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Les Genevois refusent le projet de densification à Cointrin

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(Photo: KEYSTONE)

Les Genevois ont refusé aujourd'hui le déclassement de deux zones aux alentours de l'aéroport. Le projet prévoyait la création de 2'300 logements.

Les Genevois étaient appelés à se prononcer sur les modifications de limites de zone de Cointrin-Est et Ouest, à Meyrin et Vernier, ce dimanche. Les limites de zones sur le territoire de la commune de Meyrin ont été refusées à 55,71% de voix. Celles sur les territoires des communes de Meyrin et Vernier à 55,32%. Le déclassement de ces zones avait pour objectif de remplacer la zone villas par une zone de développement afin de construire de nouveaux logements. 2'300 logements et 800 emplois y auraient vu le jour d'ici 3030. Pour les référendaires, il était hors de question de construire des logements sur cette zone, en raison des nuisances sonores et de la pollution. Du côté du comité de soutien à ce projet, on est surpris de ce résultat. La députée socialiste Nicole Valiquer.

Nicole ValiquerDéputée socialiste - comité de soutien au projet

Il s'agit donc d'une petite victoire pour le comité référendaire. Selon lui, aucun argument ne jouant sur la peur n'a été avancé. Il ne s'agit que de faits. Patrick Canellini.

Patrick CanelliniComité référendaire

Les arguments liés aux nuisances sonores et à la pollution auront donc eu raison de ce projet. Si Nicole Valiquer ne minimise pas la question des nuisances sonores, elle assure que rien n'aurait pu être fait sans sans contrôle ni autorisation de l'Etat.

Nicole ValiquerDéputée socialiste - comité de soutien au projet

Mais pour les opposants, ces contrôles sont justement insuffisants, en particulier en ce qui concerne la pollution. Patrick Canellini.

Patrick CanelliniComité référendaire

Du côté des partis politiques, l'UDC et le MCG s'étaient prononcés contre ce projet. Selon le député UDC André Pfeffer, les procédures actuelles ne servent pas les intérêts de la population.

André PfefferDéputé UDC

Malgré le refus de ce projet, Nicole Valiquer ne compte pas baisser les bras. Le besoin en logements dans le canton restera une priorité.

Nicole ValiquerDéputée socialiste - comité de soutien au projet

Notez que le taux de participation s'est élevé à 42.67%.

 

Suisse Romande

Le gouvernement vaudois réexamine la question de ses déplacements

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La chancellerie a été chargée d'analyser les différentes variantes possibles pour les déplacements professionnels des conseillères et conseillers d'Etat (Image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Critiqué pour des déplacements professionnels onéreux en limousine, le Conseil d'Etat vaudois n'est pas opposé à réexaminer la situation. Il a chargé la chancellerie d'analyser les différentes variantes possibles.

En janvier dernier, deux conseillères d'Etat, Christelle Luisier et Isabelle Moret, se sont rendues au Forum économique de Davos, chacune dans une limousine d'une société privée. L'affaire, révélée par 24 Heures, a suscité des réactions en cette période d'économies budgétaires, dont une interpellation au Grand Conseil de la députée verte Valérie Zonca.

Dans sa réponse, publiée jeudi, le gouvernement rappelle que d'une manière générale, dans la mesure du possible, les membres du Conseil d'Etat privilégient les déplacements professionnels par leurs propres moyens. Ou en s'appuyant sur les huissiers départementaux.

Parfois nécessaire

Mais le transport dans un véhicule privé avec chauffeur demeure une nécessité "dans certaines circonstances", surtout pour les trajets longs hors du canton. C'est notamment le cas en raison de l'emploi du temps des membres du gouvernement, de la flexibilité horaire et géographique attendue des élus et de la confidentialité nécessaire au traitement de nombreux dossiers.

En raison de la fin des activités de son ancien prestataire, le gouvernement a confié cette tâche l'hiver dernier à une nouvelle entreprise, First Class Limousines SA, sise sur sol vaudois. Celle-ci a remporté l'adjudication en raison de son offre "la plus avantageuse", compte tenu des critères définis, dont la mise à disposition d'une flotte de véhicules électriques et hybrides.

Budget stable

Le budget 2025 prévu pour les transports du Conseil d'Etat s'élève à 160'000 francs, comme en 2024. Les comptes 2024 font état d'une dépense de 140'475 francs dévolue aux membres du Conseil d'Etat pour les prestations avec chauffeur. A cela s'ajoute environ 19'000 francs de frais en lien avec les véhicules propriété de l'Etat.

Pour l'année 2025, un montant de 146'000 francs a déjà été dépensé jusqu'au 30 septembre, annonce le gouvernement. Un graphique détaillé montre qu'Isabelle Moret, Valérie Dittli et Christelle Luisier ont eu le plus recours à ce type de prestation.

