Rejoignez-nous

Actualité

Projet d'horaire CFF pour 2024: les cantons romands voient rouge

Publié

,

le

Afin d'améliorer la ponctualité et la satisfaction des clients, les CFF soumettent un nouveau projet d'horaire pour 2024, qui déplaît déjà aux cantons romands (archives). (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Le projet d'horaire CFF 2024 fâche les cantons romands et ils le font savoir. Ils dénoncent la fin d'une offre mise en place depuis 20 ans avec l'introduction de Rail 2000. Les temps de parcours seront prolongés et de nombreuses correspondances rompues, selon eux.

Les CFF ont informé à la fin mars les cantons et les entreprises de transports publics sur leur projet de nouvel horaire 2024 pour la Suisse occidentale, a indiqué vendredi dans un communiqué la Conférence des Transports de la Suisse occidentale (CTSO). Ce nouvel horaire devrait être prolongé au minimum jusqu'en 2032 en fonction des travaux à réaliser dans les n½uds et sur le réseau.

Afin d'améliorer la ponctualité et la satisfaction des clients, les CFF proposent d'augmenter le temps de parcours entre les principales villes romandes et de disposer ainsi de plus de réserves dans leur exploitation, selon la CTSO. Si celle-ci partage l'analyse des CFF sur les retards qu'a pris la qualité de l'offre ferroviaire en Suisse romande, elle a unanimement décidé de ne pas entrer en matière sur le projet d'horaire 2024. Elle renvoie la copie aux CFF.

Le dialogue reste ouvert

"Cette augmentation des temps de parcours implique une dégradation des correspondances. Sur certains axes, le cadencement des trains est modifié et la desserte de plusieurs haltes du trafic régional est réduite", écrivent les cantons romands, qui se sont réunis vendredi pour une séance extraordinaire. En clair, "le remède est pire que le mal", résument-ils.

"A l'heure de la sortie d'une pandémie ayant fortement impacté les transports publics et à l'aube d'une politique environnementale durable, les dégradations proposées par les CFF remettent en cause l'objectif d'augmentation de la part modale des transports publics que la Confédération et les cantons considèrent comme indispensable dans l'atteinte des objectifs climatiques", soulignent-ils.

La CTSO a toutefois décidé d'ouvrir le dialogue avec les CFF pour étudier ensemble des solutions réalistes pour la Suisse occidentale en prenant en compte les attentes des clients et les objectifs de croissance de la part modale des transports publics.

Une cellule de planification intercantonale, comme cela existe à Zurich depuis plus de 25 ans, a été mise en place sous l'égide de la CTSO. Il s'agira de présenter une position unie et réactive et permettre une recherche de solution commune et rapide avec les CFF.

CFF: encore aucune décision prise

Ceux-ci ont précisé en soirée à l'agence Keystone-ATS que la chaîne de transport et les correspondances ne pouvaient être garanties avec l’horaire actuel, et "pas non plus dans les 10 prochaines années". La structure de base de l’horaire n'a en effet pas été adaptée durant 20 ans et il y a plus de voyageurs, disent-ils. Cinq milliards d’investissements au total sont prévus en Suisse romande jusqu’en 2030.

Du point de vue des CFF, le nouvel horaire prévu pour 2024 devrait rester en vigueur pour les 8 à 10 années suivantes. Toutes les mesures qui permettraient d’intégrer plus de réserves dans les horaires ont été mises sur la table, assurent-ils. Aucune décision n’a été prise pour le moment, souligne l'entreprise. Les mesures proposées sont une base de discussion.

Les CFF ajoutent vouloir"bien entendu" prendre en compte l'avis des cantons. Ils sont confiants de trouver ensemble de bonnes solutions, "au plus tôt pour cet automne".

