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Actualité

Pannes générales des numéros d'urgence

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Les numéros d'urgence sont inatteignables en raison d'une panne (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Une panne survenue jeudi vers 23h45 affectait toujours les numéros d'urgence vendredi matin. Elle concerne les numéros 112, 117, 118 et 144 et est liée à un problème sur le réseau téléphonique de Swisscom.

Les services de secours peuvent toujours être atteints par le biais de numéros alternatifs. Ils peuvent être trouvés sur le site internet d'Altert Swiss ou, dans certains cas, sur les comptes Twitter des différentes polices cantonales.

Dans un communiqué diffusé vendredi matin, la police cantonale fribourgeoise recommande d'établir les toutes les communications par le biais des téléphones mobiles, la panne affectant le réseau fixe.

Sur son site interset Swisscom explique que les appels sont établis puis interrompus après quelques secondes. Le problème concerne les lignes fixes, les numéros commerciaux et les numéros d'urgence mais pas le réseau mobile.

Selon l'opérateur, "la cause a pu être réduite à un dysfonctionnement au niveau du réseau d'un centre de données de la plateforme Business VoIP". Des travaux sont en cours pour rétablir la situation. La durée de la perturbation n'est pas encore connue.

www.alert.swiss/fr/home.html

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

Pas de millionnaire au tirage du Swiss Loto

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Le Swiss Loto est un jeu de loterie classique proposé en Suisse depuis 1970. (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto mercredi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher les numéros 14, 25, 26, 31, 34 et 38. Le numéro chance était le 5, le rePLAY le 3 et le Joker le 608983.

Lors du prochain tirage samedi, 17,6 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Climeworks inaugure une seconde usine de captage de CO2 en Islande

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La première usine de Climeworks en Islande, baptisée Orca. La seconde usine dévoilée mercredi, Mammoth, permettra de capter bien plus de CO2 (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les ventilateurs moulinent: la deuxième usine islandaise de captage de CO2 dans l'air et stockage sous terre a été dévoilée mercredi par la start-up suisse Climeworks. Elle décuple ainsi ses capacités et espère "éliminer" des millions de tonnes de ce gaz d'ici 2030.

Mammoth est située à quelques centaines de mètres de sa petite soeur, Orca, usine pionnière en service depuis septembre 2021, au milieu d'un champ de lave solidifiée recouverte de mousse, à une demi-heure de la capitale Reykjavik.

Entourés par des montagnes, douze conteneurs ont commencé ces derniers jours à ventiler de l'air pour en extraire le CO2 grâce à un procédé chimique, alimenté par la chaleur issue de la centrale géothermique voisine ON Power.

D'ici la fin de l'année, 72 unités seront installées autour de l'usine qui compresse ensuite le gaz et le dissout dans de l'eau avant de l'injecter sous terre. A 700 mètres profondeur, au contact du basalte, roche volcanique poreuse riche en calcium et magnésium, le CO2 met environ deux ans à se minéraliser et est ainsi stocké durablement, selon un procédé mis au point par la société islandaise Carbfix.

36'000 tonnes de CO2 par an

Quelque 10'000 tonnes de CO2 étaient jusqu'ici captées puis stockées par an dans le monde, dont 4000 par Orca et le reste principalement par des unités pilote expérimentales. Une fois pleinement opérationnelle, Mammoth permettra d'en absorber 36'000 tonnes par an.

"Nous sommes passés de quelques milligrammes de CO2 captés dans notre laboratoire il y a 15 ans à quelques kilos, puis des tonnes et des milliers de tonnes", se réjouit Jan Wurzbacher, fondateur et codirigeant de Climeworks. D'ici 2030, l'entreprise vise une capacité de plusieurs millions de tonnes et entrevoit le milliard pour 2050.

Une vingtaine d'autres projets développés par Climeworks et d'autres start-up devraient permettre d'atteindre les 10 millions de tonnes d'ici 2030. A comparer aux 40 milliards de tonnes émises l'année dernière dans le monde.

Crédit carbone

Ces usines énergivores se distinguent de celles qui captent le CO2, plus concentré, à la sortie d'infrastructures industrielles ou énergétiques mais aussi de celles qui réutilisent ce gaz au lieu de le stocker.

Pour chaque tonne de CO2 stockée, Climeworks peut ainsi générer un crédit carbone qui permet à ses clients (Lego, Microsoft, H&M, Swiss Re, JP Morgan Chase, Lufthansa...) de compenser leurs émissions de gaz à effet de serre.

