Rejoignez-nous

Actualité

Les parlementaires suisses déchantent après leur visite à Bruxelles

Publié

,

le

Une délégation de la commission des affaires étrangères du Conseil national a effectué une visite de trois jours à Bruxelles. Sa présidente Tiana Angelina Moser (PVL/ZH) a conclu mercredi que la situation entre la Suisse et l'UE s'est considérablement tendue. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les relations entre la Suisse et l'Union européenne se sont durcies. Tel est le constat de la présidente de la commission des affaires étrangères Tiana Angelina Moser (PVL/ZH), après une visite de trois jours à Bruxelles avec une délégation de parlementaires.

Lors de toutes les discussions, il est clairement apparu que la décision de rompre les négociations sur l'accord-cadre et la manière dont cette décision a été prise ont suscité le mécontentement de l'Union européenne: "Cela a laissé des traces", a déclaré Mme Moser devant des journalistes suisses à Bruxelles.

Il est désormais clair que l'UE lie les questions de l'accès au marché aux autres coopérations. Concrètement, cela signifie par exemple que si la Suisse veut être pleinement associée au programme de recherche européen Horizon Europe, elle doit progresser dans les questions institutionnelles. Même si les négociations sont interrompues, les questions à résoudre restent les mêmes, a précisé Mme Moser.

Signe attendu de la part de l'UE

La partie européenne a certes pris acte du déblocage du milliard de cohésion, mais elle a laissé entendre que cela n'a pas "nécessairement contribué à apaiser les tensions", a ajouté Mme Moser.

Selon Franz Grüter (UDC/LU), vice-président de la commission des affaires étrangères, la Suisse attendait un signe de l'UE après le déblocage inconditionnel du milliard de cohésion. Car à l'origine, le Parlement avait lié ce déblocage à la fin des mesures discriminatoires de l'UE. Au final, les Chambres y ont renoncé.

Selon Mme Moser, un tel signe serait l'ouverture de discussions sur Horizon Europe et sur l'accord d'échange d'étudiants Erasmus plus. "Cela serait important pour un processus constructif en Suisse et pour trouver des majorités à l'avenir".

Cela a été communiqué à Bruxelles dans ce sens. Mais là aussi, l'UE a renvoyé aux questions d'accès au marché. Pour M. Grüter, un signe de l'UE serait par exemple aussi l'octroi d'une équivalence boursière à la Suisse.

Selon Mme Moser, l'UE s'est toutefois montrée ouverte à l'idée que si la Suisse présentait un plan incluant les questions d'accès au marché, elle serait prête à entamer des discussions. Cela signifie que "la Suisse doit savoir ce qu'elle veut" et présenter un plan incluant les questions institutionnelles ouvertes.

Échange de trois jours

La délégation de neuf membres de la commission des affaires étrangères du Conseil national était à Bruxelles de lundi à mercredi pour s'informer sur place de la situation des relations entre la Suisse et l'UE.

Parallèlement, selon Mme Moser, la délégation a aussi voulu contribuer à poser ces relations "sur une base constructive". Pour Niklaus-Samuel Gugger (PEV/ZH), cela passe aussi par une "prise de conscience" de la situation de l'autre partie.

Sibel Arslan (Verts/BS) a ajouté que la délégation a fait valoir lors de toutes les discussions que la Suisse ne doit pas être traitée de manière plus défavorable que d'autres pays tiers.

Les politiciens suisses ont rencontré, entre autres, des membres du cabinet de Maros Sefcovic, le vice-président de la Commission européenne, des parlementaires européens tels que David McAllister, président de la commission des affaires étrangères, Lukas Mandl, qui rédige un rapport sur la Suisse, et Andreas Schwab, président de la délégation du Parlement européen pour la Suisse.

L'échange avec des experts de groupes de réflexion et d'autres institutions était également à l'ordre du jour des parlementaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Economie

Resolve maintient le cap de la croissance

Publié

le

La fintech genevoise Resolve a augmenté en 2023 son volume de prêts hypothécaires sous gestion. En 2024, la société spécialisée dans le financement hypothécaire entend poursuivre sur le chemin de la croissance (illustration). (© KEYSTONE/LEANDRE DUGGAN)

La fintech genevoise Resolve a augmenté en 2023 son volume de prêts hypothécaires sous gestion, a-t-elle indiqué mardi dans un communiqué. En 2024, la société spécialisée dans le financement hypothécaire entend poursuivre sur le chemin de la croissance.

A la fin de l'année dernière, le volume hypothécaire sous gestion s'élevait à environ 882 millions de francs. D'ici fin 2024, le volume total devrait encore augmenter de 35% pour atteindre 1,2 milliard. Cette dynamique sera également soutenue par l'évolution du premier trimestre, précise-t-on dans le communiqué.

Fondée en 2018, Resolve conseille les acquéreurs et les propriétaires de biens immobiliers sur le financement et la commercialisation de propriétés. L'entreprise compte actuellement 44 collaborateurs et huit succursales en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Economie

L'AVS et l'AI ont bouclé sur des résultats positifs en 2023

Publié

le

L'AVS a bouclé 2023 sur des résultats positifs (image d'illustration). (© KEYSTONE/GORAN BASIC)

L'AVS et l'AI ont bouclé l'année 2023 sur des résultats de répartition positifs, tout comme le régime des APG. Ce malgré la grande instabilité des marchés financiers, note mardi l'organisme Compenswiss.

