Rejoignez-nous

Actualité

Les glaces de Suisse fondent

Publié

,

le

Source : Keystone ATS

En Suisse, les glaciers ont diminué de 10% en cinq ans. Une perte jamais observée d’après la SCNAT, l’Académie suisse des sciences naturelles.

En avril et mai, 20 à 40% de neige supplémentaire ont été observés par rapport aux conditions habituelles. Mais malgré les importantes chutes de neige de l’hiver dernier, les deux vagues de chaleur de fin juin et fin juillet ont eu raison de l’état des glaciers. Les scientifiques sont inquiets, même si les années peuvent se suivre sans se ressembler.

Matthias Huss, glaciologue de l’Université de Fribourg

Propos recueillis par Jérôme Favre

Des chiffres alarmants

En 15 jours, des masses de neige et de glace équivalentes à la consommation nationale annuelle d’eau potable ont fondu sur les glaciers suisses. Douze mois ont suffit pour qu’environ 2% du volume des glaciers suisses soient perdus. En cent ans selon les séries de données, une telle perte n’a jamais été observée.

Une tendance qui diffère selon les régions

Une tendance qui diffère selon les régions. À l’est et au nord des Alpes, les pertes ont été plus importantes que la moyenne de la dernière décennie. Une réduction d’un ou deux mètres de l’épaisseur moyenne de glace a également été mesurée. Tandis que dans le sud du Gothard par exemple, les glaciers ont mieux résisté à la chaleur.

L’Académie des sciences naturelles rappelle que plus de 500 glaciers ont disparu depuis 1900, dont, cette année, celui du Pizol, l’un des premiers à avoir fait l’objet de mesures.

 

International

Burberry divise ses pertes par trois au premier semestre

Publié

le

Burberry voit les premiers signes d'un rebond après ses difficultés. (archive) (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

Burberry, symbole du luxe britannique, a annoncé jeudi une perte nette divisée par trois pour son premier semestre décalé, à 26 millions de livres (29 millions d'euros), et voit les premiers signes d'un rebond après le recentrage stratégique amorcé il y a un an.

"Bien qu'il soit encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives et qu'il reste du travail à accomplir, nous disposons désormais d'éléments probants démontrant" que cette nouvelle stratégie "est la bonne voie", a fait valoir le directeur général Joshua Schulman dans un communiqué.

Confronté comme l'ensemble du secteur du luxe à un ralentissement de la demande et à l'offensive protectionniste des Etats-Unis, Burberry pâtit en outre de choix stratégiques malheureux, notamment d'un pari (raté) de monter encore davantage en gamme, ce qui avait fait tomber dans le rouge son dernier résultat annuel.

Le groupe a amorcé ces derniers mois un recentrage d'urgence sur ses grands classiques, comme son trench coat et ses écharpes, pour enrayer le plongeon de ses résultats, avec des prix plus en rapport avec sa marque: le luxe, mais pas l'ultra luxe.

Si le groupe voit encore son chiffre d'affaires reculer sur un an au cours des six mois achevés fin septembre (-5% à 1,03 milliard de livres), il signale une progression de ses "ventes à périmètre comparable" (c'est à dire notamment hors effet des ouvertures et fermetures de magasins) au deuxième trimestre de son exercice, pour la première fois en deux ans.

Burberry met aussi en oeuvre un plan drastique de réduction de coûts qui "est en bonne voie pour générer 80 millions de livres sterling d'économies annualisées d'ici la fin de l'exercice", indique l'entreprise, tout en avertissant qu'elle évolue dans un marché qui "demeure incertain".

Pour autant, plusieurs groupes de luxe tels que Kering, L'Oréal ou encore Prada, ont eux aussi publié récemment des résultats encourageants.

Et en dépit de ses difficultés, l'entreprise fondée en 1856 à Basingstoke (sud de l'Angleterre) par un apprenti drapier, peut toujours compter sur sa renommée.

La Reine d'Angleterre elle-même avait décerné un "mandat royal" à l'entreprise dès 1955, faisant de Burberry un fournisseur régulier de la famille royale.

