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Des milliers de personnes défilent pour la Fête du Travail

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A Zurich, le traditionnel cortège du 1er Mai a rassemblé dimanche quelque 12'000 participants en milieu de journée, selon l'USS. Quelques pétards fumigènes et sprayages ont émaillé le défilé. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les manifestations du 1er Mai ont rassemblé dimanche des milliers de personnes en Suisse, avec l'actualité en Ukraine en point de mire. A Zurich, quelque 12'000 participants ont répondu à l'appel des syndicats. Ils étaient 2000 environ à Genève.

C'est dans la cité des bords de la Limmat qu'était attendu le plus grand rassemblement de cette journée du 1er Mai, indique dimanche l'Union syndicale suisse (USS). Des actions étaient prévues dans 50 localités à travers tout le pays, à l'initiative de la faîtière.

Sous le slogan "Paix, liberté, solidarité", la guerre en Ukraine était au centre des nombreux discours. Les militants syndicaux ont appelé à ce que la Suisse fasse son maximum pour soutenir la population civile ukrainienne et soit une terre d'accueil pour les réfugiés.

En campagne pour les rentes

Les revendications syndicales classiques ont aussi eu leur tribune. A Zurich, le président de l'USS Pierre-Yves Maillard a réitéré ses exigences pour l'amélioration du pouvoir d'achat des travailleurs et des retraités. Le retour de l'inflation et la menace d'une hausse brutale des primes maladie appellent, selon lui, à une action rapide. En vue de la campagne contre AVS 21, l'USS a encore appelé à parer "les attaques de la droite et du centre contre les rentes".

Le syndicat Unia s'est également mobilisé dimanche contre "le démantèlement des rentes. "Les plus de 150'000 signatures récoltées pour le référendum, trois fois plus que nécessaire, ont été un signe fort de la population", a déclaré Vania Alleva, présidente d'Unia.

Manifestation assez calme à Berne

Plus de 2000 personnes se sont rassemblées à Berne. Les orateurs sur la Place fédérale ont appelé au courage de lutter pour la solidarité, ainsi que des salaires et des rentes plus justes. Un petit cortège comprenant des jeunes gens qui défendaient diverses causes a auparavant traversé la vieille ville.

En retrait, 300 personnes habillées en noir scandaient des slogans antifascistes. Ils se sont séparés du reste de la manifestation sur la Place fédérale et se sont dirigés vers la gare, où des discours ont été prononcés. Les transports publics ont été perturbés, des graffitis inscrits, mais le reste de la manifestation est resté pacifique.

2000 personnes à Genève

A Genève, 2000 personnes ont défilé, s'opposant ainsi aux régressions sociales et à la guerre. Le Collectif genevois de la grève féministe a pris la tête du cortège. Il était suivi par différents syndicats, organisations et partis de gauche. Une centaine de personnes étaient réunies derrière la bannière du Comité Ukraine-Genève pour dénoncer l'offensive russe.

Afin de protester contre les exigences toujours plus grandes des autorités, les organisateurs n'avaient pas déposé de demande d'autorisation de manifester.

Réunissant environ 300 personnes habillées de noir et, pour la plupart, masquées, le Bloc révolutionnaire et antifasciste diffusait des fumigènes colorés à l'arrière du cortège. Il était encadré par une quarantaine de policiers en tenue anti-émeute qui n'ont pas pu empêcher l'inscription de slogans anticapitalistes et anarchistes sur des vitrines.

Environ 500 personnes ont défilé sous le soleil dans les rues de Lausanne. Les thèmes abordés étaient divers: luttes contre les inégalités et pour le climat, pour la liberté syndicale, ainsi que pour de meilleurs salaires et rentes. La retraite à 65 ans pour les femmes, "c'est toujours non", ont scandé les manifestants.

Dégâts à Bâle

A Bâle, près de 1500 personnes se sont rassemblées pour une manifestation du 1er Mai là aussi bigarrée. Outre les syndicats, des groupes de sans-papiers ainsi que des mouvements de la grève des femmes et du climat se sont joints au cortège, a constaté sur place l'agence Keystone-ATS.