Si l’on ne procède pas à des adaptations d’horaire, cela aura forcément des impacts négatifs sur la fiabilité et des conséquences très importantes sur le calendrier de réalisation des projets prévus, insistent-ils. Les CFF disent vouloir analyser ces conséquences en détail avec les cantons.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Culture

Journaliste accusé d'avoir diffamé Tariq Ramadan condamné en appel

Publié

le

Le journaliste accusé d'avoir diffamé l'islamologue Tariq Ramadan, ici à l'image, a été condamné en appel (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le journaliste du Point accusé d'avoir diffamé l'islamologue Tariq Ramadan a été reconnu coupable par la Chambre pénale d'appel et de révision de Genève. Il a été condamné à une peine pécuniaire de 90 jours-amende avec sursis.

Dans l'arrêt révélé jeudi par Léman Bleu, les juges estiment que le journaliste "est allé trop loin". "Dans l'impossibilité d'appuyer ses affirmations sur une base suffisante, il devait s'abstenir", relève la Chambre pénale d'appel et de révision.

"Cet arrêt consacre le fait que notre mandant a été diffamé (par le journaliste, ndlr) et pose les jalons des devoirs de tout journaliste sérieux, lesquels ont ici été sacrifiés", indiquent Yaël Hayat, Guerric Canonica et Théo Badan, les avocats de Tariq Ramadan.

Le journaliste poursuivi pour calomnie et diffamation avait été acquitté en première instance. L'affaire devrait se poursuivre au Tribunal fédéral. Nicolas Capt, l'avocat du journaliste estime qu'à première vue un recours paraît inévitable.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Quatre projets retenus pour la Bourse aux médias 2023

Publié

le

Quatre projets, dont un du Courrier, ont été choisis pour l'édition 2023 de la Bourse aux médias de la ville de Genève (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les lauréats des bourses de soutien aux médias de la Ville de Genève ont été sélectionnés: quatre projets ont été retenus parmi onze pour cette édition 2023, dotée d'un budget de 60'000 francs. Ils devront se concrétiser dans les prochains mois.

Cette année les projets d’application mobile de Radio Vostok, de "médiation dans un monde en question" du Courrier, "l’avis de quartier" de Radio Lac ainsi que le "webinaire sur la numérisation genevoise" proposé par Le Temps ont été retenus, a indiqué la Ville de Genève jeudi dans un communiqué.

Par ce choix, le jury a souhaité accorder son soutien à des actions variées et complémentaires. Il a cependant exprimé une crainte face à l’évolution du paysage médiatique. Certains projets évalués semblent en effet davantage conçus comme une recherche de financement externe visant à couvrir ponctuellement des salaires de journalistes et de pigistes occasionnels que comme des projets éditoriaux.

Ce constat démontre la fragilité économique des médias actuels et la pertinence de leur apporter davantage de soutien. Il s'agit de garantir que le devoir d’information reste prioritaire face à la pression de la rentabilité.

La somme totale à disposition a été répartie de manière égale entre les bénéficiaires. Selon le jury, le choix d’un nombre de lauréats limité garantit à chaque projet davantage de succès et une plus grande viabilité. Il est attendu que ceux-ci soient menés à bien et à terme: une évaluation régulière de l’avancée des différentes initiatives sera effectuée par la Ville.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Santé

Emmi inaugure un nouveau site de production aux Etats-Unis

Publié

le

Emmi compte trois sites de production dans l'Etat américain du Wisconsin depuis lequel le groupe lucernois approvisionne tout le pays (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le transformateur laitier Emmi annonce jeudi l'inauguration d'un nouveau site de production de spécialités fromagères dans l'Etat du Wisconsin, aux Etats-Unis. Les contours financiers de l'opération ne sont pas précisés.

Cet investissement permettra à Emmi de se renforcer sur l'important marché américain du fromage, rapporte jeudi le groupe lucernois.

