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Loi Covid: la victoire d'une majorité silencieuse, pour la presse

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Alors que les opposants à la loi Covid se sont fait bruyamment entendre dans les rues, la majorité silencieuse a fait entendre sa voix dans les urnes, relève la presse (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Au lendemain de l'acception à 62% de la loi Covid, la presse souligne la clarté du résultat et la victoire d'une "majorité silencieuse" face à une "minorité ultrabruyante". Cette dernière doit accepter le résultat, mais ses préoccupations ne peuvent être balayées.

"Si les minorités ont été bruyantes durant la campagne, les deux tiers des Suisses leur ont arraché le mégaphone des mains ce dimanche", note le portail d'informations Watson. C'est la majorité silencieuse qui a gagné, soulignent également 24 Heures et le Journal du Jura.

Et le titre vaudois d'ajouter: la dictature sanitaire n'existe pas quand près de deux-tiers des citoyens soutiennent le chemin difficile de leurs gouvernants". La "dictature" que les opposants dénoncent" s'est heurtée, ironiquement, à la clarté d'un vote populaire", abonde La Tribune de Genève. Le Courrier et le Nouvelliste rappellent en outre que le fait que la Suisse ait pu se prononcer sur les mesures sanitaires est exceptionnel en comparaison internationale.

"Posture dogmatique"

Au vu de la clarté du résultat, les opposants doivent désormais accepter le résultat "s'ils sont, aussi, des amis de la démocratie", écrit Le Nouvelliste. Cela semble peu probable pour La Liberté, qui note que "la dose de bon sens injectée hier n'a pas eu d'effet sur leur posture dogmatique" et qu'au contraire le combat des opposants ne fait que commencer puisqu'ils viennent de créer un mouvement politique.

"Combien de fois la démocratie va-t-elle encore être prise en otage par un camp qui refuse la défaite?", se demande Heidi.news. Et de dénoncer des "autoproclamés défenseurs de la liberté qui, par leur rejet du vivre-ensemble et des règles de l'Etat de droit, affichent le visage des tyrans".

Le Courrier parle quant à lui de "posture très trumpienne" à propos du refus d'un des mouvements référendaires de reconnaître sa défaite en invoquant un trucage du vote.

Pas un "blanc-seing"

Le Temps tempère ces déclarations et rappelle que la plupart des acteurs de ces votations appellent à l'apaisement. Le journal lémanique note que le résultat clair évitera aux parlementaires de devoir remplacer le certificat covid et donne un message clair concernant les aides économiques.

Pour Watson, ce "large plébicite" doit servir de "détonateur" pour le Conseil fédéral qui est prié de "faire oublier sa récente passivité sur d'indispensables mesures à prendre face à la flambée des cas".

Ce clair "oui" ne doit pas être considéré "comme un blanc-seing par les autorités pour édicter des mesures trop impopulaires", avertit pour sa part le Quotidien jurassien. Un avis que partage le Nouvelliste, qui souligne que le vote des Suisses est "une réponse claire à une question fermée et pas un signal à donner ou une direction à montrer".

Réduire le fossé

La tâche du Conseil fédéral s'annonce ardue. Il s'agit de sortir de la crise, sans aggraver la marginalisation du tiers de citoyens qui a voté "non", note Watson. "Certaines de leurs craintes sont légitimes et n'ont pas à être raillées ou snobées", ajoute Le Nouvelliste. Pour Le Temps également, il faut les prendre en compte, sans angélisme ni arrogance, pour ne pas creuser davantage le fossé. Comme le relève La Tribune de Genève, la tâche des autorités s'apparente à la "quadrature du cercle".

Pour la RTS Radio, "reste à espérer, maintenant que le vote est clos, qu'un début de concorde s'installe entre ces deux Suisses qui ne se parlent plus qu'avec des invectives". Et le Quotidien jurassien de rappeler que "plus que jamais, il faut solidairement s'allier contre le virus, pas contre ceux qui pensent différemment".

