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#19 Moi, Manon, 25 ans, stagiaire chez Radio Lac

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Rodolfo Clix Pexels

Episode 19: Bientôt la fin

Episode 19 de mon interlude de stagiaire chez Radio Lac. Comment? Déjà? Qu’ouïs-je, qu'entends-je? C'est déjà presque la fin de ces six mois. Ça peut vous paraître tôt, mais nous sommes déjà le 9 février, la fin du mois va arriver à grande vitesse pour moi. En attendant, j'ai encore pleins de choses sur le feu, beaucoup d'idées, de reportages, d'envies, encore besoin de faire mes preuves. Mais il me reste quelques jours pour ça. Cependant, ce qui m'a sauté au yeux en commençant l'écriture de cet épisode, c'est qu'il y a certaines choses dont je ne vous ai pas parlé encore, mais qui font parties de mes expériences préférées à la radio! Vous avez peut-être entendu, début janvier, une série sur le salon Vénusia. Voilà une histoire qui mérite d'être contée.

Tout à commencé par un sujet lancé dans la rédaction, sans priorité extrême, mais qui m'avait intrigué et sur lequel j'avais commencé à travailler, ce sujet en question parlait d'une formation dispensée aux travailleurs du sexe. Je ne sais pas pourquoi, mais ce type de sujet évoquant la défense des droits, des libertés, la cause des femmes ou des enfants me parlent toujours beaucoup et me passionnent. J'aime beaucoup partir en enquête, passer quelques coups de téléphone, rencontrer les personnes concernées...

Pour ce sujet, j'ai donc commencé par interviewer l'association genevoise de défense des droits des travailleurs du sexe. ce reportage avait beau être très intéressant, j'avais l'impression de passer à coté de quelque chose, un certain gout d'inachevé. J'ai commencé à me dire que pour rendre une image réelle et complète, j'allais devoir rentrer dans un salon de massage. Le choix était alors vite fait, puisque le salon dont tout le monde connait le nom et la tenancière ici, c'est le Vénusia et la fameuse Madame Lisa. Il m'a tout de même fallu quelques jours avant d'oser décrocher le téléphone pour y demander la mère maquerelle. Puis une voix douce (et peut être simplement plus normale que je ne l'avais imaginée) me répondit gentiment que je pouvais venir dans le salon prochainement pour cette interview.

Il faut dire que Madame Lisa est un personnage public. J'avais regardé de nombreuses interviews, regardé un film documentaire sur elle, après avoir beaucoup exploré la vie de Grisélidis Real, activiste et prostituée, je leur trouvais des ressemblances. La semaine suivante, j'avais donc rendez-vous. Suffisamment de temps pour me retourner l'esprit dans tous les sens, me demander comment cela se passerait, si j'allais réussir à produire quelque chose d'intéressant. En arrivant devant le salon, je commençais à angoisser un peu, ce qui est plutôt rare. Une petite porte donnant sur la rue, quelques escaliers qui descendent, puis on se retrouve dans un hall plutôt classique. Au fond du couloir, des regards se tournent vers moi. Elles attendaient surement un homme. Une jeune femme vient à ma rencontre, avec un grand sourire et un accent étranger.  Je lui dis que je viens voir Lisa, elle me propose alors de me faire visiter. Je décline, je lui explique que je viens pour la radio, pour interviewer la patronne. Elle renonce alors et m'emmène dans une pièce au fond du salon. Nous passons devant plusieurs salles, s'ouvrant grâce aux empreintes. Le petit salon où on m'installe est une sorte de boudoir, des sièges en cuir et une belle collection d'ouvrages font partie de la décoration. Une forte odeur de cigare flotte dans l'air, mélangée avec l'odeur de la cigarette basique que fume une femme déjà installée là. Je me présente, elle me dit qu'elle est une amie de Lisa. Un homme entre, jeune. Je comprends rapidement qu'il s'agit de son fils, pour avoir lu qu'il travaillait à ses cotés au salon.

