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Protectionnisme en Suisse : Trump inspire le Parlement

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Le Conseil des Etats à Berne vient d’accepter une motion sur le contrôle des investissements étrangers en Suisse. C’est tout à fait dans l’air du temps.

Oui, la motion demande un renforcement des mesures permettant de s’opposer à certaines acquisitions en Suisse de la part d’investisseurs étrangers. Il s’agit nommément de protéger des infrastructures et des entreprises d’importance systémique. Alors oui, ça va dans le sens de la vague de protectionnisme polymorphe venue des Etats-Unis. Hier encore, le président Trump mettait l’Europe en garde contre la tentation de laisser l’euro s’affaiblir pour favoriser les exportations européennes par rapport aux exportations américaines.

Mieux contrôler les entreprises d’importance systémique, ça peut vouloir dire beaucoup de choses.

Oui, et qui ne sont guère précisées à ce stade. Mais on peut se référer à ce que l’Allemagne a décidé il y a six mois. Soumettre à autorisation les participations de plus de 10% dans des domaines comme la production d’électricité, le gaz, l’eau potable. Des infrastructures donc, mais au sens de plus en plus large : il y a aussi les télécoms, et l’on est en plein dedans avec les restrictions plus ou moins imposées au groupe chinois Huawei. Et même les médias. Sans parler de l’industrie de la défense bien entendu.

En fait, c’est la notion d’investissement stratégique qui s’étend.

Oui, dans le débat politique en tout cas. Et ça vise clairement les investissements chinois. Dans les discussions à Berne, il a été question des cas récents de Syngenta et de Gate Group. Deux multinationales suisses passées sous contrôle chinois. L’un dans l’agrobiochimie : est-ce stratégique et systémique ? On pourrait en discuter des heures. L’autre dans le catering du transport aérien. C’est à dire le service, gastronomique en particulier. Et là, c’est plus difficile de voir en quoi Gate Group a une importance stratégique ou systémique pour la Suisse.

Le dossier doit encore passer du Conseil des Etats au Conseil national.

Oui, et faire ensuite l’objet d’un vrai projet. C’est dire s’il n’y a pas d’urgence. Le gouvernement s’y oppose d’ailleurs. Il estime qu’il y a actuellement toutes les bases légales pour intervenir quand l’intérêt national est en cause. Et la motion du Conseil des Etats n’est passée qu’à deux voix d’écart. On est loin du consensus.

Le protectionnisme n’est en tout cas pas l’image que la Suisse veut donner à l’étranger.

Non, surtout pas. Cette motion donne plutôt l’impression d’être destinée à rassurer à l’interne plutôt que de donner un signal extérieur. Parce que les entreprises suisses sont très investies dans le monde, y compris en Chine. Pour que les investissements des entreprises suisses y soient bien accueillis, il faut aussi se montrer accueillants pour les investissements étrangers en Suisse. Et puis est-ce bien nécessaire, dans le climat anti-chinois actuel, de s’aligner sur les Etats-Unis ? L’Allemagne, très exportatrice et très investie également dans le monde, a le même souci de régler le plus finement possible ses relations avec la Chine.

Suisse

Des étoiles filantes dans le ciel suisse aussi en octobre

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Cela vaut aussi la peine de lever les yeux en octobre : plusieurs courants d'étoiles filantes traversent le ciel chaque nuit. (© KEYSTONE/AP The Canadian Press/FRED THORNHILL)

Plusieurs courants d'étoiles filantes traversent le ciel en octobre. Certaines sont bien visibles en cas de chute, comme les Draconides capricieuses, entre le 6 et le 10 octobre, ou les Taurides australes, entre le 10 et le 13 octobre, puis autour du 5 novembre.

Le mois d'octobre n'est certes pas connu pour un seul grand flux de météores, comme le mois d'août avec les Perséides, admet mercredi Meteonews. Au lieu de cela, beaucoup de courants plus faibles se superposent, qui font qu'au total il vaut quand même la peine de regarder vers le haut.

Parmi ces courants faibles, les Draconides capricieuses, appelées également Giacobinides car elles trouvent leur origine dans la traînée de poussière de la comète 1P/Giacobini-Zinner, sont relativement lentes et bien visibles en cas de chute.

