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Meute du Marchairuz: un premier loup tué dans le canton de Vaud

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L'automne dernier, des défenseurs des loups avaient protesté contre les tirs de régulation dans le Jura vaudois (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les surveillants vaudois de la faune ont mis à mort un premier loup de la meute du Marchairuz. Le tir dit de régulation est intervenu dans la nuit du 17 au 18 mars au pied du Mont-Tendre, dans le périmètre autorisé par la Confédération. Une première sur sol vaudois.

Le canton avait obtenu en août dernier l'autorisation de tuer deux jeunes loups mâles adultes de la meute du Marchairuz, après plusieurs attaques sur des veaux dans le Jura vaudois. L'objectif était d'enrayer cette dynamique et d'induire un changement de comportement au sein de la meute. L'autorisation est valable jusqu'au 31 mars. Elle court toujours pour le deuxième loup visé.

Au pied du Jura

Le tir a eu lieu dans les espaces agricoles du pied du Jura. "Il fallait qu'il se déroule dans le périmètre élargi autorisé par l'Office fédéral de l'environnement. Cela devait aussi être à proximité de zones d'activités humaines, comme un alpage", a expliqué jeudi à Keystone-ATS Marco Danesi, porte-parole du Département de l’environnement et de la sécurité (DES).

En février, le canton avait demandé et obtenu un élargissement du périmètre initial de régulation. Durant l'hiver, la meute s'était déplacée vers la plaine suivant la population de cerfs qui constitue l'essentiel de son alimentation.

A la chasse au gibier

Les cerfs sont actuellement encore présents en plaine, attirant les loups, qui y trouvent aussi d'autres sources de nourriture comme le chevreuil. "Une partie seulement de la meute était présente lors du tir. Elle pourchassait du gibier lorsque le jeune mâle a été abattu", a précisé Marco Danesi.

La meute était composée de quatre adultes - dont les deux jeunes de 2020 qui sont visés par les tirs - ainsi que de cinq louveteaux nés en 2021 - qu'il faut désormais qualifier d'individus subadultes. "Elle est vraisemblablement restée la même, mais il est difficile de l'affirmer avec certitude", explique le porte-parole.

Identification

Après le tir, conformément au Concept Loup Suisse, l'animal a été envoyé immédiatement au Centre national de compétence pour les maladies de la faune sauvage de l'Université de Berne pour diagnostic et identification. Le rapport reçu jeudi a confirmé qu'il s'agit d'un jeune mâle adulte.

C'est la première fois que Vaud procède à de tels tirs de régulation. Le canton les juge nécessaires pour répondre aux pertes des éleveurs et permettre le maintien d'une activité pastorale tout en facilitant à long terme l'acceptation du loup.

Cette décision avait soulevé la colère et l'incompréhension des défenseurs du loup, qui ont manifesté et occupé certains pâturages l'automne dernier. En novembre, la conseillère d'Etat Béatrice Métraux expliquait que les surveillants de la faune avaient réalisé de nombreux affûts. Mais que ces derniers avaient souvent été perturbés et interrompus par des promeneurs ou des photographes venus sur place dans le but d'empêcher les tirs de régulation.

Nouvelle autorisation à demander

Il reste désormais une semaine, jusqu'au 31 mars, aux surveillants de la faune pour localiser et abattre le deuxième jeune loup. S'ils n'y parviennent pas dans les délais, une nouvelle demande devra être déposée auprès de la Confédération pour la saison d'estivage 2022.

Des conditions devront être réunies: il faudra que la meute du Marchairuz se soit reproduite et que le seuil de dommages atteigne au minimum deux bovins, ou dix animaux de rente en quatre mois sur le territoire de la meute, a précisé le porte-parole du DES.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

Pas de nouveau millionnaire au tirage du Swiss Loto

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Pas de nouveau millionnaire à la loterie mercredi. (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto mercredi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher le 6, 8, 19, 27, 31 et 42. Le numéro chance était le 4, le rePLAY le 8 et le Joker le 162593.