L'AVS termine l'exercice 2023 sur un résultat de répartition positif de 1,2 milliard de francs. Malgré la hausse des charges par rapport à l'année précédente, les produits de l'AVS, également en augmentation, ont dépassé les charges en 2023, écrit Compenswiss dans un communiqué. Le résultat d'exploitation s'élève à 2,9 milliards.

Le résultat de répartition de l'AI, à 50 millions de francs, est positif pour la deuxième fois consécutive depuis la fin du financement complémentaire de l'AI en 2018, poursuit Compenswiss. Le résultat d'exploitation se monte à 206 millions, ce qui ne permet encore aucune réduction de la dette de l'AI envers l'AVS.

Du côté des APG, le résultat de répartition est aussi dans le vert, à 173 millions. Le résultat d'exploitation est de 246 millions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Berne évalue l'audit sur l'UNRWA, financement toujours en suspens

Publié

le

L'UNRWA vient en aide à la population en détresse de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Le DFAE va "analyser en détail" le rapport d'experts indépendants sur l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) dans la bande de Gaza, publié mardi soir. Une décision sur le financement de l'agence sera prise ensuite.

La Suisse n'a pas versé à ce jour sa contribution 2024 de 20 millions de francs à l'UNRWA, a rappelé mercredi le DFAE à Keystone-ATS. Cette suspension, annoncée en janvier, est toujours valable.

"Le DFAE va désormais analyser en détail le rapport Colonna sur l'UNRWA et fera ensuite une évaluation globale. Avant toute décision sur le financement de l’UNRWA, les commissions de politique extérieure du National et des Etats seront consultées, comme l’a décidé le Parlement en décembre dernier", précise le département.

L'audit sur l'agence onusienne, publié mardi, a conclu que l'UNRWA a des "problèmes de neutralité" politique. Cependant, Israël doit encore fournir la "preuve" d'une éventuelle implication terroriste de certains membres de l'agence, ont ajouté les experts.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Politique

Dépréciation des avoirs gelés russes: valeur de 5,8 milliards

Publié

le

La valeur des avoirs russes gelés en Suisse s'est dépréciée sous l'effet des sanctions internationales (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La valeur des avoirs gelés russes en Suisse, à la suite des sanctions édictées dans le contexte de la guerre en Ukraine, se montait à 5,8 milliards de francs au 31 décembre 2023. Une année auparavant, elle s'élevait à 7,5 milliards, mais les titres se sont dépréciés.

A ces 5,8 milliards s'ajoutent 17 biens immobiliers de personnes physiques, d'entreprises ou d'entités visées par les sanctions, a indiqué mardi le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco). Des voitures de sport et de luxe, des oeuvres d'art, du mobilier et des instruments ont aussi été gelés.

Les titres présentant un lien avec la Russie ont perdu en valeur sous l'effet des sanctions internationales. Le Seco précise que, dans le même temps, des gains de valeur à hauteur de 280 millions ont été enregistrés à la suite de la réévaluation de titres.

En 2023, grâce à des investigations et des clarifications, il a pu geler des avoirs à hauteur de 580 millions ainsi que deux biens immobiliers supplémentaires. Et des avoirs de 140 millions gelés préventivement ont été libérés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Politique

Pas d'alternative à l'adhésion à l'UE, selon Joseph Deiss

Publié

le

Joseph Deiss reste un fervent partisan de l'UE. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

L'ancien conseiller fédéral Joseph Deiss plaide pour une adhésion de la Suisse à l'Union européenne (UE), dans une interview mardi à la NZZ. Il faut, en l'état, négocier fermement, mais (au final), "seul un chemin mènera vers l'Europe: l'adhésion", dit-il.

En attendant, la Suisse, passe d'une solution provisoire à une autre, selon Joseph Deisss.

L'ancien ministre des Affaires étrangères ne craint pas d'être isolé avec sa position. Contrairement à l'opinion dominante, entrer dans l'UE "n'est pas un suicide mais représente au contraire un gain en matière de souveraineté", estime-t-il.

L'ex-conseiller fédéral fribourgeois PDC observe "des choses à faire se dresser les cheveux sur la tête", dans la politique européenne de la Suisse. Il pense à la liberté de circulation, où l'on confond "perfidement" selon lui les problèmes qu'il peut y avoir avec l'asile et le dossier de la main-d'oeuvre immigrée.

"Erreur historique"

Joseph Deiss déclare que les craintes émises lors de l'acceptation du premier paquet des bilatérales en 2000 en relation avec la liberté de circuler ne se sont pas avérées, au contraire: "Avons-nous connu davantage de chômage? Y a-t-il eu pression sur les salaires? Aucunement!".

L'ancien ministre constate plutôt qu'il existe en Suisse 100'000 postes non pourvus ainsi que 26'000 places d'apprentissage.

M. Deiss parle du rejet par le peuple de l'Espace économique européen (EEE) en 1992 comme d'une "erreur historique". Si la Suisse avait adhéré, "de nombreux problèmes que nous avons actuellement avec l'UE seraient résolus depuis longtemps", lance-t-il. "Notre erreur est que nous persistons à penser, en tant que non-membre, que nous aurions le droit d'être mieux traités que des membres de l'UE", ajoute-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture