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Actualité

Monsieur Onfray, vous en avez!

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Michel Onfray a suscité la polémique avec sa dernière lettre ouverte à Emmanuel Macron…

Dans sa si joliment intitulée « Lettre à Manu sur le doigté et son fondement », le philosophe et essayiste Michel Onfray s’adressait au Président Macron en ces termes :

« Votre Altesse, votre Excellence, votre Sérénité, mon cher Manu, mon Roi mais aussi mon Chéri,

Des photos t’ont récemment montré enlaçant un beau black bodybuildé en prison, luisant de sueur tropicale, ce qui semblait te ravir jusqu’au plus profond si tu me permets l’expression. Ton sourire béat montre en effet que ta dilection est plus facilement à qui accompagne son selfie avec toi d’un doigt d’honneur qu’aux intellectuels qui n’ont pas l’heur de te plaire parce qu’ils ne te font pas la cour. »

C’est avec cette verve rabelaisienne que Michel Onfray revenait sur ces fameuses photos d’Emmanuel Macron à Saint Martin où l’on peut effectivement voir le Président de la République blotti et en extase entre deux braqueurs antillais dénudés dont l’un nous gratifie d’un doigt d’honneur…

Michel Onfray a immédiatement été accusé d’« homophobie » par les médias aux ordres - on s’étonne presque qu’il n’ait pas été accusé de racisme tant qu’à faire - et il a dû revendiquer son droit à la satire sur les plateaux de télévision et de radio.

Sauf qu’en France, l’on vit sous un régime de monarchie républicaine dans lequel le crime de lèse majesté est sévèrement réprimé et les plumitifs qui ont convoqué Onfray le lui ont bien fait voir : « Mais qu’est-ce qui vous a pris d’écrire cette lettre au Président de la République ? ».

Oui c’est la question qu’on lui a posée à chaque fois…

Amusé, Onfray répond qu’on lui reproche un commentaire satirique sur un doigt d’honneur alors que c’est ce geste qui aurait dû susciter le scandale.

On ne saurait lui donner tort.

Jusqu’où ira Macron ? Il en vient à présent à poser dans les bras d’une petite frappe qui fait un geste obscène.

Et il ne s’est pas fait piéger, loin de là : « J’aime chaque enfant de la République, quelles que soient ses bêtises parce que bien souvent, il n’a pas eu la chance de ne pas en faire », nous explique Emmanuel Macron en précisant avoir regardé les deux « jeunes » avec « confiance » et les avoir « respectés » et que de toute façon on ne le changera pas !

Oui, la presse titrait : « Macron dédramatise une photo controversée avec un jeune à Saint-Martin »…

Il dédramatise une photo controversée, le bel euphémisme ! Mais c’est Onfray qui dédramatise cette affaire hallucinante avec son pamphlet truculent ! Ce n’est que sur le mode de la satire que l’on peut en parler avec la dignité requise par le sujet, celui de l’arrière-train.

Encore qu’en réalité, Onfray est allé beaucoup plus loin et a livré une véritable analyse politique en demandant, toujours sur le même mode : à qui s’adresse ce doigt d’honneur ? Serait-ce l’un de ceux d’Emmanuel Macron aux Français ?

Et Onfray d’égrainer 5 doigts d’honneur présidentiels – il admet avoir eu recours à ce nombre pour les besoins de sa démonstration qui finit en « poing d’honneur » : on retiendra l’essentiel, à savoir les libertés prises par Macron avec la légalité, référence étant évidemment faite à l’affaire Benalla mais aussi aux différents actes de népotisme du président…

Quoi que l’on puisse penser des idées du socialiste libertaire Michel Onfray, cette liberté de parole force le respect.

Il faut du cran pour entrer ainsi dans la dissidence quand on sait le pouvoir dont les monarques républicains disposent contre leurs opposants !

Onfray, pour changer de registre sémantique mais tout en restant dans la même veine, laissez moi vous dire que vous avez une sacrée paire de glaouis !