Pendant le défilé à travers la cité rhénane, le "bloc anticapitaliste" et plusieurs petits groupes se sont écartés du cortège principal pour se rendre, sans autorisation selon la police cantonale, à leur propre "fête" de clôture. Des succursales locales d'UBS et Credit Suisse ont alors été la cible de vandalisme.

La manifestation zurichoise s'est quant à elle déroulée sans incidents majeurs. Des activistes de gauche cagoulés ont néanmoins allumé des pétards fumigènes et des feux d'artifice tandis que des attaques à la peinture et des sprayages ont émaillé le cortège, a indiqué la police municipale. Quelques manifestants ont lancé des ballons d'eau sur les forces de l'ordre.

Conseillers fédéraux socialistes sur le pont

Attendu en fin de journée à Münchenbuchsee (BE), Alain Berset a exhorté à ne laisser personne "de côté" et à s'attaquer ensemble aux thèmes clés, de la lutte contre la pauvreté à l'égalité salariale, en passant par les coûts de santé et la crise climatique, selon des notes préliminaires de son discours.

Samedi, la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga s’était rendue à la gare de Berne pour rencontrer trois employés à la manoeuvre. Les discussions ont porté sur les conditions de travail parfois difficiles et sur les défis que le personnel doit affronter avec l’automatisation des systèmes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

Deux skieurs pris dans une avalanche aux Diablerets

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L'avalanche s'est déclenchée jeudi après-midi dans la région des Diablerets (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Deux randonneurs à skis ont été pris jeudi dans une avalanche au col du Pillon aux Diablerets (VD). Le premier est sain et sauf, tandis que le second a été blessé au bassin et héliporté au CHUV par la REGA. Ses jours ne sont pas en danger.

Ces deux randonneurs, des Néerlandais de 30 et 29 ans, ont été piégés par une avalanche qui s'est déclenchée jeudi vers 15h45, indique vendredi la police vaudoise dans un communiqué. L'un des skieurs a réussi à se sortir indemne de la coulée. L'autre a été projeté contre les arbres en bordure de piste et touché au bassin.

Cet événement a nécessité l'engagement de deux personnes de la colonne de secours des Diablerets, de deux conducteurs de chiens du Secours alpin romand, de deux gendarmes de la patrouille des Mosses et de deux hélicoptères de la REGA.

A la suite des récentes chutes de neige, le degré d'avalanche dans les Alpes vaudoises se situe au niveau 3 (marqué), rappelle la police. Elle souligne que pour limiter les risques, il faut utiliser les itinéraires sécurisés et balisés, se renseigner sur la situation météo et le risque d'avalanche.

Par ailleurs, chaque skieur hors-piste doit emporter avec lui son équipement d'urgence (détecteur de victimes d'avalanche, pelle, sonde et téléphone portable chargé) et s'exercer régulièrement à l'utiliser correctement. La police conseille également de suivre un cours sur les avalanches et/ou se laisse guider par une personne ayant des connaissances sur les avalanches.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le nouveau concept de la fête des mères à l’école de Lully fait des vagues

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Photo d'illustration (KEYSTONE/Martial Trezzini)

A Bernex, la fête des mères à l’école de Lully tourne à la polémique suite à l’annonce d’un nouveau concept mis en place par le personnel de l’établissement scolaire. 

 Le pot de fleurs en poterie ou la carte dessinée que les écoliers réalisent habituellement en classe pour la fête des mères tournent à la polémique politicienne à Bernex. En cause : un nouveau concept de la fête des mères souhaité par le directeur de l’école primaire de Lully.

Dans un courrier adressé jeudi aux parents d’élèves, le chef d’établissement explique que dans un souci d’inclusion et d’égalité homme-femme, le concept de fêtes mères va changer cette année. Ainsi, les enfants prépareront désormais des cadeaux pour les “gens qu’ils aiment” et non plus spécifiquement pour leurs parents. Avec une date fixée au 24 mai.

L'équipe enseignante de l'école de Lully précise dans la lettre avoir pris la décision, "au vu de la mouvance actuelle traitant de l'inclusion des genres et de l'égalité femme/homme, de ne plus fêter exclusivement les mamans durant le mois de mai, mais, de manière plus globale, les gens qu'on aime."

