport à l'année précédente en passant au crible 14 stations de ski dans toute la Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Le Parlement veut agir contre les armes achetées sur Internet

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Les plateformes de commerce en ligne devraient signaler clairement sur leur site les produits qui sont interdits en Suisse (image symbolique). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le Parlement veut agir contre l'achat par des Suisses d'objets soumis à la loi sur les armes, comme des armes factices, sur des plateformes en ligne sans savoir qu'ils sont interdits. Le National a adopté mardi sans opposition une motion des Etats en ce sens.

Dans son texte, le sénateur Beat Rieder (C/VS) demande que les plateformes de commerce en ligne soient tenues de signaler clairement sur leur site tous les produits qui sont interdits en Suisse. Les consommateurs doivent d'emblée savoir qu'en les commandant, ils enfreignent la loi.

En outre, le centriste veut qu'ils ne soient pas les seuls à être poursuivis et condamnés pour infraction à la loi sur les armes, mais que les plateformes de commerce en ligne le soient aussi. Ces plateformes réalisent en Suisse un chiffre d'affaires de plusieurs centaines de millions, tout en se moquant éperdument de leurs clients et ne les informant pas que leurs produits sont interdits en Suisse et que leur importation est punissable.

Si ce n'est pas possible, les cas peu graves doivent être punis par une amende. La loi en vigueur aboutit à des conséquences disproportionnées et à une criminalisation systématique de personnes qui, sans aucune intention délictueuse, achètent ce qui est présenté comme des jouets, a souligné Jean-Luc Addor (UDC/VS) pour la commission.

Révision en cours

Le Conseil fédéral était opposé à la motion car des travaux en la matière sont déjà en cours. La police et les ministères publics ont déjà alerté la Confédération sur le grand nombre de procédures pénales ouvertes à ce sujet et donc sur la surcharge de travail. Fedpol est en train d'élaborer une proposition de révision. Il s'agira notamment de définir quelles armes factices doivent être soumises à la loi sur les armes.

Actuellement, si une arme factice peut être confondue avec une arme à feu, elle est soumise aux mêmes conditions d'importation en Suisse, comme une obligation de présenter une autorisation. La modification prévoit que les armes factices ne soient considérées comme susceptibles d'être confondues avec de véritables armes à feu que si un spécialiste n'est pas en mesure de les distinguer d'une vraie arme à feu à première vue, a indiqué le ministre de justice et police Beat Jans.

Selon le gouvernement encore, fedpol dialogue avec les fournisseurs étrangers pour les rendre attentifs à la législation suisse sur les armes et pour qu'ils intègrent un éventuel avertissement ou une éventuelle notice dans leurs offres. Enfin, il revient aux consommateurs helvétiques de s'informer avant tout achat.

La Confédération fournit toutes les informations nécessaires en ligne et gère une hotline et une adresse électronique permettant aux collaborateurs de fedpol de traiter les demandes des citoyens. Les offices cantonaux des armes sont également à disposition pour tout renseignement, a encore justifié le Conseil fédéral.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

L'ONU à Genève s'estime "plus forte" mais attend les coupes

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La directrice générale de l'ONU à Genève Tatiana Valovaya anticipe la suppression de dizaines de postes l'année prochaine au secrétariat de l'organisation à Genève (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'ONU à Genève estime avoir été "plus forte" cette année, malgré les coupes attendues dans le budget 2026. Le nombre de réunions a augmenté par rapport à l'année précédente pour s'établir à près de 8800, a annoncé mardi la directrice générale à la presse.

Malgré les "conditions difficiles", "nous avons obtenu des résultats plutôt tangibles, insiste Tatiana Valovaya. "Nous devenons plus forts", dit-elle. Deux cents réunions supplémentaires ont été facilitées par rapport à l'année précédente.

"Genève reste un site très important pour des rencontres, pour le dialogue multilatéral", insiste la directrice générale. Près d'un million de personnes sont venues cette année au Palais des Nations pour des discussions.

Cette année, les coupes américaines et d'autres pays ont provoqué d'importantes réductions de postes dans les différentes agences onusiennes présentes à Genève. Largement plus de 10'000 emplois ont été biffés aux sièges ou dans les bureaux dans d'autres pays par ces entités.