Sur le fond, le gouvernement explique qu'il n'est pas opposé à réexaminer sa pratique du prestataire externe, même si cela lui paraissait être un choix adéquat "compte tenu que l'internalisation de la prestation a également un certain coût". Il est prêt à analyser les différentes variantes possibles "dans un but d'économicité des deniers publics", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Ville de Genève: à situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle

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Le conseiller administratif de la Ville de Genève Alfonso Gomez a présenté une deuxième mouture du projet de budget 2026. Le déficit annoncé atteint 69,3 millions de francs. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Après avoir dévoilé mercredi son nouveau projet de budget 2026, qui présente un déficit de 69,3 millions de francs, la Ville de Genève détaille les économies proposées. La suspension des mécanismes salariaux qui touche le personnel est une mesure exceptionnelle pour faire face à une situation exceptionnelle, selon le magistrat en charge des finances Alfonso Gomez.

"La Ville de Genève a toujours payé les mécanismes salariaux, sauf en 1997", a relevé le conseiller administratif jeudi devant la presse. Mais la situation budgétaire de la Ville de Genève plombée par les récentes baisses d'impôts oblige le Conseil administratif à majorité de gauche à faire des économies.

Le gel des mécanismes salariaux permettrait d'économiser 5,9 millions et l'absence d'indexation 2,3 millions. "Il n'est pas envisagé de bloquer ces mécanismes dans les années qui viennent", a assuré le magistrat Vert, qui doit encore rencontrer les représentants du personnel afin d'expliquer la position de l'exécutif.

"Une mesure compliquée"

Et de préciser que "la Ville de Genève propose de bonnes conditions de travail. Il s'agit d'une mesure compliquée, mais l'objectif est de garder un maximum de prestations pour la population", a ajouté M.Gomez. Ainsi, les nouveaux postes liés aux 121 nouvelles places dans les crèches sont maintenus. A noter qu'une partie du personnel travaillant dans le secteur de la petite enfance, entre 1500 et 2000 personnes, ne sera pas touchée par le gel des annuités.

Chaque département a aussi dû proposer des économies, pour un montant total de 5,3 millions de francs. Des subventions ont aussi été rabotées (-1,8 million). S'y ajoute le gel de 55 postes vacants (-6 millions). Et le Conseil administratif devra proposer de nouvelles mesures chaque année afin de retrouver un équilibre budgétaire d'ici 2033. Une augmentation des impôts n'est pas exclue, selon M.Gomez, qui ne veut aucun tabou.

Estimations à la baisse

Le projet de budget 2026 qui sera présenté lundi prochain au Conseil municipal prévoit des revenus de 1,31 milliard de francs pour des charges atteignant 1,38 milliard, soit un déficit de 69,3 millions. Cette nouvelle mouture fait suite au refus d'entrée en matière en octobre sur un premier projet, qui affichait alors un déficit de 62,1 millions.

Mais entre-temps, les prévisions fiscales cantonales ont été revues à la baisse. La Ville de Genève a ainsi vu ses revenus fiscaux chuter de 28 millions. Alfonso Gomez a "bon espoir" que le Conseil municipal votera le projet de budget bis. Si la Ville de Genève passe en douzième provisoire, le déficit atteindrait un peu plus de 90 millions, a mis en garde M.Gomez.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Nouveau record de chaleur en novembre: 23,5° enregistrés à Delémont

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Ce jeudi, le mercure a battu un record à Delémont avec 23,5 degrés (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Avec 23,5 degrés, un nouveau record de température pour un mois de novembre a été atteint jeudi à Delémont (JU). Le dernier remontait à 2023, pour 22,8 degrés dans la même localité, selon Meteonews.

Le service météorologique s'attend à ce que les stations météo enregistrent d'autres valeurs élevées au cours de la journée. En début d'après-midi, les températures étaient proches de la barre des 20 degrés en de nombreux endroits, par exemple à La Brévine (NE) avec 18,3 degrés ou à Genève avec 18,5 degrés.

Le nouveau record de Delémont est nettement plus élevé que celui de 2023, a écrit Meteonews sur sa plateforme X. Les données de mesure y sont collectées depuis 1959. D'autres candidats possibles au record sont les vallées à foehn. A Vaduz, dans la Principauté du Liechtenstein, le record actuel est par exemple de 23,7 degrés en novembre.

Les services météorologiques prévoient également des températures douces pour demain, vendredi. Celles-ci sont "exceptionnellement élevées" pour la saison, écrit Meteonews sur son site Internet. L'isotherme zéro degré se situait jeudi entre 3300 et 3500 mètres.

Jusqu'au début de la semaine prochaine, le temps sera ensuite plus maussade et plus froid. Lundi, un front froid traversera finalement le nord de la Suisse. La limite des chutes de neige devrait descendre en dessous de 1500 mètres, selon les mêmes sources.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Séisme de magnitude 3,1 près d'Aoste (I)

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En règle générale, on ne s’attend pas à des dégâts pour un tremblement de terre de cette magnitude. (© )

Un séisme de magnitude 3,1 sur l'échelle de Richter s'est produit jeudi dans la région d'Aoste, tout près de la frontière italo-suisse. La secousse s'est produite à 13h39 à 12 km au nord-est de la ville italienne, selon le Service sismologique suisse (SED) de l'EPFZ.