Même son de cloche

Le constat est similaire outre-Sarine. Pour le Tages-Anzeiger, ce résultat est un triomphe de la raison. C'est la deuxième fois qu'il est montré que les opposants aux mesures sanitaires, qui ont été très visibles et bruyants ces derniers mois, sont clairement minoritaires. Ils doivent donc accepter la volonté du peuple, souligne le journal.

Il ajoute que le "oui" clair est aussi un mandat au Conseil fédéral et au Parlement pour qu'ils mènent une politique de lutte contre la pandémie fondée sur des bases scientifiques. La politique sanitaire pragmatique de la Suisse est manifestement soutenue par les citoyens, abonde le Blick.

Il estime que le Conseil fédéral devrait prendre davantage en compte cette majorité dans ses décisions futures et agir avec plus de détermination. Pour la NZZ, il revient désormais aux opposants de montrer qu'ils ne veulent pas de division.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Haïti: 18 pays se sont engagés à déployer des forces anti-gangs

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La nouvelle force internationale a pour but d'aider la police haïtienne à restaurer l'ordre et la sécurité (archives). (© KEYSTONE/AP/ODELYN JOSEPH)

Dix-huit pays se sont dit prêts à déployer des forces de sécurité à Haïti, a indiqué vendredi le secrétaire général de l'Organisation des Etats américains (OEA). Cette nouvelle opération anti-gang doit remplacer la mission multinationale actuelle de l'ONU.

"Dix-huit pays se sont engagés à fournir des forces de sécurité. Le point-clé est qu'ils travaillent tous ensemble, selon les mêmes régulations. C'est pourquoi le processus de constitution de cette nouvelle force est si long", a expliqué lors d'un échange avec la presse Albert Ramdin.

La force de sécurité sera constituée de 5500 soldats, a-t-il ajouté, conformément à la feuille de route élaborée sous la direction des États-Unis. Le chef de l'OEA s'est rendu cette semaine à Haïti, où la situation est "grave".

Déploiement par étapes

Les bandes criminelles commettent meurtres, viols, pillages et enlèvements, dans un contexte d'instabilité politique chronique dans ce pays des Caraïbes, le plus pauvre des Amériques.

Haïti n'a pas organisé d'élections en neuf ans et est actuellement dirigé par des autorités de transition, qui ont récemment annoncé l'organisation d'élections législatives et présidentielle à l'été 2026.

"Nous ne pouvions pas nous déplacer partout, mais le seul fait que j'ai pu me rendre à Port-au-Prince montre que le gouvernement est toujours en place et aux commandes", a précisé Albert Ramdin.

Le déploiement se fera par étapes. Un millier d'agents de sécurité devraient partir en janvier "si tout va bien", a-t-il ajouté. Et la moitié des effectifs seront déployés d'ici au 1er avril 2026, date à laquelle "le bureau des Nations unies sera créé".

Des pays africains seront particulièrement investis, aux côtés du Sri Lanka et du Bangladesh. Certains pays d'Amérique latine ont également fait part de leur volonté de contribuer.

Le Kenya a déployé lundi une centaine de policiers supplémentaires à Haïti dans le cadre de la mission internationale contre les gangs, dont les résultats restent très mitigés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Sport

Sion reçoit GC, choc au sommet à Thoune

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Ilyas Chouaref et Sion reçoivent GC samedi (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Un seul club romand jouera samedi lors de la 17e journée de Super League. Sion, 5e du classement avec 24 points, reçoit GC à 18h.

Les hommes de Didier Tholot sont invaincus depuis quatre matches. Après trois nuls consécutifs, les Sédunois ont dominé YB 2-0 le week-end dernier. Les Sauterelles ne font pas franchement peur du haut de leur 11e place avec 14 points.

Les Zurichois couchent sur deux revers 1-0 et ont passablement de peine à marquer puisqu'avec leurs 19 buts, ils possèdent la pire attaque de Super League.