Lors du prochain tirage samedi, 2,9 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Lausanne: rassemblement en solidarité "avec nos soeurs assassinées"

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Les violences conjugales sont un enjeu sociétal (Image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Entre 120 et 150 personnes se sont rassemblées mercredi soir à Lausanne pour dire stop aux féminicides. La semaine dernière, en l'espace de quatre jours, deux femmes de 23 et 37 ans ont été poignardées à mort par leur compagnon à Lausanne et Vevey.

Au pied des escaliers de l'église Saint-Laurent, une grande pancarte rose proclame: "Solidarité avec nos soeurs assassinées à Lausanne et Vevey". "On ne naît pas femme, mais on en meurt", ajoute une autre.

"En Suisse, une femme est tuée toutes les deux semaines par son mari, son compagnon, son frère ou son fils, parfois par un inconnu. Mais aucune politique d'ensemble n'est mise en place pour combattre ce fléau. C'est une honte. La volonté politique manque", a lancé au micro Tamara Knezevic, du collectif vaudois de la Grève féministe, qui réclame de véritables moyens et mesures pour combattre les violences sexistes et sexuelles.

Enjeu sociétal

La militante souhaite qu'on éduque "dès le plus jeune âge". Et elle ne veut plus que les médias parlent de "drame familial", au lieu de nommer un féminicide. "Les violences conjugales ne s'arrêtent pas à la porte de l'appartement. C'est un enjeu sociétal. Les médias ont un rôle à jouer dans la formation de l'opinion", a-t-elle ajouté.

"Fières, vénères et pas prêtes de nous taire" ont ensuite scandé les manifestantes et manifestants. S'adressant aux autorités vaudoises, l'oratrice a réclamé un Observatoire cantonal des violences sexistes et sexuelles, comme il en existe un à Genève depuis plusieurs années.

Mardi, devant le Grand Conseil vaudois, la présidente Christelle Luisier a annoncé que le canton avait mandaté l'Université de Lausanne pour mener une étude sur le suivi des violences domestiques en terres vaudoises. Elle doit démarrer cet été pour un rapport attendu en 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les sept membres du Conseil d'Etat genevois prêtent serment

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Les sept membres du Conseil d'Etat accompagnés de la chancelière d'Etat ont prêté serment mercredi. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, les sept conseillers d'Etat fraîchement élus ont prêté mercredi serment devant le Grand Conseil, réuni à la cathédrale Saint-Pierre, comme l'exige la cérémonie. Le nouveau gouvernement en a profité pour esquisser les grandes lignes de son action.

Dans son discours, le président de l'exécutif, le Vert Antonio Hodgers, a insisté sur les grands défis qui attendent le canton, non seulement pour la prochaine législature, mais pour les décennies à venir. En résumé, il faudra réussir "la transition écologique, la transition démographique et la transition numérique".

Concernant le dérèglement climatique, dont "le futur portera l'empreinte", le canton de Genève s'est fixé des objectifs ambitieux que le nouveau Conseil d'Etat entend tenir. "Nous visons une réduction de 60% des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030" et la neutralité carbone pour 2050, a rappelé M.Hodgers.

Une politique qui peut être aussi créatrice d'emplois locaux. Un programme de rénovation des bâtiments, de sobriété énergétique et de développement des énergies renouvelables a ainsi été mis sur les rails avec l'aide des Services industriels de Genève (SIG). Six milliards de francs seront investis sur dix ans.

Penser aux séniors

Le Conseil d'Etat devra en parallèle réfléchir au vieillissement de la population genevoise. "En 2040, les résidents de plus de 65 ans représenteront une personne sur quatre", a souligné M.Hodgers. Il s'agira alors de lutter contre l'isolement, de créer des espaces de socialisation, de renforcer la politique en faveur des proches aidants.

Enfin, le nouveau gouvernement tient à s'accrocher au wagon de la transition numérique, sans laisser personne sur le bord de la voie, afin que cette révolution soit au service de tous. "Nous prévoyons des investissements ambitieux de près d'un milliard de francs pour les systèmes d'information et les services numériques".

Au niveau économique, le gouvernement défendra des mesures destinées à soutenir les entrepreneurs. "Nous pensons ici à un allègement de la fiscalité sur leur outil de travail et à une diminution des lourdeurs administratives qui pèsent souvent sur les indépendants et les petites entreprises", a encore noté le conseiller d'Etat.