Au bout de quelques minutes, Lisa entre et m'accueille avec le sourire. Les autres sortent de la pièces et je prépare mon matériel. Nous abordons en premier des questions assez techniques. "Des contrôles de la brigades des mœurs? On en reçoit tous les mois maintenant. Avant c'était beaucoup moins.. Les filles savent ce qu'elles ont à faire, on ne doit pas les infantiliser et les culpabiliser avec ces formations."

Puis au fur et à mesure, les questions que je me pose deviennent plus personnelles, plus détendues aussi, et je sens que Lisa est plus à l'aise pour y répondre. Je trouve le sujet de sa vie professionnelle et privée passionnant. L'interview continue une demi-heure au micro. Je le pose ensuite et le range, mais ma curiosité n'est pas encore satisfaite. Nous avons échangé encore une heure par la suite, sans que rien ne soit enregistré. Des moments clés de sa vie, comment elle est devenue prostituée, des anecdotes sur ses clients ou ses collègues, ses expériences à la télé, nous abordons tout simplement un grand nombre de chose, et je suis reconnaissante de ce moment où la tenancière au caractère bien trempée se livre à une inconnue. Pour finir cette entrevue, j'ose évoquée la comparaison qui me trotte dans la tête depuis le début: "Vous ressemblez tout de même beaucoup à Grisélidis Real. Aujourd'hui vous êtes là pour parler de ce métier, en défendre les droits, vous avez un chemin similaire. - Oui, c'est juste, me répond la maquerelle en jouant avec les lacets de son haut. Mais pas tout à fait. Elle a beaucoup souffert, c'était dur pour elle. Pas pour moi, j'aime trop ce que je fais. Je ne me vois pas arrêter pour le moment."

Suisse

Changement d'heure: Attention aux animaux sauvages sur la route

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Qu'il fasse à nouveau plus sombre le matin dès le début de l'heure d'été a des conséquences pour les animaux sauvages (image symbolique). (© KEYSTONE/EDI ENGELER)

Les animaux sauvages ne font ni attention au trafic automobile, ni au changement d'heure des humains. Avant le passage à l'heure d'été dimanche prochain, la Protection suisse des animaux (PSA) met en garde contre des collisions.

Le risque de collision est plus élevé, car davantage de personnes circuleront à nouveau en voiture dans l'obscurité, prévient la PSA. Elle appelle les automobilistes à réduire leur vitesse et à être encore plus vigilants au volant.

Les animaux sauvages qui sont actifs au crépuscule ou la nuit sont les plus menacés. Les chevreuils, les sangliers et d'autres animaux sont à la recherche de nourriture et traversent les routes sans se soucier des voitures.

Saison des amours

Par ailleurs, le début de la saison des amours apporte des défis supplémentaires. Pendant que les animaux, comme le blaireau ou le putois, se concentrent sur la reproduction, ils font moins attention à la circulation. Les automobilistes doivent donc être particulièrement attentifs au côté droit de la route.

Si, malgré toutes les précautions, un accident avec un animal sauvage se produit, il faut en informer immédiatement la police. Il ne faut en aucun cas s'approcher trop près d'un animal blessé, car cela pourrait l'effrayer et aggraver sa blessure en cas de tentative de fuite ou de défense. Les animaux morts doivent être tirés par les pattes arrière jusqu'au bord de la route.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Une première grue déployée à Baltimore pour dégager les débris

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Le pont Francis Scott Key s'est effondré mardi après avoir été percuté par un porte-conteneurs. (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Une première grue a été déployée jeudi à Baltimore, dans l'est des Etats-Unis, dans le cadre des efforts visant à dégager les débris du pont qui s'est effondré. La réouverture du port, important pour l'économie, prendra beaucoup de temps, ont prévenu les autorités.

Le pont Francis Scott Key, emprunté chaque jour par des dizaines de milliers de véhicules, s'est écroulé tel un château de cartes mardi, après avoir été percuté par un porte-conteneurs, bloquant l'entrée du port de Baltimore. Les corps de deux des six ouvriers portés disparus ont été retrouvés mercredi.