Dizaines de coupes prévues

Le secrétariat est moins affecté, en attendant les coupes de 18% avec la réforme plus large lancée depuis New York. Mme Valovaya explique que l'élimination de 59 postes pour son administration, son bureau, de même que la bibliothèque et les archives, a été proposée. Sans parler des départs volontaires et pré-retraites.

A ce chiffre s'ajoutent ceux des conférences, de la sécurité et d'autres divisions que la directrice générale ne souhaite pas encore dévoiler parce qu'ils dépendent aussi de New York. Des co-facilitateurs de la réforme sont attendus en janvier à Genève.

Des délocalisations pourraient aussi avoir lieu sur des postes administratifs qui ne prévoient aucun contact avec les Etats membres, selon Mme Valovaya. "Nous sommes absolument sûrs que l'ONU à Genève et la Genève internationale vont continuer à jouer un rôle très important", dit-elle.

Travaux jusqu'à fin 2027

L'année prochaine sera celle où l'ONU à Genève va s'ouvrir davantage encore au public. Le nouveau Portail des Nations, financé par la Fondation pour Genève, doit être inauguré fin février par le secrétaire général Antonio Guterres. Au total, 180'000 visiteurs sont attendus chaque année.

Une autre donation doit permettre un nouveau bâtiment pour les archives, selon Mme Valovaya. L'Assemblée générale de l'ONU a aussi accordé en juin une rallonge de 88 millions de francs, moins que les 118 millions demandés pour faire face à l'inflation.

Les travaux ont pris du retard et l'enveloppe est passée de plus de 830 millions de francs, garantis par des prêts suisses, à plus de 900 millions. Ils doivent se terminer fin 2027. "C'est un délai réaliste", explique la directrice.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Un homme entre clandestinement avec panettones et huile d'olive

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Photo d'illustration (KEYSTONE/Karl Mathis)

Un Italien a été arrêté près de la douane de Brusata (TI) avec plus de 100 kilos d'aliments non déclarés. Cet homme de 51 ans voulait notamment faire entrer 66 panettones en Suisse.

Il est entré en Suisse avec une camionnette via le poste frontière non permanent de Brusata et a été arrêté peu après par une patrouille mobile, annonce mardi l'Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières.

L'Italien transportait 164 litres d'huile, 66 panettones d'un poids total de 81 kilogrammes, cinq kilos de viande fraîche, 28 kilos de mozzarella ainsi qu'une dizaine de miches de pain de focaccia.

L'homme qui exploite un food-trucks au nord du Gothard écope d'une amende de plusieurs centaines de francs et devra dédouaner sa marchandise.

Le laboratoire cantonale va par ailleurs mener une enquête concernant les conditions de transport et le stockage de la marchandise.

Avec Keystone-ATS

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Budget: le Parlement débloque 1,5 million pour Tox Info

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Le centre antipoison Tox Info a été appelé 42'000 fois l'année dernière (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le centre antipoison Tox Info, qui rencontre des difficultés, bénéficiera de 1,5 million dans le cadre du budget 2026. Le Conseil des Etats, dans un premier temps réticent, a suivi le National mardi.

Les parlementaires ont, au cours des différents débats, répété à plusieurs reprises l'importance que le centre antipoison revêt pour la population. L'enjeu principal est de maintenir la ligne d'appel pour les empoisonnements, qui concerne des enfants dans beaucoup de cas.

Le centre, qui gère 24h sur 24 les urgences liées aux intoxications, avait en début d'année alerté le gouvernement sur son risque de disparition dès 2026 si des fonds supplémentaires n'étaient pas débloqués. Il exigeait 1,1 million de la part de la Confédération.

Quelques désaccords persistants

Des désaccords persistent toutefois encore entre les deux Chambres sur d'autres aspects du budget. Le Conseil des Etats veut allouer davantage pour la coopération internationale, alors que la tendance est plutôt à la coupe au National.

Il souhaite aussi maintenir les fonds prévus pour les ressources de plusieurs départements tandis que les députés veulent les tailler de moitié. Les sénateurs défendent également le budget pour Suisse Tourisme, jugé pas indispensable par la Chambre du peuple.

Le dossier repart au Conseil national.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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