Ces technologies sont reconnues par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) comme une solution pour éliminer du CO2 de l'atmosphère mais ne sont pas encore très intégrées aux scénarios de réductions des émissions tant leur développement, extrêmement couteux, est encore au stade embryonnaire avec des financements publics limités.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Occupation d'UniMail: Le dialogue est ouvert entre le rectorat et les étudiants

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Les étudiants pro-palestiniens occupent le hall d'UniMail depuis mardi midi (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

Le vice recteur de l'Université de Genève a rencontré mercredi après-midi une délégation des étudiants pro-palestiniens qui occupent Unimail depuis mardi. Il leur a proposé de se joindre au conseil scientifique pour discuter de leurs revendications.

Les discussions sont enclenchées entre le rectorat de l’université de Genève et les étudiants pro palestiniens qui occupent UniMail depuis deux jours. Une délégation a été reçue ce mercredi après-midi, pendant près de deux heures, par le vice-recteur Édouard Gentaz, en charge du vivre-ensemble.

Une ouverture des discussions saluée par l'une des porte-paroles du collectif des étudiants.

 

Le rectorat a notamment proposé à la coordination étudiante Palestine-Unige de rejoindre une réunion de travail du conseil scientifique qui se réunira jeudi pour aborder les revendications du collectif et le rôle de l’université de Genève dans le débat public. Edouard Gentaz, vice-recteur.

 

Toutes les propositions formulées par le rectorat doivent maintenant être soumises à l'assemblée générale des étudiants. Seule certitude, l'occupation d'UniMail est maintenue pour la nuit de mercredi.

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Environnement

Genève veut atteindre un taux de canopée de 30% en ville en 2070

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Afin de faire face aux changements climatiques, le Conseil d'Etat genevois veut faire passer la surface de canopée en ville de 23% à 30%. Un objectif partagé par la Ville de Genève qui réaménage des espaces publics (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Afin de faire face aux changements climatiques, le Conseil d'Etat genevois veut augmenter la surface ombragée en ville en plantant 150'000 arbres en quinze ans. Objectif: atteindre 30% de canopée en 2070, contre 23% aujourd'hui.

Adoptée mercredi par le gouvernement, la stratégie d'arborisation de l'aire urbaine permettra ainsi d'augmenter la canopée de 1% d'ici à 2040, par la plantation de jeunes arbres de différentes espèces, et de 7% en 2070, grâce à leur croissance. L'équivalent de plus de 554 hectares supplémentaires seront ainsi ombragés.

"L'enjeu est de trouver la place pour ces nouvelles plantations", a relevé devant les médias Antonio Hodgers, président du Conseil d'Etat et chef du Département du territoire. Les besoins des arbres devront être intégrés dès la planification des projets afin de prévoir les plantations en pleine terre, notamment. La stratégie vise aussi à renforcer la conservation des arbres existants.

"En mains privées"

En fonction du contexte urbain, la canopée ne pourra pas atteindre 30%, mais un minimum de 10% est visé. "Le but n'est pas de mettre des arbres partout", a relevé Antonio Hodgers. Les zones prioritaires répondent à trois critères: une densité de population de plus de 8500 habitants par kilomètre carré, une température ressentie de plus de 36 degrés et un taux de canopée inférieur à 10%.

 

Chaque commune urbaine dispose d'une fiche avec la canopée actuelle et le potentiel visé. "Le deux-tiers des surfaces avec le plus grand potentiel se trouve en mains privées", a souligné le magistrat. Comme la gestion du sous-sol et des réseaux qui s'y trouvent est ce qui coûte le plus cher, la moitié du financement des plantations sera prise en charge par le canton et les communes.

204 millions

Cette stratégie est accompagnée d'un projet de loi pour financer la première tranche de 50'000 arbres en cinq ans: 41 millions de francs pour la réalisation d'actions d'arborisation cantonales qui expérimentent des techniques innovantes et reproductibles, auxquels s'ajoutent 163 millions pour les communes et les acteurs privés.

Cette stratégie fait partie du contreprojet, adopté en septembre par le Grand Conseil, à l'initiative "Climat urbain" qui a été retirée depuis. Ce texte demandait que chaque année, pendant dix ans, 1% de la voie publique soit prise sur le trafic individuel motorisé pour être notamment transformé en espaces végétalisés. Il était jugé difficile à mettre en oeuvre en raison des canalisations et câblages en sous-sol.

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International

Accord "de principe" de l'UE pour utiliser les avoirs russes gelés

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Les 27 pays de l'UE sont d'accord sur le principe d'utiliser les bénéfices issus des avoirs russes gelés pour armer l'Ukraine (image symbolique). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les Vingt-Sept ont conclu mercredi un accord "de principe" pour saisir les revenus provenant des avoirs de la Russie gelés dans l'UE afin d'armer l'Ukraine. Cette manne représentera entre 2,5 et 3 milliards d'euros par an en faveur de Kiev.

