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Actualité

Rassemblement à Lausanne pour défendre le droit à manifester

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Entre 200 et 300 personnes ont défilé à Lausanne pour défendre "leur droit à manifester". (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Entre 200 et 300 personnes ont défilé samedi après-midi à Lausanne pour défendre leur "droit à manifester". Elles ont sillonné la capitale vaudoise en dénonçant les répressions, principalement policières, dont elles s'estiment victimes.

Le collectif "Prenons la Rue!", à l'origine du rassemblement, critique les autorités qui refusent "systématiquement" les parcours demandés par les organisateurs de manifestations, mais surtout les pratiques "abusives et intimidantes" de la police.

"La répression est de plus en plus dure. Ils cherchent à nous démotiver", a dit l'un des militants. Il faut "en finir avec la terreur de l'Etat", a jugé une autre participante.

Les manifestants sont partis vers 14h00 de la place de la Gare, la plupart avec le visage dissimulé par des masques Covid, des foulards ou des déguisements. Ils étaient aussi nombreux à s'abriter des regards de la police sous des parapluies.

Slogans et discours hostiles aux forces de l'ordre, mais aussi à la justice, aux autorités politiques ou aux médias, ont été prononcés tout au long du parcours, avec notamment plusieurs références au récent drame de Morges, où un homme noir a été tué par un policier.

Policiers anti-émeutes

D'abord discrète, la présence policière s'est subitement renforcée à l'approche de la place St-François, et notamment des banques UBS et BCV. Une trentaine de policiers en tenue anti-émeute ont alors encadré les manifestants pour la suite du parcours, qui s'est achevé peu avant 19h00 devant l'Espace autogéré à la rue César-Roux.

Malgré certaines situations tendues, il n'y a pas eu d'affrontements physiques avec la police. Des manifestants ont causé quelques déprédations en tagguant et brisant des vitrines publicitaires. Personne n'a toutefois été interpellé, a indiqué une porte-parole de la police lausannoise.

Manifestations "entravées"

Dans son manifeste, le collectif "Prenons la Rue!" cite plusieurs manifestations récentes pour lesquelles "des entraves policières" auraient été, à ses yeux, constatées. Pour Lausanne, il mentionne la manifestation contre la loi fédérale contre le terrorisme en mai dernier et, un mois plus tard, la Grève féministe et un rassemblement de soutien à la Palestine.

Pour Genève, il évoque notamment diverses "Critical Mass" (rassemblement de vélos pour accaparer la chaussée) ou encore le rassemblement en juillet contre le président camerounais Paul Biya.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Sorties

Animations multiples en octobre au château de Chillon

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Le mois d'octobre sera animé au château de Chillon (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le château de Chillon (VD) va multiplier les rendez-vous avec son public durant le mois d'octobre. Trois événements sont programmés pour "le mois doré des légendes, du frisson et de la créativité", annonce dans un communiqué le château le plus visité de Suisse.

La première manifestation est fixée dimanche à l'occasion de la Journée des châteaux suisses. Les organisateurs promettent notamment des animations de fauconnerie, des visites guidées théâtralisées dans le château et le jardin ainsi que des jeux dédiés au bestiaire médiéval pour les enfants. Le restaurant attenant au château, le café Byron, proposera des recettes médiévales.

Samedi 14 octobre, Chillon sera le théâtre d'une "Nuit de l'épouvante", imaginée pour les familles. Diverses animations nocturnes, spectacles lumineux, contes et jeux de piste sont prévus.

Toujours pour les enfants et adolescents, diverses activités seront organisées durant les vacances d'automne. Il sera notamment possible de s'initier à la danse médiévale. Des ateliers de dorure à la feuille d'or sont aussi proposés, animés par Leah Linh, l'artiste qui expose actuellement au château.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

La BNS a vendu massivement des devises au deuxième trimestre

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L'institut d'émission a inauguré sa politique de vente de devises mi-2022 pour contrer l'inflation. (Archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La Banque nationale suisse (BNS) a continué de se délester de devises au deuxième trimestre, accélérant même le rythme par rapport aux partiels précédents.

Entre avril et juin, elle a ainsi vendu pour 40,3 milliards de francs de devises, selon ses statistiques périodiques publiées vendredi.

La BNS avait cédé pour 32,2 milliards de devises entre janvier et mars et pour 27,3 milliards entre octobre et décembre 2022.

L'institut d'émission avait inauguré sa politique de vente mi-2022. Auparavant, elle achetait en effet massivement des devises dans l'optique de brider l'appréciation du franc.