L'entreprise compte trois sites de production dans le Wisconsin depuis lequel elle approvisionne tout le pays. Ce nouveau site de 14'600 mètres carrés permettra de créer 125 emplois supplémentaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Suisse

Les avions d'entraînement PC-21 peuvent à nouveau voler

Publié

le

Les avions biplace PC-21, du constructeur suisse Pilatus, sont en service dans l'armée depuis 2008 (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Les forces aériennes suisses reprennent avec effet immédiat les vols avec les avions d'entraînement de type PC-21, après l'accident survenu mardi à Emmen (LU). Un juge d'instruction et l'autorité de l'aviation militaire ont donné leur feu vert jeudi.

Les travaux de déblaiement de l'aérodrome militaire d'Emmen sont terminés, indique l'armée dans un communiqué. En raison de l'accident, l'ensemble du trafic aérien avait été suspendu à Emmen jusqu'à jeudi par mesure de précaution.

Les deux pilotes accidentés se portent bien, compte tenu des circonstances, précise l'armée. Ils ont pu quitter l'hôpital le jour même de l'accident après un examen médical de contrôle. Ils ne devront pas se soumettre à des contrôles supplémentaires.

Lors de l'accident mardi après-midi, les deux pilotes avaient pu quitter l'appareil à l'aide de leurs sièges éjectables, avant d'ouvrir leurs parachutes. L'armée ne sait pas encore quand ils pourront reprendre leur service de vol.

Après avoir touché terre, l'avion-école biplace de type PC-21 était sorti de la piste lors de l'atterrissage sur l'aérodrome d'Emmen, pour des raisons encore inconnues. L'appareil endommagé s'est ensuite arrêté dans l'herbe, à côté de la piste.

Enquête toujours en cours

L'incident a eu lieu lors d'un vol d'entraînement de l'armée de l'air. L'enquête de la justice militaire est toujours en cours, précise l'armée.

Les avions biplace PC-21, du constructeur suisse Pilatus, sont en service dans l'armée depuis 2008. Au total, huit avions de ce type ont été acquis. L'appareil est utilisé pour l'instruction de base et avancée des pilotes de jets, ainsi que pour l'instruction au combat aérien, au vol sans visibilité et à la voltige aérienne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

La cheffe du Service des affaires culturelles part à la retraite

Publié

le

Nicole Minder (au centre) avait assuré l'intérim entre le départ de Tatyana Franck et l'arrivée de Nathalie Herschdorfer à Photo Elysee (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Nicole Minder, cheffe du Service vaudois des affaires culturelles, partira à la retraite au 31 juillet 2024. Avant d'entrer à l'Etat de Vaud en 2016, elle avait travaillé comme conservatrice au Cabinet cantonal des estampes puis directrice du Château de Prangins.

Le Conseil d'Etat vaudois a "pris acte" du souhait de Nicole Minder, née en 1962, de faire valoir ses droits à la retraite. Dans un communiqué publié jeudi, il salue "son engagement et sa détermination sans faille au service de la culture".

Sous sa direction, le Service des affaires culturelles (Serac) s'est réorganisé et étoffé pour mettre en oeuvre les nouvelles lois sur la culture et le patrimoine. Elle a également accompagné la mise en oeuvre d'une politique muséale d'envergure, avec la création de Plateforme 10, le nouveau quartier des arts, rappelle le canton.

Avec l'intégration du Musée monétaire au sein du Musée d'archéologie et d'histoire et, plus récemment, le regroupement des musées de botanique, géologie et zoologie au sein du nouveau Muséum des sciences naturelles, le paysage muséal vaudois est désormais consolidé en trois pôles: art, histoire et sciences naturelles.

Durant la crise Covid, Nicole Minder et son équipe ont su faire preuve d'une "grande agilité" pour assurer leurs missions fondamentales tout en accompagnant les milieux culturels dans la mise en oeuvre des ordonnances fédérales pour indemniser les pertes. Elle a également assuré en 2022 la direction par intérim de Photo Elysée, durant les mois précédant l'ouverture du musée, rappelle le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture