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Actualité

La France se rassure avec un doublé de Griezmann

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Raphael Guerreiro et le Portugal ont facilement pris le dessus sur l'Azerbaïdjan. (© KEYSTONE/AP/Aziz Karimov)

Après cinq matches nuls consécutifs, l'équipe de France s'est rassurée avec une victoire 2-0 face à la Finlande en qualifications pour la Coupe du monde 2022. Antoine Griezmann a réussi un doublé.

Un doublé de Griezmann a permis aux Bleus de prendre sept points d'avance dans leur groupe de qualifications sur les Finlandais et les Ukrainiens, qui ont toutefois des matches en moins à disputer. Auteur de ses 40 et 41e buts en équipe de France, l’attaquant français a égalé Michel Platini, troisième meilleur marqueur de l’histoire des Bleus.

Dans l'autre match du groupe, la Bosnie-Herzégovine et le Kazakhstan ont partagé l'enjeu (2-2). Le Servettien Miroslav Stevanovic a joué tout le match côté bosnien.

Lors de la victoire 6-1 des Pays-Bas contre la Turquie, l'ancien Lyonnais Memphis Depay a réussi un triplé.

Le Portugal gagne même sans Ronaldo

Sans sa star Cristiano Ronaldo, suspendu pour accumulation de cartons jaunes, le Portugal a signé une victoire tranquille face à l'Azerbaïdjan (3-0) à Bakou, en qualifications pour le Mondial 2022.

Opposés à la 112e nation au classement Fifa, les Portugais se sont mis à l'abri dès la première période grâce à des buts de Bernardo Silva (26e) et André Silva (31e). Lors du second acte, Diogo Jota a scellé le score de la rencontre avec une nouvelle réalisation (75e).

Avec cette victoire, les champions d'Europe 2016 ont provisoirement pris la tête du classement du groupe A, devant la Serbie qui se déplace en Irlande dans la soirée.

Le prochain match du Portugal en éliminatoires de la Coupe du monde 2022 aura lieu le 12 octobre avec la réception du Luxembourg.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Genève

Le Conseil d'Etat présente un projet de budget à l'équilibre

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A Genève, le projet budget 2025, défendu jeudi par la ministre des Finances Nathalie Fontanet, est à l'équilibre, pour la première fois depuis 2015 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Conseil d'Etat genevois in corpore a présenté jeudi un projet de budget 2025 à l'équilibre, le premier depuis 2015. Ce projet inclut déjà les baisses fiscales, prochainement en votation, tout en renforçant les prestations sociales.

Le gouvernement prévoit un léger boni de 4,3 millions de francs. Au vu de "la bonne santé des finances cantonales", il table sur une hausse des revenus fiscaux de 424,4 millions à 9,113 milliards, soit une hausse de 4,9% par rapport au budget 2024. L'impact des baisses attendues des impôts des entrepreneurs et des personnes physiques, en votation en septembre et novembre, est chiffré à 351 millions.

L'augmentation des charges de 4,9%, à 10,887 milliards, doit permettre au Conseil d'Etat de concrétiser ses priorités. Elle est aussi due à la hausse des charges de personnel, même si l'indexation des salaires n'est pas inscrite, ainsi qu'à la précarisation d'une partie de la population, au coût de l'asile et à la hausse de la contribution genevoise à la péréquation financière intercantonale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

SpaceX tente la première sortie spatiale privée de l'histoire

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Le but de l'opération est de tester les toutes premières combinaisons de SpaceX, l'entreprise d'Elon Musk, destinées au vide spatial, blanches et au look futuriste (archives). (© KEYSTONE/EPA/CRISTOBAL HERRERA-ULASHKEVICH)

SpaceX s'apprête jeudi à entrer dans l'histoire avec la toute première sortie spatiale privée de l'histoire, réalisée par des astronautes non professionnels, une entreprise risquée dont la retransmission en direct s'annonce saisissante.

La mission Polaris Dawn a été lancée sous l'impulsion du milliardaire Jared Isaacman, 41 ans, qui sera l'un des deux passagers à s'aventurer brièvement hors du vaisseau. La deuxième sera Sarah Gillis, une employée de SpaceX.

Les deux autres membres de la mission, le pilote Scott Poteet et l'autre employée de SpaceX Anna Menon, resteront à bord de la capsule Dragon afin de s'assurer que tout se passe comme prévu.

Le vaisseau n'étant pas équipé de sas, l'équipage entier sera toutefois exposé au vide spatial une fois l'écoutille ouverte.

Le but de l'opération est de tester les toutes premières combinaisons de l'entreprise d'Elon Musk, destinées au vide spatial, blanches et au look futuriste.

La sortie doit être tentée jeudi à 09h58 GMT (11h58 en Suisse) à une altitude d'environ 700 km au-dessus de la Terre -- la Station spatiale internationale (ISS) évolue elle à environ 400 km d'altitude. Une autre opportunité est possible à la même heure vendredi

SpaceX a repoussé l'heure de la sortie spatiale de quelques heures jeudi matin, sans en donner la raison. Elle prévoit une diffusion de l'évènement sur son site internet.

Jared Isaacman et Sarah Gillis doivent sortir à tour de rôle, durant 15 à 20 minutes chacun.

Ils ne flotteront pas sans attache dans l'espace, mais se serviront d'une structure dénommée Skywalker, placée sur l'avant de la capsule et composée de barres, pour se tenir et effectuer des mouvements.

"On donnera un peu l'impression de danser", a expliqué Jared Isaacman le mois dernier lors d'une conférence de presse.

Les combinaisons sont reliées par des cordons au vaisseau pour les fournir en oxygène notamment.

La sortie doit durer environ deux heures -- soit bien moins que les sorties d'astronautes d'agences gouvernementales à l'extérieur de l'ISS, où ceux-ci effectuent en outre des tâches très techniques.

Les quatre membres de l'équipage ont suivi plus de deux ans de formation pour préparer cette mission historique, qui a notamment englobé des centaines d'heures sur des simulateurs, du parachutisme, de la plongée sous-marine ainsi que l'ascension d'un volcan équatorien.

Au-delà de leur sortie dans l'espace, l'équipage doit également tester les communications laser par satellite entre le vaisseau spatial et la vaste constellation de satellites Starlink.

Ils doivent également réaliser 36 expériences scientifiques, notamment des tests sur des lentilles de contact intégrant de la microélectronique pour surveiller notamment les changements de pression oculaires dans l'espace.

"pas de risque zéro"

Malgré tout, compte tenu de l'altitude et des circonstances, "le risque n'est pas de zéro, c'est certain", a commenté pour l'AFP Sean O'Keefe, ancien patron de la Nasa. "Et il est sans aucun doute plus élevé que tout ce qui a été accompli par le secteur commercial jusqu'ici."

Depuis la première sortie dite "extravéhiculaire" en 1965, toutes ont jusqu'ici été réalisées par des astronautes professionnels.

Les combinaisons des quatre aventuriers sont dérivées de celles déjà utilisées par SpaceX à l'intérieur de ses vaisseaux et ont été améliorées pour pouvoir résister à des températures extrêmes ou améliorer leur mobilité.

Elles sont aussi équipées d'une caméra, et des informations sur la pression, la température et l'humidité de la combinaison sont directement affichées dans le casque.

SpaceX souhaite pouvoir en produire "des millions", afin de permettre à l'humanité de devenir une espèce multiplanétaire -- son but affiché.

"Un jour, quelqu'un pourrait en porter une version sur Mars", c'est donc "un grand honneur" de les tester, a dit Jared Isaacman, patron de l'entreprise financière Shift4.

Exploration commerciale

La mission a décollé mardi de Floride pour environ cinq jours. Dès le premier jour, la capsule s'est aventurée jusqu'à 1.400 km d'altitude, soit plus loin que tout équipage depuis les missions lunaires Apollo, il y a plus d'un demi-siècle.

Polaris Dawn marque une nouvelle étape dans l'exploration commerciale de l'espace, son commandant Jared Isaacman défendant l'utilité des investissements privés pour accélérer la conquête du cosmos.

Polaris Dawn inaugure le programme Polaris, annoncé il y a deux ans et demi et qui doit comporter trois missions.

Après une deuxième similaire à celle en cours, la troisième doit elle être le premier vol avec équipage de la méga-fusée Starship de SpaceX, actuellement en développement et destinée à des voyages vers la Lune et Mars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Politique

Message FRI 2025-2028: le Conseil des Etats entre en matière

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Le Conseil des Etats a débattu jeudi du message FRI 2025-2028. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le Conseil des Etats est tacitement entré en matière jeudi sur le message gouvernemental Formation, recherche et innovation (FRI) pour la période 2025-2028. La coupe de 100 millions dans le domaine des EPF et les taxes des étudiants étrangers des EPF font débat.

Le Conseil fédéral proposait un plafond des dépenses de 29,2 milliards de francs en faveur du domaine FRI pour la période 2025-2028. L'enveloppe globale reste supérieure de 1,3 milliard par rapport à la période 2021-2024, ce qui correspond à une croissance annuelle moyenne de 1,6%.

Mais en raison des finances fédérales tendues, le gouvernement a prévu des coupes. A la session d'été, le National a demandé 152 millions supplémentaires.

La gauche a défendu cette hausse de moyens. "La matière grise est la seule et unique matière première de notre pays", a déclaré Baptiste Hurni (PS/NE). Les moyens restent importants, mais ne suffisent pas pour maintenir "l'excellence que nous cherchons à défendre". Chaque stagnation dans ce domaine se fera ressentir à moyen et long terme, a ajouté Maya Graf (Vert-e-s/BL).

Johanna Gapany (PLR/FR) a aussi plaidé pour "éviter la rupture et viser la stabilité". Il ne faut pas faire de gaspillage, mais pas d'économies non plus. "On ne peut pas en faire plus, mais pas moins non plus."

Message "solide et équilibré"

Il faut maintenir la Suisse à la pointe, a estimé le ministre de la formation et de la recherche Guy Parmelin. Mais en raison de la situation financière de la Confédération, le Conseil fédéral a dû prendre des décisions difficiles. Toutefois, le message reste "solide et équilibré", selon lui.

L'encouragement de la formation, de la recherche et de l'innovation est un facteur de succès pour la Suisse, a appuyé Matthias Michel (PLR/ZG) pour la commission compétente. Et de citer l'économie, la société, le marché du travail ou encore le progrès technique. "Tout le monde en profite au quotidien."

D'accord avec la version gouvernementale, il a estimé que le message est "raisonnable, sans grande coupe ni grande augmentation". La Confédération fait face à des restrictions financières, a rappelé Peter Hegglin (Centre/ZG) pour la commission des finances.

Jakob Stark (UDC/TG) a mentionné le rapport du groupe d'experts financiers publié la semaine passée et qui présente des mesures pour alléger les finances fédérales. Il souhaite davantage de réductions, pour un montant total inférieur de 0,63% par rapport à celui du Conseil fédéral. Le domaine FRI resterait à un excellent niveau et la qualité ne serait pas menacée, a-t-il argué.

Contribution aux EPF et taxes étudiantes

La discussion se poursuit sur l'examen de détail. La réduction de la contribution au domaine des Ecoles polytechniques fédérales (EPF) de 100 millions en 2025 fait débat. Lors de la consultation publique, les principaux concernés, EPF et universités en tête, ont vivement critiqué ces choix, et appelé le Parlement à rectifier le tir.

Les taxes des étudiantes et étudiants étrangers des EPF divisent aussi. Cette catégorie d'étudiants a augmenté, selon M. Hegglin. Et leurs taxes sont modérées pour l'instant en comparaison internationale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Ponctualité: Swiss et Lufthansa parmi les cancres européens cet été

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Swiss International Airlines a affiché cet été un taux de vols retardés de 43,0%, au coude-à-coude avec EasyJet (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Swiss International Air Lines et sa maison-mère allemande Lufthansa n'ont brillé cet été ni par leur ponctualité, ni par leur fiabilité.

Le béhémoth allemand du ciel européen figure en outre parmi les plus mauvais payeurs d'indemnités réglementaires pour retards ou annulations de vols, indique jeudi un classement du spécialiste de la perception de ce type de dédommagements Flight right.

Seul Turkish Airlines s'est montré plus réticent encore à s'acquitter de ses dus, quand Transavia France, Austrian Airlines, Air France, ainsi que Discover Airlines ont eu tendance à payer rubis sur l'ongle.

