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Nestlé demande à rouvrir en partie son usine Buitoni en novembre

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Les analyses menées par Nestlé indiquent que la cause probable de la contamination des pizzas Buitoni est la farine qui était stockée dans plusieurs des silos de l'usine de Caudry. (archives) (© KEYSTONE/AP/LARRY CROWE)

Nestlé veut redémarrer en novembre, sous réserve du feu vert des autorités, une des deux lignes de production de son usine de Caudry, d'où sont sorties les pizzas Buitoni contaminées par la bactérie E.coli, liées à la mort de deux enfants et à des intoxications.

Ce scandale sanitaire avait éclaté en mars dernier, et le lien avec l'usine rapidement établi.

Une information judiciaire a été ouverte à la mi-mai, notamment pour homicide involontaire à l'égard d'une personne, blessures involontaires concernant 14 personnes, mise sur le marché d'un produit dangereux pour la santé et mise en danger d'autrui. De jeunes enfants ont subi des lésions aux reins appelées syndromes hémolytiques et urémiques (SHU).

Un protocole

Nestlé France a indiqué jeudi à l'AFP avoir mis en place "un protocole de redémarrage" de l'usine incluant le démontage et le nettoyage des chaînes de production, y compris les silos de farine.

Le groupe veut rouvrir une seule des deux lignes de production, celle qui produisait des pizzas d'autres gammes que les "Fraîch'Up" à l'origine du drame. L'usine est fermée depuis le 18 mars, et le préfet a signé un arrêté de fermeture le 1er avril.

Contactée par l'AFP, la préfecture du Nord a indiqué que l'arrêté préfectoral n'était à ce stade "pas abrogé", et ne le sera pas "tant que les anomalies observées (...) ne sont pas intégralement corrigées". "L'effectivité des actions entreprises" par l'exploitant "seront étroitement vérifiées par les services de l'Etat", précise-t-elle.

Selon Nestlé, la ligne où les Fraîch'Up étaient produites restera suspendue "jusqu'à nouvel ordre", ce qui se traduira par des suppressions de postes.

"Étant donné les perspectives de vente sur un secteur en difficulté et la suspension jusqu'à nouvel ordre de la ligne de production des pizzas Fraîch'Up, il est nécessaire d'adapter les effectifs de l'usine", a expliqué un porte-parole de Nestlé.

Sur un effectif de 182 équivalents temps plein avant les procédures de rappel de mars, environ 80 postes pourraient être concernés par un plan de départ "reposant sur le volontariat".

Les partenaires sociaux du groupe ont été informés de la situation jeudi matin, et le personnel dans l'après-midi. Nestlé France a proposé aux salariés de Caudry un départ en pré-retraite pour ceux qui en ont l'âge, ou une mobilité interne dans le groupe, ou encore d'autres mesures d'accompagnement pour des "projets externes".

Devant l'usine, à la sortie de la réunion, les salariés sollicités par l'AFP n'ont pas voulu s'exprimer.

De la farine contaminée

Nestlé a révélé parallèlement plusieurs résultats d'analyses internes menées par l'entreprise elle-même. Ceux-ci confirment, selon le groupe, "l'hypothèse la plus probable d'une contamination de la farine par la bactérie E.coli STEC", du même type que celle qui a été retrouvée dans les pizzas à l'origine des contaminations.

Ces analyses ont été réalisées en mai et juin sur de la farine livrée à l'usine en mars 2022. Cette farine était stockée dans plusieurs des silos de l'usine, qui n'avaient pas été nettoyés depuis 2015 selon des salariés cités dans une enquête de France Inter samedi.

Ce que ne conteste pas Nestlé. Lorsque des silos contiennent un produit sec, ils "ne doivent être nettoyés que lorsqu'on change d'ingrédients", a répondu jeudi son porte-parole.

Une contamination provenant d'une farine livrée par un fournisseur était l'une des hypothèses évoquées par le patron de Nestlé France dans une interview au Figaro en juillet et par les salariés cités par France Inter. Mais d'autres causes possibles ont été avancées, comme les conditions de nettoyage et d'hygiène, après plusieurs avertissements dans le passé et des témoignages accusateurs de salariés.

Nestlé France, qui dit avoir réalisé plus de 2000 prélèvements, affirme n'avoir détecté aucune bactérie sur les chaînes de production et leur environnement (murs, grilles...), mais a bien détecté la bactérie sur des pizzas surgelées produites entre octobre 2021 et le 16 février 2022.

