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Suisse Romande

Contre-proposition des syndicats de la fonction publique

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Les fonctionnaires vaudois sont une nouvelle fois descendus dans la rue mardi soir. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

La contestation des fonctionnaires vaudois s'est poursuivie mardi pour exiger une hausse des salaires. Outre la manifestation, suivie par environ 3000 personnes à Lausanne, la journée a été marquée par la contre-proposition des syndicats au Conseil d'Etat.

Cette contre-proposition porte sur la prime "vie chère" de 15 millions de francs pour le personnel des services publics et parapublics, proposée mercredi dernier par le gouvernement vaudois et comprise dans une enveloppe globale de 47 millions pour 2024.

Au lieu que cette prime soit versée en une seule fois l'an prochain, comme l'a envisagé le Conseil d'Etat, les syndicats aimeraient qu'elle soit intégrée dans les salaires de novembre et décembre 2023. Ces salaires serviraient ensuite de base à partir de laquelle l'indexation 2024 serait calculée.

Autre exigence, la Fédération des sociétés de fonctionnaires (FSF Vaud), le Syndicat des services publics (SSP Vaud) et la fédération syndicale SUD demandent au Conseil d'Etat qu'il s'engage "à indexer les salaires 2024 du service public à l'indice des prix à la consommation d'octobre 2023", peut-on lire dans le courrier adressé mardi à l'exécutif vaudois.

"Autre chemin"

Avec cette contre-proposition, les syndicats renoncent, d'une certaine manière, à réclamer une pleine indexation des salaires en 2023, comme ils l'ont toujours fait depuis le début du mouvement de contestation.

"C'est une manière différente d'y arriver. Nous avons bien vu que le gouvernement est figé sur cette question de la pleine indexation et nous proposons un autre chemin", a expliqué David Jeanquartier, secrétaire général de la FSF, contacté par Keystone-ATS.

Selon lui, la contre-proposition permet de "limiter la baisse des salaires" pour 2023 et "d'obtenir des garanties pour l'avenir" en matière d'indexation. Il reconnaît que cette solution serait moins onéreuse pour le Conseil d'Etat cette année, mais coûterait "beaucoup plus cher" en 2024. Le syndicaliste a dit s'attendre à ce que le Conseil d'Etat revienne avec une autre proposition sur la table.

Environ 3000 manifestants

Parallèlement au courrier des syndicats, une partie de la fonction publique a participé mardi à sa sixième journée de grève et de manifestation. Environ 3000 manifestants - 2500 selon un décompte de Keystone-ATS, 3500 selon une estimation de la police - ont défilé en début de soirée entre l'esplanade de Montbenon et le Château, siège du gouvernement. Une participation qui reste importante, mais moins forte qu'en janvier quand elle tournait autour des 5000 personnes et même 10'000 selon les syndicats.

Au terme du cortège, les syndicats ont présenté leur contre-proposition du jour aux manifestants. Ils ont harangué la foule, lui demandant de "maintenir la pression" sur le Conseil d'Etat qui "ne comprend que la mobilisation de la rue". Un gouvernement qualifié de "méprisant" et qui, selon eux, considère les fonctionnaires comme "une variable d'ajustement" au budget de l'Etat.

Suite pas encore connue

La mobilisation s'est aussi déployée durant la journée, notamment dans les écoles, où 942 membres du corps enseignant (obligatoire et postobligatoire) ont pris part à la grève, selon les estimations du Département de l'enseignement et de la formation professionnelle. La mobilisation s'affiche en recul d'une centaine de personnes par rapport à la précédente journée d'action du 1er mars. Le pic avait été atteint le 31 janvier avec environ 2100 enseignants grévistes.

La suite de la contestation de la fonction publique vaudoise, entamée l'automne dernier, n'est pas encore connue. "Nous allons laisser le temps au Conseil d'Etat de répondre à notre contre-proposition", indique David Jeanquartier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Genève

Samedi du partage: "c'est normal de donner"

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N’oubliez pas votre cabas si vous allez faire des courses ce week-end. L'opération Samedi du partage a commencé ce vendredi matin, les Genevois répondent présents.

Le Samedi du partage se tient vendredi et samedi. Les habitants du canton de Genève, du Grand Lausanne, du Nord vaudois, du Chablais vaudois sont appelés à se mobiliser afin de venir en aide aux personnes en difficulté. Car malheureusement, la situation ne cesse de se détériorer. La hausse des prix de l'alimentation mais aussi de l'électricité ou encore des primes d'assurance maladie n’arrange rien.