En règle générale, on ne s’attend pas à des dégâts pour un tremblement de terre de cette magnitude. Le Service sismologique suisse enregistre entre 1000 et 1500 séismes chaque année. La population n'en ressent que 10 à 20. Ces tremblements de terre présentent en général des magnitudes de 2,5 ou plus.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Devoir de vigilance des entreprises: détricotage de la loi en vue

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Les eurodéputés ont soutenu par 382 voix contre 249 la baisse des ambitions de la loi sur le devoir de vigilance des grandes entreprises (archives). (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

Le Parlement européen a soutenu jeudi le détricotage d'une loi sur le "devoir de vigilance" sociale et environnementale des grandes entreprises. Droite et extrême droite ont mêlé leurs voix lors du vote.

Les eurodéputés ont approuvé par 382 voix contre 249 la baisse des ambitions de ce texte, en limitant le nombre d'entreprises concernées et en supprimant certaines de leurs obligations.

L'extrême droite a savouré une "grande victoire" après ce vote, marqué par une alliance de circonstance avec le PPE (droite). "Nous avons prouvé qu'une autre majorité - et une autre politique pour l'Europe - est possible. Ce n'est qu'un début", a assuré le groupe des Patriotes, présidé par Jordan Bardella.

Virage pro business

Adoptée il y a seulement un an et demi, cette loi sur le devoir de vigilance fait les frais du virage pro business de l'Union européenne, bousculée par la concurrence de la Chine et les droits de douane des Etats-Unis. Son entrée en vigueur a déjà été reportée d'un an.

Mais Bruxelles voulait aller plus loin et a fait de la révision de ce texte l'un des premiers actes de sa politique de "simplification" pour alléger les charges administratives des entreprises sur le continent.

Travail des enfants, travail forcé

Sous peine de sanctions, la loi adoptée en 2024 voulait obliger les entreprises de plus de 1000 salariés à prévenir et remédier aux violations de droits humains (travail des enfants, travail forcé, sécurité...) et aux dommages environnementaux tout au long de leurs chaînes de valeur, y compris chez leurs fournisseurs dans le monde.

Jeudi, dans le sillage des Etats membres, le Parlement européen a relevé le seuil des entreprises concernées, à plus de 5000 employés et plus d'1,5 milliard d'euros de chiffre d'affaires annuel.

Surtout, les eurodéputés ont supprimé le régime de responsabilité civile européenne, qui servait à harmoniser les obligations des entreprises et leurs responsabilités en cas de manquements. Les parlementaires ont préféré renvoyer aux législations de chaque pays.

Texte "vidé de sa substance"

Cette simplification permet de "sauver nos entreprises de l'asphyxie normative", revendique l'eurodéputé de droite François-Xavier Bellamy.

Mais les discussions ont été très difficiles avec le centre et les sociaux-démocrates. Mercredi soir, ces groupes dits pro-européens avaient renoncé à trouver un compromis, laissant la porte ouverte à cette majorité alternative avec l'extrême droite qui faisait jusqu'ici office d'exception.

Après ce vote, les négociations vont s'engager avec les Etats membres, en vue d'une adoption définitive de la loi revue et corrigée. Mais aux yeux des écologistes et des organisations environnementales, le texte est désormais "vidé de sa substance".

"Machine de lobbying"

Le processus "déraille complètement", fustige Swann Bommier, de l'ONG Bloom, qui s'en prend aux "lobbies industriels" et à la "machine de lobbying de l'administration Trump" aux Etats-Unis.

L'absence de responsabilité civile européenne risque d'introduire "une concurrence entre les 27 États membres pour savoir qui a le régime le plus laxiste pour essayer d'attirer des entreprises", met-il en garde.

Au nom de la lutte contre la bureaucratie, le chancelier allemand Friedrich Merz et le président français Emmanuel Macron avaient appelé à supprimer purement et simplement cette loi.

Mais même si elle n'est que sabrée, la pilule est difficile à avaler pour une partie des parlementaires qui avaient célébré son adoption "historique" en avril 2024 après plusieurs années de bras de fer au sein même des institutions européennes.

Les superlatifs ne manquaient pas à l'époque, y compris chez les macronistes, dont la présidente actuelle du groupe centriste Valérie Hayer (Renew).

Catastrophe du Rana Plaza

Les eurodéputés présentaient cette directive comme une réponse à la catastrophe de Rana Plaza, du nom de l'immeuble abritant un atelier de confection de prêt-à-porter au Bangladesh qui s'était effondré en avril 2013, faisant 1130 morts.

Mais les équilibres politiques ont changé dans l'hémicycle depuis les élections de juin 2024, marquées par le renforcement de la droite et la percée de l'extrême droite, prompte à combattre le "pacte vert", la batterie de mesures environnementales adoptées lors du précédent mandat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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