Il n’en fallait pas plus pour que l’UDC Genève ne dénonce aussitôt “la nouvelle mission woke du DIP”, assurant même que la conseillère d’Etat Anne Hiltpold avait déclaré la guerre avec les parents. Inquiétude aussi dans les rangs du MCG qui a déposé une question écrite au Grand Conseil. Sauf que la conseillère d’Etat en charge du DIP parle, elle dans Le Temps, d’une  erreur de la part de la direction de l’école et lui demande de revenir sur sa décision.

 

 

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Genève

Restrictions sur les parcours et les horaires des manifestations

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Photo d'archives (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)
A Genève, le Conseil d'Etat a décidé d'agir face à la multiplication des manifestations à caractère politique au centre-ville. Une hausse qui provoque l'exaspération des commerçants. Désormais, il ne sera plus possible de défiler quand on veut et où on veut.

Ces restrictions concernant les parcours et les horaires ont été annoncées par la conseillère d'Etat Carole-Anne Kast sur les ondes de la télévision locale Léman Bleu. L'idée est de faire une pesée entre trois libertés: la liberté d'expression, la liberté de manifester et la liberté de commercer.

Ce changement de cap prendra un peu de temps avant de se concrétiser. Les autorisations déjà délivrées ne sont pas remises en cause. Seules les nouvelles demandes seront soumises au nouveau régime. La manifestation pour Gaza samedi aura ainsi lieu comme prévu, selon le parcours qui a été validé.

Depuis le début de l'année, il existe une hausse importante des demandes des organisateurs de manifestation de faire passer leur cortège d'une rive à l'autre, relève vendredi le porte-parole du département des Institutions et du numérique (DIN) Laurent Paoliello. Les défilés sont presque devenus hebdomadaires.

Ces manifestations génèrent des coûts collatéraux, souligne encore M. Paoliello. Elles bloquent par exemple les transports publics. De leur côté, les commerces du centre-ville se plaignent d'un manque à gagner, surtout lorsque les manifestations ont lieu le samedi, jour de grande affluence pour eux.

Projet de loi

Cette question n'a pas échappé au monde politique. Le PLR Genève a ainsi déposé un projet de loi pour que "les manifestations n'entravent pas les principaux axes de circulation et ne péjorent pas les commerçants". Le parti veut empêcher les défilés d'emprunter les tracés dévolus aux trams et le périmètre du "U Lacustre".

Interrogée par la Tribune de Genève, Clémence Jung, une juriste travaillant pour la campagne de boycott contre Israël BDS dit craindre une violation des libertés d'expression et de manifestation. "Si des refus par principe devaient être signifiés, la justice serait saisie", avertit-elle.

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Suisse

La Suisse est "ouvertement hostile" à la Russie, estime Lavrov

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La Suisse n'est pas adaptée pour organiser un sommet sur l'Ukraine, a déclaré le ministre des Affaires étrangères russe Lavrov dans une interview à des radios russes. (archives) (© KEYSTONE/EPA/MAXIM SHIPENKOV)

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov considère que la Suisse s'est transformée d'un pays neutre en un pays "ouvertement hostile" envers la Russie. Elle n'est donc pas adaptée aux négociations sur le conflit ukrainien.

Le diplomate a fait cette remarque vendredi aux stations de radio russes Sputnik, Komsomolskaya Pravda et Govorit Moskva.

En visite en Chine, le chancelier allemand Olaf Scholz avait affirmé mardi en marge de sa rencontre avec le président chinois Xi Jinping que Berlin et Pékin souhaitaient "se concerter de manière intensive et positive sur la promotion de l'organisation d'une conférence de haut niveau en Suisse".

Interrogé mercredi sur le fait de savoir si Pékin pousserait Moscou à participer à cette conférence, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, a nuancé ces propos. "De ce que je sais, cette réunion est encore en préparation et il reste encore beaucoup de travail à faire", a-t-il dit.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky estime que la Chine, partenaire clé de la Russie, peut "accélérer" la paix en Ukraine en jouant un "rôle actif" lors de la conférence organisée en Suisse en juin sur cette thématique.

Mais il a prévenu que la priorité devait être de "rétablir le plein respect des objectifs et des principes de la Charte des Nations unies, y compris le respect des principes d'intégrité territoriale". Une manière d'exclure l'abandon de territoires ukrainiens au profit de Moscou.