"Nous remuons ciel et terre" pour que le port soit à nouveau opérationnel, a déclaré jeudi Tom Perez, conseiller à la Maison Blanche. "Un navire-grue de grande capacité sera sur place dans la journée pour aider à ramasser les débris", a-t-il ajouté dans un entretien à la chaîne américaine MSNBC.

Les responsables ont toutefois prévenu que les difficultés étaient de taille, la recherche des corps des quatre hommes toujours portés disparus ayant été interrompue mercredi en fin de journée, car les autorités ont jugé trop dangereux l'envoi de plongeurs sur le lieu de l'accident.

"Fonds d'aide d'urgence"

Les quatre hommes, tous des immigrés latino-américains, sont présumés avoir été tués après que le Dali, un porte-conteneurs long de 300 mètres pour 48 mètres de largeur, s'est encastré dans une pile du pont à cause de problèmes de propulsion. Ces hommes faisaient partie d'une équipe de huit ouvriers travaillant de nuit à la réparation de la route. Deux d'entre eux ont été secourus peu après l'effondrement du pont.

Les habitants de la région ont participé à une veillée dans un parc voisin jeudi matin, ont rapporté les médias locaux, tandis que la mairie de Baltimore a lancé une collecte de fonds pour soutenir les familles des victimes. Quant à la reconstruction, elle "ne va pas prendre des heures, ni des jours, ni des semaines", a par ailleurs prévenu Wes Moore, gouverneur de l'Etat du Maryland, où se situe Baltimore, évoquant "un très long chemin à parcourir" avant un retour à la normale.

Le Maryland a demandé à l'Etat fédéral une première enveloppe de 60 millions de dollars, appel rapidement entendu par le gouvernement. Le ministère américain des Transports a annoncé jeudi le "déblocage rapide" de ce montant en "fonds d'aide d'urgence" au Maryland.

"Perte substantielle"

Cette somme doit permettre d'"aider le Maryland à entamer des travaux urgents" et sera suivie d'autres fonds "au fur et à mesure que la reconstruction progressera", a expliqué le ministre des Transports, Pete Buttigieg. "Personne n'oubliera jamais les images choquantes d'un porte-conteneurs percutant le pont Francis Scott Key, provoquant son effondrement et la mort tragique de six personnes", a-t-il ajouté, dans un communiqué de la Maison Blanche.

Après le drame, le président Joe Biden s'est engagé à ce que l'administration fédérale prenne en charge l'intégralité du coût de la reconstruction du pont. En raison de cet accident, le transport maritime reste suspendu, le port de Baltimore étant le neuvième du pays en termes d'activité et génère plus de 15'000 emplois.

Jeudi, le patron du marché de l'assurance Lloyd's of London a prévenu que l'indemnisation par les compagnies d'assurance de l'accident pourrait être la plus élevée jamais versée dans le transport maritime. "Cela devrait représenter une perte substantielle, sans doute la plus importante" concernant le transport maritime "mais pas en dehors de nos paramètres", a affirmé Bruce Carnegie-Brown sur la chaîne CNBC.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les négociations pour un accord contre les pandémies prolongées

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Les 194 membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) devront encore discuter avant de trouver un accord pour préparer les prochaines pandémies (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Les divisions restent importantes entre les 194 Etats membres à l'OMS pour un consensus sur un accord contre les pandémies. Après dix jours d'une neuvième série de négociations, censées être les dernières, ils ont décidé jeudi à Genève de prévoir une nouvelle session.

Celle-ci est prévue du 29 avril au 10 mai, a annoncé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) jeudi soir. Elle devra permettre de tenter d'arracher un arrangement pour mieux anticiper les prochaines pandémies que les divergences affichées au moment du coronavirus.

Un nouveau texte simplifié, plutôt que les quelque 100 pages encore discutées mercredi soir, devrait circuler le 18 avril. Le coprésident des négociations, cité par une source qui suit les discussions, avait expliqué dès mercredi qu'il était impossible d'avoir un projet de texte sans divergences d'ici jeudi.

L'objectif reste de trouver un accord avant l'Assemblée mondiale de la santé fin mai à Genève, mais ce scénario semble de plus en plus improbable, selon des sources convergentes. Jeudi soir, les fronts restaient importants sur plusieurs chantiers.

Selon une source qui suit les discussions, le langage reste encore assez vague pour que le projet de texte soit clairement contraignant. Notamment sur l'accès équitable aux vaccins et aux autres technologies. Certains déplorent que les efforts communs soient limités à la réponse aux pandémies et non à la préparation. Ou que le personnel de santé ne soit pas davantage protégé.

Divisions encore sur la propriété intellectuelle

Il y a dix jours, le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus estimait un accord toujours possible en mai prochain. "C'est faisable", avait-il dit devant les Etats membres.

Des divisions importantes subsistent notamment entre pays riches, dont la Suisse, et pays en développement sur des questions de propriété intellectuelle. L'organisation souhaite notamment éviter l'inégalité d'accès aux vaccins observée pendant le coronavirus. Un dispositif Covax avait été lancé pour tenter de compenser ces disparités, mais des retards et des problèmes de distribution avaient été subis.

La Suisse et d'autres pays avec d'importants acteurs pharmaceutiques avaient ensuite accepté en juin 2022 à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) une levée provisoire des brevets sur les vaccins. Une fois seulement que l'offre dépassait largement la demande.

Part de vaccins et technologies

Depuis, les pays riches se sont opposés à un élargissement de ce dispositif aux autres technologies contre le coronavirus. Mais les discussions sont aussi intenses à l'OMS.

Dans le projet de texte sur lequel les Etats membres ont négocié depuis dix jours, l'organisation devrait conclure des accords contraignants avec des entreprises pharmaceutiques pour obtenir 10% de la production de vaccins ou technologies contre une urgence sanitaire de portée internationale gratuitement. De même, une autre part de 10% serait achetée à prix coûtant.

Une approche "largement insuffisante", selon des ONG, dont Médecins Sans Frontières (MSF) qui veulent davantage de partage de technologies. Les Etats riches ne feraient eux que promettre de faciliter celui-ci.

MSF redoute aussi un arrangement aseptisé sur le partage des pathogènes. Dans le projet d'accord, si un système multilatéral (PABS) serait établi, les Etats ne prendraient qu'un engagement de relayer rapidement ceux-ci avec des laboratoires comme le dépôt international d'échantillons prévu à Spiez (BE). Ou avec l'organisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Catastrophe ferroviaire: le Parlement rejette la motion de censure

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Le Parlement grec a rejeté jeudi soir une motion de censure qui visait le gouvernement du Premier ministre de droite, Kyriakos Mitsotakis. (© KEYSTONE/EPA/ALEXANDROS BELTES)

Le Parlement grec a rejeté jeudi soir une motion de censure contre le gouvernement de droite de Kyriakos Mitsotakis, accusé par l'opposition de dissimuler les responsabilités politiques dans la catastrophe ferroviaire de 2023 qui a fait 57 morts.

Sur les 300 députés du Parlement monocaméral grec, 159 députés ont voté contre cette motion déposée par le parti socialiste Pasok et soutenue surtout par la principale formation d'opposition de gauche Syriza. Le camp du Premier ministre dispose de la majorité absolue.

Le dépôt de cette motion de censure mardi est intervenu après des révélations du journal dominical To Vima affirmant que les enregistrements des conversations entre le chef de gare et les conducteurs de train le soir de l'accident ont été manipulés pour accréditer la thèse de l'erreur humaine.

Le porte-parole du Premier ministre a vivement démenti ces informations. Mais depuis un an, des familles de victimes et des responsables politiques ne cessent de dénoncer les négligences graves à l'origine de cet accident.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams

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Proposé en Suisse et dans sept autres pays européens, le jeu Eurodreams offre un gain principal sous forme d'une rente mensuelle de 22'222 francs pour une durée de 30 ans. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams jeudi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 1, 7, 9, 13, 18 et 37, ainsi que le numéro "dream" 3, a indiqué la Loterie romande.

Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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