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Actualité

"Nique la presse"

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"Nique la presse!" Trois mots qui résonnent comme un signal d’alarme. Ce slogan, c’est celui des gilets jaunes rassemblés devant le siège de l’Agence France Presse à Paris samedi dernier. Des insultes, des sifflets et même des coups... On ne compte plus les attaques à l’encontre des médias. De tout temps, le messager en a pris pour son grade. Rien de neuf.

Mais, les critiques profitent désormais des nouveaux canaux de diffusion pour se propager. Et ce sentiment de liberté, voire d’impunité, alimente une virulence sans borne. Il y a peu, Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France insoumise, appelait à “pourrir” France info et Médiapart. Et, on ne parle même pas de la relation houleuse qu’entretient Donald Trump avec les journalistes.

On est loin d’atteindre de tels excès ici. Toutefois, Genève n’est pas épargnée par cette vindicte anti-médias. Sur les réseaux sociaux essentiellement, les critiques vont bon train. Les partisans de Pierre Maudet, mécontents de voir les mensonges (si si, il a menti. Même lui l'a admis) de leur champion faire les gros titres, hurlent à la cabale médiatique. Et la presse toute entière ou presque est mise au pilori.

En 2018, sont venues s'ajouter d’autres menaces. Après l’Hebdo, le Matin a disparu. Sacrifié sur l’autel de la rentabilité. Les piquets de grève n’y ont rien fait. L’ombre de No Billag a assombri le ciel du service public. Et l’ATS a aussi dû lutter pour sa survie. Dans un tel climat, exercer son métier avec la passion et l’investissement nécessaire devient une gageure.

Loin de moi l’idée de prétendre que les journalistes font toujours tout juste. Encore moins que leur objectivité est irréprochable. Pour la bonne et simple raison que les journalistes sont humains et donc par définition subjectifs.

Mais, ils répondent à des règles, à une charte de déontologie, à une aspiration même. Celle de tendre le micro aux faibles comme aux puissants, d'apporter aux auditeurs et aux lecteurs les clés de compréhension du monde, d'aider le citoyen à se forger une opinion et non uniquement de flatter le consommateur.

Je suis journaliste et me nourris de cette intime conviction que ce métier est indispensable, crucial pour la démocratie. Une conviction qui ne cesse de grandir à chaque attaque à l'encontre des médias. Un sentiment probablement partagé par nombre de confrères et consœurs.

@marie_prieur

Politique

Le National adopte la stratégie de coopération internationale

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Le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis a défendu lundi au National la stratégie de coopération internationale 2025-2028. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le National a accepté lundi la stratégie de coopération internationale pour la période 2025-2028. Le Conseil fédéral demande 11,27 milliards. Le National a refusé de lever le frein aux dépenses pour 9,7 milliards.

Le Conseil des Etats a approuvé en septembre les 11,27 milliards. Au National, l'UDC ne voulait d'abord pas entrer en matière. Tous les autres partis et le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis ont soutenu la nécessité d'une telle stratégie: celle-ci est pour la Suisse un "rouage important" de sa politique extérieure, une "carte de visite", et elle fait partie de son "ADN" et de sa "tradition humanitaire". Il est aussi question de la "réputation de la Suisse".

La majeure partie de l'enveloppe est prévue pour la coopération au développement et l'aide humanitaire, avec 9,7 milliards pour les projets de la Direction du développement et de la coopération (DDC). Les députés ont refusé de lever le frein aux dépenses, par 99 voix contre 89 et 5 abstentions. La majorité qualifiée de 101 voix était requise.

Le National a en revanche accepté les autres montants. Pour la coopération économique au développement, qui est du ressort du Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco), 1,4 milliard est prévu. Enfin, un montant de 232,6 millions est destiné au financement de mesures de promotion de la paix et de renforcement des droits humains.

Le dossier repart au Conseil des Etats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Vivendi: feu vert des actionnaires à la scission du groupe

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Les actionnaires de Vivendi ont approuvé à la quasi unanimité le projet de scission en quatre entités du géant français des médias et de l'édition. (archive) (© KEYSTONE/AP/JACQUES BRINON)

Les actionnaires de Vivendi ont approuvé lundi à la quasi unanimité le projet de scission en quatre entités du géant français des médias et de l'édition, contrôlé par le milliardaire Vincent Bolloré.

Les trois résolutions mises aux voix en assemblée générale des actionnaires à Paris ont été validées chacune à plus de 97%.

Cette étape était nécessaire avant la scission effective du conglomérat et à partir du 16 décembre les nouvelles cotations des entités: Canal+ à la Bourse de Londres, Havas (communication) à Amsterdam et Louis Hachette Group à Paris. La holding Vivendi restera en Bourse à Paris.

Selon le président du directoire de Vivendi, Arnaud de Puyfontaine, c'est "un nouveau chapitre de son histoire" qui s'ouvre pour le groupe, "tout en restant fidèle à ce qu'il est".

"Le point de départ" de l'opération, annoncée il y a un an, était "le cours de bourse de Vivendi", qui "ne reflétait pas la véritable valeur de ses actifs", a rappelé Yannick Bolloré, fils de Vincent Bolloré et président du conseil de surveillance de Vivendi.

La décote de conglomérat atteignait 44%, ce qui constituait "un handicap pour nous actionnaires et pour le développement de nos activités", a-t-il ajouté.