Non à la "formule de Zelensky"

Pour le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, "la formule de Zelensky doit être rejetée", réplique-t-il dans l'interview publiée vendredi. La Russie respecte la position de la Chine, dont les représentants se sont prononcés en faveur de la convocation d'une conférence acceptable pour la Russie et l'Ukraine, a-t-il déclaré.

"Cela signifie que ce n'est pas avec la 'formule Zelensky' qu'il faut commencer, il faut la mettre de côté tout à fait". Pour M.Lavrov il s'agit de discuter des bases sur lesquelles la Russie est prête à négocier. Il a alors ajouté sa critique à l'adresse de la Suisse, qui n'est selon lui pas adaptée aux négociations sur le conflit.

Pas digne de confiance

En février déjà, M. Lavrov avait déclaré que Berne n'est pas digne de confiance, la tentative de la Suisse de devenir une médiatrice sur l'Ukraine échouera donc. Le diplomate avait fait cette déclaration, rapportée par l'agence russe Tass, lors du forum international sur le Proche-Orient de Valdaï, en Russie.

"Ils (la Suisse ndlr) essaient maintenant de faire pression pour devenir un médiateur sur l'Ukraine; il n'en sortira rien. Ce n'est pas un acteur auquel on peut faire confiance".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Giorgio Armani n'exclut plus une vente de son empire

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"L'indépendance vis-à-vis des grands groupes pourrait encore être une valeur motrice pour le groupe Armani à l'avenir, mais je ne pense pas pouvoir exclure quoi que ce soit", a déclaré Giorgio Armani (archives). (© KEYSTONE/EPA ANSA/DANIEL DAL ZENNARO)

Le maître de la mode italienne Giorgio Armani, 89 ans, qui a toujours défendu farouchement l'indépendance de son groupe de luxe, n'exclut plus une vente ou une entrée en Bourse une fois qu'il ne sera plus aux commandes.

"L'indépendance vis-à-vis des grands groupes pourrait encore être une valeur motrice pour le groupe Armani à l'avenir, mais je ne pense pas pouvoir exclure quoi que ce soit", a déclaré M. Armani dans une interview écrite avec l'agence Bloomberg publiée vendredi.

"Je n'envisage pas pour l'instant un rachat par un grand conglomérat du luxe" mais "je ne veux rien exclure a priori, car ce serait un comportement pas très entrepreneurial", explique-t-il.

Quant à une entrée en Bourse, "nous n'en avons pas encore discuté", mais "c'est une option qui pourrait être envisagée, espérons-le, dans un avenir lointain", commente M. Armani.

"Les grands groupes ont de plus en plus de marques historiques dans leur ligne de mire", déplore toutefois le vétéran de la mode italienne.

Si un rachat "peut assurer la croissance d'une part, cela entraîne d'autre part un inévitable changement de valeurs et des bouleversements importants, y compris pour le style", prévient-il.

Ces vingt dernières années, plusieurs groupes italiens se sont fait racheter par le géant français du luxe LVMH, comme Fendi, Bulgari et Loro Piana. Son rival Kering s'est emparé de Gucci et détient une part de 30% dans Valentino avec une option permettant de monter à 100%.

Interrogé sur sa succession, M. Armani estime que "la meilleure solution serait un groupe de personnes de confiance qui me sont proches et que j'ai choisies".

Giorgio Armani, qui n'a pas d'enfant, a évoqué dans ce contexte les dirigeants de la fondation de son groupe, en particulier Leo Dell'Orco, qui l'a aidé à gérer sa société pendant des années, ainsi que ses nièces Silvana et Roberta Armani et son neveu Andrea Camerana.

"La fondation décidera et gouvernera l'avenir du groupe Armani car ce sont les personnes les plus proches de moi qui sont aux commandes", souligne M. Armani.

Le groupe Armani a enregistré en 2022 un chiffre d'affaires de 2,35 milliards d'euros (2,28 milliards de francs au cours du jour), en hausse de 16,5%, et a vu son bénéfice opérationnel (Ebit) grimper de 30% à 202,5 millions d'euros.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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