Reportage vendredi matin à la Migros du centre Balexert à Genève:

Reportage

En juin dernier, le Samedi du partage a permis de récolter 217 tonnes dans les cantons de Genève et Vaud.

 

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Culture

En 2024, le MJF ira sur le lac et dans le Casino (VIDEO)

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Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

Le Montreux Jazz Festival (MJF) se réinvente pour son édition 2024 hors les murs. Du 5 au 20 juillet, une scène "exceptionnelle" sera construite sur le lac en contrebas de la place du Marché. La manifestation fera aussi son retour au Casino et s'étendra sur les quais.

"C'est un changement majeur et un défi de taille que de devoir réinventer le festival en raison des travaux au Centre des congrès (2m2c)", a déclaré Mathieu Jaton devant la presse à Montreux. Parmi les postulats de base, cette 58e édition ne pouvait se dérouler ailleurs qu'à Montreux, a souligné le directeur du festival. "Comment aller ailleurs avec un terrain de jeu pareil, le lac, les montagnes et nombre de lieux historiques? C'est notre ADN, c'est ce qui fait que les artistes reviennent", a-t-il dit.

"Pour nous, il était également ultra important de maintenir les dates et la capacité d'accueil", a-t-il affirmé, rappelant que le MJF génère 80 millions de retombées économiques à la région et qu'il est fréquenté par 250'000 festivaliers.

© MJF

Retour aux sources

Le MJF, qui a dû relocaliser les 15'000 m2 d'espaces qu'il utilise habituellement au 2m2c, va proposer un voyage complet dans la ville. Celui-ci commencera au Casino. "Nous allons renouer avec ce lieu chargé d'histoire que nous avons quitté il y a tout juste trente ans", a rappelé Mathieu Jaton. Il avait accueilli nombre de concerts mythiques dès 1967.

D'une capacité de 1300 personnes, la salle reflètera la liberté de programmation chère au créateur du festival Claude Nobs. S'y déploieront les musiques actuelles sous toutes leurs formes.

Lac fondamental

Parmi les autres évidences, le patron du festival a cité "le besoin d'une scène principale exceptionnelle qui puisse faire rêver artistes, agents et public", comme le fait habituellement l'auditorium Stravinski. Ainsi que de "rester impérativement au bord du lac, notre élément fondamental", a-t-il ajouté.

Une immense scène va ainsi voir le jour sur le Léman, au bas de la place du Marché. Basée sur l'expérience vécue en 2021 durant la pandémie de Covid-19, elle sera, cette fois-ci, d'une envergure beaucoup plus grande avec 36 mètres de large. Le site, doté d'une pente naturelle à côté du Marché couvert, pourra accueillir 5000 personnes, avec 600 places assises sur des gradins abrités.

Clins d'oeil historiques

En plus de ces deux scènes payantes, le Festival en comptera sept gratuites. La Super Bock Stage investira le Parc suisse, proche du débarcadère, qui sera aussi l'espace d'accueil officiel. Le prochain arrêt sera l'Eurotel, "né en 1967 comme le MJF". Ce lieu "très sixties" accueillera le Lisztomania, scène des tendances émergentes dans son ancienne piscine intérieure dotée de 450 places.

Le voyage se terminera dans une zone déjà bien connue, celle du Montreux Palace et des quais. Le public retrouvera La Lake House et ses différentes activités au Petit Palais. Enfin, à l'extérieur, de grandes terrasses accueilleront trois scènes festives et noctambules. La longueur des quais intégrée au projet 2024 sera doublée par rapport à 2023.

Autre nouveauté, des "pop-up" concerts organisés chaque jour donneront "une texture particulière" à cette édition. Ils investiront une série de lieux patrimoniaux de la ville, tel que le studio de Freddy Mercury, a cité en exemple Mathieu Jaton.

Collaboration étroite

Pour mener à bien cette édition spéciale, le MJF a collaboré étroitement avec les autorités de la ville, la Municipalité et les acteurs locaux, qu'ils soient hôteliers, commerçants, habitants ou artisans. L'accueil chaleureux rencontré par le projet a permis d'envisager l'extension du périmètre du Festival avec sérénité et d'intégrer les infrastructures existantes sur les quais.

Ce réaménagement aura forcément un coût, a admis Mathieu Jaton. Mais "nous essayons de rester dans un cadre budgétaire similaire aux années précédentes, soit entre 28 et 30 millions".