Le taux d'annulations de vols chez Lufthansa a atteint 2,9%, quand sa filiale helvétique affiche un taux de 2,6%. Les sociétés du conglomérat allemand s'adjugent ainsi les trois places les plus infamantes du classement, la filiale à bas coût Eurowings ayant supprimé 3,1% de ses vols.

Avec près de 14'000 vols retardés sur un total de 32'222 prévus, Swiss s'adjuge en outre la troisième place des compagnies les moins à l'heure avec un taux de 43,0%, au coude-à-coude avec EasyJet (43,1%) et derrière le rescapé transalpin ITA Airways (48,5%).

L'aéroport de Zurich, avec 2,4% d'annulations et 40,1% de vols retardés hérite de la quatrième plus mauvaise place.

La ponctualité helvétique en prend pour son grade, le secteur aérien du pays dans son ensemble échouant à la toute dernière place du classement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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International

L'état d'urgence décrété à Los Angeles, menacé par les incendies

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L'incendie qui s'est déclaré dimanche avait déjà dévoré 20.000 hectares mercredi. (© KEYSTONE/AP/Etienne Laurent)

Le gouverneur de Californie a déclaré mercredi l'état d'urgence à Los Angeles et dans les comtés avoisinants. Des incendies menacent la mégalopole et ont déjà détruit plusieurs dizaines de maisons.

Gavin Newsom "a proclamé l'état d'urgence dans les comtés de Los Angeles et de San Bernardino pour lutter contre l'incendie du 'Bridge Fire' et dans les comtés d'Orange et de Riverside pour lutter contre l'incendie de l''Airport Fire'", selon un communiqué publié mercredi.

Le "Bridge Fire", l'un des trois feux incontrôlés qui sévissent près de la deuxième plus grande ville des Etats-Unis, a déjà détruit des dizaines de maisons et rasé en 24 heures près de 20'000 hectares sur les hauteurs de Los Angeles.

Au nord de la mégalopole californienne, les habitants des localités de Wrightwood et de Mt Baldy ont reçu l'ordre d'évacuer leur domicile. Au moins 33 habitations et plusieurs cabanes ont été détruites par le feu qui a aussi traversé une station de ski, selon les autorités.

"Notre maison va brûler", a confié en larme Jenny Alaniz, une habitante du coin, à la radio KTLA. Un journaliste de l'AFP présent à Wrightwood y a vu des carcasses de bâtiments et de voitures incendiés.

Plus de 20'000 hectares

Cet incendie qui s'est déclaré dimanche avait déjà dévoré mardi 1600 hectares de terrain, un bilan décuplé à 20.000 hectares mercredi.

Le shérif du comté de Los Angeles Robert Luna a expliqué que trois personnes, dont un membre de son équipe, avaient été prises au piège dans une zone reculée près de Mt Baldy.

"Notre équipe de secours aériens se prépare à les hisser hors de là une fois que la fumée se sera dispersée", a-t-il dit, ajoutant que les secours tentaient également de les rejoindre par la route en 4x4.

Au nord-est de la mégapole, un autre feu, le "Line Fire" a lui rasé 14.000 hectares. Les habitants de villages de montagne ont été priés d'évacuer leur domicile tandis que plusieurs routes étaient bloquées.

Suspect interpellé

Un trentenaire, soupçonné d'être à l'origine de cet incendie, a été interpellé mardi, selon des documents judiciaires.

"La Californie déploie toutes les ressources disponibles pour lutter contre ces incendies dévastateurs", a affirmé le gouverneur Gavin Newsom, qui a visité mercredi un poste de commandement pour le "Line Fire".

Plus de 5700 personnes ont été mobilisées pour lutter contre ces trois incendies, a indiqué son bureau.

Au sud-est de Los Angeles, un troisième sinistre, l'"Airport Fire" continuait de faire rage mercredi. Cet incendie a rasé jusqu'ici plus de 8900 hectares. Selon les pompiers locaux, sept personnes ont été blessées dans le sinistre survenu lundi.

La progression de ces incendies a été aggravée par la vague de chaleur qui a touché la région, le mercure ayant dépassé les 43°C par endroits ces derniers jours. Les températures ont toutefois commencé à baisser mercredi.

Avec le réchauffement climatique, l'ouest du continent nord-américain est de plus en plus souvent frappé par des événements météorologiques extrêmes comme les vagues de chaleur, les épisodes de sécheresse ou les incendies.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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