Le groupe a par ailleurs fait en septembre un retour parmi les valeurs de l'indice vedette FTSE 100 de la Bourse de Londres, un an après en avoir été délogé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

Royaume-Uni: la croissance s'essouffle au 3e trimestre, à 0,1%

Publié

le

Le Premier ministre britannique Keir Starmer doit présenter le nouveau budget dans deux semaines. (archive) (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

La croissance de l'économie britannique a encore ralenti au troisième trimestre, le PIB ne progressant que de 0,1%, ce qui constitue un nouvel accroc pour le gouvernement travailliste à deux semaines de son budget.

Ce chiffre, publié par jeudi par l'Office national des statistiques (ONS), fait suite à une croissance inattendue de 0,7% au premier trimestre, puis à un fort ralentissement, à 0,3%, sur les trois mois suivants.

Cette croissance, inférieure aux attentes des analystes interrogés par Bloomberg, qui tablaient sur 0,2%, accroît un peu plus la pression sur la ministre des Finances Rachel Reeves, qui a promis d'équilibrer les comptes publics sans étouffer une économie à la peine et présente son projet de budget le 26 novembre.

"Cela brosse le tableau d'une économie qui a démarré l'année 2025 en force, mais qui perd aujourd'hui beaucoup de son élan", souligne Lindsay James, analyste chez Quilter, pour qui le budget sera "crucial pour la suite".

"L'incertitude quant à d'éventuelles hausses d'impôts et les rumeurs persistantes selon lesquelles les employeurs seraient à nouveau visés (...) risquent d'étouffer la fragile confiance des entreprises et de faire grimper le chômage", estime-t-elle.

La presse britannique spécule aussi depuis des semaines sur une possible hausse de l'impôt sur le revenu, qui viendrait compromettre une promesse formulée par les travaillistes avant leur retour au pouvoir en juillet 2024.

Mme Reeves a longtemps balayé l'hypothèse, avant d'évoluer peu à peu dans sa rhétorique, jusqu'à laisser entendre que cette hausse était possible, sans quoi il serait nécessaire de faire des "coupes profondes" dans les investissements publics, compromettant les espoirs de croissance à long terme.

Le gouvernement doit, outre une croissance faible, composer avec une inflation élevée, à 3,8% sur un an en septembre, et un chômage au plus haut depuis la pandémie, avec un taux de 5% au troisième trimestre.

La présentation du nouveau budget constitue une échéance décisive pour l'équipe du Premier ministre Keir Starmer, au plus bas dans les sondages et contesté jusque dans son camp, au moment où le parti d'extrême droite Reform UK caracole en tête des intentions de vote.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Economie

Les loyers stables sur un mois en octobre

Publié

le

La progression des loyers a marqué une pause en octobre. (archive) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La progression des loyers a marqué une pause en octobre, comparé au mois précédent. Sur un an, le coût du logement a par contre augmenté de 3,1%, avec de fortes variations selon les cantons et les villes.

L'indice des loyers, calculé par la plateforme immobilière homegate.ch en collaboration avec la Banque cantonale de Zurich (ZKB), est resté inchangé à 131,6 points en octobre sur un mois, selon un communiqué publié jeudi.

Les loyers proposés ont cependant augmenté dans les cantons de Schwytz (+3,4%) et des Grisons (+2,1%), alors qu'ils se sont repliés dans ceux d'Obwald (-1,8%) et du Tessin (-1,5%). Quant aux villes, celles de Lucerne (+1,9%) a enregistré la plus importante hausse, à l'inverse de Lugano (-2,2%).

Si la progression atteint 3,1% sur un an, les loyers ont bondi de 15,6% sur dix ans et de 27,2% sur 15 ans.

Le ralentissement de la croissance de loyers s'explique, selon les auteurs de l'étude, par "la baisse de la croissance des salaires (qui) affecte la capacité de paiement des nouvelles et nouveaux locataires". Autre facteur, "le ralentissement de la croissance de l'emploi depuis le début de l'année freine l'immigration nette".