Avec Keystone-ATS

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Festivals

Mondial de la fondue: "l'opportunité de faire connaitre nos produits"

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CLÉ DE VOÛTE-ANTHONY ANEX

Steve Dupasquier fait partie des 200 concurrents qui vont participer au Mondial de la fondue. Ce fromager fribourgeois d'origine, possède un magasin à Genève. Cet évènement est pour lui avant tout festif mais offre aussi une belle vitrine pour ses produits. 

C’est sans doute l’un des événements les plus festifs de l’année!

La quatrième édition du Mondial de fondue se tient dès vendredi et jusqu’à dimanche à Tartegnin dans le canton de Vaud.

Plus de 200 concurrents, amateurs et professionnels, seront en lice. Ils devront préparer des fondues composées d'au moins 50% de Gruyère AOP.

Et pour la première fois, le mondial aura des accents exotiques, avec des équipes venant du Brésil et du Québec.

Plus proche de nous, plusieurs Genevois seront présents dont Steve Dupasquier. Ce fromager fribourgeois d'origine, possède un magasin à Genève, il va proposer deux fondues: une moitié-moitié classique et une aux truffes fribourgeoises.

Il nous présente son activité:

Steve DupasquierFromager et participant au Mondial de la fondue

Quels sont ses secrets pour réussir une fondue?: 

Steve DupasquierFromager et participant au Mondial de la fondue

C’est la deuxième fois que Steve participe au Mondial de la Fondue, il sait donc déjà comment cela va se passer:

Steve DupasquierFromager et participant au Mondial de la fondue

12 000 visiteurs sont attendus au Mondial de la Fondue et 6 000 caquelons devraient être servis.

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Genève

L'extrême de l'extrême à voir à la Nuit de la glisse

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La nuit de la Glisse

Le retour de la Nuit de la Glisse, c’est ce dimanche à Genève avec des documentaires à voir sur écran géant.

Les fans de sports extrêmes ont forcément coché la case dans leur agenda.

Ce dimanche 19 novembre, ils ont rendez-vous pour la nuit de la glisse à l'Arena de Genève.

Avec au programme, des films à découvrir comme celui de Maxime Chabloz, champion du monde de Freeride, qui présentera “Petit Suisse”.

Et puis “Human X” du réalisateur Thierry Donard. Un documentaire qui sera projeté sur un écran de plus de 24 mètres pour une immersion totale.  Thierry Donard raconte quatre histoires avec neuf athlètes. Des images époustouflantes en surf, snowboard, ski, parapente, VTT ou wingsuit.

De quoi faire sursauter les âmes les plus sensibles. Mais au-delà des images, le réalisateur veut aussi faire passer un message sur la résilience sportive face aux enjeux climatiques.

Thierry Donard:

Thierry Donard

Et pour avoir des images spectaculaires, Thierry Donard a placé la barre haut:

Thierry Donard

Exemple avec ce surfeur en Australie:

Thierry Donard

Infos sur le site de la Nuit de la glisse.

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Environnement

Pourquoi les écrevisses endémiques du Léman sont-elles menacées?

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KEYSTONE VALENTIN FLAURAUD

Les écrevisses endémiques du Léman sont en danger, elles sont menacées par des espèces invasives depuis près de 50 ans. Pour en savoir plus, un webinaire est organisé par l'ASL, l'association pour la sauvegarde du Léman.

Vous en avez forcément vu une fois: des écrevisses dans le Léman.

Sachez qu’il y a de fortes chances, qu’il s'agisse d’espèces invasives, appelées “signales” ou “américaines” venues d’outre-Atlantique. Des animaux arrivés dans les années septante et qui ont quasiment éradiqué les écrevisses endémiques, dites “à pattes blanches”. Ces dernières se sont alors réfugiées dans les petits cours d’eau.

Pour en savoir plus sur ce sujet, l'association pour la sauvegarde du Léman organise lundi 13 novembre, un webinaire avec un spécialiste: David Bippus, collaborateur scientifique à La Maison de la Rivière.

Quels dangers représentent les écrevisses “signales” ou “américaines” ?

David BippusCollaborateur scientifique à La Maison de la Rivière

Quelles sont les solutions pour s’en débarrasser?

David BippusCollaborateur scientifique à La Maison de la Rivière

Comment fait-on pour différencier les espèces?

David BippusCollaborateur scientifique à La Maison de la Rivière

Si vous voulez participer au webinaire, il faut simplement vous inscrire.

Et si vous voulez en savoir plus, une conférence est prévue à la maison de la rivière le 23 novembre.

 

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