Culture

L'exécutif genevois consterné par le plan d'économies de Tamedia

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Consterné par le nouveau plan d'économies de Tamedia, le Conseil d'Etat genevois a envoyé lundi une lettre au président du conseil d'administration de TX Group, propriétaire notamment de la Tribune de Genève. Lundi matin, des journalistes manifestaient à Lausanne (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Conseil d'Etat genevois est consterné par le nouveau plan d'économies de Tamedia et le nombre élevé de licenciements qui en résultera. Il a envoyé une lettre dans ce sens au président du conseil d'administration de TX Group, propriétaire notamment de la Tribune de Genève.

Le gouvernement genevois a rappelé à l'éditeur que la presse n'est pas un simple bien de consommation, a-t-il indiqué mercredi. Dans son courrier envoyé lundi, il a notamment écrit que la presse est le "pilier du débat public et d'une démocratie forte, elle doit être respectée comme telle et ne peut être gouvernée par de simples considérations financières".

TX Group prévoit de supprimer cet automne jusqu'à 28 postes sur 247 collaborateurs en Suisse romande, soit environ 10% des effectifs. Tous les titres et services éditoriaux sont touchés. Le Conseil d'Etat s'inquiète des conséquences de ce plan d'économies sur l'emploi et la qualité des médias affecté.

L'exécutif genevois précise avoir demandé aux "dirigeants de Tamedia de l'informer régulièrement et précisément sur les démarches en cours et à assumer leurs responsabilités d'employeur." Plus de 70 collaborateurs de Tamedia Suisse romande ont protesté lundi matin à Lausanne contre la restructuration des rédactions du groupe. Le débrayage marquait le début des négociations avec la direction.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

La ville de Lucerne est plus vieille que ce que l'on imaginait

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Le pont de Lucerne est un monument phare de la ville (© KEYSTONE/SIGI TISCHLER)

Le site palafittique situé dans la zone du tunnel sous le lac prévu pour la future la gare souterraine de passage de Lucerne est vieux de 5400 ans. Ce sont 2400 ans de plus que ce que l'on supposait.

En 2020, les premières découvertes faites dans la rade de Lucerne indiquaient que la ville avait été peuplée à l'âge du bronze, vers 1000 avant Jésus-Christ, rappelle mercredi la chancellerie lucernoise dans un communiqué. De nouvelles analyses ont montré que le village existait déjà en 3400 avant Jésus-Christ.

Ce qui a mis les chercheurs sur cette piste est une couche sombre à forte teneur en matière organique et du charbon de bois, découverts à 1,5 mètre sous le fond du lac. Des fragments de céramique, des grains de céréales brûlés et des outils en silex figurent également parmi les découvertes.

Ces découvertes indiquent les vestiges d'un ou plusieurs villages néolithiques et prouvent une fois de plus que le niveau du lac était nettement plus bas qu'aujourd'hui au cours des millénaires précédents, précise le communiqué.

"Grâce à ces nouvelles connaissances, nous pouvons prouver sans équivoque que l'histoire de Lucerne commence avec un village lacustre du néolithique. C'est vraiment une sensation et cela signifie qu'il y a 5400 ans déjà, des hommes se sont installés sur le site de la ville actuelle", a déclaré l'archéologue cantonal Jürg Manser, cité dans le communiqué.

Des fouilles de sauvetage doivent donc être entreprises afin de documenter les importants témoins culturels et historiques. Ces fouilles sont prévues avant le début des travaux de la gare de passage et ne les retarderont pas.

Avec Keystone-ATS

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Élections fédérales

Fédérales 2023: La plupart des candidats opposés à la reconnaissance faciale

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Un système de caméras sur un immeuble en 2014 à Zurich (© KEYSTONE/Christian Beutler)

Une large majorité des candidats aux élections fédérales sont opposés à la reconnaissance faciale automatisée dans l'espace public, selon un sondage. Seuls les représentants de l'UDC y sont favorables, de justesse.