Des inspections des autorités sanitaires depuis plusieurs années avaient signalé "la présence de rongeurs" et le "manque d'entretien et de nettoyage des zones de fabrication, de stockage et de passage" dans l'usine. En 2012 est relevée la présence de "moisissure" et de "rouille", en 2020 celle de "toiles d'araignées" au plafond de la boulangerie, un matériel "gras et huileux" ou encore de la saleté "accumulée" dans la gaine d'aération.

En mars 2022, lorsque les inspecteurs y retournent "dans le cadre de l'alerte" sanitaire, ils constatent "une très nette dégradation des conditions d'hygiène" par rapport à septembre 2020 et mars 2021, selon l'un des rapports de la Répression des fraudes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Politique

Financement des centrales atomiques: pas de demande de Paris

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Pour Albert Rösti, il vaut mieux que la Suisse investisse de l'argent dans sa propre production d'électricité que de financer des centrales atomiques en France (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La France, qui veut faire participer financièrement la Suisse à la construction de ses nouvelles centrales atomiques, n'a pas encore fait part de ses intentions à Berne, selon le ministre suisse de l'énergie Albert Rösti. "Il n'y a pas de demande officielle de Paris".

Au début avril, un représentant du ministère français des affaires étrangères, cité par la NZZ am Sonntag, avait déclaré "qu'il est opportun que les pays qui ne veulent pas de nouvelles centrales nucléaires chez eux, mais qui importent volontiers de l'électricité nucléaire de France, participent aux coûts de construction des nouvelles centrales nucléaires prévues en France". La phrase avait été prononcée à la fin mars dans le cadre d'un voyage de presse à Paris et se référait explicitement à la Suisse.

"Chaque pays doit apporter sa contribution à l'approvisionnement énergétique en Europe, la Suisse le fait très bien avec ses centrales à accumulation", répond Albert Rösti dans un entretien publié samedi par les journaux alémaniques du groupe de presse Tamedia. "Mais chaque pays doit aussi assurer l'approvisionnement de sa propre population. C'est pourquoi nous ferions mieux d'investir notre argent dans notre propre production d'électricité".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

National League: Zurich doit réagir devant son public

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Simon Hrubec doit plaider coupable sur le 3-2 du LHC jeudi (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'Acte III de la finale des play-off se disputera ce samedi. Sur leur glace, les Zurich Lions tenteront de reprendre la main après leur défaite 4-2 de jeudi à Lausanne.

Après neuf victoires de rang, Zurich a concédé son premier revers dans ces séries finales. Saura-t-il rebondir face à un adversaire qui veut croire que le scénario de la demi-finale contre Fribourg-Gottéron se reproduira ? Les Vaudois avaient perdu le premier match de la série avant d'aligner quatre succès lors des quatre rencontres suivantes...

La pression est en tout cas dans le camp zurichois. Et notamment sur les épaules du gardien Simon Hrubec, impressionnant dans ses neuf premières sorties dans ces play-off, mais pas à son avantage sur le but décisif jeudi, le 3-2, inscrit par Damien Riat après une longue passe de Robin Kovacs. En face, Connor Hughes a en revanche prouvé une nouvelle fois qu'il pouvait tenir la baraque.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Servette FC: une réaction impérative

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René Weiler et le Servette FC jouent gros ce samedi face aux Grasshoppers. (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Les quatre équipes romandes seront en lice ce samedi lors de l’ultime journée du troisième tour. Battu lors de ses quatre derniers matches, le Servette FC se doit de réagir.

A 18.00, les Grenat reçoivent les Grasshoppers qui ont également perdu leurs quatre dernières rencontres. A huit jours de sa demi-finale de Coupe de Suisse à Winterthour, la formation de René Weiler joue gros. Un tout autre résultat qu’une victoire contre l’équipe qui est sans doute la plus faible de la Super League aujourd’hui serait vécu comme un véritable camouflet.

Troisième désormais du classement, les Grenat accusent deux points de retard sur le FC Lugano. Les Tessinois reçoivent le Lausanne-Sport à 20.30 dans une rencontre qui promet. Elle opposera, en effet, deux équipes en pleine forme. Face à des Lausannois qui joueront sans pression dans la mesure où leur maintien ne fait désormais plus aucun doute, le FC Lugano n’aura sans doute pas la tâche facile. Mais depuis deux mois, Mattia Croci Torti et ses joueurs marchent littéralement sur l’eau.