On indique un taux de chute typique de 10 météores par heure, mais la marge de variation est énorme, précise Meteonews. Pour certaines années, de véritables tempêtes de météores sont documentées, avec des centaines d'étoiles filantes par heure. La dernière a eu lieu en 2011, avec un taux de chute de 300 météores par heure.

Les boules de feu des Taurides

Quant aux Taurides, divisées entre Taurides du Nord et Taurides du Sud, qui trouvent leur origine dans les débris de la comète d'Encke, leur période s'étend de la fin de l'été à la fin de l'automne.

Les Taurides australes ont un maxima entre le 10 et le 13 octobre, et un second autour du 5 novembre. Les taux de chute sont faibles, avec seulement 5 météores par heure, mais avec de la chance, ils peuvent être très spectaculaires. Les Taurides sont en effet connues pour être des boules de feu ou des boules lumineuses.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Décès d'un ancien directeur de Pro Helvetia Urs Frauchiger

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Urs Frauchiger, ancien directeur de Pro Helvetia, est décédé, annonce sa famille mercredi. Photo : à Locarno en 1996. (© Keystone/STR)

Le musicien et auteur bernois Urs Frauchiger, ancien directeur de Pro Helvetia, est décédé le 27 septembre à l'âge de 87 ans, annonce mercredi sa famille. Celui qui a également enseigné le violoncelle au Conservatoire de Bienne a connu un parcours riche et éclectique.

Egalement ancien critique culturel et lauréat de plusieurs prix littéraires, Urs Frauchiger a en outre été chef de service à la radio alémanique DRS de 1970 à 1976, puis directeur du Conservatoire de Berne pendant quatorze ans.

Il a dirigé Pro Helvetia de 1991 à 1997, après avoir été pendant huit ans membre du conseil de fondation. Il a quitté son poste de directeur de l'organisation en déplorant que celle-ci "engloutissait trop d'argent dans son administration et ne faisait pas assez bouger les choses".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Le Parlement européen adopte un rapport sur la Suisse

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Un rapport du Parlement européen demande que la Suisse soit rapidement réintégrée au programme de recherche Horizon une fois le mandat de négociation adopté (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA DPA/ROLF HAID)

Le Parlement européen a adopté mercredi à Strasbourg le rapport sur la Suisse. Le document, voté par 538 voix contre 42 et 43 abstentions, demande plus de confiance et de transparence dans les relations Suisse-UE.

Les députés européens regrettent que le Conseil fédéral ne décide d'un mandat de négociation qu'à la fin de l'année. Ils rappellent que la "fenêtre" pour conclure est comptée en raison des élections européennes de mi-2024. Les deux parties doivent se mettre d'accord d'ici-là.

Si le statu quo perdure, de nombreux accords bilatéraux entre l'UE et la Suisse "risquent d'être vidés de leur substance", ont-ils mis en garde. Et de citer en exemple le secteur suisse de la technologie médicale. En sus du nouveau paquet qui doit être négocié, il faut également une modernisation de l'accord de libre-échange et actualiser la protection des investissements.

"Les relations entre l'UE et la Suisse seraient nettement améliorées par une plus grande confiance mutuelle", a déclaré le député européen autrichien Lukas Mandl, responsable du rapport.

Regrets pour le matériel de guerre

Le parlement salue sinon la reprise des sanctions de l'UE par la Suisse dans le cadre de la guerre d'agression de la Russie en Ukraine. Mais il regrette le blocage en matière de réexportation de matériel de guerre vers l'Ukraine. Plusieurs pays européens s'étaient vu refuser par le Conseil fédéral la réexportation de munitions ou d'armes achetées en Suisse.

Le Parlement européen encourage par ailleurs le Conseil fédéral à permettre la "confiscation d'avoirs russes" et demande que la Suisse participe à la taskforce des pays du G7.