La construction de nouveaux logements sera certes positive, mais "l'effet de détente sur le marché locatif restera limité", a précisé Homegate.ch. D'après la ZKB, 47'000 logements neufs (+17%) devraient être construits en 2026 dans la Confédération.

Pour l'ensemble de 2025, les experts de l'établissement cantonal tablent sur une accélération des loyers de 2,5% en moyenne nationale et de 1,5% en 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Generali avec un bénéfice net ajusté en hausse de 14% sur neuf mois

Publié

le

Le numéro un italien de l'assurance Generali a vu sa rentabilité nettement progresser sur les neuf premiers mois de 2025. (archive) (© KEYSTONE/EPA ANSA/MATTEO CORNER)

Le numéro un italien de l'assurance Generali a vu sa rentabilité nettement progresser, notamment dans ses activités traditionnelles, selon les résultats des neuf premiers mois 2025 publiés jeudi.

Le bénéfice net ajusté (hors éléments exceptionnels), indicateur souvent utilisé pour les comparaisons, est en hausse de 14% sur les neuf premiers mois de 2025, à 3,3 milliards d'euros (3,1 milliards de francs), dépassant le chiffre du consensus cité par les analystes d'Equita, de 3,2 milliards.

Les revenus du groupe ont enregistré une hausse de 3,7% à 73,1 milliards d'euros grâce à une nette croissance de ses activités dans l'assurance-dommages et dans l'assurance-vie.

Generali a dégagé un bénéfice opérationnel en hausse de 10,1% à 5,9 milliards d'euros, poussé par ses activités d'assurance dans la branche dommages et responsabilité (P&C), au résultat en hausse de 23,9%. Ses activités dans l'assurance-vie et la banque progressent moins rapidement.

Le bénéfice ajusté par action atteint 2,16 euros sur la période janvier-septembre, en hausse de 16%.

"Tous les segments d'activité ont contribué positivement à la croissance à deux chiffres du résultat opérationnel", a commenté dans un communiqué le directeur financier du groupe, Cristiano Borean. "Les neuf premiers mois de 2025 confirment le début très prometteur du nouveau cycle stratégique du Groupe".

Sous l'égide du Français Philippe Donnet, en poste depuis mars 2016, Generali a commencé à se concentrer davantage sur la gestion d'actifs pour diversifier ses sources de revenus, face au poids croissant des catastrophes naturelles.

Generali a parallèlement annoncé mercredi la nomination d'un directeur général (après sept ans de vacance), dans le contexte difficile du rachat de Mediobanca (actionnaire de Generali à hauteur de 13,2%) par la banque Monte dei Paschi.

Giulio Terzariol, 53 ans, directeur de la branche assurances de Generali depuis janvier 2024, a été promu numéro 2 du groupe.

Generali assure ainsi "renforcer son orientation stratégique" pour son plan de 2027 ainsi que "la gouvernance de ses activités principales".

Selon la presse italienne, le directeur général Philippe Donnet indique aussi un successeur, alors qu'il a été confirmé en mai pour un quatrième mandat de trois ans à la tête de Generali.

Des actionnaires hostiles à sa politique se sont renforcés dans le groupe via leur position dans Monte dei Paschi. Ils se sont abstenus mercredi lors de la nomination de M. Terzariol.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

Nouveau bénéfice record pour Siemens, qui se prépare à accélérer

Publié

le

Le conglomérat industriel allemand Siemens a fait état d'un bénéfice net record pour la troisième année d'affilée. (archive) (© KEYSTONE/DPA/FELIX HÖRHAGER)

Le conglomérat industriel allemand Siemens a fait état jeudi d'un bénéfice net record pour la troisième année d'affilée, porté par sa transformation numérique "malgré un environnement mondial difficile", et a relevé ses prévisions pour l'exercice suivant.

Sur son exercice décalé 2024/2025, le groupe de Munich a dégagé un bénéfice net de 10,4 milliards d'euros (9,6 milliards de francs), en hausse de 16%, soit près de 600 millions d'euros de plus que ce qu'attendaient les analystes de la plateforme Factset.