Enfin le derby entre Yverdon et Stade Lausanne-Ouchy revêt un enjeu capital. Le SLO doit impérativement le gagner pour conserver une chance d’échapper à la relégation directe. A sept points des Grasshoppers, il lui faut réduire l’écart avant les cinq rencontres du tour de relégation. A – 7, la situation sera désespérée. À – 4, elle pourra encontre être renversée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Deux morts dans une attaque de drones ukrainiens en Russie

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Les drones ukrainiens ont visé plusieurs régions de l'ouest de la Russie (archives). (© KEYSTONE/EPA/KATERYNA KLOCHKO)

Une attaque de drones ukrainiens a fait deux morts dans la région russe frontalière de Belgorod, dans l'ouest du pays, a rapporté le gouverneur local tôt samedi. L'attaque a eu lieu dans le village de Poroz.

"En conséquence du largage de deux engins explosifs, un bâtiment résidentiel a pris feu (...) deux civils sont morts", a indiqué Viatcheslav Gladkov sur Telegram, précisant qu'il s'agit d'une femme et d'un homme.

Un bâtiment résidentiel et une grange ont été "complètement brûlés" et un autre bâtiment d'habitation a été gravement endommagé, a ajouté M. Gladkov.

Plus tôt samedi, le gouverneur avait fait état d'une autre attaque de drone conduite par Kiev dans le village d'Istobnoye et n'ayant fait aucune victime.

Les autres régions russes visées sont celles de Koursk, Kalouga et Briansk, toutes situées dans l'ouest de la Russie, selon des messages de leurs gouverneurs respectifs publiés sur Telegram dans la nuit de vendredi à samedi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

Le groupe TMTG de Trump accuse des fonds de manipuler son action

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Trump Media and Technology Group a comme principal actif le réseau social Truth Social (archives). (© KEYSTONE/AP/Frank Franklin II)

Trump Media and Technology Group (TMTG) de l'ex-président américain Donald Trump a alerté vendredi la bourse électronique Nasdaq, accusant des fonds spéculatifs de manipuler le marché pour faire baisser le cours de son action moyennant un mécanisme illégal.

Entre son introduction en bourse, le 26 mars et mardi, le cours de TMTG s'est effondré de plus de 70%, avant de rebondir de plus de 60% lors les trois dernières séances de la semaine.

Mardi, TMTG a publié un document pédagogique répondant à une série de questions que peuvent se poser les actionnaires du groupe de médias de Donald Trump, dont le principal actif est le réseau social Truth Social. Il leur a notamment donné des conseils pour éviter que leurs titres ne soient prêtés à des spéculateurs qui souhaiteraient parier sur la baisse du cours.

Ce mécanisme appelé vente à découvert consiste à emprunter une action, puis à la vendre. Dans un second temps, le spéculateur rachète un titre de la même entreprise, puis le donne à la personne ou la société à laquelle il l'a emprunté.

Ventes à découvert "à nu"

Si le cours de l'action a baissé dans l'intervalle, le spéculateur a racheté le titre moins cher que le prix auquel il l'avait vendu, ce qui lui permet de réaliser un bénéfice.

Le directeur général de TMTG, Devin Nunes, membre républicain de la chambre des représentants de 2003 à 2022, a envoyé au Nasdaq un courrier s'inquiétant de possibles pratiques dites de ventes à découvert "à nu" (short selling).

Cette technique, contre laquelle le régulateur américain des marchés (SEC) a pris des mesures en 2005 et 2008, consiste à promettre de vendre un titre sans l'avoir emprunté auparavant. Elle permet de démultiplier les ventes à découvert, qui ne sont plus limitées au nombre d'actions disponibles.

Devin Nunes évoque une "possible manipulation de marché" sur cette base et relève que parmi les sociétés les plus actives dans les échanges d'actions de TMTG figurent deux sociétés d'investissements alternatifs ou "hedge funds", à savoir Citadel Securities et Jane Street Capital.

"Devin Nunes est un 'loser' patenté qui essaye de mettre la chute du titre sur le compte des ventes à découvert à nu", a réagi Ken Griffin, l'influent patron de Citadel, dans une déclaration à plusieurs médias.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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