Samedi sera le théâtre du choc entre l'étonnant leader Thoune et son dauphin St-Gall. Après deux revers, les Bernois ont étalé Lucerne 4-1. Les Brodeurs n'ont eux réussi qu'un point lors des deux dernières parties. Si Thoune venait à l'emporter, les Bernois repousseraient les Saint-Gallois à neuf points.

Le derby zurichois entre le FCZ et Winterthour est assez inégal sur le papier avec un FCZ qui reste sur dix points sur ses quatre derniers matches et Winterthour solide lanterne rouge avec ses 9 points.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Ukraine: l'envoyé spécial américain sera ce week-end à Berlin

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L'envoyé spécial américain Steve Witkoff doit venir à Berlin pour discuter avec les dirigeants européens et Volodymyr Zelensky (archives). (© KEYSTONE/AP/Terry Renna)

L'envoyé spécial américain Steve Witkoff rencontrera ce week-end le président ukrainien Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens à Berlin, a fait savoir un responsable de la Maison-Blanche vendredi. Les Européens réclament des garanties de sécurité pour Kiev.

Le chancelier allemand Friedrich Merz doit recevoir le président ukrainien ainsi que plusieurs dirigeants européens, ceux de l'Union européenne et de l'OTAN, sur fond d'un intense ballet diplomatique visant à mettre fin à la guerre entre l'Ukraine et la Russie, alors que les Etats-Unis accentuent leur pression sur Kiev pour parvenir à un accord.

Les Européens et Ukrainiens ont demandé aux Américains des "garanties de sécurité" avant toute négociation territoriale dans l'est de l'Ukraine occupée par les Russes, a déclaré la présidence française vendredi.

Les discussions se sont accélérées avec le plan présenté par l'administration américaine il y a près de trois semaines pour résoudre la guerre déclenchée par l'invasion russe à grande échelle de février 2022, qui reprenait des exigences majeures de Moscou.

Concessions territoriales

Alors que Kiev a remis une version amendée de ce texte comprenant des contre-propositions, le président ukrainien a confirmé jeudi que les États-Unis souhaitaient conclure un accord "le plus tôt" possible. "Il s'agit avant tout de [savoir] quelles concessions territoriales l'Ukraine est prête à faire", a déclaré M. Merz jeudi à Berlin.

Selon Volodymyr Zelensky, les deux questions essentielles restant à négocier sont le contrôle de la région orientale de Donetsk, où se déroule l'essentiel des combats, et le statut de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par Moscou dans le sud de l'Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Cambodge accuse la Thaïlande de nouveaux bombardements

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Les combats entre la Thaïlande et le Cambodge ont fait au moins 20 morts en sept jours. (© KEYSTONE/EPA/RUNGROJ YONGRIT)

Le Cambodge a accusé samedi son voisin thaïlandais de nouveaux "bombardements" sur son territoire, en dépit d'assurances du président américain, selon qui, les deux pays d'Asie du Sud-Est avaient accepté une trêve. Au moins 20 personnes ont été tuées depuis dimanche.

"Le 13 décembre, les forces armées thaïlandaises ont utilisé deux avions de combat F-16 pour larguer sept bombes" sur plusieurs cibles, a affirmé sur le réseau social X le ministère cambodgien de la défense. Il a accusé l'armée de l'air thaïlandaise de "ne pas avoir encore cessé [ses] bombardements".

Cette accusation intervient quelques heures après que le président américain Donald Trump a assuré que la Thaïlande et le Cambodge avaient accepté de faire taire les armes.

"J'ai eu une excellente conversation ce matin avec le premier ministre de Thaïlande, Anutin Charnvirakul, et le premier ministre du Cambodge, Hun Manet, au sujet de la très regrettable résurgence de leur guerre qui dure depuis longtemps. Ils ont accepté de cesser tout tir dès ce soir et de revenir à l'accord de paix initial conclu avec moi et avec eux, avec l'aide du grand premier ministre de Malaisie, Anwar Ibrahim", a écrit vendredi soir le président américain sur son réseau social Truth Social.

