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Soins infirmiers: l'initiative va trop loin pour le Conseil fédéral

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Le contre-projet élaboré par le Parlement reprend les principales demandes de l'initiative, a rappelé mardi devant les médias le ministre de la santé Alain Berset. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

L'initiative pour les soins infirmiers forts va trop loin aux yeux du Conseil fédéral. S'il partage l'essentiel de ses préoccupations, le gouvernement estime que ce n'est pas à la Confédération de réglementer les conditions de travail.

L'initiative, soumise au peuple le 28 novembre, demande à la Confédération et aux cantons de garantir qu'il y ait suffisamment de diplômés. L'Association suisse des infirmiers, à l'origine du texte, veut également inscrire dans la Constitution une réglementation des salaires et veut imposer à la Confédération de veiller à une meilleure conciliation entre vie professionnelle et familiale.

Le contre-projet élaboré par le Parlement reprend les principales demandes de l'initiative, a rappelé mardi devant les médias le ministre de la santé Alain Berset. "Il permettrait en outre une mise en oeuvre plus rapide".

Un milliard pour la formation

Le texte du Parlement partage avec les initiants l'objectif essentiel de la formation. Au cours des huit prochaines années, environ un milliard de francs sera consacré à la promotion de la formation. Les mesures déjà en cours pourront ainsi être renforcées rapidement.

Celles déjà mises en place par la Confédération et les cantons ont contribué à augmenter significativement le nombre de diplômés ces dernières années, a par ailleurs rappelé le conseiller fédéral. Parmi elles, le renforcement de l'autonomie des infirmiers, le Masterplan "formation aux professions de soins", un programme de réinsertion professionnelle et des mesures pour améliorer la compatibilité entre vie professionnelle et familiale.

Pas de réglementation par la Confédération

Au vu du vieillissement de la population et de l'augmentation des maladies chroniques, davantage de soignants devront être formés à l'avenir, reconnaît le Conseil fédéral. L'attrait de la profession et le maintien des soignants dans leur métier dépendent effectivement de bonnes conditions de travail. "Mais ce n'est pas à la Confédération de les réglementer", a argumenté Alain Berset.

"Il s'agit du seul point de l'initiative qui n'est pas repris par le contre-projet et qui justifie son rejet", a-t-il souligné. Tant le Conseil fédéral que le Parlement ne trouvent pas opportun de mentionner une catégorie professionnelle particulière dans la Constitution, a ajouté le ministre de la santé.

Si elle devait réglementer les conditions de travail, la Confédération empièterait sur la compétence des cantons, des entreprises et des partenaires sociaux, qui définissent ensemble les salaires et les conditions de travail.

Les cantons estiment aussi que ce n'est pas la bonne solution, a souligné le conseiller d'Etat zougois Martin Pfister, membre du comité de la Conférence des directrices et directeurs cantonaux de la santé (CDS).

Plus d'autonomie

Tout comme l'initiative, le contre-projet donnera plus d'autonomie aux infirmiers et aux infirmières, a ajouté Alain Berset. Ils pourront directement facturer certains soins à l'assurance obligatoire, sans passer par un médecin comme c'est le cas actuellement. Un mécanisme de contrôle préviendra l’augmentation des prestations et donc des coûts de la santé et des primes d’assurance-maladie.

Le contre-projet tient également compte des besoins des personnes ayant des pathologies complexes et de celles en soins palliatifs. Le texte élaboré par le Parlement entrera en vigueur si l'initiative est rejetée et si aucun référendum n'aboutit.

Pas assez ambitieux

De l'avis du comité d'initiative, qui a lancé sa campagne la semaine dernière, le contre-projet ne va pas assez loin. Les fonds ne sont alloués par la Confédération qu'à la condition que les cantons allouent le même montant. Une offensive sur la formation ne suffit pas non plus à garder le personnel infirmier dans le métier. Des mesures visant à garantir la qualité des soins et à améliorer les conditions de travail font défaut.