Le garant de la stabilité des prix tend depuis mi-2022 à céder ses devises étrangères de manière à renforcer le franc et contrer ainsi les pressions inflationnistes importées, après avoir pendant des années cherché à limiter l'appréciation de la monnaie nationale pour ne pas handicaper les exportations. La BNS avait acheté pour 21,1 milliards de devises en 2021 et même pour 110 milliards en 2020.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Le ralentissement économique en Suisse se précise, selon le KOF

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Les perspectives d'emploi dans le secteur de la construction s'assombrissent en Suisse. (Archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L'économie suisse continue d'enregistrer des signaux négatifs qui portent à croire qu'un ralentissement interviendra d'ici la fin de l'année. Le Centre d'études conjoncturelles (KOF) de l'EPF de Zurich a constaté un nouvel affaiblissement en septembre.

Le baromètre publié mensuellement par le KOF a reculé de 0,3 point par rapport à août, se fixant à 95,9 points. Cette baisse est principalement imputable à une série d'indicateurs des secteurs manufacturiers et des services, indiquent vendredi les économistes du centre zurichois.

L'évolution des secteurs financier et bancaire n'incite pas à l'optimisme.

Dans l'industrie, les entreprises actives dans la métallurgie, le papier et l'imprimerie pèsent sur les perspectives économiques, tout comme la chimie, la pharma et le plastique. En revanche, le secteur alimentaire apparait comme résilient, précise le communiqué.

Le KOF souligne par ailleurs les perspectives négative pour l'emploi dans l'industrie manufacturière et la construction, alors que la situation au niveau de la production est considérée comme favorable.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Genève

Le ballet des navettes autonomes des TPG à Belle-Idée

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La phase de test grandeur nature des navettes autonomes des TPG a débuté jeudi sur le site de Belle-Idée.

Depuis jeudi et jusqu'au 30 novembre, le grand public peut tester les trois navettes autonomes des TPG qui sillonnent le site des HUG à Thônex. Les utilisateurs peuvent ainsi se déplacer sur les 38 hectares du site, sans arrêts fixes, à bord d’un véhicule automatisé.

Radio Lac a testé ces navettes électriques et sans chauffeur. Reportage.

Benoît RouchaleauReportage

Pour la phase de test, la loi prévoit qu'un conducteur des TPG soit à bord du véhicule mais à terme les navettes seront totalement autonomes. Comment ça fonctionne? Les explications de Melisa Fazlic, coordinatrice innovations aux TPG.

Melisa FazlicCoordinatrice innovations aux TPG

Et en cas de souci technique? Pour les tests ouverts au public, un opérateur des TPG est présent pour tous les trajets et s'assure que tout fonctionne mais demain tout sera supervisé à distance depuis un bureau de contrôle.

Melisa FazlicCoordinatrice innovations aux TPG

Et la suite?

Le projet s'inscrit dans la cadre du programme ULTIMO, auquel participent trois villes pilotes d’Europe, à savoir Genève, Kronach et Oslo. Avec l'ambition, dès 2025, de déployer plusieurs véhicules autonomes.

Melisa FazlicCoordinatrice innovations aux TPG

 

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Suisse

La Finma considère Comparis comme un intermédiaire d'assurance

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La Finma considère que Comparis est un intermédiaire d'assurance, ce que la société constestait jusqu'ici. (Archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La Finma rappelle Comparis à l'ordre. Au terme d'une enquête (procédure d'enforcement), le gendarme financier est arrivé à la conclusion que le comparateur en ligne doit être considéré comme un intermédiaire d'assurance non lié.

La Finma ordonne à la société zurichoise de s'enregistrer dans le registre public prévu à cet effet. Comparis conteste depuis le début de cette procédure d'être un intermédiaire d'assurance.

Comparis devra également remplir "les obligations d'information prescrites envers les consommateurs", souligne vendredi l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma).

Les compagnies d'assurance rémunèrent Comparis au moment où une demande d'offre leur est transmise par le biais du comparateur en ligne. Afin d'éviter le statut d'intermédiaire d'assurance, le groupe zurichois a chargé une filiale - enregistrée dans le registre public - de cette partie de l'activité.

"Le processus reste toutefois fondamentalement le même, dans la mesure où il est possible de commander des offres sur le site Internet de Comparis sur la base d'un comparatif d'assurance", argumente le régulateur. La décision de la Finma peut faire l'objet de recours devant la justice.

Selon la définition du gendarme financier, un intermédiaire d'assurance désigne toute personne ou société qui "agit pour des entreprises d'assurance ou d'autres personnes en vue de la conclusion de contrats d'assurance ou conclut de tels contrats". Les intermédiaires non liés n'ont pas d'attaches juridiques ou économiques avec un assureur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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