Divergences sur la libre circulation

Dans le domaine commercial, le rapport relève que la relation avec la Suisse est si étroite qu'elle va au-delà d'une simple "intégration économique". C'est pourquoi "le bon fonctionnement du marché intérieur doit être garanti", ce qui n'est pas le cas de la libre circulation des personnes, ont critiqué les députés européens en référence aux délais d'annonce pour les détachés.

Ils ont pris note des préoccupations de la Suisse en matière de protection des conditions de travail. L'UE s'engage également à "lutter contre les abus". On pourrait donc "envisager l'application de mesures temporaires, basées sur le droit de l'UE, pour une période déterminée".

Afin de donner des gages aux sceptiques en Suisse, le Parlement européen a plaidé, selon Lukas Mandl, "pour plus de transparence, notamment sur la réalité de la libre circulation des travailleurs".

Soucis pour l'électricité

Dans leur rapport sur la Suisse, les Européens se montrent en outre inquiets de l'absence d'accord sur l'électricité. Cela comporte des risques pour le réseau électrique européen. Ils demandent donc des solutions techniques au niveau des gestionnaires de réseau de transport et l'intégration de la Suisse dans le calcul des capacités de l'UE.

Dans le domaine de la recherche, le Parlement européen demande qu'après l'adoption du mandat de négociation, des règles transitoires permettent la participation de la Suisse au programme de recherche européen "Horizon Europe". "Cela renforcera le pôle scientifique et d'innovation européen dans son ensemble", a déclaré M. Mandl.

Le député européen autrichien s'était chargé il y a deux ans et demi de rédiger un rapport sur la Suisse. La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, est désormais invitée à transmettre le rapport aux autres institutions de l'UE ainsi qu'au Parlement suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mobilité

Gland teste une navette électrique et modulaire

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La Ville de Gland (VD), sur la Côte, teste actuellement une navette électrique et modulaire sur son territoire (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

La Ville de Gland (VD), sur la Côte, teste actuellement une navette électrique et modulaire sur son territoire. "Flexibilité et efficience" sont les mots d'ordre pour cette solution "innovante" de mobilité urbaine et intercommunale présentée mercredi matin, a indiqué la Municipalité dans un communiqué.

Cette étape d'essai entre dans une réflexion globale dans le cadre du Plan directeur de la mobilité et du stationnement (PDMS) et du développement du Transport urbain glandois (TUG). Elle s'inscrit aussi dans la stratégie du Plan climat communal, lequel soutient le Plan climat vaudois dans son objectif visant la neutralité carbone territoriale d'ici à 2050, écrit la Ville.

La navette Cristal du constructeur français Lohr a été testée en matinée. La Ville souhaite proposer une "alternative efficace et rationnelle qui rende la mobilité spontanée, fluide et confortable pour tous". Les discussions vont désormais se poursuivre avec les différentes parties prenantes au niveau régional, cantonal et fédéral sur les conditions d'une potentielle homologation.

"Grâce à ce type de transport, des arrêts virtuels adaptatifs permettraient notamment d'attendre le bus en dehors des réseaux de lignes fixes. Plusieurs cabines peuvent être combinées grâce à un système d'attelage créant ainsi un convoi pour permettre un service dimensionné selon la demande. Sa mise en place durant les périodes creuses permettrait, elle, d'améliorer les temps de parcours", explique la Municipalité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Kryenbühl fait l'impasse sur la saison 2023/24

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Urs Kryenbühl fait l'impasse sur la saison 2023/24 (© KEYSTONE/AP/MARCO TROVATI)

Urs Kryenbühl fait l'impasse sur toute la saison 2023/24.

Le Schwytzois de 29 ans, qui compte trois podiums de Coupe du monde en descente, explique passé un été difficile sur le plan privé et physique.

Kryenbühl avait été victime d'une déchirure du ligament croisé antérieur droit lors du super-G de Bormio en décembre 2022, sans avoir chuté. Il s'agissait d'un nouveau coup dur pour lui, après sa terrible chute en janvier 2021 sur la Streif à Kitzbühel. Déjà à l'époque, il s'était entre autres déchiré le ligament croisé. Un an plus tard, il s'était blessé au bassin après avoir de nouveau chuté lourdement lors d'un super-G en Coupe d'Europe.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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