Les soignants sont épuisés et quittent trop souvent la profession après quelques années seulement parce qu'ils ne voient aucune perspective d'amélioration. Plus de 11'000 postes dans les soins ne sont pas pourvus, dont 6200 concernent les infirmiers, avait rappelé le comité "oui à l'initiative sur les soins infirmiers".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Raiffeisen lorgne le service universel pour le trafic des paiements

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Le patron de Raiffeisen Heinz Huber vise le mandat de service universel de La Poste en matière de trafic des paiements (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le directeur de Raiffeisen, Heinz Huber, estime que le mandat de service universel de La Poste en matière de trafic des paiements devrait faire l'objet d'un appel d'offres public. Le groupe bancaire est intéressé à déposer sa candidature, ajoute-t-il.

"Nous remplissons les conditions requises. Raiffeisen possède le plus grand réseau d'agences bancaires, avec une présence physique dans plus de 800 endroits", ajoute M. Huber dans un entretien diffusé vendredi par les journaux du groupe de presse CH-Media. La Poste possédait 772 offices à la fin mars 2023, selon les titres.

Le patron de Raiffeisen rejette par contre un renforcement de Postfinance. "La concurrence fonctionne déjà très bien. Nous n'avons pas besoin d'un autre établissement public qui octroie des crédits".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Une hausse des loyers serait "désastreuse", selon Caritas

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Les épiceries Caritas ont enregistré durant les trois premiers mois de l'année un chiffre d'affaires 40% supérieur à celui de la même période de 2022 (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La hausse du taux d'intérêt de référence, qui va entraîner une augmentation des loyers, est une "nouvelle désastreuse pour les plus pauvres", alerte Caritas. Elle s'ajoute à l'inflation et à une forte augmentation des primes d'assurance maladie, rappelle-t-elle.

Pour une famille de quatre personnes avec deux jeunes enfants dont le loyer précédent était de 1800 francs, le surcoût sera de "136 francs par mois rien que pour le logement", déclare Andreas Lustenberger, membre de la direction de Caritas dans un entretien diffusé vendredi dans les journaux alémaniques du groupe de presse Tamedia.

A cela s'ajoutent la hausse des prix des denrées alimentaires et la forte augmentation des primes d'assurance maladie, ajoute-t-il, pointant, pour ces dernières, une nouvelle hausse importante qui se dessine pour l'année prochaine. "On peut parler d'une crise multiple pour les personnes à bas revenus".

"Cela ne peut plus être supporté"

La pandémie de Covid-19 avait déjà montré qu'un cinquième des Suisses n'avaient pas 2500 francs d'épargne, poursuit M. Lustenberger. "Maintenant, nous sommes quelques crises plus loin et cela ne peut plus être supporté".

Les épiceries Caritas ont enregistré durant les trois premiers mois de l'année un chiffre d'affaires 40% supérieur à celui de la même période de 2022, note le responsable. Il conseille aux locataires de vérifier si une augmentation de loyer est justifiée.

Caritas propose à court terme "des prestations complémentaires pour les personnes en situation précaire", poursuit M. Lustenberger, mais à moyen terme, le monde politique "devrait veiller à ce qu'il y ait plus de logements abordables".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Une nouvelle présidente pour l'association régionale

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Corinne Ingold, la syndique de Villeneuve, est la nouvelle présidente de l’association intercantonale Chablais Région. (© )

La syndique de Villeneuve Corinne Ingold est la nouvelle présidente de l'association de communes Chablais Région. Les délégués des 28 communes l'ont élue pour deux ans lors de leur assemblée jeudi à Ollon (VD) pour succéder à Xavier Lavanchy, président de St-Maurice (VS).