Sur le plan budgétaire, le nouvel exécutif entend poursuivre une politique de maîtrise des dépenses de fonctionnement "afin de dégager des capacités d'investissement supplémentaires". Enfin, si les résultats le permettent, l'exécutif envisagera un allègement de l'impôt dans le but de redonner du pouvoir d'achat aux gens.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Expositions et spectacles

Une thune pour une œuvre d'art ? C'est le pari de cette expo au profit des troubles psychiques

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L'exposition "De l'art à l'action" invite en ce début juin à venir à la rencontre de familles et de personnes souffrant de troubles psychiques.  Benjamin Smadja et Elsa Duperray invite pour l'occasion Nino Della Luce, membre de l'association Relais, à l'origine de l'expo. 

 

Les associations Le Relais et Port d'Attache organisent en ce début juin une exposition de tableaux intitulée « De l’Art à l’Action » et réalisés par des membres ou des proches, souffrant de troubles psychiques. Au cours de cette exposition, il sera proposé aux visiteurs d'acheter une œuvre ou de participer à une tombola, pour une thune - 5.- CHF-, qui permettra de repartir avec une toile de chaque artiste ! Les bénéfices de la vente sont destinées au développement des activités des associations organisatrices.

Des ateliers pour enfants sont organisés durant les 3 jours de l'exposition. L'occasion de pouvoir échanger avec des personnes pouvant connaître les mêmes situations et partager des conseils.

Oser parler des troubles mentaux

Parmi les objectifs , apporter du soutien et libérer la parole de maladies trop souvent cachées, stigmatisées. "Les gens en ont souvent honte, mais il faut au contraire en parler pour mieux comprendre et avancer, même si l'on avance toujours lentement, dans ce genre de maladies" confie Nino Della Luce.

De l'art à l'action

L'exposition est à voir à l'Espace Nouveau Vallon, Route du Vallon 8, Chêne-Bougeries, (tram 12 ou bus 25 et 5), du 1er au 4 juin 2023. L'association Le Relais sera présente, notamment au vernissage du 1er juin dès 18h00.

Pour plus d'informations les sites des associations Le Relais et Port d'Attache peuvent vous aider

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Suisse

Une large alliance appelle à la grève féministe

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Les partis de gauche appellent à manifester le 14 juin. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Des collectifs féministes régionaux, des syndicats derrière la faîtière USS ainsi que le PS, les Jeunes socialistes, les Verts et les Jeunes Verts appellent à une grande grève féministe le 14 juin. Ils se mobilisent en faveur d'une plus grande égalité femmes-hommes.

Des actions auront lieu dans toutes les grandes villes du pays et dans de nombreuses entreprises. Plusieurs actes symboliques sont prévus. A 10h46, les grévistes feront du bruit pour alerter face à "l'énorme déficit des rentes des femmes". A 13h33, ils croiseront les bras, en raison des différences de salaire, et à partir de 15h24, tout s'arrêtera au titre de "l'Equal Pay Gap". En fin de journée, de grandes manifestations sont prévues, a indiqué l'Union syndicale suisse (USS) devant les médias mercredi à Berne.

Des collectifs féministes ont rédigé un appel commun à l'échelle nationale. Pour Jacqueline Lavanchy, du collectif Femmes Valais, "il y a de nombreuses raisons de faire grève. Notamment: l'augmentation de l'âge de la retraite pour les femmes, la baisse prévue des pensions ou la poursuite des violences sexuelles et domestiques". Le collectifs trans, intersexe et non-binaires batteront également le pavé, le 14 juin.

Discriminations au travail

Les syndicats se concentrent, eux, sur les situations rencontrées sur le lieu de travail, où de nombreuses discriminations se produisent encore. " Les femmes sont toujours aux prises avec des salaires inférieurs, des retraites peu élevées, un mauvais équilibre entre vie professionnelle et vie privée, la violence et la discrimination", déclare Aude Spang, coprésidente de la Commission des femmes de l'USS.

Sous la devise "Salaire, Temps, Respect", les travailleurs de nombreuses entreprises défileront le 14 juin en déclamant ou chantant ce slogan.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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