Des affrontements frontaliers cette semaine entre les deux pays d'Asie du Sud-Est ont fait au moins 20 morts et forcé des centaines de milliers de personnes à fuir de part et d'autre. Les combats sont entrés samedi dans leur septième jour, soit deux de plus qu'en juillet, lorsqu'un épisode de violences avait fait 43 morts et poussé 300'000 personnes à évacuer.

La Thaïlande et le Cambodge, qui se disputent des morceaux de territoire le long de leur frontière tracée pendant la période coloniale française, avaient cosigné le 26 octobre un accord de cessez-le-feu avec le président américain Donald Trump. Mais la Thaïlande l'a suspendu quelques semaines plus tard après l'explosion d'une mine terrestre ayant blessé plusieurs de ses soldats.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Affaire Esptein: de nouvelles images de Trump et Clinton publiées

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Donald Trump apparaît sur de nouvelles images du dossier Epstein. (© KEYSTONE/AP)

Des élus démocrates au congrès américain ont rendu publiques vendredi de nouvelles photographies émanant des légataires du criminel sexuel Jeffrey Epstein. Elles incluent notamment des images du président américain Donald Trump et de l'ex-chef d'Etat Bill Clinton.

L'ex-prince britannique Andrew, déchu de ses titres royaux face à la désapprobation croissante de l'opinion publique britannique concernant ses liens avec Jeffrey Epstein, apparaît aussi parmi ces clichés.

Larry Summers, ministre des finances sous Bill Clinton, Steve Bannon, l'un des grands idéologues du mouvement trumpiste MAGA, ou encore l'acteur réalisateur américain Woody Allen y figurent également. De même que Bill Gates, le cofondateur de Microsoft, et Richard Branson, fondateur du groupe Virgin.

L'existence de liens entre ces personnes et le financier, retrouvé mort en 2019 dans sa cellule, d'un suicide selon les autorités, avant son procès pour crimes sexuels, était déjà connue. Et aucune des photographies publiées vendredi ne semble dépeindre de comportement délictueux.

"Préservatifs Trump"

"Ces images troublantes soulèvent encore plus de questions sur Epstein et ses relations avec certains des hommes les plus puissants au monde", ont toutefois relevé les élus démocrates de la commission de surveillance à la chambre des représentants, à l'origine de leur publication.

Leurs homologues républicains les ont a contrario accusés d'avoir "soigneusement choisi" les photographies "pour créer un faux récit sur le président Trump". Parmi ces images, on trouve des images de jouets sexuels et de "préservatifs Trump" avec un emballage comportant un portrait dessiné de Donald Trump au-dessus de la mention "Je suis ENOOOORME".

Trois photographies parmi les 19 publiées vendredi montrent aussi l'actuel président américain, dont une où il est entouré de six femmes portant ce qui semble être une couronne de fleurs hawaïenne. Le visage de ces femmes a été occulté.

L'ancien président Bill Clinton apparaît aux côtés de Jeffrey Epstein et sa complice Ghislaine Maxwell, qui purge actuellement une peine de vingt ans de prison pour exploitation sexuelle.

La mort de Jeffrey Epstein a alimenté d'innombrables théories du complot, selon lesquelles, il aurait été assassiné pour étouffer un scandale éclaboussant des personnalités de premier plan.

Après avoir promis durant sa campagne présidentielle victorieuse de 2024 des révélations fracassantes, Donald Trump exhorte ses partisans depuis plusieurs mois à tourner la page, en qualifiant l'affaire de "canular" monté en épingle par l'opposition démocrate.

Après s'y être longtemps opposé, il a dû se résoudre en novembre à promulguer une loi qui contraint son gouvernement à rendre public l'ensemble des documents dans l'affaire Epstein. Le ministère de la justice a jusqu'au 19 décembre pour ce faire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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