"Cet argent servira à soutenir le rétablissement et la défense militaire de l'Ukraine", a indiqué la présidence belge tournante de l'UE sur X après une réunion des ambassadeurs des Etats membres.

Cet accord, qui devra encore être confirmé au niveau des ministres de l'UE, intervient après de longs et âpres débats sur la façon d'utiliser les avoirs de l'État russe bloqués après le déclenchement de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, qui représentent environ 210 milliards d'euros dans l'UE.

Symbole "puissant"

La Commission européenne avait proposé en mars un plan visant à saisir les revenus produits par ces colossaux avoirs, qui pourrait selon elle permettre de dégager jusqu'à environ trois milliards d'euros annuels.

"Il ne pouvait y avoir symbole plus puissant, ni un meilleur usage pour cet argent que (d'y recourir) pour rendre plus sûre l'Ukraine et l'Europe toute entière", a aussitôt salué mercredi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, dans un message sur X. Cet accord politique intervient alors que les Européens cherchent tous azimuts des financements pour leur aide militaire à l'Ukraine.

Selon le plan adopté, 90% des revenus saisis seront destinés à la Facilité européenne pour la paix (FEP), qui finance des achats d'armes, cruciaux à un moment où Kiev réclame des munitions et des systèmes de défense aérienne pour contenir une armée russe à l'offensive. Les 10% restants seront versés au budget de l'UE pour renforcer les capacités de l'industrie de défense ukrainienne.

Menaces de poursuites judiciaires

Parmi les Vingt-Sept, certains Etats avaient cependant indiqué redouter les conséquences d'une telle saisie, craignant le précédent que cela pourrait créer sur les marchés financiers, et les répercussions judiciaires qu'elle engendrerait.

La Russie avait d'ailleurs menacé en mars l'UE de lui intenter des poursuites judiciaires "sur des décennies" en cas d'utilisation des revenus de ses avoirs gelés au profit de l'Ukraine, ce qui s'apparenterait selon Moscou à un "vol".

Au total, l'UE et les pays du G7 ont gelé quelque 300 milliards d'euros d'actifs de la Banque centrale de Russie, en plus des saisies d'actifs privés de personnes liées au pouvoir russe comme les yachts et biens immobiliers des oligarques.

La Belgique en première ligne

L'immense majorité (plus de 90%) de ces avoirs russes gelés dans l'UE se trouvent en Belgique, où ils sont administrés par Euroclear, un organisme international de dépôts de fonds. Ce groupe a pu en tirer des revenus totalisant l'an dernier 4,4 milliards d'euros - une somme taxée par l'Etat belge au titre de l'impôt sur les sociétés.

Selon une source diplomatique, l'accord des Vingt-Sept consistera à saisir ces revenus des avoirs russes après imposition, mais la Belgique s'est engagée à ré-allouer à l'Ukraine l'ensemble des recettes fiscales générées sur son territoire par ces revenus exceptionnels.

Pour 2024, le Premier ministre belge Alexander De Croo a déjà promis d'octroyer à l'Ukraine le montant de 1,7 milliard d'euros correspondant au produit attendu de ces taxes.

Par ailleurs, selon l'accord trouvé mercredi, les frais qu'Euroclear facture pour la gestion de ces avoirs russes seront de nouveau fortement abaissés, à 0,3%. Le taux initial de 3% avait été déjà réduit de moitié, mais une partie des Vingt-Sept considéraient ces frais encore trop élevés.

"Un premier pas"

L'accord au sein de l'UE "ne doit être qu'un premier pas vers notre objectif d'utiliser les actifs gelés russes: ces 3 milliards annuels sont une goutte d'eau face à 200 milliards pour aider l'Ukraine à l'emporter", a réagi sur X le ministre estonien des Affaires étrangères Margus Tsahkna.

L'option d'une confiscation des avoirs russes reste jusqu'ici écartée par une majorité d'Européens, inquiets du risque d'ébranler les marchés internationaux et d'affaiblir l'euro.

Aux Etats-Unis en revanche, le plan d'aide à l'Ukraine validé fin avril par le Congrès autorise le président américain à confisquer et à vendre des actifs russes pour qu'ils servent à financer la reconstruction du pays en guerre, mais Washington a indiqué vouloir agir en coordination sur ce terrain avec les autres membres du G7.

La Banque mondiale évalue à plus de 486 milliards de dollars le coût pour reconstruire l'Ukraine dévastée par plus de deux années de guerre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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