"Malgré un environnement mondial difficile, l'entreprise a poursuivi sa trajectoire de croissance rentable et a respecté ses prévisions", détaille un communiqué.

Corrigé des effets de change et de portefeuille, le chiffre d'affaires a grimpé de 5 % à 78,9 milliards d'euros, le milieu de la fourchette de croissance attendue entre 3 et 7%.

La branche mobilité (+10%) et celle d'infrastructures connectées (+9%) ont tiré Siemens, et les déboires de l'industrie numérique (-4%) ont moins pesé qu'en 2023/2024.

Pour l'exercice suivant, "nous entrons dans la prochaine étape de croissance", déclare le patron Roland Busch dans le communiqué, avec une hausse des revenus attendue entre 6 à 9%.

Car Siemens "suppose que l'environnement économique mondial se stabilisera" d'après le communiqué, après les troubles provoquées par l'avalanche des droits de douane de Donald Trump.

Et ses activités numériques, au coeur de la stratégie du conglomérat qui produit aussi bien des trains, des turbines, des machines à IRM que des logiciels, vont croître près de deux fois plus rapidement que les autres lors des prochaines années.

Sur l'année, les commandes à Siemens ont augmenté de 6%, à 88,4 milliards d'euros, tirées dans tous ses segments, après une nette chute lors de l'exercice précédent.

Les commandes du segment "industries numériques", qui avaient souffert en Chine à cause du déstockage de ses clients liés au Covid, se sont notamment redressées de 8%, à 18,4 milliards d'euros, sans retrouver le niveau de 2022/2023.

A l'avenir, l'entreprise se concentrera sur "l'automatisation, la numérisation, électrification, durabilité et l'IA", tout en s'éloignant de sa filiale Siemens Healthineers.

Siemens a annoncé mercredi soir réduire sa participation dans cette activité de technologies médicales, première source de revenus du groupe, et préparer sa scission.

Une décision prise pour que le groupe "opère avec une complexité réduite, une gouvernance simplifiée et une part plus élevée d'activité numérique en forte croissance".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

InternationalIl y a 11 minutes

Burberry divise ses pertes par trois au premier semestre

Burberry, symbole du luxe britannique, a annoncé jeudi une perte nette divisée par trois pour son premier semestre décalé, à...

InternationalIl y a 16 minutes

Royaume-Uni: la croissance s'essouffle au 3e trimestre, à 0,1%

La croissance de l'économie britannique a encore ralenti au troisième trimestre, le PIB ne progressant...

EconomieIl y a 26 minutes

Les loyers stables sur un mois en octobre

La progression des loyers a marqué une pause en octobre, comparé au mois précédent. Sur...

EconomieIl y a 33 minutes

Generali avec un bénéfice net ajusté en hausse de 14% sur neuf mois

Le numéro un italien de l'assurance Generali a vu sa rentabilité nettement progresser, notamment dans...

InternationalIl y a 40 minutes

Nouveau bénéfice record pour Siemens, qui se prépare à accélérer

Le conglomérat industriel allemand Siemens a fait état jeudi d'un bénéfice net record pour la...

CultureIl y a 48 minutes

13-Novembre: dix ans après les attentats, l'hommage d'une Nation

Stade de France, terrasses parisiennes, Bataclan: la France se recueille jeudi pour rendre hommage aux...

InternationalIl y a 1 heure

France: le taux de chômage en légère hausse à 7,7%

Le taux de chômage en France a légèrement augmenté au troisième trimestre, de +0,1 point...

InternationalIl y a 2 heures

Toyota annonce 10 milliards d'investissements aux Etats-Unis

Le géant automobile japonais Toyota, numéro un mondial du secteur, a annoncé jeudi qu'il investira...

SuisseIl y a 2 heures

Guy Parmelin à Washington pour parler des taxes douanières

Le ministre de l'économie Guy Parmelin est arrivé à Washington jeudi matin (heure suisses). Il...

SportIl y a 5 heures

Equipe de Suisse: Michel Aebischer veut retrouver son ancien statut

Michel Aebischer a changé d'air, mais pas de cap. Le Fribourgeois, qui s'épanouit désormais à...