"Ce projet est dans l'intérêt de tous les actionnaires. Il n'y a pas d'autre alternative à part le statu quo", a aussi insisté le dirigeant.

La scission fait bondir certains petits actionnaires, très minoritaires, qui craignent d'y perdre et de voir Vincent Bolloré renforcer son contrôle.

Yannick Bolloré a assuré que la scission est "la voie qui permet de créer de la valeur pour l'ensemble des actionnaires". Et s'il s'agissait pour le groupe Bolloré, actionnaire de référence à hauteur de 29,9% de Vivendi, de prendre son contrôle, "ce n'est pas cette stratégie qu'il choisirait".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Politique

La Suisse suspend les procédures pour les requérants syriens

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Le SEM 'est actuellement pas en mesure d'examiner de manière fondée s'il existe des motifs d'asile et si l'exécution d'un renvoi est raisonnablement exigible (archives). (© Keystone/KEYSTONE/TI-PRESS/PABLO GIANINAZZI)

A l'instar d'autres Etats, la Suisse suspend les procédures et les décisions d'asile pour les requérants d'asile syriens. Cette mesure restera en vigueur jusqu'à nouvel ordre, a annoncé lundi le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM).

Le SEM n'est actuellement pas en mesure d'examiner de manière fondée s'il existe des motifs d'asile et si l'exécution d'un renvoi est raisonnablement exigible, précise-t-il sur le réseau social X.

Au lendemain de la chute du président syrien Bachar al-Assad, les gouvernements allemand, autrichien, suédois, danois, norvégien et belge avaient auparavant décidé de la suspension des demandes d'asile des ressortissants syriens. La France envisage de leur emboîter le pas.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Le Conseil des Etats entame l'examen du budget 2025

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La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter aura fort à faire pour arbitrer le budget 2025 entre les deux Chambres fédérales (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Après le National, le Conseil des Etats a commencé lundi l'examen du budget 2025 de la Confédération. La discussion porte notamment sur la manière de compenser les 530 millions de plus dévolus à l'armée.

Alors que le National veut compenser notamment par des coupes massives dans la coopération internationale, soit 250 millions, la commission des finances des Etats propose une baisse de seulement 30 millions dans la coopération et des économies plus importantes dans l'asile de 185 millions. L'agriculture resterait elle épargnée.

Les finances fédérales sont tendues et vont continuer à se dégrader dans les années à venir, a rappelé Peter Hegglin (Centre/ZG). On ne peut plus dépenser sans penser aux générations futures. Le frein à l'endettement doit être respecté, même dans des conditions difficiles, pour empêcher une dérive des dépenses. Beat Rieder (Centre/VS) en veut pour preuve la chute du gouvernement français sur le budget.

Baptiste Hurni (PS/NE) a dit regretter que "la magie de Noël n'ait touché ni le Conseil fédéral, ni Conseil national, ni la commission du Conseil des Etats". Il est opposé à une augmentation aussi massive des dépenses militaires. "Je suis contre cette orientation politique qui n'est pas utile, trop rapide et qui ne permet pas de dépenser l'argent de façon efficiente".

Il salue toutefois les propositions sur la table, un peu plus nuancées que celles du National. "De deux maux, il faut choisir le moindre", a-t-il dit, indiquant qu'il voterait le budget moyennant que le compromis soit accepté.

"Coupes moins brutales"

Avec la version du Conseil des Etats, on a réussi à prioriser les besoins, a contré Johanna Gapany (PLR/FR). Au vu du contexte international et du repli de certaines grandes puissances, il est prioritaire d'augmenter les dépenses militaires maintenant pour l'horizon 2030.

"Je pense que la version de notre conseil est plus équilibrée. Elle permet des coupes moins brutales, plus supportables pour les domaines concernés", selon la Fribourgeoise. Il est nécessaire de réduire l'augmentation des dépenses fédérales, a renchéri Esther Friedli (UDC/SG). Et de rappeler qu'il faut désormais mettre notre population au centre des tâches de l'Etat.

Au total, la Confédération roule sur un budget 2025 de l'ordre de 85 milliards de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

ONU: un Suisse élu président du Conseil des droits de l'homme

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L'ambassadeur suisse à l'ONU à Genève Jürg Lauber va présider les discussions entre les 47 membres du Conseil des droits de l'homme l'année prochaine à Genève. (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Un Suisse présidera en 2025 pour la première fois le Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève. L'ambassadeur Jürg Lauber a été élu lundi par acclamation par les Etats membres de l'organe et occupera son mandat pendant un an.

Le retour de la Suisse au Conseil en janvier pour trois ans, après six ans d'absence, s'accompagnera d'une situation inédite. En près de 20 ans d'existence, jamais le principal organe des Nations unies en charge des droits humains n'avait été piloté par un représentant helvétique.

Aucun Etat du bloc régional de la Confédération n'a contesté la candidature de M. Lauber, laissant la voie libre à l'Etat hôte. "C'est un grand honneur et une immense responsabilité. C'est surtout une opportunité pour renforcer notre engagement au Conseil", a affirmé à Keystone-ATS le Zougois de 61 ans.

Il souhaite notamment "regagner un espace pour la diplomatie" dans un Conseil en proie aux tensions politiques. Il veut aussi contribuer à rendre l'organe plus efficace.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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