Près de 80% des candidates et des candidats au Conseil national et au Conseil des Etats sont favorables à l'interdiction de la reconnaissance faciale dans l'espace public selon l'enquête smartvote, indique mercredi l'alliance "Protégeons nos droits fondamentaux, non à la reconnaissance faciale".

L'opposition à la reconnaissance faciale est légèrement plus élevée chez les candidats au Conseil des Etats. 83,9% se sont dits favorables ou plutôt favorables à son interdiction dans l'espace public, contre 77,9% pour celles et ceux qui briguent un siège au National. La part de ceux qui sont résolument pour une interdiction est de 55,2% pour le Conseil des Etats et de 52,7% pour le National.

Le taux d'approbation d'une interdiction atteint 90% chez les Verts et dépasse les 60% dans les rangs du PLR et du Centre. Seuls les candidats de l'UDC opposent à une interdiction, à une courte majorité (51,5%).

L'alliance "Protégeons nos droits fondamentaux, non à la reconnaissance faciale" regroupe la section suisse d'Amnesty International, AlgorithmWatch Suisse et la Société numérique.

Avec Keystone-ATS

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Culture

Ringier reprend entièrement Ringier Axel Springer Suisse

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Marc Walder et la nouvelle directrice de Ringier Medien Schweiz, Ladina Heimgartner, misent sur les magazines, ont-ils souligné mercredi. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

L'éditeur Ringier et l'Allemand Axel Springer mettent fin à leur partenariat au sein de Ringier Axel Springer Suisse (RASCH). Ringier reprend les 35% de parts d'Axel Springer. Les 20 titres concernés, dont l'Illustré et PME Magazine, seront conservés.

Les magazines et les titres suisses sont regroupés dans la nouvelle l'entité "Ringier Médias Suisse", qui occupe un millier de collaborateurs, a indiqué mercredi le CEO de Ringier Marc Walder lors d'une conférence de presse. La Commission de la concurrence (COMCO) doit encore donner son feu vert.

La directrice sera Ladina Heimgartner, qui était jusqu'à présent CEO du groupe Blick. Aucun poste ne sera supprimé au sein des rédactions. Au niveau des éditions, il y aura des "synergies", selon Marc Walder, mais le nombre de postes supprimés n'est pas encore défini.

Ringier mise toujours sur les magazines, ont souligné M. Walder et Mme Heimgartner. En revanche, Axel Springer s'oriente de plus en plus vers le numérique. Dans un communiqué, Matthias Döpfner, directeur d'Axel Springer, indique que 90% du chiffre d'affaires est effectué en ligne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Les stars du web retrouvent leur Royaume à Genève

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KEYSTONE Byline MARTIAL TREZZINI

Ce week-end, Palexpo accueille des stars de Youtube ou Instagram. 10 000 personnes sont attendues. 

Les stars des réseaux sociaux réunies ce week-end à Genève. Elles se retrouvent pour le Royaume à Palexpo pour trois jours de fête. 

Parmi les têtes d’affiche les plus populaires: Tibo Inshape, Amixem, l’atelier de Roxane ou encore Juju Fitcats. Ils cartonnent sur Youtube, TikTok, Instagram ou Twitch, chacun dans des domaines bien différents. Ils se succéderont sur scène pour des performances en live, par exemple recréer des vidéos, du gaming ou de la magie. Cet événement sera aussi l’occasion de rencontrer leurs abonnés qui pourront découvrir les coulisses de leur métier. Si le public visé reste la jeunesse, les parents sont aussi les bienvenus.

Bertrand Saillen, directeur artistique du Royaume:

Bertrand SaillenDirecteur artistique du Royaume

Toutes les générations peuvent s’y retrouver. Même si les réseaux sociaux sont utilisés en majorité par les plus jeunes, on peut devenir créateur de contenu à tout âge:

Bertrand SaillenDirecteur artistique du Royaume

Enfin, la musique ne sera pas en reste avec des concerts:

Bertrand SaillenDirecteur artistique du Royaume

10 000 personnes sont attendues sur les trois jours.

Infos sur le site du Royaume.

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