En présence de la conseillère d’Etat vaudoise en charge del’économie, de l’innovation, de l’emploi et du patrimoine Isabelle Moret, les délégués ont fait le point sur leurs projets en cours, en particulier dans les deux domaines de la mobilité et de l'économie. L'association veut rendre le Chablais plus fort et plus visible entre les deux capitales que sont Sion et Lausanne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Alain Berset rencontre Volodymyr Zelensky en Moldavie

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Alain Berset a pu échanger une vingtaine de minutes avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky en marge du Sommet européen à Bulboaca, en Moldavie. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le président de la Confédération Alain Berset s'est entretenu jeudi avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans le cadre du sommet de la Communauté politique européenne en Moldavie. La rencontre a duré un peu plus de 25 minutes.

"Nous avons parlé de tous les domaines dans lesquels la Suisse est active", dans lesquels elle peut jouer un rôle, a déclaré Alain Berset aux journalistes suisses après le sommet. C'est vraiment l'occasion de parler de sujets très concrets: la question des avoirs bloqués, de ce qui se passe sur le terrain, le rôle de la Suisse dans le déminage et dans toute la question du soutien humanitaire, a-t-il précisé à l'émission Forum de la RTS.

Le président de la Confédération a également abordé avec son homologue le sujet des exportations de matériel de guerre et des 25 chars de combat Leopard 2 de l'armée. La semaine dernière, le Conseil fédéral a donné son feu vert pour les mettre hors-service. La revente au constructeur allemand devient ainsi possible.

Mais M. Zelensky sait que le Parlement doit encore donner son accord, a précisé M. Berset. "Je crois que la position et le rôle de la Suisse sont très bien compris par les Ukrainiens", a souligné le président de la Confédération sur la RTS. "On a montré depuis le début que nous sommes engagés derrière l'Ukraine, mais avec notre savoir-faire spécifique".

En mars, M. Berset s'était déjà entretenu une fois avec le président ukrainien par vidéo. Celui-ci l'avait alors invité à se rendre en Ukraine. "Je suis bien entendu prêt à me rendre en Ukraine à tout moment". Mais cela doit avoir un sens. Il faut maintenant voir comment la situation évolue.

"C'est très important de montrer notre grande unité ainsi que notre solidarité des pays européens vis-à-vis de l'Ukraine mais aussi de sa voisine la Moldavie", a encore dit Alain Berset à Forum.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Tremblez, Lausan'noir nous fait lire des polars tout le week-end

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La cathédrale de Lausanne et la ville de Lausanne avec le lac Léman en arrière-plan photographie dans la nuit le dimanche, 21 aout 2022 a Lausanne . (KEYSTONE/Gaetan Bally)
Après l'annulation de plusieurs éditions, le festival Lausan'noir est de retour. Même pas peur ! , pour Benjamin Smadja et Elsa Duperray.

 

Rencontres avec des auteurs, dédicaces, débats et autres animations sont au programme du 2 au 4 juin au Théâtre 2.21 à Lausanne. Le Prix du polar romand sera remis en ouverture.

Le festival vise à valoriser la scène littéraire et éditoriale du polar en Suisse romande, qui est particulièrement dynamique depuis quelques années, relève mardi un communiqué. Une quarantaine d'auteurs seront présents cette année, dont Nicolas Feuz, Joseph Incardona, Marlène Charine ou encore Laurence Voïta.

En marge des rencontres et dédicaces, les organisateurs proposent des animations en tous genres, comme la visite d'un salon Sherlock Holmes pour découvrir la vie de Conan Doyle en Suisse ou encore l'impression quotidienne de la Gazette du crime sur une presse historique. Il sera aussi possible de déambuler sur les traces de Traclette, l'Arsène Lupin lausannois, ou de l'inspecteur Perrin, en compagnie de son auteur l'ancien journaliste Michel Bory.

Durant le festival, six courtes pièces noires seront jouées plusieurs fois par jour. Ces pièces de théâtre sont les lauréates d'un concours d'écriture lancé par l'espace mont-blanc. Pour sa part, la Cinémathèque suisse proposera en mai et en juin des programmations consacrées à Sherlock Holmes et à Georges Simenon.

Avec ATS

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